wonders never cease
STARRING ENOCH AND JAILEEN

Huitième semaine. Je suis encore ici. Qui l'aurait cru ? Certainement pas moi, en tout cas. Je déambule dans les couloirs à la recherche d'une quelconque occupation. Je ne sais plus  trop quoi trouver pour m'occuper, pour pallier à l'ennui. Je cherche un endroit calme, à l'abri des regards indiscrets. Là où je ne me sens pas oppressé. Je ne fais que de tourner en rond depuis une bonne dizaine de minutes. Je finis par abandonner mes recherches. Je décide de me réfugier dans le salon de massage thaï, un livre à la main. J'arrive sur les lieux. Personne. Cela tombe bien. Je voulais être seul un moment. Je m'assois sur l'une des tables à disposition. Je sors mon chapelet de ma poche. Cela fait un moment que je n'ai pas prié. Je l'observe longuement. Il appartenait à ma mère. Je n'ai pas oublié mes prières. Ces derniers temps, je n'avais pas la tête à cela. J'en ai perdu l'habitude. En ce moment, j'ai envie de prier. Cela ne met pas arriver depuis longtemps. Je vois que quelqu'un arrive. Je range mon chapelet dans ma poche. J'ouvre mon livre. Je lève les yeux. C'est Jaileen. Je lui souris et lui fais de s'approcher : - Tu veux que je t’apprenne tes techniques de relaxation ? Il y a quelques jours au ponton, elle m'a demandé d'en lui apprendre quelques uns. On se trouve dans l'endroit idéal pour ça, en plus. Je l'invite à s'asseoir à côté de moi.

Si Jaileen avait eu l’occasion de venir plus d’une fois dans le salon de massage pour utiliser le jacuzzi, elle n’avait encore jamais eu le temps de venir dans le salon de massage à proprement parler. Elle ne connaissait pas vraiment les lieux et avant de quitter cet endroit, la jeune femme avait envie de voir à quoi pouvait bien ressembler ce petit bout de paradis. Sautillant à droite puis à gauche, la blondinette avançait en direction du lieu de toutes ces convoitises actuelles. En y entrant, elle pouvait y découvrir une silhouette qu’elle connaissait plutôt bien. Une silhouette masculine, tellement calme, tellement paisible. Enoch. Il avait quelque chose à la main et semblait très concentré. Elle ne voulait pas le déranger, mais elle faisait tout de même quelques pas en sa direction. Tout doucement, sans faire trop de bruit, elle s’approchait de lui. Il n’était pas bête. Il savait bien qu’il y avait quelqu’un avec lui. Il devait le sentir. Mettant sa main dans sa poche, il rangeait ce qu’il tenait pour ouvrir un livre. Il lui souriait. Elle le lui rendait. - Tu veux que je t’apprenne tes techniques de relaxation ? Il devait faire référence à ce qu’il lui avait dit la semaine dernière lors de leur petite virée en haut de la grande tour. Toujours souriante, elle venait s’asseoir à côté de lui et lui tendait son poignet. « Montre-moi celle que tu as faites l’autre jour. » disait-elle d’une petite voix enfantine, venant poser sa petite main sur ses genoux. « Je ne sais pas comment tu as fait, mais en tout ça a marché. »

J'étais venu dans le salon de massage dans le but de me détendre et lire au calme. Ce genre d'espace facilite les choses pour moi. J'ai besoin de me relaxer de temps à autre, car je n'en ai jamais l'occasion la semaine quand je travaille. En participant à cette émission, j'ai pris le plus long congé de mon existence. Je n'ai toujours fais que travailler jusqu'ici. J'avais peu de temps libre, peu de temps pour moi. Je ne suis plus seul. Jaileen vient me rejoindre en me souriant. Je lui ai promis de lui apprendre des techniques de relaxation. Elle veut que je lui montre ce que je lui ai fait l'autre jour, dans la grande roue. Je hoche la tête. - D'accord. Elle vient s'asseoir à côté de moi. Je lui souris et lui prends délicatement le bras. Je lui explique d'un ton calme : - C'est simple. Tu appuie doucement sur ton poignet. Il y a un petit os à cet endroit. Je lui tends mon poignet gauche pour qu'elle touche la partie que je lui indique. - Tu le sens là ? Un petit coup de pression dessus. Le tour est joué. - Tu masses cet endroit, puis voilà. La magie opère d'elle-même. L'anxiété disparaît d'un coup. Pense à inspirer et à expirer pour faire le vide dans la tête. Quand j'étais plus jeune, ma mère était de nature angoissée. J'ai trouvé cette technique dans un livre de relaxation que j'ai emprunté à la bibliothèque. Je l'ai reproduit maintes et maintes fois. En grandissant, j'ai voulu aller plus loin. Je suis une personne manuelle. Je suis fasciné par tout ce que peut accomplir une paire de mains.  

