Il y avait cette citation qui disait qu'un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Il ne savait plus exactement de qui était cette citation... à vrai dire, ce détail n'avait pas d'importance. Personne ne remarquera l'absence du nom de l'auteur, puisque personne ne lira ces quelques lignes à suivre. Cela faisait deux jours que Lena avait quitté le jeu, l'aventure. Déjà deux jours qu'il vivait cette aventure, un peu en solitaire à présent. Il avait perdu son repère principal au sein de ce nid. Il avait perdu la personne dont il était le plus proche. Il avait perdu une amie. Valeri trouverait refuge en haut de cette tour de verre. Fallait-il qu'il trouve les forces de gravir l'escalier sans fin pour atteindre le mont. Il semblait être le seul, ici. Tout du moins, il n'entendait pas de pas -bien trop bruyants- sur les marches. Il n'était pourtant pas un garçon friand de solitude. Non. Être seul lui faisait bien plus souvent peur qu'autre chose. Mais plus maintenant... il paraîtrait que les temps changeaient, parfois. Il avait entendu ça, une fois, dans la bouche quelques anciens. Le changement, c'était souvent les vieux qui l'évoquaient. Jamais les jeunes. Valeri s'apprêtait à gravir les marches lorsqu'une voix le força à s'arrêter. Ce fut Sully. Il se retourna alors, le dévisageant silencieusement. Selon lui, Valeri aurait préféré une issue différente. Ce fut ce que l'américain laissa entendre. Sûrement devait-il évoquer l'élimination bien trop soudaine de Lena. Il est certain que Valeri aurait préféré un tout autre scénario. Notamment que Lena reste. Reste à ses côtés. Cette pensée était peut-être un peu trop égoïste, mais quand on tenait à une personne, on devait un être égoïste. Les paroles qui survinrent surpris quelque peu le biélorusse. Il sourcilla doucement. Il serait là s'il avait besoin d'une oreille attentive ou un peu de soutien... Valeri cligna alors doucement les sourcils. « Je dois t'avouer que je pensais que tu serais la dernière personne qui me dirait des choses pareilles... » souffla-t-il, tout en expirant un peu trop fortement. Oui. Il restait un peu surpris par les propos tenus par Sully. Sûrement parce que leur relation n'avait jamais été au beau fixe, et qu'elle ne le sera jamais. Oui, peut-être. Il ne savait pas. Valeri se doutait bien que Sully semblait quelque peu déranger par sa complicité avec la danoise. Sûrement parce que le considérait comme un élément hostile... pourtant, il n'avait jamais rien fait de mal, avec elle. Avec Lena. Il en avait déjà longuement parlé avec la jeune femme de ça. Sully avait aussi ajouter qu'il fallait qu'il y mette du sien. Et qu'en y mettant du sien, tout sera déjà beaucoup plus simple. Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui disait ça, ni vraiment à quoi il faisait référence en lui disant tout ça... Non. Il se contenta alors d'un frêle hochement des épaules. « Elle te manque à toi aussi, n'est-ce pas ? » souffla-t-il alors. Il ne savait pas vraiment pourquoi il venait de lui demander ça. La réponse était évidente, certainement. Elle lui manquait. A lui aussi.

