feat faust
semaine une.
Titi est en train de ranger ses affaires dans le dressing. Elle a beaucoup, beaucoup, beaucoup d’affaires. Elle ne s’est pas privée pour le faire, parce qu’il faut être bien présentable devant toutes ces caméras. Elle le fait, mais avec un petit peu d’appréhension, parce qu’elle est déjà nominée cette semaine et que si ça se trouve, elle fait tout ça pour rien. Ca craindrait vraiment de ranger toutes ses affaires, pour finalement s’en aller une semaine plus tard. Elle fait une moue triste, mais rapidement remplacée par une moue joyeuse. Après tout, elle a quand même la chance d’être là, dans le nid, à Hawaï, quand d’autres sont reparti chez eux, sans être sélectionné. Au moins, elle a eu sa tête en gros plan et son prénom entendu par plein, plein, plein de gens. Peut-être même que les gens voudront appeler leurs enfants comme elle… Ca serait classe… Elle reprend son rangement après cette remarque. Elle a fini la partie des robes – qu’elle A-DORE – pour attaquer sa partie sous-vêtements. Pleins de jolies petites culottes et de collant. Souvent dans un camaïeu de rose. Oui c’est vrai, si elle avait pu, elle aurait adoré être une barbie. Avec de beaux cheveux et des grandes jambes. Elle, elle est toute petite. Bon, ce n’est pas une naine, mais elle n’est pas bien grande non plus. Tout d’un coup, c’est la panique. Elle a rangé ses culottes, ses chaussettes, ses collants… Mais elle ne retrouve plus ses soutiens-gorge. QUOI ? Où est-ce qu’ils sont ? « Noooooon ! J’ai oublié mes soutiiiiifs ! » Qu’elle dit en complainte, tombant à genou devant sa valise, qu’elle retourne sur le sol pour bien tout regardé. Tant pis, elle repassera le reste de ses vêtements s’il le fait, mais elle ne peut pas ne pas en mettre. Ses seins vont pendre après et ça sera l’horreur quand elle se fera faire des faux seins. Parce que c’est hors de questions qu’elle ait des seins pendant… « MES SOUTIFS !!! » Qu’elle crie, en les retrouvant. Elle lève ses bras en l’air, tout en en faisant tourner un, à la manière « et on fait tourner les serviettes », avant de se retourner pour le montrer à la caméra de derrière. Mais elle se retrouve nez à nez avec un candidat. Titi lâche un rire, pas gênée pour deux sous, mais elle essaye de se contrôler. Ses deux grands yeux bleus tout de même grands ouverts de surprise. « Salu… Oh, mais, c’est toi ! » Qu’elle lance, en regardant le jeune homme, avec un large sourire à présent, en lâchant ses sous-vêtement. Bah oui, elle a une mission maintenant… Même si elle rigolait à ce moment-là, en disant qu’elle allait devenir son fantasme. Son plus beau fantasme. D’ailleurs elle a un grand sourire sur ses lèvres. En fait, elle ne sait pas comment il s’appelle. C’est vrai, lui il sait pour elle, mais pas elle pour lui. C’est pas grave, elle le lui demande : « Tu t’appelles comment, en fait ? » Elle voit un prénom à côté de son « box à elle ». « C’est Ulysse, non ? » Qu’elle lui demande. Il faut bien essayé, non ?

