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ElinMESSAGES : 260 AGE : 36 LOCALISATION : ADELAIDE [AUS] EMPLOI : COACH SPORTIF / PROF POINTS : 101
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 18 500 € RELATIONS: PARTENAIRE: HADRIEN
| Sujet: Boom # hadrien & elin Lun 29 Sep 2014 - 8:20 | |
| Hadrien & Elin 29/09 à 19h48 Boom
Si j’étais une lumière, tout le monde serait au courant. Les médias auraient déjà fait irruptions devant la porte de mon immeuble et des scientifiques voudraient faire des tas de tests plus farfelues les uns que les autres à mon pauvre petit cerveau. Hors, ce n’est pas le cas. Après je ne suis pas en train de dire que je suis une sainte idiote. Loin de là même. Enfin je l’espère en tout cas. Non ce que je veux dire c’est que je suis une personne totalement normale. Je n’utilise que trois malheureux petits pourcents de mon cerveau, ni plus ni moins. Je bloque devant un casse-tête et je passe des heures à essayer de le résoudre. Un petit peu comme là en fait. L’énigme ne se trouve pas sur une feuille de papier mais tout autour de moi. D’immenses haies, faites en verdure diverses et variées, se hissent devant moi. Je tourne à gauche. Puis à droite. Encore à gauche et une nouvelle fois à droite. J’ai l’impression de tourner en rond. Ce bout de bois dans l’herbe, je suis certaine de l’avoir déjà vu. La nuit commence à tomber et je ne suis franchement pas très rassurée. J’ai même un petit peu peur pour être franche. Mes paupières se ferment. J’expire un bon coup avant de laisser mes pupilles observer les alentours. Je tourne tout doucement sur moi-même. Rien ne vient. Je ne sais pas par où passer. Je ne connais pas le chemin de la sortie. Je suis totalement perdue. Ça m’apprendra de vouloir partir à la découverte de terres inconnues. Je le savais pourtant que ce labyrinthe n’avait rien de bon. Pour une fois je regrette de ne pas avoir Milou à mes côtés. Il aurait pu m’être utile là. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres alors que je me laisse tomber sur le sol. Ne vous inquiétez pas j’ai des fesses bien rembourrées. Mes doigts viennent jouer avec la pelouse alors que je chante une comptine. Pirouette cacahuète, vous connaissez ? C’est la préférée de ma puce. Je reste là un bon moment quand une main vient se poser sur mon épaule. Premier réflexe, je hurle. Second réflexe, je regarde de qui il s’agit. Hadrien. Il ne me fait pas peur en temps normal mais je reste là à crier comme une débile. Ma vient empoigner le bas de son pantalon. « Ne part pas sans moi. » Ma voix et mon regard viennent le supplier. « Je n’arrive pas à trouver la sortie. » Je me sens presque obligée de me justifier. C’est plus fort que moi.