Curieuse comme la peste, la grande blonde ne pouvait s’empêcher de demander à Enoch de lui apprendre quelques petites techniques de relaxation et notamment le tour de magie – oui pour elle il s’agissait d’un véritable tour de magie, personne n’était jamais arrivé, auparavant, à faire partir son angoisse comme lui avait pu le faire – qu’il lui avait fait l’autre jour dans la grande roue. Elle lui tendait son poignet et ouvrait de grands yeux ronds prête à observer chacun de ses faits et gestes. Il ne lui avait pas encore donné son accord. Il ne tardait pas à le faire. - D'accord. Elle lui adressait un petit sourire, contente qu’il accepte. Il attrapait son bras tout frêle tout en prenant la parole. - C'est simple. Tu appuie doucement sur ton poignet. Il y a un petit os à cet endroit. Le candidat tendait son poignet à la demoiselle pour qu’elle puisse s’exercer. Ses pupilles se balançaient entre les doigts d’Enoch et les siens. Elle observait avec attention pour ne pas poser ses doigts au mauvais endroit. Au bout de quelques très courtes secondes, voilà qu’elle trouvait le petit os qu’il venait de lui montrer. Posant son index dessus, elle levait les yeux vers lui. « Ici ? » demandait-elle calmement, d’une petite voix presque enfantine. - Tu le sens là ? Jaileen hochait timidement la tête pour lui dire que oui. - Tu masses cet endroit, puis voilà. La magie opère d'elle-même. L'anxiété disparaît d'un coup. Pense à inspirer et à expirer pour faire le vide dans la tête. Masser à cet endroit. Cela ne semblait pas franchement difficile, mais la grande blonde ne pouvait s’empêcher de poser, tout de même, une petite question. « Y’a une technique particulière pour le massage ? » Elle avait toujours peu de mal faire. Elle préférait s’assurer que chaque chose qu’elle faisait était parfaite du début à la fin plutôt que de passer pour une incapable aux yeux de tous.

J'aime bien passer du temps avec Jaileen. C'est toujours un plaisir, d'ailleurs. Elle semble plus calme d'ordinaire. Elle est plus timide surtout. Chose qui me surprend un peu. Mais je suis ravi de lui rendre service et de lui apprendre des choses. A une époque, je pensais devenir instituteur ou professeur mais la vie en a voulu autrement. Je suis patient, à l'écoute. Je lui montre les gestes à faire, les mêmes que je lui ai prodigués la dernière fois. C'est assez simple. Des gestes qu'elle peut reproduire seule ou à l'aide d'une personne externe. Je lui montre l'endroit où il faut appuyer. Je lui tends mon poignet pour qu'elle le trouve par elle-même. Elle l'a trouvé. C'est bien ici. Je hoche la tête, en continuant à lui sourire. - Tu appuie dessus et c'est tout. Il faut y rester un moment pour ça fasse effet. Essaie sur moi, si tu veux. Je la laisse faire. Pour l'instant, elle se débrouille bien. Elle essaie de masser mon poignet.  - Voilà, comme ça. C'est bon. Elle a tout compris. Je caresse ses cheveux et lui sourit chaleureusement : - D'autres questions ? Je suis prêt à répondre à toutes ses interrogations. Ou on peut parler d'autre chose, si elle le souhaite. Cela doit être barbant pour aller de ne que parler de techniques de relaxation. En tout cas, elle semble vraiment intéressée.  

