~ cosmas, mardi, dix-sept heures quarante
Il y a des jours, comme ça, où je me dis que je devrais rester dans mon lit ou bien tranquillement dans le salon, confortablement installée dans l'un des canapés, un bon café à la main. Sauf que bien évidemment, première semaine oblige, je visite ce lieu immense et un jour ne suffisant pas, me voilà encore partie en vadrouille, seule, vu que mon partenaire est occupé ailleurs et que je n'ai pas vraiment trouvé quiconque pour m'accompagner. Il faut dire qu'en se souvenant d'à peine la moitié des prénoms, c'est un peu compliqué d'aller au devant des gens ce qui pourtant ne me dérange pas mais disons que là, aujourd'hui, je n'en avais pas envie. La veille, j'avais découvert la gare dont la présence m'avait pour le moins étonnée sans parler de ce petit train rouge que j'avais d'ailleurs pris avec Sandro qui dans son genre, n'était pas franchement très loquace. Mais passons. Après un tour dans le saloon, je me suis rapidement trouvée face au palais du rire, un nom qui aurait du me faire réagir mais qui... malheureusement, ne le fit pas. J'y rentre et là, c'est déjà trop tard et je n'ai plus qu'une seule alternative pour sortir : me lancer dans le parcours. Ô joie ! Heureusement, aujourd'hui, j'ai eu la merveilleuse idée d'opter pour un jean et des chaussures plates car avouons-le, en talons et en robe, tout ça aurait été assez peu amusant. Obstacles, tapis roulants et piscine à bulles, je soupire et espère que tout ça se terminera bientôt avant d'arriver dans la galerie des glaces. Bon, je suis filmée, je ne dois pas me prendre de parois... Jamais, plus jamais je ne rentre là-dedans... Un peu plus et je me mettrais à pleurer de désespoir...

Ah bah bravo. C'était malin, ça, se perdre dès le ... Troisième jour ? Ouais, si on comptait pas le jour du Prime. Le troisième jour. À force de me promener sur l'avenue, le coeur ouvert, à l'inconnu, j'en étais venu à ne pas savoir comment rebrousser chemin, par cet après-midi agréable malgré tout. Et c'est ainsi que je me suis retrouvé dans un ... Parc d'amusements ? Le genre de trucs qu'on ne voyait que dans les fêtes forraines, là, et auxquels ma mère m'emmenait, plus jeune, à Athènes ... Et où elle avait dû emmener les gosses, également, la connaissant. Bref. Tout il y avait donc des obstacles ... Mais ceux-ci étaient tout de même moins ... faciles, disons, que ceux dans les parcs conçus pour les gamins. Encore heureux, quelque part : il ne fallait pas non plus que la production nous prenne pour des cons. Le seul soucis, en l'occurrence, cependant, c'est que je n'étais absolument pas d'humeur à faire un parcours. Je recherchais le calme, l'inconnu, la fraicheur ... Et non un barbant rappel du passé qui s'acharnait sur nous car, oui, une fois entrés, la sortie était impossible à trouver. C'est alors que je me retrouve dans une allée ... Remplie de miroirs. Ah, merde. C'est chiant, ces trucs là. Je me rappelle, qu'enfant, je me retrouvais toujours bloqué là, et que je me mettais à brailler si fort qu'il avait fallu qu'un adulte vienne m'y chercher. Ouais, hum ... Plus jamais, hein. Tout cela pour dire que sortir d'ici, ça n'allait pas être facile ... Enfin, quoi que. J'aperçois quelque chose, au loin ... Une promesse de salut. Une tignasse rousse. Serait-ce possible que je ne sois pas seul, ici ?

- Hé ! me mis-je alors à clamer. Hé, y'a quelqu'un ?

