Tête en l’air, ça pouvait carrément devenir ton deuxième prénom. Tu t’étais trompé sur l’heure de départ de ton train, et de ce fait tu avais loupé l’Eurostar pour venir à Paris. Les éliminés pouvaient revenir dans le château, et ne souhaitant pas laisser India seule une seconde de plus, tu t’étais empressé d’accepter. Tu t’étais même fait tout beau pour elle. Tu n’avais franchement pas l’habitude de porter des costards – tout simplement parce que tu ne te sentais pas bien du tout à l’intérieur – mais tu avais fait cet effort pour India. À vrai dire la semaine précédente tu avais carrément eu honte de rester à côté d’elle alors que tu ressemblais à un clochard, et elle à une princesse. Alors même si tu n’aimais pas particulièrement le nœud papillon, et tout ce qui allait avec, tu t’étais forcé à t’habiller comme ça, juste pour qu’India te trouve beau elle aussi. Et classe. Et bref… Ta cervelle à moitié vide t’avait fait rater le train, et par conséquent le prime. Mais hors de question que tu abandonnes. Tu irais tout de même la voir, que tu sois en retard ou non. Si bien que tu mets les pieds à Paris seulement à minuit. Et tu te dépêches, tu te dépêches vraiment pour arriver jusqu’ici. Sur le chemin, tu arraches des fleurs et d’autres lorsque tu passes sur des pelouses; et bien que le résultat soit quelque peu foireux, tu te retrouves bel et bien avec un bouquet de fleurs. Une fois sur place, tu cours jusqu’à l’intérieur. Sans savoir où elle se trouvait, mais sachant que le prime était fini, tu cours instinctivement jusqu’à votre chambre. Enfin, ton ancienne chambre, te concernant. Et tu la trouves, là, splendide dans sa robe blanche. Ton regard s’éclaire. India est tellement sublime que ton cœur rate un battement, et pendant quelques secondes tu ne sais pas trop quoi dire. Le bouquet de fleur que tu avais dans la main en tombe par terre tandis que tu t’approches d’elle. « Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé… » tu répètes, parce que tu étais un crétin en retard. Et sur ces mots tu déposes tes mains sur sa taille pour la soulever du sol et la faire tourner avec toi, tellement tu étais heureux de l’avoir là, en face de toi, enfin. Tu as un énorme sourire, et tu ne la lâches pas du regard. Après l’avoir laisser remettre les pieds sur le parquet, tu passes automatiquement tes bras autour d’elle, la serrant dans tes bras. Ce qu’elle t’avait manqué, bordel.

Je ne me suis pas attardée au prime, ça ne servait à rien, je n'ai pas eu le temps de féliciter Lewis mais il doit être occupé, et non je n'avais plus vraiment de raisons d'être là, à les voir heureux. Ou triste. Après avoir félicité Pavel je suis sortie parce que j'avais simplement envie de voir Ivan, Cupion l'a annoncé et il n'est pas là. Bon, il a du changer d'avis, c'est ce que je préfère me dire plutôt que d'imaginer qu'il puisse lui être arrivé quelque chose. Il aurait pu se faire attaquer, ou avoir un malaise, ou non mais je ne peux pas penser à ça. Il a dû changer d'avis et même si ça me fait incroyablement mal comme pensée c'est mieux, oui voilà. Avant de monter pour me changer je passe par la cuisine pour boire et grignoter quelques petites choses. Je ne mets pas très longtemps mais je ne tarde pas à monter dans ma chambre, vide, normal, les autres doivent être encore sur le plateau ou en bas mais il est encore tôt. Je dépose mes boucles d'oreilles sur la table de chevet puis je récupère mon pyjama, mais lorsque je relève la tête je le vois. Plus beau que jamais à la porte, il y a des fleurs sur le sol d'ailleurs, c'est aussi là que termine mon pyjama tandis que je le vois arriver vers moi. Mon cœur est sur le point d'exploser tant je suis heureuse de le voir. « Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé… » Je souris comme je n'ai pas souris depuis si longtemps mais je n'ai pas le temps de répondre parce qu'il me soulève dans les airs et me fait tourner et je crois que je crie légèrement parce que je suis surprise. Et il me pose et je n'ai toujours rien dit, je le regarde en souriant, comme lui. Et lorsqu'il me sert contre lui, j'enfouis ma tête dans son cou, et la première chose que je fais c'est respirer l'odeur de sa peau, mon dieu ça m'avait tellement manqué. « J'ai tellement eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose... Tu.. tu m'as manqué. Tu m'as tellement manqué... Je suis tellement contente que tu sois là...  » Je me sers un peu plus contre lui, et puis je me détache un peu pour pouvoir le regarder, son visage, je caresse son visage doucement, ça m'a manqué ça aussi. Et je souris. C'est fou ce que je me sens tellement mieux quand il est là. « Tu es tellement beau...   » Je ris légèrement avant de me mordre légèrement la lèvre. Et puis, il ya les siennes justement et, oui bon je ne sais pas si j'ai le droit mais tant pis, il m'a trop manqué alors je crois que je suis obligée de l'embrasser...