S'il y avait bien d'une personne dont il ne s'attendait recevoir aucun soutien, c'était bien Sully. A vrai dire, il ne s'attendait du soutien de la part d'aucun de ces camarades. Sûrement parce qu'il n'était pas assez proche, pas assez complice avec eux. Oui. Ca devait être ça. Il avait perdu la seule personne avec qui il était proche, et complice. La seule. Evidemment, il ne manqua pas de lui faire part de sa surprise (ou tout d'une moins d'un soupçon de sa surprise). Parait-il qu'il y avait quelque-chose de mieux derrière tout ça. C'était tout du moins ce que Sully laissa entendre. Il le pensait aussi. Ah ? Valeri ne savait pas si ces dires étaient vrais ou non. Dans les situations pareilles, on disait tous la même chose. Je suis là pour toi, et blabla, mais tu sais hein je le pense vraiment et blabla. Toujours ces mêmes discours, toujours ces mêmes énoncés. Toujours la même rengaine. Toujours la même chose. Il ajouta quelques mots. Comme « plus sérieusement »... alors il n'était pas sérieux dans ces propos précédents, donc ? Un léger soupir s'échappa de sa bouche, à cette réflexion. Etudier les mots et leur signification, c'était compliqué. Et dire que certains en faisaient leur métier. Il se disait alors bien placé pour savoir que les événements récents avaient été douloureux. Il parlait aussi de solidarité, d'être solidaire et de quelque-chose comme ça. Oui. Enfin, Valeri ne comprenait pas pourquoi il lui parlait de tout ça, puisqu'il n'était pas 'sérieux' à prime abord de cette conversation. Il se contenta alors de hausser les épaules, lui demandant si elle lui manquait. Il se doutait bien de la réponse qu'il lui donnerait. Qu'elle lui manquait, à lui aussi. Valeri n'écouta alors que vaguement ses propos. Sûrement perdu dans ses pensées personnelles, bien trop personnelles. Il hocha alors vaguement la tête à l'écoute des paroles dictées par l'américain. Bien. Il lui posa alors une question. Son regard se baissa quelque peu. S'il estimait que Sully s'était parfois mêlé de ce qui ne le regardait pas. Il précisa alors que cela concernait (bien évidemment) sa relation avec Lena. Oh. Il n'avait pas besoin d'ajouter ce détail. Valeri s'était bien douté que l'américain lui parlait de ça. De sa relation avec Lena. Il lâcha s'échapper un frêle soupir qui disparu bien vite dans la brise estivale. « Je pourrais te dire non... mais je ne fais pas parti de ces hypocrites. » souffla-t-il alors, venant enfoncer très brièvement ses mains dans les poches de son short en jean. Il s'interrompit quelques secondes, regardant à droite, à gauche, en l'air... il faisait beau, tiens. Sur cette pensée, il reprit alors la parole. « Ca m'agaçait pas mal, je dois t'avouer. Donc ma réponse est oui. J'avais l'impression d'être un élément hostile au sein de ce jeu, alors que je n'avait rien fait. J'estime que je n'avais rien fait de mal, ni moi, ni même Lena. Mais apparemment, ça ne semblait pas être ton opinion. ». Autant dire les choses comme il les percevait.

Ainsi, s'il avait besoin de se confier, il avait une oreille sur qui se reposer. Evidemment, il doutait un instant de la sincérité de ces propos. Sully et Valeri n'avaient, n'ont (et ne seront?) jamais proches. Jamais potes, jamais amis, jamais toutes ces conneries là. Pourtant, c'était la volonté de Lena. Elle lui avait confié qu'elle aimerait beaucoup qu'ils soient amis, tous les deux. Sully et Valeri. Il fallait croire que ce vœu soit vain. Certainement parce que les deux jeunes hommes sont opposés. Un peu comme le jour et la nuit, le soleil et la lune, le ying et yang, le blanc et le noir et toutes ces conneries-là. Jamais, ils ne le seront. Il y aura toujours des différents entre eux. Ils n'avaient pas le même état d'esprit, encore moins les mêmes intérêts. Il faut dire que les intérêts du biélorusse étaient très restreints, voire devenus très inexistants depuis quelques