Tu es tout content de passer ta première journée dans cette aventure, si bien que tu ne cesses pas de sourire. T’espères que les gens ne te prendront pas trop pour un débile derrière leur écran de télévision, ce n’est pas de ta faute si tu souris tout le temps. T’es heureux, t’y peux rien. T’es surtout pressé de découvrir tous les lieux mis à votre disposition, à toi et aux autres candidats. Après ton réveil, tu te forces donc à enfilé un bermuda sans prendre la peine de mettre de t-shirt – tu n’étais pas sûr que ce soit bien vu de se promener en caleçon dès le premier jour – et tu commences ta visites. Il fallait donc commencer par le commencement : le dressing. Tu n’as pas l’intention de ranger tes fringues maintenant, mais tu passes y faire un tour quand même. Et tu y trouves une blondinette en train de se tortiller dans tous les sens en brandissant un soutien-gorge en l’air. Hm… ok. Elle était offerte avec le dressing, c’était ça ? En tout cas, tu te retiens de rire d’amusement, te contentant d’avoir un énorme sourire hilare aux lèvres. Elle te faisait penser à quelqu’un, à être débordante de joie et hyperactive comme ça. Ton ex-femme. Avec un cancer en moins. Et lorsque la fameuse candidate se retourne, tu reconnais la fille de la veille. Yitbiduletruc. Ton soi-disant nouveau fantasme. « Salu… Oh, mais, c’est toi ! » tu poses tes yeux bleus ciels sur Yit, sans cesser de sourire. « Oui, c’est moi, le seul, l’unique, l’élu. » Quoi, tu en faisais trop ? À peine. En tout cas, tu ne te retiens désormais plus pour rire, puisqu’elle avait enfin remarqué ta présence. « Pourquoi ce soutien-gorge a mérité une telle cérémonie ? » tu l’interroges, parlant de ce sous-vêtement qui a été tourné plusieurs fois dans les airs, intrigué de savoir pourquoi elle se dandinait toute seule dans le dressing. En tout cas, tu ne cesses pas de sourire. « Tu t’appelles comment, en fait ? C’est Ulysse, non ? » Tu grimaces lorsqu’elle donne le mauvais prénom, et secoues la tête de droite à gauche. Erreur. Honte à elle. Tu prends un air choqué, et poses ta main droite sur ton cœur. « Han, tu viens de me briser le cœur… Mon plus beau fantasme ne connaît même pas mon prénom. » Tu exagères, encore, toujours. Puis finalement tu reprends quelque peu ton sérieux – un sourire revient éblouir ton visage – et tu rajoutes : « Faust. Moi c’est Faust. T’as pas intérêt à oublier ! »

C’est sans aucun doute qu’elle pense qu’il a tout vu. Bah il a quand même un grand sourire et on a ce genre de grand sourire lorsque l’on voit quelqu’un faire quelque chose de ridicule quand même. Enfin, le commun des mortels trouverait ça ridicule ; il serait mort de honte, mais elle, elle s’en moque et royalement même. C’est un peu le bon côté de son intelligence limitée. Elle ne ressent jamais ce genre de petites hontes en général. Ce n’est que des petits trucs qui ne tueront jamais personne, il faut bien se le dire. Le principal, surtout c’est qu’elle le reconnait évidemment. Bah oui, elle se sent investie d’une mission maintenant. Ouai, le faire rêver d’elle toutes les nuits. Le rendre fou d’elle. Enfin, ça c’est si elle ne s’en va pas déjà dès la première semaine… Même si elle avait dit ça pour rire, elle essayera de le faire quand même. Ca serait marrant de voir à quel point elle peut magnétiser un mec. Surtout que bon, elle a plus de chance de le faire avec lui que son partenaire, Manu… Titi sourit. Le seul, l’unique, l’élu, il ne peut pas mieux se définir, malgré la pointe de mégalomanie là-dedans, mais elle aurait tendance à se sentir la seule, l’unique, l’élue également. De son petit cœur. Il doit quand même la prendre pour une folle. En général, ce n’est pas vraiment l’impression qu’elle veut donner ou qu’elle donne, mais là, c’est peut être le cas. Il rigole se demandant pourquoi cette cérémonie. Elle rigole à son tour. « Lui tu vois, c’est un représentatif des autres. Parce que j’ai cru que je ne les avais pas pris et que j’allais devoir vivre sans pendant tout le jeu ! T’imagines ! HAN-NAN, moi j’imagine pas du tout ! » Elle fait une grimace. Elle n’est pas adepte du sans soutien-gorge. Elle n’aime pas ça fait moche en plus et ça doit faire mal à force qu'ils pendent... Un peu songeuse, elle revient finalement "vers" lui. Elle ne sait pas comment il s'appel, ce n'est pas de sa faute non plus. Elle ne peut pas connaître tout le monde non plus, dès le premier jour quand même ! Il fait une petite scènette. Elle le regarde, en faisant une petite grimace. « Je suis trooop désolé. J’espère que tu fais du semblant, parce que c’est nul sinon ! » Ouai, elle s'en voudrait trop de lui avoir fait ça alors que ce n'est pas son but. Mais il sourit. Il rigolait. Elle rigole alors, en balançant son soutif en arrière. "Ah ouai, c'était pour rire. D'accord. Bah Promis ! Faust ! J'oublirais pas ! J’oublie jamais rien moi ! » FAUX. Elle oublie tout mais ce n’est pas trop grave. Avec le temps, ils s'en rendront compte ahah. Quelques uns ont déjà compris qu'elle n'était pas très futée alors bon... "Je vais te dire un truc. Je sais qu'on va dire que c'est l'hopital qui se fout de la maternité, mais c'est bizzare Faust comme prénom. C'est pas très beau..." Elle fait une moue boudeuse. "C'est ton vrai prénom? Parce que tu vois le mien, c'est mon vrai et c'est pas très beau hein? Enfin moi je le trouve pas terrible... Mais j'aime pas quand on dit qu'il est moche! Moi je trouve que c'est super vexant..." Elle se tait pour retourner dans son "boxe" de dressing. "Mais ça va, tu vois ton prénom est peut être pas merveilleux, mais t'es beau alors... On ne se moque pas de toi, je pense!" Elle s'exprime d'une façon assez bizarre, enfin elle, elle trouve pas, mais sa famille si, par exemple...