C’était sans même le remarquer que ton bouquet de fleurs avait trouvé résidence au sol, puisque tu t’étais automatiquement rapproché d’elle pour la lever du sol et la faire tourner. C’est fou ce qu’elle était belle. Elle l’avait toujours été, mais India l’était encore plus dans cette robe. Elle était tout simplement resplendissante. Et bien évidemment, tu ne peux pas t’arrêter de sourire. C’était impossible. Puis tu la reposes au sol et la serre immédiatement dans tes bras. Tu avais oublié à quel point c’était agréable de l’avoir tout contre toi, si bien que tu resserres quelque peu ton étreinte. « J'ai tellement eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose... Tu.. tu m'as manqué. Tu m'as tellement manqué... Je suis tellement contente que tu sois là...  » Et inévitablement, tu t’en veux. Tu t’en veux de lui avoir fait peur, et d’être aussi débile pour avoir raté un train. « Je suis désolé.. je me suis trompé d’horaire pour le train.. J’ai fait le plus vite possible, je me suis dépêché, j’ai couru… je voulais t’acheter des fleurs mais tout était fermé alors j’ai.. » tu jettes un coup d’œil derrière toi, là où les fleurs sont restés. Ça n’a plus aucun intérêt maintenant. Tu étais vraiment trop naze comme mec. « Toi aussi tu m’as manqué… » tu finis par dire alors qu’India relève la tête et te caresse le visage. Tu avais oublié à quel point elles étaient agréable ses caresses, aussi. Un vrai bonheur. Et tu ne la lâches pas des yeux, tu ne peux juste pas. Tu n’as d’yeux que pour elle à cet instant même.. « Tu es tellement beau... » Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un grand sourire béta parce que tu avais eu ce que tu voulais en mettant ce costume. C’était débile mais oui, tu avais tout simplement eu l’intention de lui plaire comme ça. Ça t’importait. « C’est vrai ? Alors ça va, c’est pas grave si je meurs étouffé avec ce nœud papillon. » Parce que oui, tu te sentais oppressé dans ce costume, mais c’était pour la bonne cause. Oui, vraiment. Et puis elle t’embrasse. Tu ne savais pas si c’était raisonnable, et si c’était la bonne chose à faire, mais tu es tout simplement incapable de la repousser. Parce que tu avais tout simplement envie de goûter à ses lèvres, une énième fois. Si bien qu’une de tes mains se glisse jusqu’à sa joue, et que tu prolonges le baiser jusqu’à ce qu’il vous soit nécessaire de respirer. Et lorsque tu détaches enfin tes lèvres des siennes à contrecœur, tu souris automatiquement. « Tu es… à couper le souffle dans cette robe.. » tu lui confies dans un murmure.