années. Ainsi, Sully avait été un obstacle dans son amitié, complicité avec Lena. Il avait été comme un frein à cette histoire. Une histoire qui n'avait rien d'une histoire d'amour, mettons les choses aux claires. C'était juste l'histoire d'un garçon et d'une fille, mais ce n'était en rien une histoire d'amour, une romance à l'eau de rose. Non. Alors il n'allait pas lui cacher que ça l'agaçait. Ou tout du moins, ça l'avait agacé... puisque maintenant, Lena n'était plus là. Alors, Sully n'aura plus à la surveiller, et encore moins quand elle était en compagnie de Valeri. Il lui fit donc part de son point de vue, de ce qu'il pensait de tout ça. Valeri n'était pas le genre à pratiquer la langue de bois, et encore moins à jouer les hypocrites. Se cacher derrière des mots, des facettes, trop peu pour lui. Sa franchise lui avait souvent jouer des vils tours. Qu'importe. C'était le jeu de la franchise. Les gens appréciaient toujours les hypocrites, parce que leurs mots les rassuraient. Si ça avait été Enoch ou Casey, il n'aurait pas été méfiant. Ravi de l'apprendre. Ravi d'apprendre qu'il avait le droit à un traitement particulier, un traitement de faveur. Clairement, le jeune biélorusse s'en serait bien passé. Qui plus est, il l'avait catalogué comme un beau parleur. Un rictus amer se dessina sur les lèvres peinées de Valeri. Lui, au moins, avait le mérité de lui dire de toute franchise ce qu'il pensait de lui et ne se taisait pas -comme la plupart des personnes (ici ou ailleurs, d'ailleurs). Il avait même douté de ses intentions à l'égard de la danoise. Il lui expliqua alors qu'il regrettait car, dit-il, n'était pas du genre à porter des jugements hâtifs. Ce bref commentaire ne manqua pas de faire réagir le jeune garçon. « Pourtant, tu l'as fait... comme tout le monde, certainement. » souffla-t-il, un brin amer. Les propos qui suivent firent sourciller quelque peu Valeri. Il parlait de jouer le psy, enfin non, il ne voulait pas y jouer, mais ça y ressemblait... tout ceci était un peu confus dans l'esprit du biélorusse. Être honnête avec lui-même. Honnête avec lui-même vis à vis de ce qu'il ressentait pour Lena. Il fronça légèrement les sourcils. Pourquoi lui disait-il ça ? Il parlait de place. De ne pas être à sa place, ou plutôt ne pas être resté à sa place. Valeri agita doucement la tête. « J'ai toujours été honnête avec moi-même. » lança-t-il alors. Evidemment, il l'avait toujours été. Tout du moins. Ici, il avait été honnête avec lui-même. Il avait appris à l'être, à le redevenir. Oui.

Sully s'était adonné à des jugements hâtifs au sujet du jeune biélorusse, comme tout le monde. Un peu comme tout le monde. Sauf Lena. Sully s'était juste cantonné à regard ce premier reflet donné par Valeri. L'américain se disait ne pas être ce type de personne. D'être de ceux qui jugeaient hâtivement. Pourtant, il l'avait fait. Comme tout le monde. Sully faisait de ceux qui avaient une image péjorative du jeune garçon. Ils devaient tous le décrire avec les mêmes traits. Cela n'étonnait guère le biélorusse. Mais parait-il qu'il n'avait pas facilité les choses. C'était si simple de lui rejeter la faute sur lui. Il s'était donc méfié de lui. Il ne lui apprenait rien, Valeri s'en était douté.Ce dernier agita doucement la tête. Peu convaincu par les paroles de cet homme. La suite surpris tout autant le jeune garçon. Être honnête avec lui-même. Pourquoi lui disait-il ça ? Pourquoi ? Valeri ne comprenait pas. Il avait toujours été honnête avec lui-même, même au sujet de sa relation avec Lena. Il appréciait beaucoup la jeune femme, elle lui apportait beaucoup et l'avait aidé à s'ouvrir vers les autres -ou tout du moins vers elle. Elle avait été son moteur émotionnel, cette rencontre qui lui avait manqué dans sa vie. Il ne comprenait pas pourquoi Sully osait remettre en question son honnêteté à son égard. Parait-il qu'il se croyait au-dessus de toute