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| HadrienMESSAGES : 725 AGE : 37 LOCALISATION : paris, fr. EMPLOI : historien de l'art. POINTS : 204
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| Sujet: Re: Boom # hadrien & elin Lun 29 Sep 2014 - 22:40 | |
| Ce que je fous au beau milieu d'un labyrinthe, occultant toute réalité extérieure grâce au casque que j'ai sur les oreilles, avec la clope au bec et les mains dans les poches, je n'en ai pas la moindre idée. Je devrais faire comme tout le monde : être en train de me préparer à dîner, voire être déjà en train de manger. Mais non. Ça fait une bonne demi-heure que je traîne entre les rayons de haies qui s'accumulent et s'élèvent, encore et encore. D'autant plus que j'ai la très sincère impression de tourner en rond. Ou plutôt, je le sais, parce qu'à force de m'obliger à rester dans le même périmètre pas trop éloigné de la sortie, je finis par reconnaître les différents passages et carrefours. Pratique. Ce qui est nettement moins sympa, c'est que ce labyrinthe n'a rien de ludique. Il est lugubre et me rappelle un peu trop les méandres compliqués de mon esprit. Je nage dans ma propre tête. Oui, c'est un peu ça. Au bout d'un moment, sur les dernières notes murmurées d'un morceau de Santana, un bruit étouffé me parvient et je comprends rapidement qu'il provient du monde réel. Les sourcils froncés, je rabats mon casque sur mes épaules pour me concentrer sur la voix que j'entends, pas très loin, mais pas si proche non plus. Je me mets en quête, alors, et il me faut dix bonnes minutes et un certain nombre de marche-arrière pour finalement tomber nez-à-nez avec une silhouette rousse que je reconnais sans problème. « Elin ? » je l'appelle, en posant la main sur son épaule. Et aussitôt, elle pousse un tel hurlement que j'en sursaute. Putain, je ne me doutais pas qu'elle avait un organe si puissant. Je la lâche et me redresse vivement, brandissant les mains en l'air. C'est pas moi, je suis innocent. Sauf qu'elle réagit drôlement et, étonné, je l'observe s'agripper à mon pantalon, comme une enfant apeurée. Par réflexe, je fléchis les genoux pour me retrouver à sa hauteur. « Calme-toi, je suis là. » je souffle avec un sourire aussi rassurant que possible. C'est moi, pas un fantôme, pas une hallucination, je ne vais pas disparaître dans les secondes à venir et te laisser complètement seule au milieu du labyrinthe. « Bien sûr que je ne vais pas te laisser ici. » j'assure d'une voix douce. Ça serait mal me connaître. Je la connais fort peu, et c'est loin d'être suffisant que pour dire que son sort est ma préoccupation principale, mais elle reste ma partenaire, pour le moment, et en tant que telle, je me surprends à me soucier plus d'elle que de presque tous les autres candidats. Je n'aime pas trop ce mode de fonctionnement, mais nous sommes un binôme, après tout. D'elle, je dépends et de moi, elle dépend. Un peu. « On va la trouver, la sortie. » Et je hoche la tête d'un air entendu, sans douter le moins du monde de nos capacités à nous sortir de là. Ça ne peut pas être bien compliqué. Je n'ai pas la sensation de m'être aventuré réellement loin dans ce labyrinthe, donc la sortie ne doit pas se trouver à des kilomètres de là. De toute façon, la production ne nous laisserait pas mourir déshydraté et affamé au beau milieu d'un assemblage de haies à l'aspect hostile. Ça serait franchement pas terrible pour leur image. Adieu les heures de grande audience. Je redresse la tête alors, pour balayer les lieux du regard. J'aperçois bien la forme distincte et massive du nid, qui se dresse un peu plus loin. On n'est pas complètement perdus, c'est déjà ça. On a une direction de base. Reste à être suffisamment chanceux que pour ne pas emprunter un dédale de galeries nous conduisant tout droit dans une impasse et nous obligeant à rebrousser chemin sur plusieurs intersections. Heureusement pour moi, j'ai la chance d'avoir une mémoire plus visuelle, même si dans ce cas-ci, on risque d'avoir besoin d'un peu plus que ça. « Qu'est-ce que tu préfères, avancer le plus en ligne droite possible en direction du nid, ou grimper sur mes épaules pour regarder par-dessus les haies et essayer de me guider ? » je finis par lui demander, en détachant précautionneusement sa main de mon pantalon pour m'en saisir et l'aider à se relever. Peu m'importe, personnellement, je préfère qu'elle choisisse la solution qui la rassure le plus. |