 « Je suis désolé.. je me suis trompé d’horaire pour le train.. J’ai fait le plus vite possible, je me suis dépêché, j’ai couru… je voulais t’acheter des fleurs mais tout était fermé alors j’ai.. » Ce qui explique le bouquet sur le sol, mais c'est rien. « Toi aussi tu m’as manqué… » Je souris, finalement c'est tout ce qui compte. J'arrête pas de sourire parce qu'il sourit et que tout va mieux quand il est là. Et voilà. « C'est rien, tu es là, j'adore les fleurs et l'attention est adorable, vraiment mais tu es là et c'est tout ce qui m'importe.  » Je souris encore, alors que je lui caresse doucement la joue, c'est fou ce que j'aime les contacts finalement. « On ramassera tes fleurs tout à l'heure...  » Pas là parce que là je suis dans l'incapacité de me détacher de lui, impossible, nos corps sont aimantés, non mais vraiment. Je ne peux pas le lâcher, et je le regarde, il est très beau comme ça. Enfin il est toujours beau mais j'apprécie vraiment l'effort et de le voir sourire comme ça, ça me fait sourire d'autant plus. « C’est vrai ? Alors ça va, c’est pas grave si je meurs étouffé avec ce nœud papillon. » Je ne peux pas m'empêcher de rire légèrement. Je secoue néanmoins la tête. « Bien sûr que c'est grave, enlève ça, je ne veux pas que tu meurs, de toute façon tu es beau même sans vêtements... enfin... je...  » Oui bon, je lui détache son truc, il est super serré en plus, j'ouvre délicatement les deux, bon trois premiers boutons de sa chemise, oui bon il a besoin d'air la pauvre, en plus il a courut, bref. Je ne suis pas sûre que ce soit très bien mais je ne peux pas m'empêcher de l'embrasser, juste parce que j'en ai envie voilà, et puis je me dis que s'il n'en a pas envie il ne répondra pas, sauf qu'il le fait et je frisonne légèrement lorsque je sens sa main sur ma joue et bon sang ce que ça m'avait manque ça aussi. « Tu es… à couper le souffle dans cette robe.. » Je rougis, évidement que je rougis mais je souris aussi parce que c'est ce que je voulais, lui plaire. « Tu trouves ? Je... Je l'ai choisi exprès pour toi...  » Je murmure à mon tour contre ses lèvres, c'est vrai c'est juste pour lui, et j'avais vraiment envie qu'il me voit dans cette robe. Je glisse mes mains dans ses cheveux et je le regarde, je crois que je ne pourrais pas m'en lasser. « Je suis désolée, tu sais... de ne pas avoir trop souris, je... Je pensais quand même à toi, tout le temps et... tu me manquais c'est tout...  » Je baisse légèrement les yeux, c'est vrai qu'il m'a demandé de sourire mais je ne veux pas qu'il pense que... enfin c'est stupide mais là j'suis bien. Je suis tellement bien.

« C'est rien, tu es là, j'adore les fleurs et l'attention est adorable, vraiment mais tu es là et c'est tout ce qui m'importe.  On ramassera tes fleurs tout à l'heure... » Tu te mords la lèvre inférieur parce que t’as un peu honte de lui ramener un bouquet de fleurs aussi pourri. Et en plus ils devaient bien être abimés maintenant qu’ils avaient percuté le sol. Mais peu importe, elle était dans tes bras, et c’était sûrement la meilleure des choses. « Je suis désolé.. » tu répètes pourtant, tu t’en veux pour le retard, et pour les fleurs, et tout ça. Mais bon. Elle te dit que tu es beau comme ça, et ça te fait drôlement plaisir. Parce que c’était le but que tu t’étais fixé en fait, être beau pour elle. Et dans ce cas peu importe si tu te sentais mal à l’aise dans ce fichu costume. « Bien sûr que c'est grave, enlève ça, je ne veux pas que tu meurs, de toute façon tu es beau même sans vêtements... enfin... je... » Et toi tu rougis quand un adolescent de 15 ans, parce qu’elle vient de dire que tu étais beau aussi sans vêtements, et qu’elle te détache ton nœud pap et te déboutonnes quelques boutons de ta chemise. Évidemment que tu ne pouvais que rougir dans une situation pareil, tu n’étais plus trop un habitué. « Euh.. je.. je tâcherai de rester vivant alors… » tu finis par dire dans un léger rire amusé. Bah oui, tant qu’à faire hein. Et puis elle t’embrasse. Elle t’embrasse et ta seule envie c’est qu’elle ne s’arrête pas. Et tu le montres bien, puisque tu prolonges ce baiser. C’était fou ce qu’elle t’avait manqué, rien qu’en une semaine. « Tu trouves ? Je... Je l'ai choisi exprès pour toi...  » Tu n’arrêtes pas de sourire, tandis que tes yeux se perdent un instant sur ses lèvres qui étaient si proches des tiennes. Mais tu relèves les yeux aussitôt, parce que ce n’était pas un bon moyen pour rester concentré que de regarder ses lèvres sans cesse. « Tu es juste.. splendide India.. Il n’y a… il n’y a pas de mots pour définir à quel point tu es magnifique. » tu murmures comme l’homme niais que tu étais, sans que ton sourire s’en aille une seule seconde. Et lorsqu’elle passe ses mains dans tes cheveux, ta main qui se trouvait sur sa joue glisse jusqu’à son cou, puis sur une de ses épaules dénudées. Tu avais juste envie de sentir sa peau sous tes doigts. « Je suis désolée, tu sais... de ne pas avoir trop souris, je... Je pensais quand même à toi, tout le temps et... tu me manquais c'est tout... » Tu caresses lentement son épaule, et tu te pinces les lèvres. Tu te doutais bien qu’elle n’était pas volontairement triste. Tu n’étais pas si idiot que ça. « Je sais… je sais… je.. j’aurai jamais dû te demander ça c’était débile. » tu lui souris pour la rassurer, ce n’était rien de grave après tout.

« Je suis désolé.. » Je fais la moue et secoue légèrement la tête. « Je suis vraiment contente que tu sois là... Vraiment Ivan, ne t'inquiète pas.  » Ça n'a plus la moindre importance qu'il soit en retard parce qu'il est là maintenant et le reste est superflu. En plus il est vraiment très très beau, tellement beau comme ça, sauf qu'il n'est pas à l'aise et je ne peux pas le laisser comme ça. Alors je le libère de son calvaire sans me poser de questions, ça le fait rougir et du coup je rougis. Oui bon j'aurais peut être pu lui demander mais c'était pour l'aider surtout. « Euh.. je.. je tâcherai de rester vivant alors… » Je ris légèrement. « J'apprécie l'attention merci... » Je m'en voudrais qu'il meurt à cause de moi. Je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser, c'est plus fort que moi, j'aime tellement le goût de ses lèvres aussi. Puis l me complimente et je suis plus que ravie parc que je voulais lui plaire, j'avais envie qu'il ne regarde que moi et il n'arrête pas de le faire et de sourire aussi. « Tu es juste.. splendide India.. Il n’y a… il n’y a pas de mots pour définir à quel point tu es magnifique. » Je souris de plus belle et mes joues s'empourprent parce que je n'en attendais pas tant, et ça faisait tellement longtemps qu'on ne m'avait pas dit ce genre de choses, j'ai les yeux qui brillent, ça me touche tellement que je ne sais pas quoi dire. Je me sens belle, il n'y a qu'à voir la façon dont il me regarde. La seule chose qui me vient à l'esprit c'est de l'embrasser à nouveau, pour le remercier pour lui faire comprendre que ça me touche. Le baiser est plus intense, il est tendre mais légèrement plus passionné que d'ordinaire parce que je me sens fougueuse et je sais qu'il faut que je me calme mais c'était important que je l'embrasse. Et puis je sens sa main glisser le long de mon épaule ce qui me fait frisonner, c'est tellement agréable. Et je me sens obligée de m'excuser « Je sais… je sais… je.. j’aurai jamais dû te demander ça c’était débile. » Il est adorable, beaucoup trop adorable pour être réel. « Non c'était adorable et... ça m'a rassuré sur le coup mais après tu n'étais plus là et... j'étais perdue.  » Mais je me sens bien mieux maintenant. Mes mains quittent ses cheveux et mes doigts glissent le long de son col de chemise désormais ouvert sauf que c'est assez étroit, je descends tout de même sur son torse, glissent un peu sous le tissus de sa chemise. Il fait chaud non ? « Tout s'est bien passé dehors ? Tu... tu m’emmèneras quand même dans ton restaurant dis ? » Parce qu'il est là mais j'ai envie d'y aller moi, et puis je parle parce ça m'évite de penser à ses autres boutons de chemise que je ferais bien sauter...