faiblesse. Non. On lui avait juste appris. Il préférait le croire. Il se disait être embêté si cette situation finissait par le faire souffrir. « Je ne vois pas pourquoi ça t'embêterait... » siffla-t-il. Il avait aussi ajouté quelques mots, sur le fait qu'il doutait qu'il puisse la revoir, une fois son aventure finie. Il hocha alors les épaules. Il en avait conscience. Il ne reverra personne après tout. Certainement parce qu'il n'était proche de personne. Certes, il aimerait bien revoir Lena. Mais il se doutait bien que c'était impossible. Tout simplement parce qu'il y avait la distance, un océan et des kilomètres qui les séparaient, puis Sully qui l'empêcherait certainement de la revoir. Oui, parce qu'il était cet obstacle à leur amitié. Un léger soupir s'échappa entre les lèvres du biélorusse. « On monte ? » lui demanda-t-il, en pointant du bout de son menton l'escalier. Une brève parole qui lui disait 'allez, on bouge de là'. Alors qu'il semblait accepter, Valeri commença alors à escalader une à une les marches, silencieusement. Arrivé alors à mi-chemin, il s'arrêta -prenant appui sur la rambarde. « Je sais... » souffla-t-il soudainement, l'air de rien. Répondant subitement à la question que Sully lui avait posé avant qu'ils se lancent dans la montée de ses marches. « ...Je veux dire par-là, je sais que je ne pourrais pas la revoir, même si j'en aurais envie... je ne sais même pas envie si elle, elle, voudrait me revoir... ». Il marqua une brève pause dans son énoncé teinté d'amertume. « Je ne sais pas non plus si j'y suis préparé... » lança-t-il dans un soupir. « Je ne sais même pas pourquoi je te parle de tout ça. » conclut-il, en agitant sa main en l'air – comme pour balayer ses dires. Il reprit alors aussitôt la montée de l'escalier afin d'atteindre le point culminant de l'endroit.

Pourquoi se disait-il embêté pour lui. C'était absurde, tout du moins aux yeux du biélorusse. Il n'avait pas à le faire, ni à l'être. Pourquoi lui parlait-il déjà ? Ah oui. Il agita doucement la tête, tentant de reprendre vainement le fil de conversation. Il disait alors vouloir que les choses soient les plus évidentes possibles pour tout le monde. Il était si facile de vouloir faire le monde si blanc, ou rose selon les esprits – pour Sully, ce serait certainement rose. Rose, le monde. Valeri laissa s'échapper un fragile soupir entre ses lèvres. Que les choses soient plus évidentes pour lui ? Comme si Sully souhaiterait un fait pareil. Il évoquait à présence la (les ?) souffrance. Souffrir à cause d'une femme. Qu'il savait ce que c'était. Leurs plaies n'étaient pas similaires. Il ne fallait pas qu'il fasse une comparaison avec son cas personnel. Oh non. Valeri n'était pas Sully, et ne le sera jamais. Valeri n'était qu'un désillusionné, un sans espoir et sans avenir. Vous savez l'une de ces personnes dont l'espérance de vie se réduisait à peau de chagrin, et dont tout le monde regarder sans rien dire (ou plutôt regarder en jugeant). Il préférait que cette situation ne lui fasse pas du mal, ou tout du moins ne finisse pas par lui faire de mal. Finir ? Y avait-il donc un commencement à cette peine ? Une peine n'avait ni début, ni fin. Elle était éternelle. On la cachait, et elle s'estompait avec le temps. Mais tôt ou tard, cette peine revenait, qu'on le veuille ou non, une sorte de madeleine de Proust sentimentale ou psychologique. Il était faux de dire que l'on n'avait plus de peine. Faux. Archi-faux. Ultra-faux. Quant au fait qu'il ne reverrait plus Lena, il le savait. Il s'était mis à l'évidence... même si au fond de lui, il voulait la revoir parce qu'elle lui apportait beaucoup. Bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Valeri proposa à l'américain de monter en haut. De rejoindre le point culminant de cet endroit. Sully semblait accepter. Tant mieux. Enfin, au pire, Valeri aurait grimpé tout seul. Ce n'était pas bien