Jaileen a toujours eu comme qualité d’être une jeune femme attentive et sérieuse. Elle voulait tout faire bien. Elle ne lâchait pas l’affaire tant qu’elle n’était pas arrivée à ce qu’elle voulait. La persévérance aussi était une qualité qu’elle avait et qu’elle montrait à chaque fois qu’elle en avait l’occasion. Là, par exemple, elle avait envie d’apprendre la technique de relaxation qu’il avait utilisée sur elle l’autre jour dans la grande roue. Il s’exécutait et venait lui apprendre cela. Donc il fallait qu’elle se focalise uniquement sur un petit os au niveau du poignet. Enoch lui tendait son bras. Elle avait le droit de s’exercer sur lui. Cool. Elle ne mettait pas beaucoup de temps à trouver le poing d’exécution de cette méthode, mais soucieuse de se tromper elle venait demander s’il y avait une façon bien précise pour masser. - Tu appuie dessus et c'est tout. Il faut y rester un moment pour ça fasse effet. Essaie sur moi, si tu veux La jeune femme baissait à nouveau la tête vers le poignet de son camarade. Elle faisait ce qu’il lui disait. Elle ne voulait pas y faire mal donc elle ne le faisait pas trop fort. - Voilà, comme ça. Souriante, elle venait poser sur lui un regard à la fois fier et enfantin. C’était étrange, mais elle se sentait tellement bien à ses côtés. Il l’apaisait. Il caressait ses cheveux et lui souriait. Si Jaileen avait quelques années de moins, les téléspectateurs pourraient presque croire à une relation père fille. Elle l’admirait et lui … semblait l’apprécier. - D'autres questions ? Elle faisait mine de réfléchir avant de jouer les fouines. « Oui. » répondait-elle en marquant une courte pause comme pour laisser le suspense s’installer. « Comment ça se passe avec Avalon ? » Forcément, elle était obligé de lui poser la question. « Elle est gentille. Enfin du peu que je la connais bien entendu. » Il fallait aussi qu’elle y aille de son petit commentaire sinon ce n’était pas drôle.

On est dans le salon de massage thaï. J'apprends à Jaileen une technique de relaxation. Celle que je lui ai montrée, la dernière fois. Je lui transmets un peu de savoir. Ce n'est pas grand chose, mais cela a l'air de l'intéresser puisqu'elle s'applique  à la tête. Elle veut faire les choses bien. Cela se sent. Je suis d'autant plus ravi de lui enseigner quelque chose. Je la paterne un peu trop peut-être. Je ne sais pas. J'ai l'impression qu'elle se conduit différemment avec moi. Ce n'est pas désagréable. Je découvre une autre facette de sa personnalité. Plus timide, plus enfantine. Elle est mignonne. Elle fait un essai sur mon poignet qui s'est révélé concluant. Elle est parvenu à maîtriser cette technique. Je lui caresse les cheveux pour la féliciter. Elle me demande si ça se passe bien avec Avalon. Je hoche la tête. - Très bien, très très bien. Je ris légèrement. Un sourire béat s'épanouit immédiatement sur mes lèvres. Je ne peux pas rêver de mieux comme relation. Je suppose qu'elle est au courant de ce qui se passe entre Avalon et moi. Maintenant, tout le monde le sait. Elle est gentille, me dit-elle. - Oui, elle l'est. Voire même plus. Je suis très heureux, ces temps-ci. Je ne m'en plains pas. Je ne suis pas du genre m'en vanter non plus. Et puis, je ne suis pas très expansif. Je reste quelqu'un de pondéré. Je lui caresse sa main en douceur et lui demande : - Et toi, tu t'entends bien avec Valeri ? Leur duo a l'air de bien fonctionner. Je ne sais pas ce qui se passe entre eux. Je ne souhaite pas jouer les entremetteurs pour autant. Je ne suis pas doué pour ça. Je sais que par "expérience" que partager le même espace vital que l'autre peut amener à un certain rapprochement.