« Je suis vraiment contente que tu sois là... Vraiment Ivan, ne t'inquiète pas.  » Et alors tu souris et tu hoches la tête, tout simplement parce qu’elle te rassure. Depuis le début de l’aventure, India avait eu le don de te rassurer dans n’importe quelle situation. Et puis tu te rends compte que tu n’aurais peut-être pas dû lui dire que tu allais étouffé dans ce costume. Après tout, si tu lui plaisais dedans, tu serais même capable de porter un costume nuit et jour. Pourtant India te déboutonnes les premiers boutons de ta chemise, ce qui te fait indéniablement rougir. Franchement t’aimerai bien arrêter de rougir à tout va, t’avais vraiment l’air idiot comme ça, mais tu ne pouvais malheureusement pas contrôler tes réactions face à ce genre de choses. En tout cas elle rit à tes propores, et ça te fais vraiment du bien de l’entendre rire. « J'apprécie l'attention merci... » Tu souris, amusé, avant de rajouter quelques mots. « Je t’en prie… c’est rien que pour toi. » Enfin, de toute manière t’avait pas  vraiment l’intention de mourir, mais bon enfin bref. Et un baiser plus tard, tu lui confies à quel point tu la trouves magnifique. Tu la trouves même plus magnifique. Elle est tellement splendide, comme ça, dans cette robe, tu en avais les yeux qui brillaient. Et son sourire était le meilleur des accessoires qu’elle pouvait bien porter. Et elle t’embrasse à nouveau. Un baiser qui te fait tourner la tête. Non, vraiment, il fallait qu’elle arrête de t’embrasser de la sorte sinon ton cœur finirait par lâcher un jour. Mais en même temps tu n’avais aucune envie qu’elle arrête. Puis elle s’excuse pour ne pas avoir souri, mais de toute manière tu es tout simplement incapable de lui en vouloir. « Non c'était adorable et... ça m'a rassuré sur le coup mais après tu n'étais plus là et... j'étais perdue.  » Et tu souris même si ça te faisait bizarre de voir qu’une personne tenait autant à toi. Ça arrivait rarement dans ta vie, faut l’dire. « Je … suis là maintenant, ça n’a plus d’importance. » que tu lui dis dans un sourire rassurant. Et India glisse ses doigts sous ta chemise, autant qu’elle peut avec tes 3 boutons ouverts, et ça te fait bien évidemment frissonner. Et ça te perturbe pas mal, aussi. « Tout s'est bien passé dehors ? Tu... tu m’emmèneras quand même dans ton restaurant dis ? » Et alors qu’elle parle, tes yeux restent plantés sur ses lèvres en mouvement. Très mauvaise idée. Bon, il fallait que tu te concentres, vraiment. « C’est.. c’est la folie dehors. Mais oui, tout s’est bien passé. Ça fait juste un peu bizarre de reprendre les vieilles habitudes… Bien sûr, pourquoi je t’y emmènerai pas ? T’auras le droit à une visite privée dans la cuisine aussi, une vraie VIP tu seras ! » tu dis en riant doucement, enjoué à l’idée de lui montrer l’endroit où tu vivais, et où tu travaillais. « India.. tes mains.. tu sais que je.. » que tu n’es pas quelqu’un qui arrive à résister bien longtemps à quoi que ce soit. Si bien que tu n’as pas le temps de finir ta phrase que tu plonges sur ses lèvres qui étaient là à t’appeler depuis tout à l’heure. Et tu lui donnes un baiser fougueux, langoureux, et passionné, tandis que ta main à bouger jusqu’à sa nuque, et que l’autre est toujours dans le creux de son dos. Dans ton élan et ta fougue, tu avances sans même t’en rendre compte, la plaquant doucement contre le mur qui se trouvait derrière elle. Ok, il fallait peut-être que tu calmes un peu tes ardeurs, là. Alors que vos lèvres se séparent, tu marmonnes un « Pa..pardon… »