Plus jamais je ne mettrais les pieds dans cet endroit, plus jamais, c'est décidé et je ne sais même pas quelle idée m'a prise d'avoir cru que ce lieu pourrait être amusant, fun, cool... C'est nul et chiant et long et je vais me payer l'affiche à un moment ou un autre, je le sais. Déjà, la partie piscine à boules, c'était du grand art parce que d'une, j'ai passé l'âge et de deux, on ne sait pas ce qu'il y a là-dedans ni qui y est passé. Imaginez que la personne d'avant ait été dégoûtante, suintante, pleine de transpiration et que moi, je passe après ? C'est flippant et j'espère vraiment que la fin est proche car je ne supporterais pas de rester encore une heure là-dedans. Il fait chaud, on étouffe, j'ai soif, un peu faim, je veux de l'aide, je veux sortir et je m’énerve toute seule. Passant mes mains le long des parois et/ou miroirs, j'essaie alors de ne pas me prendre de parois en pleine figure quand tout à coup, une voix se fait entendre. Je me retourne et découvre un grand mec, qui n'est pas trop loin de moi et qui a l'air aussi paumé que moi. « Oui oui, il y a moi mais fais attention, devant toi, c'est une paroi, j'ai failli me la prendre il y a deux minutes, tu dois passer à droite, puis tout droit pour arriver jusqu'ici ! » Je suis gentille, non ? Parce que j'aurais pu ne rien lui dire et bien me marrer mais... non, ce n'est pas mon genre, pas aujourd'hui tout du moins. J'attends donc que le candidat me rejoigne et découvre qu'il s'agit de Cosmas avec qui j'ai échangé quelques messages sur mon blog en début de semaine. « Cosmas ! Tu n'es pas en cuisine ? Tu as préféré faire un peu de sport ? Cet endroit est très agaçant, je n'ai qu'une envie : en sortir. Je ne sais même pas pourquoi j'ai mis les pieds là-dedans ! » dis-je en haussant les épaules, d'un air agacé. Pfff, quelle idée aussi...

La chaleur était insupportable. Cela se voyait que nous étions en plein mois de mai. Je pouvais sentir des gouttes de sueur perler le long de mon front tandis que mes pieds cherchaient frénétiquement le chemin de la sortie. J'avais parlé avec audibilité dans l'espoir que la tignasse rousse entende mon interpellation et y réponde. Fort heureusement, c'est ce qu'elle fit. Elle me dit de faire attention ; comme quoi j'avais de justesse frôlé une vitre. Eh beh. Heureusement qu'elle était là, elle, étant donné que quelque chose me disait que Cupidon surveillait tout, et que ce "palais du rire" n'y faisait pas exception, bien au contraire. Ce serait bête de se faire humilier dès la première semaine, non ? Je me faufilai donc à droite, avant de continuer droit devant moi, tâtant tout de même le terrain de mes mains afin de m'assurer que je ne me prendrais pas l'un de ces miroirs de plein fouet. Ah bah tiens. C'était Odessa. Bah oui, parfaitement, Odessa, la nana au beau derrière du premier prime avec qui j'avais pris un rendez-vous pour ... La semaine d'après. Oula. Elle était en avance, dites-donc. Sans nul doute s'était-elle sentie aspirer par mon charme magnétique, cela allait de soi, évidemment.

- Bah ... lui répondis-je alors d'un ton désinvolte. J'ai fait cramer le four et je crois que la brune de service a pas apprécié car elle m'a mis à la porte. plaisantais-je alors avant de reprendre mon sérieux.

- C'est vrai que c'est chiant, comme endroit ... Surtout les miroirs. Rah, que je détestais ça, gamin ! lui dis-je. Mais maintenant que je n'étais plus seul, ce "palais" me semblait bien plus intéressant, tout d'un coup ... Voire, même, amusant.

