Amy.

Changement de partenaire, donc. Tu avais été mis au courant qu'après le prime, puisque tu n'avais pas pu y participer. Effectivement, cette dernière semaine, tu te sentais mal, et tu avais préféré te faire discret. Tu avais sûrement dû chopper un virus ou quelque chose comme ça. Quoi qu'il en soit, tu étais de nouveau sur pied, prêt à en profiter à fond. Bon, maintenant, tu étais dans la chambre 4 apparemment, et tu devais partager ton lit avec la jolie Amy. Et lorsque tu t'y rends, la demoiselle est déjà là, se préparant pour aller se coucher. « Alors c'est toi que je dois supporter maintenant, c'est ça ? » tu demandes avec un sourire aux lèvres. Bon, supporter, c'était un bien grand mot, surtout que tu aimais bien ton ancienne partenaire. Babou était adorable. Ce n'était pas comme si partager un lit avec elle avait été un calvaire. Non, elle ne t'avait franchement pas mené la vie dure, t'espérais que ce ne serait pas le cas avec Amy. Elle ne semblait pas être méchante, alors bon, tu ne voyais pas pourquoi ça se passerait mal entre vous deux.

Changement de chambre. Changement de partenaire. Trop de changements en un soir. Mais va falloir s’y faire. De toute façon ce n’est pas comme si j’avais le choix. Enfin…Remarquez, pour dormir, rien ne stipule que je sois obligée de partager mon lit avec Faust. Je pourrais tout aussi bien tenter de me trouver un autre lit, ou pioncer dans le canapé par exemple. Mais pourquoi ferais-je une chose pareille ? On a vu pire que de devoir partager un lit avec un homme comme Faust hein. De ce côté-là je ne suis pas trop à plaindre. Bon, par contre ce qui est chiant, c’est de devoir déménager mes affaires dans l’autre chambre. En plus Ulysse aussi déménage pour la 4, on n’aurait pas pu rester dans la un ? C’est bête. M’enfin. J’entreprends donc de déplacer mes vêtements et affaires. Je fais ça à la va vite, tant pis si j’oublie des trucs, je verrais ça demain. De toute façon ce n’est pas non plus comme si j’avais énormément de trucs, puisque la plupart se trouvent dans le dressing. Je m’apprêtais à me changer, ôter ma tenue du prime pour passer au pyjama, lorsque Faust fait son apparition. Tiens ! Un revenant. C’est moi qu’il va devoir supporter. « Ouais, et laisses moi te dire que je vais faire de ta vie un enfer. » que je dis le plus sérieusement du monde. Parce que je ne peux pas te piffrer et que tu me saoules. Trembles. Ou pas en fait. « Je blague. » que je dis finalement en souriant. On sait jamais vaut mieux préciser. « Sauf si t’es un gros chieur. » Et qu’il le mérite. Mais y a pas de raisons que ça se passe mal hein ? « T’as quand même hérité de la candidate la plus canon, c’est pas rien. » J’espère qu’il en est heureux. Bon ça va, je ne le pense pas réellement. Je sais que je suis canon, ceci dit, pas au point de prétendre à être la plus jolie ou sexy du nid. Y a pas mal de belles plantes dans le jeu. Sur ce, je commence à ôter mon chemisier, parce que bon, je ne vais pas dormir toute habillée. « Bon dis moi, t’étais ou ces derniers temps ? Tu t’es fais bien discret. » que je demande tout en me déshabillant. Que ça soit devant lui ne me gêne point.