| ElinMESSAGES : 260 AGE : 36 LOCALISATION : ADELAIDE [AUS] EMPLOI : COACH SPORTIF / PROF POINTS : 101
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| Sujet: Re: Boom # hadrien & elin Mar 30 Sep 2014 - 10:18 | |
| Il y a quand même des endroits effrayants dans le domaine et le labyrinthe en fait partie. En journée, passe encore. En pleine nuit ce n’est absolument plus la même histoire. Et alors quand c’est entre les deux, comme maintenant, je n’ose pas pour dire à quel point il fait flipper. Les ombres se perdent sur d’autres ombres et cela dessine des formes plus étranges les unes que les autres un petit peu partout sur les haies et le sol. Ce n’est pas rassurant du tout. C’est flippant. Le vent fait bouger les feuilles et arrive même à créer des tourbillons par moment. De petites bestioles traversent sous mon nez. Je ne trouve plus la sortie. Je passe quinze fois devant le même morceau de bois et je commence à désespérer. En fait j’ai tellement la trouille que je ne panique même pas. Je suis comme paralysée. Hors de question de faire un pas de plus et de continuer à tourner en rond. Je reste ici, assise par terre, en boule, et j’attends que quelqu’un se rende compte de mon absence pour en informer la production qui va ensuite déployer des centaines d’hommes pour me retrouver. Ou qui va juste visionner toutes les vidéos pour savoir où je me trouve afin d’envoyer le concierge me chercher. Mine de rien je flippe et tout un tas de pensées se bousculent dans ma caboche. Il pourrait m’arriver n’importe quoi ce soir. Un ours qui m’attaque ou bien un zombie qui fasse son apparition. Mieux encore un vampire qui viennent pour me vider de mon sang. Un frisson parcourt mon corps. Peut-être que je devrais ne pas penser à telles choses. Une main se pose sur mon épaule et mon premier réflexe est de hurler. Si c’est un méchant ça va certainement le faire partie. Je suis quand même curieuse alors je veux voir de qui il s’agit. Je me tourne légèrement et … Hadrien. Allez savoir pourquoi mais je reste là à hurler alors que je sais très bien que je n’ai strictement rien à craindre de lui. Enfin, je l’espère en tout cas. Je m’accroche au bas de son pantalon comme s’il allait s’enfuir et me laisser toute seule ici. « Calme-toi, je suis là. » Il sourit certainement pour essayer de me rassurer. Ça marche un petit peu. Plus aucun son ne sort de ma bouche mais mon cœur cogne encore très fort contre ma poitrine. J’ai quand même un petit peu peur qu’il parte et me laisse seule alors bêtement je lui pose la question. « Bien sûr que je ne vais pas te laisser ici. » Tant mieux. Mais je ne le lâche pas pour autant. J’ai quand même honte qu’il puisse me voir comme ça moi la grande sportive téméraire qui … a peur des labyrinthes. En même excusez-moi mais il y a de quoi faire pipi dans sa culotte quand on se retrouve là-dedans. « On va la trouver, la sortie. » En voilà une bonne idée. Je regarde autour de moi et panique un instant de plus. « Toi aussi tu es perdu ? » Ma voix tremble un peu. Disons que je ne suis pas vraiment des plus rassurés. Il ne répond pas tout de suite et semble préférer qu’on passe à l’action le plus rapidement possible. Enfin, qu’on trouve la sortie le plus rapidement possible quoi. « Qu'est-ce que tu préfères, avancer le plus en ligne droite possible en direction du nid, ou grimper sur mes épaules pour regarder par-dessus les haies et essayer de me guider ? » Avancer le plus droit possible ne sera pas spécialement possible, il y a des intersections partout. Ou alors il faut traverser les haies et ça ce n’est pas vraiment une bonne idée si on ne veut pas ressembler à des spartiates qui viennent de combattre