Cette fille au prénom imprononçable a l’air complètement taré. Et tu aimes bien ça. Tout simplement parce que ça change des gens normaux. Les femmes marrantes étaient toujours plus intéressantes – même si tu n’étais pas vraiment sûr que Yit fasse exprès de faire rire les autres, hm. « Lui tu vois, c’est un représentatif des autres. Parce que j’ai cru que je ne les avais pas pris et que j’allais devoir vivre sans pendant tout le jeu ! T’imagines ! HAN-NAN, moi j’imagine pas du tout ! » Tu arques un sourcil, un jeu sans soutien-gorge, malheur. Bah oui, bien sûr. T’en perds pas ton sourire amusé et tu poses d’ailleurs un instant ton regard sur sa poitrine avant de reposer tes yeux bleus ciels sur Yit. « Oh je t’en prie ! T’en as même pas besoin tes seins tiendrait dans les mains d’un enfant de 7 ans ! » tu t’exclames, certain d’avoir raison. Tu ne comprenais pas pourquoi les femmes aux petites poitrines se sentaient obligée de porter un soutien-gorge. Parce qu’on soit clair, ça ne servait à rien. Enfin à part si elles voulaient les faire paraître plus gros. Bref, hm. Quoi qu’il en soit, mademoiselle ne connaît pas ton prénom, et tu fais une petite mise en scène plutôt ridicule. Comme si on pouvait te briser le cœur aussi facilement, aha. « Je suis trooop désolé. J’espère que tu fais du semblant, parce que c’est nul sinon ! » Comme si ça pouvait être sérieux… Certes, tu avais la réputation de tomber facilement – trop facilement – amoureux, mais quand même pas en un jour, oh. Un peu de respect. « Ah ouai, c'était pour rire. D'accord. Bah Promis ! Faust ! J'oublirais pas ! J’oublie jamais rien moi ! » T’espères bien qu’elle n’oubliera pas. Mais tu comprends pas comment elle n’a pas pu comprendre que ce que tu avais dit était pour rire. Il fallait pas être Einstein pour deviner que tu blaguais. Enfin bref. « Je vais te dire un truc. Je sais qu'on va dire que c'est l'hopital qui se fout de la maternité, mais c'est bizzare Faust comme prénom. C'est pas très beau…C'est ton vrai prénom? Parce que tu vois le mien, c'est mon vrai et c'est pas très beau hein? Enfin moi je le trouve pas terrible... Mais j'aime pas quand on dit qu'il est moche! Moi je trouve que c'est super vexant... » O..Ok. Peut-être qu’il lui manquait une case, en fait. L’hôpital qui se fout de la maternité, sérieux ? En tout cas, ça doit se voir sur ton visage, que t’en reviens pas de ce qu’elle raconte. Et puis d’abord, c’était très bien Faust. Personne n’avait jamais dit que ce prénom était moche, roh. « Mais ça va, tu vois ton prénom est peut être pas merveilleux, mais t'es beau alors... On ne se moque pas de toi, je pense ! » Non, effectivement, on ne s’était jamais moqué de toi. Pourquoi est-ce qu’on se moquerait ? T’avais rien qui pouvait provoquer les railleries. « Dis… t’es sous médocs ? Tu peux me le dire à moi, tu sais. » Non, franchement. On pouvait vite devenir accroc à ce genre de truc. T’avais déjà eu une copine droguée, c’était franchement pas cool. « Et puis je ne vois pas ce que t’as contre mon prénom, tout le monde le trouve très bien. Personne ne s’est jamais moqué de moi ! » Enfin, en tout cas personne n’avait jamais dit qu’il était moche. Quoi qu’il en soit, tu n’avais pas cessé de sourire, amusé par le phénomène que tu pouvais avoir devant toi. « C’est pas si moche YitYout… Faut juste s’y habituer. » Quoi, elle ne s’appelait pas Yityout ?