Je veux sortir de cet endroit, tout de suite, maintenant, dans la minute qui suit mais malheureusement, je suis encore coincée dans ce fichu palais des glaces avec des glaces et des miroirs partout – comme son nom l'indique – et je ne sais pas quel chemin prendre pour sortir donc, d'une mais aussi pour ne pas me payer l'affiche en direct. Déjà, quand on fait ça entre potes, c'est la honte mais là, je crois que je n'arriverais jamais à m'en relever surtout que j'imagine bien que la production ne se générait pas pour faire une petit ralenti, histoire de bien voir ma réaction. Magnifique, vraiment. Du coup, je suis assez rassurée de voir que je ne suis pas la seule à m'être mise dans cette situation un peu... stupide parce que je vais avoir un peu de compagnie et surtout, un cerveau de plus pour détecter les parois qu'il ne vaut mieux pas se prendre en pleine face. Je lui montre donc le chemin, car je suis gentille et c'est alors que je reconnais Cosmas. C'est déjà ça, on va pouvoir zapper la partie 'prénoms' qui est un peu ennuyante à la longue, je l'avoue. « Ah bon ? La brune de service ? Tu parles de qui ? » Parce que bien évidemment, j'imagine qu'il dit vrai, pourquoi mentir sur ce point non ? Et puis je critique cet endroit car cet endroit est chiant et pas du tout amusant, vraiment pas. Pas du tout. « Le tout, c'est de réussir à ne pas s'en prendre un dans la figure, je pense qu'en avançant lentement, ça doit pouvoir se faire. On met nos mains comme ça, devant et.. ça devrait aller, non ? » Je mets donc mes mains en face et je commence à avancer, lentement. « Tu en as fait beaucoup avant ? En tout cas, je ne remets jamais les pieds là-dedans... Mais je suis contente de te trouver ici parce que bon, j'étais au bord de la crise de nerfs... » Je soupire, quelle idée aussi...

Les jours s'étant succédés avec rapidité fluide, il n'était donc pas surprenant que seule une poignée de candidats constituaient désormais le lot de personnes dont le nom m'échappait. Grâce aux blogs, cependant, j'avais pu, en quelque sorte, faire la connaissance d'Odessa, qui n'hésita pas à me demander de plus amples détails sur la nana qui n'avait pas aimé mes expériences culinaires.

- À vrai dire, je ne suis pas sûr ... J'étais tellement empressé de sauver ma peau que je ne l'ai pas regardée plus que cela. Histoire vraie, évidemment. J'espérais d'ailleurs qu'elle ne m'avait pas reconnu, ce serait fort ennuyeux, ça. Ne pas pouvoir se prendre un miroir dans la figure ? C'était possible. Très possible, même ... Non ? Je tins tout de même à émettre un :

- N'empêche, quel lieu pour un rendez-vous ... en clin d'oeil à l'arrangement que nous avions effectué sur les blogs. Même si cette localisation n'excluait en aucun cas mon sport favori. J'avançais en suivant la rousse, mes deux mains également posés vers l'avant, néanmoins, avec moins de distance entre elles et mon corps, histoire de ne pas ressembler à un canard devant les caméras. Elle me pose alors une question, comme pour sociabiliser un peu.

- Beaucoup ? On peut dire ça comme ça, oui. Disons que j'en ai fait enfant ... Et je n'y ai pas échappé une ou deux fois, une fois l'âge adulte passé. Et toi ? Je lui souris alors, ajoutant : Je préfère également affronter ces obstacles avec toi que seul. Pas accompagné, non. "Avec toi". Notez mes stratégies de séduction.