 « Je t’en prie… c’est rien que pour toi. » Je souris à nouveau. Je pose une main sur mon cœur tout est très solennel tout ça mais c'est drôle et ça fait tellement du bien de sourire, de rire même que je n'ai pas vraiment envie d'arrêter.  « J'ai vraiment beaucoup de chances alors.  » De penser à sa vie pour moi, non mais sérieusement c'est mignon. Enfin bon j'imagine qu'il ne veut pas du tout mourir évidemment, mais en tout cas ça me fait sourire. En tout cas, on s'embrasse, enfin j'en prends l'initiative et il me complimente et de le voir, sa façon de me regarder ça me touche tellement, c'est toujours agréable de recevoir un compliment, enfin ça m'a toujours gêné mais là ça va parce que je sais que c'est sincère, parce que c'est aussi pour lui que j'ai choisi de mettre cette robe, pour lui plaire avant tout, cette lueur dans ses yeux, enfin c'est trop je ne sais pas quoi répondre à ça, aucun mot ne suffirait à décrire ce que j'éprouve alors je l'embrasse encore, je me dis qu'au moins il pourra savoir. Enfin, je suppose et puis c'est que j'aime toujours autant l'embrasser aussi et j'y mets tout mon cœur, il bat un peu trop rapidement peut être mais ça n'a pas d'importance, je me sens bien. Mais je me sens mal de ne pas avoir fait ce qu'il m'a demandé, je m'excuse du coup. Je lui explique que j'étais perdue sans lui et c'est vrai. « Je … suis là maintenant, ça n’a plus d’importance. » Oui c'est vrai, et son sourire a le don de me rassurer si bien que je souris à mon tour.  « Oui, tu as raison...  » Je murmure alors que je ne peux pas m'empêcher de toucher sa peau, je ne devrais peut être pas c'est juste que sa chemise est ouverte et, bon de toute façon j'aimerais savoir si tout s'est bien passé pour lui dehors. Je l'écoute attentivement sans pour autant cesser de le toucher, la folie. Oui bon ça, j'imagine et j'en ai la tête qui tourne rien que d'y penser. Je ne suis pas pressée en tout cas. Il me rassure en me confirmant que je pourrais voir l'endroit où il travail et, enfin voir un peu sa vie à l'extérieur parce que ça m'intéresse et que l'extérieur est de plus en plus proche.  « Je ne sais pas, peut être que tu aurais pu changer d'avis, peut être que... enfin j'ai hâte en tout cas, j'ai envie de tout savoir de toi...  » Je murmure en souriant, enfin je sais pas mal de chose parce qu'on se parle et tout ça mais c'est différent de voir le milieu où il évolue et tout ça. « India.. tes mains.. tu sais que je.. » Je rougis instantanément, je ne voulais pas le déranger mais à vrai dire je n'ai pas le temps de réagir plus que ça qu'il réagit lui. Il m'embrasse et c'est loin d'être le genre de baiser habituel, c'est passionné, fougueux et j'en ai la tête qui tourne, j'ai soudainement très chaud et je n'ai même pas remarqué que je reculais jusqu'à ce que je sente le mur dans mon dos. « Pa..pardon… » Oh, euh non mais pourquoi ? C'était loin d'être désagréable, si bien que je souris légèrement, je dois avoir les joues roses mais j'ai plutôt chaud maintenant.  « C'est... rien, rien du tout.   » Il m'a pris au dépourvu mais c'était très agréable. Et pour le lui prouver je l'embrasse, je caresse doucement sa joue, le baiser est plus court c'était juste, enfin comme ça. Et puis sans vraiment réfléchir, j'ai l'impression que mon cerveau est sur off dans ces moments là, et bien je déboutonne un à un les boutons de sa chemise, peut être que je ne devrais pas mais, de toute façon il va bien falloir qu'il la retire un jour.  « Je ne suis pas vraiment désolée... » Je murmure doucement tandis que j'approche mes lèvres de son cou.

