J'adore ranger. Je ne sais pas, je suis peut-être bizarre mais j'adore ça. Alors je range toutes mes fringues, les unes après les autres. Je prends mon temps, puisque je n'ai rien de mieux à faire. C'est peut-être inutile puisque je vais peut-être encore être nominée mais eh, j'aime trop ranger pour ça. Et si ça fait le bonheur de quelqu'un, ça, c'est bien Brielle. Elle adore ne pas avoir à mettre de l'ordre dans son bordel. Je devrais lui apprendre à ne pas être trop bordélique, ça pourrait lui faire défaut. Je me demande si Katie la joue grosse dure et l'oblige à ranger... Ça me fait sourire de penser à ça. Parce que je sais que c'est loin de la vérité. Sauf que du coup, je pense à Brielle. Et je finis par penser au fait qu'elle veut un chien. Là, encore, je me pose des questions. Est-ce que Katie osera lui en prendre un sans mon accord ? Je lui ai déjà dit que la gosse arrête pas de me demander d'avoir un chien à la maison, elle doit connaître mon avis sur ce point. Normalement. Elle ne peut pas me faire ça, de toute façon. Elle ne peut pas juste prendre un clébard pendant mon absence et ensuite me le foutre dans les bras. Hors de questions. Je me retourne vers ma valise, quand je vois que Inès est dans la pièce.  « Quand t'étais gamine, tu as réclamé un chien à tes parents ? » Je lui demande pour avoir un avis extérieur, pour savoir si c'est normal ou non. Bon, d'accord, je crois que c'est plutôt courant. Toutes les copines de Brielle ont des animaux de compagnie, ça doit venir de là.  « Et si oui, est-ce que tu te serais contentée d'un poisson rouge, si vraiment tu n'avais pas eu le choix ? » que je lui demande sans lui laisser le temps de répondre à ma première question. Parce que je préfère commencer par le poisson rouge, c'est moins encombrant, ça demande moins d'attention. Un chiot, putain, non, ça va pas être possible. Je veux bien être gentille et lui offrir un poisson en sortant mais c'est tout quoi. Le reste, soit ça pue, soit c'est chiant. Et j'ai pas assez de thunes pour ça, moi.

C’est un peu trop direct comme approche, encore plus pour Inès qui venait seulement d’entrer dans la pièce avec l’espoir de changer son tee-shirt qu’elle venait de tacher. Elle comprenait mieux pourquoi les demoiselles portaient des tabliers pour faire la vaisselle dans les publicités. Henley. Elle se souvient de son prénom mais c’est honnêtement tout ce qu’elle peut dire sur la blonde. Si ce n’est qu’elle est aussi passée par deux sas. Inès n’avait beau avoir aucune idée de ce qui se passait dans la tête de sa camarade mais une chose était certaine, quoi que ce soit, elle n’était pas la bonne personne pour résoudre son litige. « Mon onzième anniversaire était sur le thème du cirque. » C’était sa période rébellion que sa mère avait par ailleurs totalement approuvé. « Et j’ai eu un cirque. Littéralement. Dans mon jardin des Landes. » Elle se souvenait encore des voisins qui hésitaient entre s’extasier des lamas et autres animaux exotiques et crier à tord et à travers. Il lui arrivait de se demander ce qu’il se serait passé si elle avait voulu faire un anniversaire sur le thème des vampires, si son père aurait fait déménager tout un cimetière pour le caser derrière sa maison de campagne. Pour en revenir à sa question, Inès ne raffolait pas spécialement des animaux donc c’était bien quelque chose qu’elle n’avait jamais demandé. C’est l’avantage de vivre entouré de lapins et de poules que l’on finit par manger, on ne s’attache pas aux bêtes. « Mais non, je ne me serais surement pas contentée d’un poisson rouge si j’avais voulu un chien. » Mais une fois encore, elle n’avait pas grandit dans un univers commun. S’avançant dans le dressing, elle s’arrêta devant son étagère pour réfléchir avec quoi assortir sa jupe. Elle attrapa deux hauts qu’elle plaça alternativement devant son buste pour en observer le résultat dans le miroir. « Tu te serais contentée d’un poisson rouge si tu avais voulu un chien ? » Elle lui retourna la question parce que clairement, toute personne saine d’esprit ne se contenterait pas d’un poisson. Particulièrement un dans un minuscule bocal parfaitement inutile. « Pourquoi ? » Mine de rien, les raisons de ces questions l’intriguait.