Je suis bien contente, vraiment très contente en fait que Cosmas soit venu me rejoindre même si au fond, à présent, il est dans la même mouise. Pas grave, on va se serrer les coudes, ça me semble être une bonne solution à présent. Le guidant donc jusqu'à moi, il arrive à ma hauteur et je l'interroge quant à notre conversation ou plutôt nos conversations sur les blogs. C'est étrange d'ailleurs, les blogs. On parle aux gens, peut-être plus facilement et on arrive à lier une sorte d'amitié un peu fugace. A mon avis, ils changent des choses ou vont en changer et risquent de rendre les situations encore un peu moins incompréhensibles mais bref, là n'est pas la question. Je m'amuse donc de notre conversation sur la cuisine même si, au fond, très honnêtement, je n'arrive pas vraiment à l'imaginer dans une cuisine, Cosmas. Il me parle d'une brune et je ne sais pas tellement où il veut en venir alors je passe sur ce point. De toute façon, nous ne sommes pas là pour parler cuisine... Il me lance alors une perche avec un clin d'oeil évocateur. Je souris, amusée. « Tu aurais préféré un autre lieu peut-être ? D'autant plus que techniquement, ce n'est pas un rendez-vous étant donné que nous nous sommes rencontrés par hasard... » Et donc, par définition, ce n'est pas un rendez-vous. Je lui pose ensuite une question, comme ça, pour savoir. « Une fois, et j'en ai un très mauvais souvenir alors je ne sais pas ce que je fais ici... » Un moment d'absence certainement. Puis il me fait un compliment et je souris. Quel charmeur. « C'est gentil mon chou mais tu vois, je ne pense pas t'être d'une grande aide ici, tu vois... A part si je me prends une vitre, ce qui pourrais arriver je pense ! » Oui, en effet, surtout avec ma maladresse légendaire. Et d'ailleurs, j'avance un peu, parce que j'ai envie de sortir et j'en profite pour attraper la main de Cosmas, en tout bien tout honneur, histoire de me raccrocher à un truc. Décision intéressante d'ailleurs étant donné qu'alors que j'avance, je manque de tomber en ayant pas détecté une marche. « Plus jamais je ne mets mes pieds là-dedans... » Oh non jamais.

Il faudrait m'expliquer, un jour, comment je faisais pour être aussi libre et ouvert sur les blogs lorsque je me sentais aussi réservé et distant en personne. Comme si l'interposition d'un écran était un facteur quant à notre capacité de sociabiliser avec les autres. Odessa semblait se prêter à mon jeu. Tant mieux, c'était nul, les nanas qui ne répondaient pas à nos tentatives de familiarisation, et de camaraderie, etc ...

- Un autre lieu ? fis-je, surpris. Tu crois qu'on aurait pu trouver pire ? Le cas échéant, cet endroit me va parfaitement. plaisantais-je. Elle me signala qu'il ne s'agissait pas réellement d'un rendez-vous, et elle avait raison, quelque part. Mais bon. Au moins, on s'était vus. C'était déjà ça. Je pourrais rentrer fièrement chez moi en me disant "j'ai rencontré une rousse et elle était pas mal". C'était déjà ça. Elle me remercia alors pour mon compliment. C'était génial, les nanas réceptives comme ça. Dommage que les irlandaises n'avaient pas ce mordant, ce punch qui rendaient Odessa et les autres filles de Fake Lover aussi uniques, sinon, je n'aurais jamais eu besoin de quitter ce pays que j'avais su adopter en premier lieu. Odessa s'avance à nouveau, et, évidemment, je la suis. C'est alors qu'elle me prend la main, et qu'elle se met à avancer et ... Ah, tiens, elle a failli se manger la marche, là, la pauvre. J'aurais peut être dû la prévenir. Mais j'avais été tellement obnubilé par sa belle silhouette que j'en avais oublié le reste. Et à mon tour, je manquais de trébucher sur cette dite marche. Époussièrant ma chemise, je l'entends alors se plaindre, disant qu'elle ne remettrait plus jamais les pieds "là dedans". Je lui souris alors, lui répondant finalement par :

- Je crois que tu as déjà dit ça.

Un peu de taquinerie, ça ne faisait jamais mal, si ?