« J'ai vraiment beaucoup de chance alors.  » Tu ne peux pas t’empêcher de rire lorsqu’elle met sa main sur son cœur. En tout cas tu te trouves quand même légèrement trop jeune pour mourir maintenant, tu avais encore pleins de choses à vivre n’est-ce pas ? Comme l’embrasser, c’était un bon début ouais. Et India t’embrasse une deuxième fois lorsque tu lui confies ce que tu penses d’elle, de sa robe, et de sa beauté. Tu n’es pas un baratineur, toi, et tous les mots qui peuvent sortir de ta bouche sont pures. Tout simplement parce qu’il n’y a aucun filtre entre ce que ton cerveau pense, et ce que ta bouche articule. C’était sûrement ça, la sincérité, la vraie. Mais peu importe, tout ce qui comptait c’était que tu te sentais bien à ses côtés, là, maintenant. Elle avait beau ne pas t’avoir écouté, tu savais bien que ce n’était pas volontaire. « Oui, tu as raison...  » Tu hoches la tête pour seule réponse tandis qu’elle glisse ses mains sous ta chemise pour toucher ton torse, ce qui était pour le moins perturbant. Ça faisait tellement longtemps qu’on ne t’avait pas touché de la sorte que tu ne pouvais pas t’empêcher de frissonner au moindre contact. Un rien te faisait beaucoup trop d’effet. « Je ne sais pas, peut être que tu aurais pu changer d'avis, peut être que... enfin j'ai hâte en tout cas, j'ai envie de tout savoir de toi...  » Tu lèves les yeux au ciel parce que c’est idiot de dire ça, c’est impensable que tu aies changé d’avis tout de même. C’en suis un énorme sourire, parce que tu as oublié de dire quelque chose. « Quand j’ai eu le temps cette semaine j’ai vu la banque, ils acceptent de me donner un prêt pour que j’ouvre mon propre restaurant ! » tu t’exclames, excité à l’idée d’avoir un truc à toi, rien que pour toi, fais par toi. Tu avais déjà eu l’idée du thème, du nom, de la décoration, et c’était sûrement pour ça que la banque avait donné rapidement sa réponse, parce que ce n’était pas un projet en l’air. Oh que non, c’était un projet qui te tenait tellement à cœur que tout était déjà construit dans ta tête, et sur les papiers. Il ne restait plus qu’à avoir un terrain, ou un local. Bref. Tu ne résistes plus bien longtemps à l’effet qu’India peut te faire, puisque tu te retrouves à la plaquer contre le mur et à l’embrasser fougueusement. Tu n’as pas vraiment envie de t’arrêter de l’embrasser, ton cœur manque de s’arrêter, et ta peau est bouillante, mais tu te rends compte de ce que tu es en train de faire, et la personne timide que tu es s’excuse aussitôt. « C'est... rien, rien du tout.  » Tu te pinces les lèvres, sans rien dire, alors qu’India finit par te caresser la joue et t’embrasser à nouveau. Ce qui t’apaise quelque peu. Mais ce sentiment disparaît peu à peu lorsqu’elle commence à déboutonner ta chemise. Là, ton cœur se remet à  battre encore plus vite, et tu as chaud, et tout pleins de choses. « Je ne suis pas vraiment désolée... » Tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un rire, tandis que finalement un soupire s’échappe de tes lèvres lorsque tu sens ses lèvres dans ton cou. C’était beaucoup, beaucoup trop agréable. « Tu crois que.. tu crois que c’est grave si j’ai envie de te déshabiller… ? » tu murmures innocemment, comme honteux d’avoir ce genre de pulsion. Tu n’étais pas vraiment un homme entreprenant toi, et tu ne savais même pas si tu avais le droit de faire quoi que ce soit, tu avais peur.