Elle prend un air choqué. Pas qu’il est maté ses seins, ça va, elle pourrait même soulever son tee-shirt pour les lui montrer. Mais simplement parce qu’il insinue qu’ils sont petits. Elle a bien compris. Elle baisse sa tête instinctivement sur ceux-ci, avant d’adresser une grimace boudeuse à Faust. « C’est pas vrai ! C’est pas des pastèques, mais c’est pas des clémentines non plus ! Et puis j'aime pas ne pas en porter ! Quand t'as froid, tout le monde le sait ! » Quand même quoi ! Ca pointe ! Elle fait une moue géante. "De toute manière, j'vais me faire opérer !" Ouai, elle a déjà pensé à ça, même si elle pense qu'ils ne sont pas si petit que ça en ce moment... Mais elle ne peut pas lui en vouloir de dire ça. Titi aussi, dit ce qu’elle pense, et pas par méchanceté, mais simplement parce qu’elle ne réfléchit pas. Ce n’est pas calculer dans sa tête, comme ça pourrait être chez certain. Elle, elle parle naturellement. C’est pour ça qu’elle n’a en général de secret pour personne. C’est comme un défi d’être ici alors. Elle doit garder son secret intact, sans le dire. Ca va être dur… Alors quand elle dit trouver son prénom pas terrible, ce n’est pas pour le blesser ou quoique ce soit. C’est simplement qu’elle ne peut pas s’en empêcher. Comme elle ne peut pas s'empêcher de parler plus que de raison. Elle devrait parfois réfléchir avant de parler ou tourner sa langue sept fois dans sa bouche, mais non. Alors comme elle comprend pas ce qu'il lui dit: « Qu-quoi? Accro aux médocs ?... Pourquoi ? » Qu’elle demande, en fronçant ses sourcils, ne comprenant pas bien où il veut en venir. Enfin, elle fait bien le lien entre médicaments et drogues. Elle s’exclame alors : « Ah nan je ne pourrais pas être droguée moi ! » Elle parle en mettant ses mains sur ses joues. « Et puis t’as vu leur mine affreuse et leur peau à ceux-là ! Quelle horreur, leur peau ! » Oui, on lui parle de médicament, elle, elle se soucie de la peau qu’elle aurait si elle était droguée. Chacun ses priorités. Enfin. Son prénom. Tout le monde le trouve bien et on ne se moque pas de lui. Ce qu'elle a? « Bah j’ai rien en fait… C’est juste que je le trouve moins bien que Benjamin ou Maxence, mais c’est pas très grave. Je t'aimerais bien quand même ! » Elle joue avec ses doigts, avant d’ajouter : « Bah t’as de la chance… » Depuis toujours, quoique surtout depuis qu’elle est ici, tout le monde se moque du sien, de prénom. Ou pas tout le monde, mais pas mal… Elle ne le prend pas mal en général, au contraire, elle compatit un peu. C'est assez surprenant quand même, mais ce n'est pas une raison pour se moquer. Ou dire que ses parents sont fous, parce qu'ils ne le sont pas. Malheureusement, Faust tombe dans ce qu'elle n'aime pas. Les fautes à répétition sur son prénom, alors qu'au final, quand on est attentif, il n'est pas si compliqué à dire. « C’est pas drôle ! Toi aussi tu te moques ! » Qu'elle balance comme ça, presque vraiment vexée, en lui tournant le dos. Elle se baisse pour chercher des trucs dans son sac, parce que ça l'énerve et qu'elle veut pas montrer qu'elle est énervée. Ou plutôt vexé. C'est beau Yityish (prononcé Yitayishe). Elle lâche plutôt: "Et puis c'est Titi de toute manière!" Oui ! Tout le monde doit l'appeller comme ça ! Parce que tout le monde chez elle l'appelle comme ça, de sa famille à ses voisins en passant par tout ceux qu'elle connait. Titi et puis c'est tout.