Je lui pose une question super simple, je ne demande même pas une justification ou quoi que ce soit, non, non, du tout. Mais elle, elle me raconte sa vie. Et hm, apparemment, elle a eu un cirque pour son anniversaire. Un cirque. Dans son jardin des Landes, bien sûr, je ne vois pas où est le souci. Donc, bon, au moins, je le sais maintenant : Inès ne vit pas d'une famille pauvre et elle peut obtenir tout ce qu'elle veut. Du moins, quand elle avait onze ans, c'était comme ça. Bien, bien, bien. On en revient à ma question, merci bien. Mais en fait, j'aurais préféré qu'elle se taise parce que voilà, elle me casse tous mes espoirs. Elle me demande d'ailleurs si moi, j'aurais accepté. J'ai jamais voulu un chien, moi. Jamais.  Mais si vraiment on m'avait refourguée un poisson à la place, je ne sais pas, j'aurais accepté ? Non, d'accord, sûrement pas. Je soupire en me remettant à ma tâche, je range un pull à son emplacement. Non, je n'ai pas besoin de lui répondre, je pense que mon soupir veut tout dire. Ou peut-être pas mais au pire, c'est pas grave. Pourquoi, qu'elle me demande ensuite. Ah, ouais. Éventuellement, je pourrais lui dire. Je tourne le visage vers elle.  « Brielle. » je réponds simplement. Parce que ça me paraît être une raison suffisante. Parfois, j'oublie que tout le monde ne connaît pas les moindres détails de ma vie, et que tout le monde ne connaît pas ma fille, ou rien que son prénom. Si bien que je reprends la parole pour lui fournir une réponse plus compréhensible. C'est sûr qu'elle n'est pas Katie. Katie, elle, elle aurait compris directement mais bon.  « J'ai une fille, elle s'appelle Brielle. Et depuis quelques mois, sa lubie, c'est d'avoir un chien. Je me dis que quand je vais sortir d'ici, elle va forcément en réclamer un encore une fois. Et comme c'est impossible d'en avoir un pour plein de raisons, j'essaye de trouver un moyen pour contrer ça, tu vois. » Je hausse les épaules rapidement. Oui, c'est juste pour ça. Mais c'est important d'y penser, je trouve. De toute façon, c'est ma vie donc si je te dis que c'est important, c'est parce que ça l'est, c'est tout, pas besoin de chercher plus loin.

