Camille, Leone, au confessionnal !

Camille, pourquoi avoir buzzé Leone ?

« Tu penses avoir trouvé mon nouveau secret ? Ça concerne l’alliance que je ne porterai plus ? » Déclara-t-il en prenant place face à son futur ex-mari. Il demanda, tout aussi calme :
« Tu tiens le coup ? Qu’est-ce qui se passe avec tes parents ? Ils devraient être ravis, non ? »

Vos savez ce que ça fait quand on enfonce profondément un couteau dans votre cœur, mais qu'en plus de ça, on s'amuse à tourner, tourner, et encore tourner... ? Les paroles brutales de Leone donnaient un peu cette impression. Et ça faisait un putain de mal. Il regarda son ' mari ' droit dans les yeux, les siens étant devenus brillants.

Pourquoi cela t'intéresse ? Ils sont aux anges oui, tu as deviné. Mais je suis revenu putain, pour toi, parce que je t'aime, et que je ne peux me passer de toi ! Tu me manques... Ils m'ont déshérité, tu le sais. Et tu sais Ô combien ça me fait peur d'être seul, sans rien, tu le sais... Leone...

« Je ne veux pas que tu te mettes ta famille à dos par ma faute… »

Leone se leva pour se rasseoir à côté de Camille. Il lui prit tendrement la main et ajouta, d’une voix marquée par l’émotion :
« Il nous reste au moins deux semaines à passer ensemble dans cette maison. J’ai besoin de savoir si notre mariage pourra surmonter cette épreuve. Prouve-moi que tu m’aimes autant que moi je t’aime. »

Il vint se poser à ses côte et prit tendrement sa main dans la sienne. Ce simple geste le fit frissonner de tout son corps. Mon dieu, qu'il lui manquait... Son autre main vint se poser sur celle de Léone. Il l'enferma ainsi, faisant quelques vas et vient avec son pouce.

Ce n'est pas en deux minutes que je vais savoir te le prouver mon cœur... J'aimerais seulement que tu te rappelles notre première rencontre, à l'hôpital... Tu es arrivé, et je savais que tu étais la personne qu'il me fallait, celle que j'ai attendu tout ce temps... Nous nous sommes mariés, parce qu'on s'aime, malgré toutes les difficultés, malgré les conséquences. Mais on a réussit à passer outre tout ça ! Sa voix fut a son tour marqué par l'émotion, on pouvait même apercevoir dans ses yeux quelques traits brillants. Leone, mes parents m'ont menacé de couper les ponts entre eux et moi si je revenais ici... La presse se déchaîne dehors, et ils ont... ils ont... honte de moi. Honte d'avoir mis au monde un fils gay, et de plus, qui fait une télé réalité. Mais ce sont mes parents... et ça me fait un putain de mal. Ma seule raison de continuer à y croire, c'est toi... Tu es l'homme de ma vie Leone. Je ne compte pas essayer de te le prouver, de te récupérer... Je t'aime, un point c'est tout, et tu sais ce que ces mots signifient pour moi. La balle est dans ton camps... Mais je t'en prie, dis moi que notre mariage est plus important que tout ça... Il ne le lâcha pas du regard. Puis enfin, le baissa, envahit par la peur, la crainte.

Ils avaient tous deux réalisé de nombreux sacrifices pour se marier. L’agent marketing se demandait aujourd’hui s’ils en valaient vraiment la peine. Il avait choisi de vivre en Australie aux côtés de Camille, qui lui s’était vu renier de sa propre famille. Leone supportait mal le fait d’être la cause d’un tel déchirement, il ne pouvait s’empêcher de culpabiliser. Se voulant réconfortant, Leone déposa délicatement ses lèvres sur celles de son homme. Après un tendre baiser, il le serra dans ses bras.

« N’aie pas peur, je ne précipiterai aucune décision. Le divorce ne sera prononcé qu’à notre sortie du jeu, c’est la solution pour toi de retrouver l’amour et la confiance de tes parents. On peut être heureux ensemble sans être marié. Réfléchis bien. »

Leone tourna son regard sur sa main gauche, dénuée de son alliance en or blanc. Silencieux, il repensait à tout ce que cette bague signifiait pour lui. Symbole d’un amour certes interdit par de nombreuses lois mais tellement fort.

« Je ne suis pas sûr d’être capable de signer les papiers du divorce. C’est ta décision finalement, je suis désolé… Je ne pensais pas que tu aurais à choisir entre tes parents et moi. Avec mon alliance je suis aussi ta famille. Cette idée te plaît ? Parce que moi elle me rassure et me réconforte chaque jour. Sans mon alliance, je me sens vide. J’ai besoin de toi, je t’aime tellement. »

Il l’embrassa encore, mais cette fois avec plus de passion.