Alors comme ça, Cosmas n'a pas oublié notre petit rendez-vous prévu lors de notre discussion dans les blogs. Cela me fait sourire, et m'amuse aussi car après tout, j'étais tout aussi sérieuse qu'il a pu l'être mais en tout bien tout honneur vous savez. N'allez pas croire que je vais faire des choses si vite face à un candidat si charmeur. Oui, Cosmas n'est pas mal, encore mieux en vrai que sur la photo de son blog mais bon, je ne pense pas qu'à ça, il ne faut pas croire. Alors quand il me parle de rendez-vous, oui, je suis amusée et je saute sur l'occasion, entrant dans son jeu de pseudo-séduction avec plaisir. « Je pense qu'on peut toujours trouver pire pour un rendez-vous. Comme les toilettes par exemple, ou la salle de bain, ou même la chambre, avec ces têtes de mort un peu partout et ces yeux rouges qui nous fixent... Tout le temps. Mais tu es peut-être dans la chambre dinosaure ? Je ne sais pas, je suis un peu perdue en fait... Mais si cet endroit te va, tant mieux. On annule donc le rendez-vous sportif de la semaine prochaine ou... ? » Vu qu'il semble se satisfaire de cette rencontre au hasard dans ce lieu pour le moins agaçant. Et vu qu'il est agaçant, je veux en sortir alors je décide d'avancer tout en attrapant la main de Cosmas pour avoir une soupape de sécurité, au cas où. Et tant mieux d'ailleurs car rapidement, je manque de louper une marche et je me rattrape de justesse. J'ai du tirer sur Cosmas mais bon, vu mon poids, rien de bien grave. D'autant plus qu'il ne semble pas m'en vouloir étant donné qu'il se moque gentiment de moi alors que je viens de me répéter, encore. « Comme ça, tu sais que je veux vraiment sortir de là, tu vois... Et que je ne remettrais jamais plus les pieds ici. Tu ne voudrais pas... disons me porter jusqu'à la sortie ? Ca serait gentil. » Et moins fatiguant sauf s'il me laisse tomber. Il ne ferait pas ça, non ?

C'est dommage qu'Odessa n'était pas blonde, les stéréotypes sur leur manque d'intelligence ne s'appliquant donc pas à sa personne. Non, si on voulait parler de stéréotypes avec elle, on penserait plutôt que c'était une sorcière ... Et encore, ça, c'était dans les temps anciens, quand les trois quarts de la société étaient analphabètes. En tous les cas, elle ne me faisait pas peur, puisque je lui faisais, à elle aussi, mon numéro de charme. Ah non mais toutes les demoiselles allaient y passer, c'était sûr et certain. Enfin, toutes les belles femmes. Et celles qui n'étaient ni trop jeunes, ni trop vieilles, aussi. Elle me parla alors de "pires endroits pour des rendez-vous". Ah bah oui, c'est sûr que les toilettes, c'était pas top, non plus ... Mais bon. Je pensais personnellement que la qualité du rendez-vous dépendait plus de la personne avec qui il était organisé que du lieu en lui même. Et pour preuve, cette journée au palais du rire n'était pas si atrôce que cela. Néanmoins, je me devais de la rectifier lorsqu'elle me dit que le Dortoir Coppola était un mauvais lieu de rendez-vous.

- Attends, mais tu rigoles ? Elles sont trop cool, nos lampes ! Ouais, on est dans le même dortoir ; c'est pas facile de manquer ta chevelure flamboyante.

Odessa me demanda alors si on annulait notre rendez-vous de la semaine prochaine, et, un sourire moqueur aux lèvres, j'enchaînai rapidement par :

- Navré, mais ça, là, ça ne compte pas comme du sport. Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement.

Odessa me demande alors si je ne veux pas la porter, et, je la regarde, incrédule. Moi ? Bah, je voulais bien, hein, mais bon, après, j'espérais juste qu'elle n'était pas trop lourde. J'étais d'ailleurs sur le point de lui répondre lorsqu'une parcelle de verdure près d'un de nos reflets me fit m'exclamer :

- Tiens donc, je crois qu'on a trouvé la sortie ...

J'espérais que ce n'était pas une illusion d'optique.