Ce qui était sûr, c’était que ses seins n’étaient pas des pastèques, hein. Bon, après, évidemment, tu avais déjà vu plus petit encore. Mais ça n’avait aucun intérêt de la taquiner si tu n’exagérais pas un peu. « C’est pas vrai ! C’est pas des pastèques, mais c’est pas des clémentines non plus ! Et puis j'aime pas ne pas en porter ! Quand t'as froid, tout le monde le sait ! De toute manière, j'vais me faire opérer ! » tu ne peux pas t’empêcher d’éclater de rire, joyeusement et franchement. Non, franchement, tu ne la connaissais pas encore celle-là mais tu l’aimais bien. « Non, pas des clémentines, des olives ça serait mieux pour les définir. » Oui, tu disais ça juste pour la faire réagir, d’ailleurs ça peut se lire dans ton regard à quel point tu es taquin. « Nous on aime bien quand on voit que vous avez froid, ça nous incite à venir vous réchauffer ! » tu expliques le plus normalement du monde. En fait, tu ne savais pas trop si c’était le cas mais qu’importe, l’essentiel était que ta réponse valait pour toi. « Ah, c’est donc pour ça que t’es ici ? Pour gagner de l’argent afin de payer l’opération ? Je comprends mieux… j’espère que tu vas gagner. » Oh, tu n’étais pas méchant. Loin de là. Tu aimais embêter, c’était tout. C’était gentil, tout ça. Tu ne voulais en aucun cas la vexer, c’était clair. Quoi qu’il en soit, elle commence à partir dans tous les sens, et tu te demandes bien si tu fais face à une droguée. Mais Yit n’a pas vraiment l’air de comprendre ce que tu dis. « Qu-quoi? Accro aux médocs ?... Pourquoi ?  Ah nan je ne pourrais pas être droguée moi ! Et puis t’as vu leur mine affreuse et leur peau à ceux-là ! Quelle horreur, leur peau ! » Et un nouveau rire de ta part. Leur peau ? Comme si tu avais déjà fait attention à la peau des drogués. Tu n’en voyais pas tant que ça non plus, et t’étais certain qu’ils exagéraient pas mal la chose à la télévision, tout de même. « Pourquoi, t’as déjà vécu ça ? Ça sent le vécu en tout cas… » Eh bien oui, comment pouvait-elle être aussi bien informée sur la peau des drogués, hein ? En tout cas, elle ne peut qu’être droguée pour ne pas aimer ton prénom, oui oui. « Bah j’ai rien en fait… C’est juste que je le trouve moins bien que Benjamin ou Maxence, mais c’est pas très grave. Je t'aimerais bien quand même ! Bah t’as de la chance… » Tu arques un sourcil à ses paroles. Non mais n’importe quoi. « Benjamin et Maxence c’est banal, aucune originalité ! Alors que Faust, tu vois, tu en rencontreras jamais un deuxième ! Ca garantie mon authenticité, madame ! » Oui, tu essayais de te ventre, là. Enfin, plutôt de vendre ton prénom. Même si au fond, t’y portais que peu d’importance qu’on puisse aimer ou ne pas aimer ton prénom, ça n’avait aucun intérêt. Et puis, tu prononces mal son prénom, et elle n’a franchement pas l’air d’apprécier ça. Non mais toi tu ne voulais vraiment pas la vexer hein. « Je me moque pas, eh ! C’est affectif tout ça ! » tu expliques, un sourire amusé aux lèvres. Non mais il n’y avait pas de quoi te tourner le dos tout de même. Du coup, tu bouges pour pouvoir te mettre à nouveau devant elle. Tu avais une belle vue sur ses fesses l’ancienne angle mais tout de même. "Et puis c'est Titi de toute manière!" Et toi, tu grimaces. « Ah non, pas Titi. » Non, non, non. « Ça, c’est vraiment moche. » tu fais remarquer le plus sincèrement du monde. « YitYout c’est mieux… ou Yit… ou Kit.. ah non, Kitkat ! KitKat c’est bien ! » tu pars un peu loin, mais c’est pas bien grave. Ce qui était sûr, c’était que tu ne l’appellerais jamais Titi. Manquerai plus que quelqu’un se fasse surnommer Grosminet.