grave. Après tout, il était venu pour ça, initialement. Pour s'asseoir là-haut, tout là-haut et être seul, s'isoler... Les deux garçons se lancèrent donc cette montée infernale. Dans un silence quasi-religieux, ils montèrent ses marches sans geindre -ou alors le faisaient-ils en silence. Ce fut d'ailleurs après un nombre incalculable de marches de gravi que le jeune biélorusse décida de s'arrêter pour répondre à la question initiale de l'américain. Il est évident qu'il ne comptait pas le laisser sans réponse... même si au fond, il aurait très certainement dû. Oui, il aurait sûrement mieux fait de se taire. De se taire à tout jamais. Il ne savait même pas pourquoi il lui disait tout ça. S'il y avait bien une personne dont il n'avait pas envie de parler de tout ça, cette personne en question était bien Sully. Il décida alors de reprendre sa marche, n'attendant pas de réponse de la part de son interlocuteur. S'il pouvait se taire, ça lui ferait bien son affaire. Oui. Qu'on lui coupe ses cordes vocales sur place. Une fois arrivée en haut, le jeune biélorusse trouva recueille sur ce banc égaré. Egaré, tout comme lui certainement. Il ne comptait pas rester debout. Il n'avait pas envie de s'enraciner sur place – comme certains le diraient. C'est alors que l'américain reprit la parole. Ah. Mince. Il n'avait pas perdu l'usage de sa langue, ni de ses cordes vocales. Valeri tourna, un bref instant, la tête en sa direction. S'il partait du principe que Sully l'empêcherait de la revoir ? Oui. Evidemment, puis il y avait cet autre homme qui répondait au fameux nom de 'Dean'. Personnage fictif. Il ne croyait que ce qu'il voyait. Parait-il qu'elle aurait mauvaise conscience vis à vis de ce Dean ? Pourquoi devrait-elle avoir mauvaise conscience, ils n'étaient que des amis. Des amis. Amis, a-m-i-s. Un nouveau frêle soupir s'échappa furtivement de la bouche du biélorusse. Ce dernier posa les mains sur ses genoux. La voix de l'américain retentit une nouvelle fois dans son dos. Un brin surpris, il tressaillit doucement sur place. Selon lui, il n'avait jamais voulu apparaître comme un ennemi. Ah ? Il s'y prenait mal alors. Très mal. Malgré ses pensées, il tenta d'écouter attentivement ce qu'il avait à lui dire. Il y avait d'autres raisons qui faisaient qu'il ne voyait pas d'un bon œil leur relation – ou tout simplement leur complicité. Il savait que ça serait difficile pour l'un comme l'autre de se passer de l'autre. Valeri remua doucement la tête. Il ne pouvait pas nier que cette situation était difficile à vivre pour le jeune biélorusse. Il ne pensait pas se trouver une alliée au sein de ce jeu, une personne qui pourrait l'aider. L'aider à s'ouvrir vers les autres. A présent, tout ça était peut-être derrière lui. Tout ça n'était que du passé. Une amitié devenue poussière. A quoi bon s'ouvrir vers les autres, à présent ? « Je ne pensais pas que je pourrais affectionner quelqu'un aussi fortement, je veux dire par-là... me faire une... une amie. Non... » lança-t-il, l'air détaché, en ne quittant pas du regard le panorama qui se trouvait en face de lui. Valeri n'avait jamais été ce garçon ayant des personnes dont on pourrait coller l'étiquette d' « amis ». Des potes, des personnes qu'il côtoyait au quotidien, il en avait. Des personnes dont il était proche, dont il pouvait se confier, dont il pouvait être complice. Mais il faut croire que ce n'était pas pour lui, tout ça. « ...et la seule vraie 'amitié' que j'ai réussi à construire est devenue poussière. Je crois que ça ne doit pas être pour moi, toutes ces conneries d'amitié, de complicité, et compagnie, tout compte fait. » reprit-il, un brin amer. Il y avait des gens qui étaient fait pour ça, et d'autres non. Il y avait des gens dont le bonheur s'offrait à eux, et d'autres non. Valeri faisait parti de tous ces 'non'. Mais il paraît que la chance tournait... ça devait être une connerie ça aussi.