Tu n’avais pas trop compris le caprice de Cupidon et son idée de vous faire changer de partenaire, mais bon, tu suis les ordres toi. Ce n’était pas la mort non plus, même si tu appréciais beaucoup Babou, Amy ne semblait pas désagréable. De loin, du moins. Elle t’avait quand même menacé pour que tu lui mettes de la crème solaire, hm. Un vrai danger public, cette fille, oui oui. « Ouais, et laisses moi te dire que je vais faire de ta vie un enfer. » Tu arques un sourcil, parc que bon, tu ne t’attendais clairement pas à ça. Normalement, on te saute dans les bras et on remercie Dieu d’avoir un mec comme toi dans son lit. Ou pas. « Je blague. Sauf si t’es un gros chieur. » Tu souris. Toi, un gros chieur ? Tellement pas. « Je suis un ange, un vrai. Ça ne se voit pas sur ma tronche ? Tu vas plus pouvoir te passer de moi, partenaire. » tu lui annonces dans un clin d’œil. Bon, peut-être que tu exagérais légèrement. « T’as quand même hérité de la candidate la plus canon, c’est pas rien. » Tu ris doucement – pas pour te moquer d’elle, mais pour ce qu’elle dit d’elle-même – et tu la regardes de la tête au pied comme si tu l’examinais. Autant dire que ça avait déjà été fait lors de votre rencontre à la plage, hein. « C’est vrai que j’aurai pu avoir pire… Mais bon, j’te traînerai quand même à la salle de sport, ça a l’air encore un peu mou tout ça. » Et après un sourire en coin, amusé, tu rajoutes. « En attendant, toi t’as eu le candidat le plus canon. Ça, c’est de la chance. » Bah oui, quand même. Amy commence à se déshabiller, et bon, tu ne te prives pas pour regarder. « Bon dis moi, t’étais ou ces derniers temps ? Tu t’es fais bien discret. » Tu hausses automatiquement les épaules, tout en commençant par enlever ton t-shirt. Manquerait plus que tu dormes tout habillé. Déjà que tu faisais l’effort de garder le caleçon depuis que tu étais dans le jeu… « J’avais la crève, j’étais cloué au lit. Mais bien sûr, personne l’a remarqué, personne ne m’aime. » Tu joues la victime, ouais. Bien sûr, tu n’en penses pas un seul mot, parce que tu pouvais très bien t’occuper de toi-même, hein, quand même.

Je vais faire de la vie de Faust un enfer, j’espère qu’il y est préparé. Ouais, ou pas. « Je suis un ange, un vrai. Ça ne se voit pas sur ma tronche ? Tu vas plus pouvoir te passer de moi, partenaire. » Un ange, bien sur bien sur… « Théoriquement Cupidon c’est un ange aussi…Et on voit le résultat. » Un ange maléfique. Alors il y a de quoi se méfier moi je dis. Ne plus me passer de lui ? Mouais. Ça reste à voir. Après tout j’arrive très bien à me passer d’Ulysse, alors. En attendant, c’est faust le plus chanceux, parce qu’il a hérité de la partenaire la plus canon qu’il soit. J’espère qu’il en a bien conscience. Et ça le fait rire. « C’est vrai que j’aurai pu avoir pire… Mais bon, j’te traînerai quand même à la salle de sport, ça a l’air encore un peu mou tout ça. » Non mais dites donc. « C’est toi qui est mou. » ça c’est de la réplique qui tue hein. Digne de la cour de récréation. Vl’a qu’il me pique ma formule, et déclare que c’est moi la plus chanceuse, parce que c’est le plus canon. « Et le plus modeste aussi » dixit celle qui vient de s’autoproclamer plus belle candidate. Je commence ensuite à me déshabiller. Faut bien, je compte me coucher. Certains, par respect ou pudeurs, se tourneraient immédiatement pour me laisser de l’intimité. Mais le Faust, il profite du spectacle. Après tout il a bien raison, il aurait tort de s’en priver. Moi-même je ne me gêne pas pour mater les gens. Après tout on nous a doté d’une paire d’yeux, c’est bien pour s’en servir. « J’avais la crève, j’étais cloué au lit. Mais bien sûr, personne l’a remarqué, personne ne m’aime. » Bouuuh. Pendant ce temps j’ôte mon pantalon pour me retrouver en sous vêtements. « Pauvre petit chou, personne n’est venu te voir ? » J’ôte mon soutien gorge, et enfile ma nuisette. « Tu veux que je prenne soin de toi peut être ? » Que je dis dans un petit sourire avant de me coucher dans le lit. « Oh mais attends, t’as plus la crève j’espère ! Pas question que tu me la refiles. » Il va dormir chez le voisin s’il est toujours malade.