Elle rigole avec lui. Elle aime bien parler de ses seins. Elle ne s’en rend pas compte elle-même, mais le fait de ne pas réfléchir beaucoup fait d’elle, quelqu’un de très libéré. Ou en tout cas, elle n’a aucune gêne de parler de ses seins, qu’elle ne considère pas être plus petite que des clémentines. Quand même. Ils sont un poil plus gros tout de même. Alors quand il s’exprime pour dire que ce sont des olives, elle éclate de rire, avant d’ouvrir la bouche, feignant d’être choquée. « Des olives ! Mais c’est tout petit des olives arrêtes, t’abuses ! » Elle fait le boudeuse, même si elle a un petit sourire en coin montrant qu’elle est juste incapable de jouer la comédie. Elle est trop honnête. « Tu veux les voir ? Non parce que je t’assures, c’est plus des oranges quand même ! » Qu’elle surenchérie, alors qu’il lui dit déjà, que ça les incites à réchauffer elle rigole. Finalement, elle se dit qu’elle ne mettra plus de soutien-gorge et qu’elle aurait mieux fait de les oublier. Mais il continue, le coquin ! Il croit vraiment qu’elle est là pour se payer une opération. Elle pourrait se la payer elle-même, si elle n’était pas aussi dépensière. « Nan, c’est même pas vrai ! J’suis là pour m’amuser ! » Qu’elle lui dit, en relevant ses sourcils, avec une mine plus « condescendante », entre guillemet parce qu’elle ne sait absolument pas ce que ça veut dire. Elle est effectivement là pour se faire des amies et passer « du bon temps » sans se prendre la tête. C’est le bon endroit, non ? Elle n’a pas peur des caméras, au contraire, elle sent un bon feeling avec celles-ci, d’où son excitation. Qu’il transforma en folie, ou qui la fait prendre pour une accro à la drogue ou aux medocs. Mais c’est lui aussi, parce qu’elle remarque qu'elle le fait beaucoup rire. Alors, instinctivement, elle rit aussi. Plutôt contente, mais elle ne sait pas pourquoi. Elle aime bien être heureuse de toute manière, mais il rit là, parce qu'elle parle de droguée quand même. C'est pas tellement très drôle. « Non! Non, mais on en voit toujours à la télé avec Enquête d'action ou Vie ma vie j'sais pas quoi, tu sais des émissions en France et bah, on les voit les drogués hein! Et les putes! Bah j'veux pas en être une! » Autant l'un que l'autre, parce que lorsqu'elle voit leur dégaine, ça lui donne envie de vomir et pas que, leur peau toute sale, avec plein d'excès de sebum aussi. C'est vraiment affreux, dégoûtant, répugnant. Pas comme son prénom à lui, non quand même pas. Elle hausse les épaules. Il ne comprend pas ce qu'elle veut dire. Elle n'a pas dit qu'il était moche son prénom et qu'elle allait en rencontrer tout plein. Elle dit juste qu'elle, elle le trouve pas fabuleux, mais elle ne peut pas lui jeter la première pierre, elle aussi elle a pas un prénom tiptop, mais elle fait avec. « J'aime bien la banalité. » Qu'elle dit d'une petite voix, faussement blasée. Bon, quand on la regarde et qu'on la connait un minimum, sans dire qu'elle est excentrique, elle est quand même à part. Pas vraiment encrée dans la banalité, mais plutôt dans la modernité. Mais elle aime bien, vraiment, Maxence et Benjamin. C'est sobre et classique, pas comme lui ! Et ça, si elle lui disait, il ne pourrait pas nier, mais elle ne le dit pas. Parfois elle réfléchit avant de parler… Mais quand il se moque, elle le lui dit, elle ne se gêne pas. Faust lui dit ne pas se moquer, oui oui, c'est ça, c'est affectif. Elle n'est pas totalement vexée qu'il l'appelle Yityout. Dans un autre contexte, ça la ferait même rire, mais elle aime bien jouer sa drama-queen. Surtout lorsque les fautes se multiplient en à peine une journée. Une journée, trente et un candidat et pour l'instant, un seul qui a retenu son prénom. Alors naturellement, elle lui dit son surnom, parce que c'est même carrément son deuxième prénom depuis sa naissance. Lui, qu'est-ce qu'il fait? Il dit que c'est moche. Non pas moche, vraiment moche. La blonde fronce ses sourcils, avec une moue attristée et très blessée. Tout le monde l'appelle comme ça et tout le monde l'a toujours appellé comme ça. Elle n'exagère même pas dans sa réaction. Elle est vraiment blessée, parce qu'elle aime beaucoup Titi et que c'est même son grand-père à la base, qui l'appellait comme ça. Elle n'écoute pas ce qu'il dit ensuite. KitKat, c'est vraiment n'importe quoi et ça n'a rien à voir! Elle prend un poigner de ses vêtements, enfin en l'occurence ses culottes parce que c'est ce qui vient en premier, pour les lui lancer au visage, puisqu'il est revenu devant elle. "C'est toi qui est moche! Titi c'est pas moche et tout le monde m'appelle comme ça..." Elle lui relance une rasade de vêtement. "Et c'est KitKat que c'est moche, même si j'suis à croquer comme eux!" Elle prend son sac et se retourne à nouveau, pour à nouveau lui présenter son dos. Il a l'air sympathique, mais là il n'est pas gentil et elle n'aime pas ça.