Brielle ? C’était sa réponse ? La blonde n’ajouta aucune autre explication comme si c’était parfaitement compréhensible. Pour autant, Inès était encore plus perdue, si tant est que ce soit possible et sans l’ombre d’une piste pour sa réponse. Pas que c’était une question qui l’obnubilait mais maintenant qu’elles avaient commencé… Finalement, Henley donna les restes de sa réponse mystère. Un enfant. Ce n’était pas quelque chose auquel elle aurait naturellement pensé. Discrètement, elle essaya de sonder les traits de la blonde pour déterminer son âge. Si sa fille réclamait un chien, cela voulait dire qu’elle devait avoir au moins quatre ans. Et si elle était en capacité de comprendre une explication fournie par sa mère, elle montait à au moins six. C’était un calcul rapide mais à priori cela pouvait coller. Henley avait en enfant. Inès était tellement loin d’imaginer sa vie chamboulée de cette manière que cela restait quelque chose qu’elle avait du mal à assimiler. Qui plus est, Inès doutait sérieusement de l’amour qu’Henley lui portait pour l’avoir appelé ainsi. Elle voyait déjà les autres enfants l’appeler Brie à l’école, charmant. Optant pour la chemise rouge, la jeune femme tourna le dos à Henley pour retirer le haut taché et passer le nouveau. Elle la boutonna tout en se retournant pour répondre à la blonde. « Pourquoi tu ne peux pas lui offrir un chien ? » La petite voulait un chien, elle avait un chien. C’était quelque chose de tellement ancré en elle. Et ce n’était pas comme si elle réclamait une piscine à caser dans un cinq pièces ou un ours polaire. « Elle est avec son père ? » Rangeant son tee-shirt non utilisé, elle en profita pour mettre le sale dans la pile qui lui était réservée. Ce qu’elle détestait devoir laver ses propres affaires, cela relevait de la torture hebdomadaire.

Je t'avoue que ça m'embête de ne pas pouvoir lui donner tout ce qu'elle veut, tout ce qu'elle réclame. Je lui offre un maximum de choses pour la combler. Elle a toutes les peluches qu'elle veut, quand elle veut aller chez une copine, je l'amène, je suis sympa avec les autres parents. Je vais aux réunions parents-profs de son école ! Le truc le plus chiant de la Terre mais j'y vais parce que je veux être la meilleure maman possible. Vraiment. C'est la seule chose qui me tient à cœur. À peu près. Ce n'est pas la seule, je ne suis pas sans cœur, dénuée de sentiments ou d'espoirs, d'ambitions, malgré les dires. Soit. Un chien, ça, non, je ne peux pas lui offrir, je ne peux pas. Et il y a tant de raisons pour ça. Je sais qu'elle est déçue quand je lui dis non, je le vois, c'est pas difficile de comprendre l'état d'esprit d'une fillette quand elle va bouder dans un coin mais c'est impossible. Et Inès me demande d'ailleurs pourquoi. Faut que je cite toutes les raisons ? Bon.  « Parce que, un chien, ça demande beaucoup de dépenses et je ne suis pas tellement friquée. Ça demande beaucoup d'attention, il va falloir que je m'en occupe et que je fasse tous ces trucs que les gens font avec leurs chiens... Donc ça veut dire moins de temps libre pour moi, une bouche en plus à nourrir et tellement de contraintes en plus. » Alors d'accord, le bonheur de Brielle m'importe avant tout mais il faut être réaliste. Soit elle a un chien, soit elle ne mange plus qu'une fois par jour. J'y peux rien si je gagne un salaire de misère, je fais de mon mieux. Nouvelle question. Son père... Ah, oui, parlons-en.  « Non, elle n'est pas avec son père. » Ou alors, si elle l'est, je vais vraiment commencer à m'inquiéter. Non, en fait, c'est bon, je m'inquiète.  « Mère célibataire. » j'explique. Oui, je suis toute seule. Je ne vais pas trop m'en plaindre non plus parce que le père, c'était une mauvaise influence pour moi et un père de merde pour Brielle donc bon. Bref. Bon, bien entendu, j'ai remarqué qu'Inès a changé de haut, et elle est toujours aussi jolie, genre avec ou sans haut, je suis sûre que c'est pareil alors laisse-moi deux secondes, le temps d'être jalouse. J'expire en une espèce de plainte qui ressemble à un « arf ».  « Je suis jalouse de ton physique. Mère Nature a été sympa avec toi. » Elle a même été trop sympa, elle aurait pu en laisser un peu pour les autres, j'sais pas.