Peut être que finalement c'est mieux qu'Ivan soit arrivé en retard parce qu'au moins on peut parler tranquillement, on fait agir comme on veut sans que ce soit gênant, sans qu'on soit interrompu non plus. Par exemple je ne suis pas sûre que j'aurais osé l'embrasser, ou peut être que si mais je n'aurais pu le faire qu'une fois et pas très longtemps parce que c'est déplacé en plein prime et peut être qu'il aurait été plus gêné. Enfin, non je me dis que c'est un mal pour un bien, au moins je peux faire ce que je veux, je peux dire ce que je veux, en plus on est seul dans cette chambre, oh bien sûr il y a les caméras mais elles sont toujours là de toute façon. Sur le prime je n'aurais jamais pris la liberté de glisser mes doigts sous sa chemise, je me serais contenté de lui prendre la main et c'est tout, bon j'aurais sans doute pu lui demander comme ça s'est passé à l'extérieur mais c'est tout. D'ailleurs ça m'angoisse un peu mais je sais que je ne serais pas toute seule, il sera là et je me dis que ce sera plus simple, l'extérieur me terrifie, la foule tout ça, bref, je ne préfère pas y penser maintenant puisqu'on est encore dans le nid, tous les deux. En tout cas il n'a as l'air très ravi de ce que j'ai dit, mais bon j'en sais rien moi, il est sorti lui après tout alors, enfin ça m'a fait angoisser. L'idée qu'il puisse préférer passer du temps avec quelqu'un d'autre, enfin j'en sais rien. « Quand j’ai eu le temps cette semaine j’ai vu la banque, ils acceptent de me donner un prêt pour que j’ouvre mon propre restaurant ! » Comment il a pu ne pas commencer par ça ? C'est une énorme nouvelle. Si bien que je passe mon bras autour de son cou pour lui faire un câlin. « C'est une très grande nouvelle ça Ivan, j'suis vraiment contente pour toi, c'est super...  » Et je le pense sincèrement, c'est vraiment génial pour lui, et je suis de tout cœur avec lui vraiment. Même si ça ne m'empêche pas de continuer de glisser mes doigts contre son torse et sans vraiment que je m'y attende il me plaque contre le mur en m'embrassant, c'est surprenant mais il n'y a rien de grave là dedans, j'essaye de le rassurer même si juste après je décide de déboutonner complètement sa chemise me laissant le loisir de dessiner les contours de ses muscles du bout des doigts, c'est fou ce que j'aime ça aussi. « Tu crois que.. tu crois que c’est grave si j’ai envie de te déshabiller… ? » J'interromps les baisers contre son cou pour relever légèrement la tête vers lui en souriant. « Non... non je crois que c'est même plutôt une bonne idée... » Parce que j'ai super chaud là, c'est vrai qu'en plus dans deux secondes il n'aura plus du tout sa chemise donc à la limite je me sentirais légèrement moins... gênée s'il s'y met aussi. Je le regarde un instant en souriant, c'est fou ce qu'il est attirant, et mignon et ses yeux, j'aime ses yeux. En tout cas maintenant que sa chemise est totalement ouverte, je me dis qu'il n'en a plus vraiment besoin alors le plus simple c'est que je l'aide à se débarrasser de tout ça, de sa veste d'abord, et de sa chemise qui atterrisse toutes les deux sur le sol. C'est bien mieux comme ça. J'ai les yeux qui brillent comme une adolescente, comme si je découvrais son corps pour la première fois alors que non, pas vraiment. « Tu... es, tu es vraiment, vraiment, vraiment très beau...  » Je souris peut être un peu trop mais c'est vrai, je passe mes bras autour de son cou et l'embrasse tendrement, je n'arrive pas à m'arrêter de l'embrasser, je crois que j'ai toujours envie de l'embrasser, c'est pas grave n'est-ce pas ?