juste après. Monter sur ses épaules et peut-être l’option la plus envisageable à ce niveau-là. Délicatement il décroche ma main du bas de son pantalon pour la garder dans la sienne et m’aider à me relever. Délicate attention. Je lui fais un petit sourire. « Monter sur tes épaules et peut-être le mieux pour l’instant mais … je n’ai pas envie de t’écraser avec mes grosses fesses. » Oui même ici je ne laisse pas mon complexe derrière moi. Enfin si puisqu’il s’agit de mes fesses mais disons qu’ici aussi il me perturbe. « Après on peut alterner les deux non ? » Je grimpe sur ses épaules, je regarde et puis on avance tranquillement jusqu’à ce qu’on soit à nouveau perdu ? Moué, c’est moyen comme idée. « La prochaine fois je prends des cailloux, comme le p’tit poucet. » Oui je suis encore en train de penser à voix haute. « Enfin, s’il y a une prochaine fois. » |
| HadrienMESSAGES : 725 AGE : 37 LOCALISATION : paris, fr. EMPLOI : historien de l'art. POINTS : 204
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| Sujet: Re: Boom # hadrien & elin Mer 1 Oct 2014 - 1:01 | |
| Difficile à dire pour le moment, si je suis paumé ou non. C'est que je n'ai pas encore réellement essayé de retrouver la sortie, puisque je me contente de me balader sans le moindre but, sans la moindre idée de ce que je fais là. Je pense avoir plus ou moins mémorisé une partie des chemins empruntés pour en arriver au point où je suis présentement, et je suis plutôt débrouillard niveau orientation, mais de là à fanfaronner en prétendant savoir parfaitement comment sortir, peut-être pas. « Non, je me promène » je me contente donc de répondre avec un sourire. C'est un peu ça. Ça fait carrément con, mais c'est la vérité. Mais comme je ne fais de toute façon que passer le temps, je réorganise sans le moindre mal mon programme immédiat pour y inclure le sauvetage d'Elin. J'aime bien cette idée. En fait, j'aime la sensation de pouvoir aider les personnes qui constituent ma vie. Et j'imagine qu'à l'heure actuelle, elle est ce qui s'en rapproche le plus. Bref, je hausse les sourcils, septique, et me penche tellement peu subtilement sur le côté pour jeter un regard à ses fesses que mes intentions ne peuvent être mal comprises. « Elles sont bien cachées, tes grosses fesses » je contredis simplement, énonçant un fait pur et dur. Non parce que Elin est franchement loin d'être grosse, même pas enrobée ni rien. Je suis persuadé qu'en réalité, elle est toute fine, et que c'est encore un complexe incompréhensible de fille. Détournant la tête vers l'ouverture la plus proche dans les haies, je hoche pensivement le menton. « Ariane et son fil ont quelque chose de plus magique » je commente d'un air distrait, mais bon, elle s'en fout probablement, parce que ce n'est pas très intéressant. Le petit Poucet, Ariane, peu importe, tant que le résultat est là. D'ailleurs, si elle s'obstine à venir se balader dans le labyrinthe, je suis certain qu'elle finira par trouver des points de repère et ne même plus avoir besoin de tracer son chemin. « Allez grimpe » je l'intime alors, une fois le fil de la conversation retrouvé, et en désignant mes épaules d'un geste du menton. Et, aussitôt, j'ôte mon casque de mon cou pour le plier et le fourrer dans ma poche et fléchis les jambes en agrippant le sol du plat de mes mains pour conserver mon équilibre. Je tangue une seconde lorsqu'elle se hisse, crochète ses genoux et me redresse, bien droit. OK, tout me semble bon. « Un poids plume » je lâche, mine de rien, comme pour me confirmer des pensées parasite. Je peux la porter sans problème jusqu'à la fin du labyrinthe, je n'ai aucun doute là-dessus. Je ne suis pas fort baraqué non plus mais j'ai toujours aimé le sport et je me suis pas mal musclé avec le temps. « Alors, par où, chef ? » je lui demande en tentant de lever les yeux vers elle. Un chouïa compliqué, aussi, je reporte mon attention sur l'unique direction qui s'offre à nous, que je passe sans attendre. C'est ensuite que ça risque de se corser. |
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