Il n’y avait pas à dire, Henley ne portait pas les chiens dans son cœur. C’était un discours qui lui parlait assez peu, somme toute mais elles restaient d’accord sur le fond. Inès trouvait simplement qu’ils perdaient leurs poils trop facilement, faisaient bien trop de bruit et sentaient particulièrement mauvais. « Achète un hamster alors. On peut câliner un hamster, les poissons, beaucoup moins. » Elle imaginait que le principe d’avoir un chien revenait à vouloir une poupée à qui l’ont pouvait faire des câlins. Mais elle restait une néophyte en ce qui concernait les enfants, n’en côtoyant aucun. Inès trouvait qu’Henley avait bien du mérite d’élever sa fille seule et arrivait à peine à imaginer l’absence de vie sociale que devait être sa vie. Le travail, sa fille. Déprimant. Elle ne fit pourtant aucun commentaire, se contentant de hocher doucement la tête. Soit la réputation d’Henley est vraiment surfaite, soit elle avait droit à un traitement de faveur. Quoi qu’il en soit, Inès n’était vraiment pas loin d’apprécier la blonde. Plus encore si elle continuait avec les compliments. « Merci. » Inès ne comptait pas jouer les modestes, elle était belle et le savait. Si ce n’était par les regards que l’on jetait sur elle, par les compliments qu’on lui faisait régulièrement. Et elle en avait besoin, son estime d’elle-même avait quelque peu baissé au vu de sa position dans le sondage du prime dernier. « On ne peut pas dire qu’elle t’ait oublié non plus. » Et Inès était parfaitement sérieuse. Ce n’était pas un compliment de plus qu’elle rendait spontanément. Henley était superbe, son corps parfaitement bien proportionné et un visage d’ange. Sans oublier qu’elle avait déjà eut un enfant et que c’était un détail parfaitement invisible. « Tes yeux sont Elle s’approche de la blonde, consciente d’avoir empiété dans son espace personnel. fascinants. » Dit-elle, ne la lâchant pas du regard. Un sourire un coin des lèvres, Inès finit par se reculer et lui tourner de nouveau le dos pour changer de chaussures, troquant ses escarpins noirs pour une paire plus adaptée à sa nouvelle tenue. « Ton nouveau partenariat se passe bien ? » Relancer la conversation ne lui coute pas grand-chose, la compagnie d’Henley se révélant pour le moins agréable.

Un chien... C'est définitivement pas possible. Ça m'embête pour Brielle, vraiment. Si je pouvais tout lui offrir sur un plateau d'argent, je le ferais mais c'est impossible et cette histoire de chien l'est aussi. Alors Inès propose l'idée du hamster, avec l'argument qu'on peut déjà plus les câliner que les poissons. Oui. C'est vrai. Mais bon. Un hamster quoi. « Je ne vais pas lui offrir un truc qui ressemble à une souris et qui pue. » Un hamster, je crois que c'est encore pire que pas de chien du tout. Je secoue la tête. « A la rigueur, si je vais vers les animaux qui puent, autant prendre un lapin. Au moins, ça, c'est pas totalement moche. » Je hausse les épaules. J'adore ma logique sur certains trucs. Je pourrais éviter de penser à tout ça pour le moment, c'est vrai. Surtout que si Brielle voit ça, elle va avoir un regain de confiance et elle va essayer de me céder grâce à ses petits yeux. Elle ira loin dans la vie, on peut pas lui résister. Ou c'est peut-être juste moi, ça. Bref. Je dis à Inès qu'elle est sacrément canon, parce que, eh, c'est la vérité, autant ne pas se voiler la face. Elle me retourne le compliment, elle commente mes yeux. Ah, oui. Mes yeux. On me dit plus qu'ils sont bizarres que jolis, en général. Mais bon. Puisque j'ai aussi l'habitude d'entendre dire que je suis moche, entre autres, je n'y porte pas trop d'attention. Inès s'est rapprochée de moi et ouais, je confirme, même de près, elle est jolie. Parce que parfois, certaines ont une peau horrible ou un détail qu'on ne voit pas forcément de loin. Bah pas là. Donc je suis jalouse, c'est clair. Bref. Mes yeux. « Je suis contente de t'entendre dire ça et non, hm... « mais tu vois pareil des deux côtés, alors ? » avec une voix de pétasse stupide. Tu sais comment marquer des points. » J'esquisse un sourire railleur. Pas envers elle mais plutôt envers tous les cons qui me posent des questions vraiment trop connes. Passons. La (jolie) brune me pose une question. Ce nouveau partenariat. Ah ! Oui, parlons-en. Je soupire légèrement tout en rangeant un nouveau pull à sa place.  « Oh, tu sais, c'est Danaé, donc... » Elle peut en conclure ce qu'elle veut. Pour le moment, en tout cas, c'est pas le meilleur partenariat du monde mais j'ai déjà oublié l'idée d'en avoir un bien un jour.  « T'as pas trop d'envies meurtrières sur la tienne, de partenaire ? » je lui demande ensuite, d'une intonation presque joueuse. Parce que je crois qu'on a autant de chance, l'une comme l'autre, dans le domaine.