Voilà. Maintenant Jaileen était une experte en massage relaxant à partir du poignet. Enfin elle n’avait pas encore beaucoup d’expérience dans ce domaine, mais d’après Enoch, qui venait de lui apprendre, la jeune femme s’en sortait plutôt pas mal du tout. Elle était fière qu’il lui dise cela. Non pas parce qu’elle y arrivait, mais car c’était lui, Enoch, qui lui disait cela. Elle l’aimait bien. C’était étrange car pourtant tout un de chose venait les séparer à la base. Il s’agissait là d’une belle rencontre qu’elle ne regretterait pas une fois à l’extérieur. Le candidat se montrait paternel, protecteur avec la demoiselle et bizarrement cette dernière était bien plus calme à ses côtés. C’était comme si quelque chose les unissait. Quelque chose de tellement fort que l’anglaise se permettait même de lui poser des questions sur sa relation avec Avalon. Il fallait être idiot pour voir que les deux jeunes gens étaient sous le charme l’un de l’autre. - Très bien, très très bien. Un sourire béat venait se coller sur les lèvres du garçon. Presque le même sourire qui venait naître sur le visage de la blondinette. Elle était contente de le voir heureux. Elle était certaine qu’il méritait tout ce bonheur. Y allant de son petit commentaire, Jaileen venait donner son sentiment vis-à-vis de « l’amoureuse » d’Enoch. Gentille. Elle l’a trouvé gentille. - Oui, elle l'est. Jaileen souriait de plus belle. « En tout cas vous êtes mignons tous les deux. Vous avez le même caractère j’ai l’impression, bien qu’elle me parait un petit peu plus piquante que toi tout de même. Enfin … j’sais pas, y’a un truc qui fait que vous allez bien ensemble. » Et elle le pensait sincèrement. Elle haussait les épaules avant de baisser les yeux lorsqu’il venait reprendre la parole. - Et toi, tu t'entends bien avec Valeri ? Valeri. Une petite moue gênée venait alors s’installer sur la petite bouille de la candidate. Elle se mettait à jouer avec ses doigts telle une petite fille. « Il est gentil. » C’était tout. Rien de plus à ajouter. Mais c’était Enoch, elle pouvait bien en dire un petit peu plus. « Mais ça n’ira pas plus loin qu’une simple amitié hein … Enfin j’crois. » Après tout, il n’avait même pas réagit lorsqu’elle lui avait dit qu’il lui plaisait un tout petit peu. C’était peut-être le tout petit peu qui était de trop. Elle n’en savait rien.

S'est instaurée une relation de confiance entre nous. Jaileen est plus dynamique que ça d'habitude. Plus enthousiaste, en tout cas. C'est peut-être ma présence qui la met dans cet état. Je ne sais pas. C'est une relation tout en douceur. Je me montre plus paternel avec elle. Nos caractères s'opposent. Cela ne nous empêche pas de bien s'entendre, bien sûre. Je ne côtoie pas beaucoup de filles de son genre. De filles, tout court - il faut dire. Je suis un peu vieux jeux sur les bords. Je ne suis pas particulièrement loquace non plus, mais ça me paraît facile de discuter avec elle. Il y a quelques semaines. Je n'aurai jamais osé lui caresser les cheveux ou les mains, voire lui adresser la parole. Maintenant, c'est différent. J'ai redécouvert des choses sur moi-même. Autrefois, j'étais proche des gens et je leur venais souvent en aide. Mais ma vie s'est trouvée ébranlé par des causes extérieures de ma volonté. Les choses m'ont échappé et m'ont conduit à faire des erreurs. On discute au calme, assis sur une table en bois. On vient à parler de ma relation avec Avalon. Tout se passe pour le mieux. Espérons que cela puisse continuer ainsi encore longtemps. Je suis heureux, c'est vrai. Je n'arrête pas de sourire d'ailleurs. Elle est plus que gentille, Ava. Elle me dit que nous formons un beau couple. Je rougis légèrement. - Merci. Je caresse ma nuque, un brin gêné. Les compliments ont tendance à m'embarrasser, mais cela me fait plaisir qu'elle pense ça de nous. - Oui, elle a plus de poigne que moi. Elle a un tempérament plus fort que le mien, c'est certain. Je ris légèrement. Mon visage s'adoucit en pensant à elle. - Mais elle est douce et affectueuse. C'est son extrême douceur qui m'a marqué la première fois que je l'ai rencontré. En parlant de partenaire, je la questionne sur sa relation avec Valeri. J'ignore ce qui se passe entre eux. Loin de moi de jouer les curieux. Il est gentil, me dit-elle. Et puis, c'est tout. Elle rajoute que ça n'ira pas plus loin entre eux. Je n'ai pas envie de les caser à tout prix. Les choses se feront d'elle-même. - Tu as envie que ça soit plus que de l'amitié entre vous ? J'ai conscience que ma question est un tantinet inappropriée. En plus, cela ne me regarde pas.        