Tu exagères, ses seins ne sont pas si petits que ça. En fait, tu dis ça seulement pour embêter la jeune femme, sans pour autant en venir à être méchant. Du moins, si ce que tu pouvais dire pouvait être pris méchamment, ça n’avait pourtant jamais été ton intention. C’était clair, ça. « Oui, c’est tout petit, c’est bien ce que je dis ! » tu rajoutes. « Bah vas-y, montre, parce que moi je te crois pas ! » Faust le profiteur. Oh, ça va, tu étais loin d’être un pervers non plus. Des poitrines, tu en avais déjà vu des tonnes. En tout cas, elle affirme ne pas être là pour se refaire la poitrine. Pourquoi alors ? Pour s’amuser, ah. D’accord. C’était une très bonne raison aussi, il fallait l’avouer. Même si bon, la plupart des gens venaient ici pour l’argent. Toi tu n’en avais pas besoin, de l’argent. Non, franchement pas, ce que tu gagnais te suffisait amplement pour subvenir à tes besoins. Tu étais là pour une raison un peu plus personnelle et thérapeutique, mais bon, ça n’avait aucune importance. Qu’importe. Tu essaies – en vain – de lui faire dire qu’elle est droguée. Tu te doutes qu’elle ne l’est pas, elle n’a pas tant l’air de l’être. Yityish devait tout simplement être une hyperactive comme une autre. Enfin, t’en savais rien en fait, ce n’était qu’une supposition. Tu ne comprends pas trop son élément de défense, mais tu supposes qu’elle a raison, elle vit sa vie. Donc, elle n’était ni une droguée, ni une pute. « Je vois, je vois… C’est bon à savoir. » D’un côté, tu t’en doutais, mais bon. Histoire d’en être sûr. En tout cas, tu prends la défense de ton prénom, sans pour autant prendre ça au sérieux, bien évidemment. Comme si tu allais te vexer pour une broutille de la sorte… non, ça ne te ressemblait pas. Elle aimait la banalité, donc. Tss. « T’es nulle… » tu fais remarquer en grimaçant légèrement. La banalité, ça n’avait rien d’intéressant. Pas à ton humble avis, en tout cas. Après, chacun avait sa propre liberté de penser. Tu ne pouvais rien y changer. En tout cas, ce qui n’était pas banal, c’était son prénom. Et son surnom, aussi. Tu n’aimais pas particulièrement « Titi », il faut dire. Tu préférais Yityout, ou n’importe quoi d’autre en fait. Ça aussi, ce n’était pas de ta faute, si tu n’aimais pas ce surnom. Tu ne faisais qu’être honnête, et dire ce que tu pensais. Mais tu ne t’attendais clairement pas à une réaction comme la sienne. Elle a l’air vexé, et blessé, et ce n’était vraiment pas ton but. Tu n’allais pas te forcer à l’appeler Titi, tout de même. Tu te prends même une poignée de culottes dans la figure. Sympathique, hm. Tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle te traite de moche et te relance des vêtements à la figure. Ok, elle n’était vraiment pas contente… Tu ne voulais pourtant pas en arriver là. Alors qu’elle est dos à toi – encore – tu ramasses les vêtements qu’elle t’avait balancé à la figure et qui étaient tombés par terre. « Yityish… » - oui, tu connaissais son vrai prénom. tu soupires, un peu dépassé par les évènements. Tu venais de te faire attaquer par un millier de soutien-gorge et de culotte, ça n’arrivait pas tous les jours. « Je peux te montrer mes seins moi aussi si tu veux… » tu dis doucement, dans une tentative – sûrement vaine – de la faire un minimum rire. Ou du moins, qu’elle te pardonne. Tu n’en aimais pourtant pas plus le surnom « Titi ». « Aller, boude pas, je veux bien être ton Grosminet. » ça n’avait aucun sens ce que tu disais là, mais peu importe.