Les hamsters avaient une odeur relativement peu odorante. Enfin, de ce qu’elle avait pu expérimenter en tous les cas. Sa classe avait eu la responsabilité d’un hamster lorsqu’elle était bien plus jeune et elle ne se souvenait pas d’avoir été bien incommodée par l’odeur. Pour la ressemblance à une souris ça, elle n’avait rien à redire. « Ça fait du bruit. » Pour avoir grandit dans une maison à la campagne et donc côtoyer son nombre de lapins (réduits à l’état de ragouts bien assez tôt) elle savait que ces petites bêtes étaient étrangement bruyantes. « Particulièrement énervant par ailleurs. » Et pour le coup, ils ne sentaient vraiment pas la rose. Mais pour sur, ils étaient mignons. Quand ils n’étaient pas occupés à ronger les fils d’électricité trainant ici et là. Il n’y avait pas de solution miracle. Les oiseaux étaient bruyants et odorants, et ils étaient bientôt à court d’animaux de compagnie traditionnels. Il allait sans dire que la conversation sur les yeux d’Henley était beaucoup plus intéressante. Un léger rire quitta ses lèvres alors qu’elle s’imaginait parfaitement bien la scène. Effectivement, Inès savait marquer des points. Elle était même, particulièrement douée à ce jeu là. « Tu viens du Qatar ? Mais t’es riche alors ? » Elle continua avec le même ton précédemment utilisé par la blonde. Certes, il était vrai qu’elle était riche mais c’était bien loin d’être une réalité nationale là bas. Au contraire, il y avait bien plus de gens dans la misère que de grands pontes. « Les gens sont stupides. » C’était une triste réalité, mais une réalité particulièrement vraie. « Tes yeux sont parfaits et tu es superbe. » Un sourire vint orner ses lèvres suite à ses paroles. Quittant la demoiselle des yeux, elle finit par jeter son dévolu sur des bottes qu’elle retira de l’étagère pour y poser ses escarpins qu’elle venait d’ôter. Elle ne savait pas grand-chose de Danaé mais pouvait deviner au vu des paroles de la blonde que ça n’était pas catastrophique sans être mirobolant. A croire qu’ils étaient tous dans le même bateau. « Tous les jours. » Elle rêve souvent d’égorger Betty dans son sommeil mais elle n’a jamais magiquement disparue au matin. Outre leur petit souci logistique, elle reconnait que Betty n’est pas non plus la plus horrible partenaire qu’elle aurait pu avoir. « Ça aurait pu être pire j’imagine. » Elle aurait pu tomber sur Kinga et dire adieux à ses nuits tranquilles. Ou sur Cian et apprendre à dormir sur le côté. Il devait au moins prendre les trois-quarts du lit, c’était certain. « Tu as une passion particulière pour le rangement ? » Qu’elle demande finalement, après avoir vu que la blonde était toujours en train de mettre de l’ordre dans son dressing.