J'étais en attente d'une réponse. Enfin, nous l'étions tous. Ça me faisait bizarre de savoir que, peut-être, ma vie allait changer et je participerais à Fake Lover. J'ai hâte de savoir si je vais être prise. Oui, je le veux. C'est une grande aventure et on as l'occasion d'y participer qu'une seule fois pas vrai ? J'avais envie de prendre l'air, de me changer les idées. Pourquoi pas rencontrer des gens qui participent au casting et discuter ? Ça ne fait pas de mal. Une personne dans l'immeuble m'avait dit que la vue du tout était magnifique. En soit, Dublin est une ville magnifique. Je n'y étais déjà allé auparavant, c'était encore une fois une belle aventure et même si je ne suis pas prise cette année je pourrai au moins me vanter d'avoir vu une aussi belle ville que Dublin. J'étais arrivé sur le toit, cet il n'y avait personne. Je le sentais seul, et la solitude c'était pas pour moi. Je me postais devant le soleil et je profitais du beau temps qui, ses derniers temps, était si rare. Les yeux fermés, la tête levée vers le ciel, je respirais profondément et profitais du silence, paisiblement.

Il s'octroya sa pause clope de l'après-midi. Il se souvint des instructions données par la production. Ainsi, il emprunta l'escalier de service. Il pénétra dans le zone fumeur. Le soleil de plomb l'aveugla. Il chaussa ses lunettes de soleil et remarqua à sa gauche la présence d'une autre personne. Ses yeux azurés s'attardent sur le col de cette dernière. Il feignit de l'ignorer et s'éloigna à quelques mètres d'elle. - Votre étiquette dépasse de votre col., qu'il lui fit remarquer en s'accoudant à la rambarde. Il balaya de son regard auguste les allées et venues des passants. Des fourmis désœuvrés déambulant dans les rues de Dublin. Le vent, le silence. Du coin de l’œil, il fixa la jeune femme. Ils étaient seuls sur cette terrasse à ciel ouvert. Il la jaugea et brisa son mutisme. - Ça vous gène, si je fume ? Politesse oblige. Sa règle de vie étant qu'il fallait être bien avec tout le monde, que la politesse ne coûte rien et peut rapporter beaucoup. Il sourit, un léger sourire, rien d'obséquieux. Sur ce, il dégaina son étui à cigarettes de la poche intérieure de sa veste noire. Il en choisit une au centre qu'il cala à l'embrasure de ses lèvres. Il se tourna vers la brune et arqua un sourcil interrogateur qui lui était destiné, attendant son autorisation, serein et détaché à la fois.