« Théoriquement Cupidon c’est un ange aussi…Et on voit le résultat. » Tu lèves les yeux au ciel. N’importe quoi. Toi tu n’étais pas un ange comme Cupidon. T’étais un ange comme… comme un ange quoi, un vrai. Un gentil et adorable ange. « Moi je n’ai pas de série complètement débile qui passe à la télévision, madame. » Bon, série dans laquelle tu te trouvais, certes. Ça n’en restait pas moins que les gens qui vous regardent sont vraiment pris pour des blaireaux. Quoi qu’il en soit, tu annonces à Amy qu’elle allait être obligée de faire un petit tour par la salle de sport avec toi. « C’est toi qui est mou. » Tu arques un sourcil face à sa réplique. Ah oui quand même. C’était du high level là. « Ah non je crois pas. » Non, tu n’étais pas mou, roh. « Rassure-moi, t’es allé au-delà du CM2 ? » Non, juste comme ça, pour savoir à qui tu avais à faire. « Et le plus modeste aussi » Tu souris en hochant la tête, amusé par ses paroles. « Je prends exemple sur ma nouvelle partenaire, que veux-tu. » Parce que dans le genre modeste, on était servi avec elle aussi. Bon, tu avais plus ou moins conscience que tout ça restait une blague. En tout cas, pour ta part, tu n’étais franchement pas sérieux. En tout cas, elle commence à se déshabiller, et toi aussi pour le coup. C’était l’heure d’aller dormir. « Pauvre petit chou, personne n’est venu te voir ? » Tu secoues la tête de droite à gauche comme un gamin. « Personne. » Et alors que tu as pendant quelques secondes une belle vue sur sa poitrine, elle rajoute. « Tu veux que je prenne soin de toi peut être ? » Bah tiens, quelle question. « T’as plutôt intérêt même. » Elle ferait une piètre partenaire sinon, tiens. Enfin bon. Tu finis par enlever ton pantalon pour te glisser sous les draps à ton tour.  « Oh mais attends, t’as plus la crève j’espère ! Pas question que tu me la refiles. » Trop tard. « Je vais me coller à toi toute la nuit pour que tu choppes ça, tu vas voir. » tu rajoutes dans un sourire en coin.

« Moi je n’ai pas de série complètement débile qui passe à la télévision, madame. » Ah parce qu’on est dans une série ? Il voudrait dire que c’est fictionné ? Merde, je ne m’en rends même pas compte que tout est scénarisé. « Non, toi tu te contente de passer dans la série complètement débile. » Ce qui est pire. Au moins la prod ils se font du fric sur notre dos. C’est le meilleur plan. Nous on est des pions dans leur machine commerciale. Je sors ensuite une réplique toute moisi. Je dois avouer qu’on m’a déjà connu meilleure répartie. S’cuser, une erreur de parcours. «Rassure-moi, t’es allé au-delà du CM2 ? » Hm je ne connais guère le CM2. Faut dire qu’au Quebec on a pas le même système d’éducation. Mais je suppose que ça doit être une classe de primaire, vu le niveau de ma réplique. « Connait pas. J’ai pas dépassé la maternelle moi tu sais. » Mouais, bon en attendant, c’est l’heure de se coucher. On va pas rester plantés debout. Je finis de me déshabiller pour enfiler ma tenue de nuit. Une petite nuisette sexy. Pendant ce monsieur joue à caliméro, l’était malade, personne ne s’en est préoccupé, bouuuuh. J’aurais presque la larmichette à l’œil. Ce qui m’inquiète plutôt là soudainement, c’est qu’il risque de me contaminer s’il a toujours la crève. A priori, il ne m’a pas l’air enrhumé, pas de nez qui coule, et il ne semble pas avoir de fièvre. Mais quand même. Je me glisse sous les draps alors qu’il déclare qu’il va se coller à moi toute la nuit. « Gardes tes distances ouais. » Sauf que c’est ce moment là que choisi Cupidon pour intervenir. Bah voyons. « Apparemment Cupidon veut que je chope la crève. » Ou il veut juste qu’on se tripote dans le lit. Du coup je me rapproche de lui. Je dépose une main sur son torse, et n’hésites pas à l’embrasser. Je suis pas du genre à me la jouer vierge effarouchée. Et évidemment, je fais les choses à fond. Pas juste un petit smack de rien du tout sur les lèvres. Non un vrai baiser. Si je dois choper la crève, autant que ça ne soit pas pour rien, et en profiter au passage.