Jaileen avait bien du mal à donner une explication sur la relation qu’elle entretenait avec Enoch. Il ne s’agissait pas d’une relation amoureuse, loin de là. Il ne s’agissait pas, non plus, d’un élan de haine qu’ils pouvaient avoir l’un envers l’autre. Ils s’aimaient bien. Enfin, Jaileen aimait bien le candidat. Elle espérait que cela était réciproque. Elle pensait que cela était réciproque. Si cela n’était pas le cas, il ne serait très certainement pas aussi gentil avec la demoiselle. Il venait lui caresser les cheveux comme pour la féliciter. Il était protecteur avec elle et la jeune femme aimait bien cette situation. Ils étaient proches. L’anglaise en profitait pour jouer les curieuses et lui poser des questions sur son histoire avec Avalon. Apparemment tout se passait bien. Un sourire se dessinait alors sur les lèvres de la blondinette. Elle était contente qu’il soit heureux. Il le méritait. Elle était plutôt franche et ne réfléchissait pas vraiment avant de parler, du coup elle ne pouvait pas s’empêcher de lui dire ce qu’elle pensait. Avalon était gentille. Ils formaient un très joli couple. - Merci. Il se grattait la nuque et semblait gêné. Jaileen ne relevait pas et se contentait simplement de lui sourire. Elle ne voulait pas le mettre encore un petit peu plus mal à l’aise. Ce n’était pas son objectif. - Oui, elle a plus de poigne que moi. Ce n’étais pas difficile à remarquer, mais le fait qu’il le reconnaisse soit un bon point dans leur relation. - Mais elle est douce et affectueuse. Le sourire que Jaileen portait sur son visage ne faisait que s’intensifier. « Je n’en doute pas une seule seconde. » Du peu qu’elle la connaissait, la demoiselle l’appréciait et avait tout de suite vu chez elle un côté très doux. Cependant, elle était tout de même curieuse et ne pouvait pas s’arrêter là. Il lui fallait en savoir plus. « Vous comptez poursuivre votre histoire à l’extérieur ? » demandait-elle d’une toute petite voix enfantine. On avait l’impression d’une petite fille parlant à son papa fraichement divorcé, ou veuf, et qui comptait refaire sa vie. C’était bizarre, mais tellement plaisant à la fois. En parlant de chose plutôt plaisante, voilà que Valeri venait sur le tapis. Jaileen l’aimait bien. Il n’était pas désagréable comme partenaire. Il y avait pire. Elle aurait pu tomber sur Sandro ou Cosmas. Elle lui faisait part de ce qu’elle pensait sur sa relation avec le jeune homme. Juste de l’amitié. Rien de plus. - Tu as envie que ça soit plus que de l'amitié entre vous ? Jaileen levait la tête en direction d’Enoch. Elle l’observait brièvement avant de baisser à nouveau son joli visage vers le sol. « J’sais pas. » Elle haussait les épaules. « Peut-être. » soufflait-elle avant de laisser un soupir d’échapper d’entre ses lèvres. « Mais notre relation est très bien comme elle est aujourd’hui aussi tu sais. » reprenait-elle comme pour se justifier.