Faust est marrant. Il insiste pour dire qu’elle de petits seins, alors qu’elle, elle s’évertue à lui dire le contraire. On dirait qu’il veut des preuves ! Alors elle lui propose de lui montrer ses seins, tout naturellement. Elle n’a pas de complexe et puis, il a déjà dû en voir. Il n’a pas l’air d’être puceau quand même… Et puis elle s’est toujours demandé pourquoi les garçons pouvaient faire du torse nu sans que personne ne trouve ça bizarre, mais que ce n’est pas pareil pour les filles. Elle, faire du sein nu, ça ne la dérangerait absolument pas. Enfin, pas toujours parce que c’est vraiment vrai : elle n’aime pas ne pas avoir de soutien-gorge. Pourtant, si ça ne la dérange pas, elle est étonnée par la réponse du jeune homme, qui veut qu’elle lui montre pour bien pouvoir vérifier. Elle rigole, pour finalement attraper le bas de son haut et le soulever. Bah non, elle n’a pas de sous vêtement puisqu’elle pensait ne pas en avoir. Evidemment, point trop n’en faut, elle baisse son tee-shirt au bout de quelques dizaines de secondes, un large sourire aux lèvres. « Alors Alors?" Bah oui, autant qu'il lui disent ce qu'il en pense... "Tu sais, maintenant, on est dans une relation particulière toi et moi... Genre, on est ami ! T'as vu mes seins quoi !" Non pas que tout ses amis ont vu ses seins - ou peut-être bien que si - mais quand même. C’est un rapprochement quand même. Il ne peut pas nier le fait qu'ils soient proche, maintenant ! Et des amis, ça se dit tout ou presque. Il lui demande si elle est droguée, elle répond que non. Titi veut défendre son point de vu, alors elle dit bien aimer la banalité. Lui, il dit qu'elle est nulle. Elle fait une grimace, elle s'en moque et en plus, c'était pas vrai. Mais après il lui dit un truc trop méchant, même pour des amis. Alors elle boude, elle se retourne, pour ne plus le regarder et l'ignorer jusque toujours, parce qu'elle est comme ça elle. Elle croise les bras. Finalement, il dit son prénom. Son vrai prénom et bien en plus, parce que si l’on en doutait encore, elle s’appelle bien ainsi. Elle ne s’attendait pas à ça, c’est vrai, il faut bien l’avouer. Pour autant, elle ne tourne pas sa tête vers lui, parce qu’elle lui en veut toujours d’avoir dit que son surnom était moche. Il aurait pu prendre des pincettes comme elle et dire qu’il n’était simplement pas super-super, mais non, il a carrément dit moche. Alors il lui en faudra plus, qui arrive assez rapidement. Parce qu’il lui dit que lui aussi, il peut lui montrer ses seins et ça la fait rire, forcément. Elle ne peut pas garder son sérieux et restée fâchée, parce que même si elle peut se mettre en colère et rester fâchée pendant longtemps, là, ça n’en valait pas la peine. Elle ne peut pas le nier, elle aime bien Faust et elle ne veut pas que ça devienne n’importe quoi et surtout pas par sa faute. Alors, alors qu’elle pinçait ses lèvres pour ne pas trop rire, elle lâche à nouveau un rire quand il lui dit bien vouloir être son Grosminet. Elle ne sait pas bien ce que ça amène, mais elle s’en moque. Elle se retourne, avec un large sourire, un poil gêné, mais surtout amusé. Elle se relève et elle lui dépose un bisou sur sa joue. « Désolé d’avoir dit que t’étais moche… C’est même pas vrai en plus. » Elle fait une moue exagérée, parce que non, elle le trouve canon. Sans crier garde, elle attrape le tee-shirt de Faust pour le soulever. Bah, c’est lui qui a proposé de montrer ses seins, c’est pas elle qui le force ! « Bouh ! Ils sont plus petits que les miens ! » Elle passe sa langue en le lâchant. Elle en a bien profité quoi. Elle a pu toucher son torse et voir tout ses muscles et tout. « Bon tu sais quoi ? Je veux bien que tu m’appelles Yit… Ou Yityout… Mais parce que c’est vrai que c’est drôle ! Mais pas tout le temps ! Plus souvent Yit que Yityout ! » C’est un bon deal ça non ? Parce qu’elle comprend quand même qu’il ne l’appellera pas Titi alors… « Et moi je t’appelle Fausty et t’as pas ton mot à dire ! » Qu’elle lance toute guillerette