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 Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures

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Elsa

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MessageSujet: Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures   Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures EmptyLun 3 Nov 2014 - 21:30

ft mallaury
Le grotte secrète porte très bien son nom pour moi. Elle m'est en effet, restée très secrète puisque je n'y ai encore jamais mit les pieds depuis que je suis entrée dans l'aventure. Et je n'y aurais certainement jamais mit les pieds si Mallaury ne m'avait pas invité à y aller, parce que l'on ne peut pas vraiment dire que je sois quelqu'un de très aventurière. A en croire les dires de Mallaury, nous avons un point commun, nous n'avons jamais mit les pieds dans cette grotte. Nous pourrons donc tous les deux découvrir cela ensemble et pourquoi pas, en faire l'un de nos lieux de rencontre. Accrochée à l'aide de mes deux mains au bras du candidat, je le suis puisqu'il semble maîtriser la route. Nous arrivons à la grande falaise, un lieu qui ne me met pas forcément à l'aise. Je prends sur moi et le suit malgré tout jusqu'à ce filet d'eau derrière lequel nous nous glissons. Il avait bien étudié, nous sommes arrivés au bon endroit. C'est avec des yeux ronds comme des billes que je regarde partout autour de moi. Pour le moment, je suis sans avis sur le lieu mais je suis certaine que nous pouvons passer un bon moment ici. Cela peut même commencer maintenant puisque je prends l'initiative de me poser sur le sol, de m'y asseoir. D'un simple geste de la main, j'encourage le candidat à m'imiter. «J'aimerai en apprendre un peu plus sur toi.» lui avouais-je sincère. Nous avions brièvement discuter du cas Percy lors de la semaine précédente mais ça n'était pas pour cela que j'en avais appris beaucoup plus sur mallaury. Ma mission du jour était donc celle-ci, le connaître lui.«On peut commencer par des choses basiques, tu fais quoi dans la vie et d'où proviens-tu ? » Des choses simples mais qui ont, malgré tout, leur importance.
Mallaury

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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures   Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures EmptyLun 3 Nov 2014 - 23:52

Il n'avait appris l'existence de cette grotte secrète que très récemment, et immédiatement, il avait eu envie de visiter celle-ci. Parce que ça signifiait qu'il demeurait dans le nid un lieu au sein duquel il n'avait pas encore mis les pieds et ce serait un comble tout de même de quitter cette aventure sans avoir exploré ladite grotte. Il était cependant bien incapable de dire ce qu'il était susceptible de trouver à l'intérieur, tout ce qu'il savait en fait, c'est où se trouvait l'entrée de celle-ci puisqu'un camarade le lui avait gentiment indiqué. Et il ne savait pas pourquoi, mais il ne désirait pas s'y rendre seul, ce soir. Mallaury semblait prendre goût à la vie en communauté, c'est limite s'il ne pouvait plus se passer de ses camarades et quand on pense à ce que c'était il y a six semaines, s'en était quelque peu étonnant, en effet. Il avait croisé Elsa un peu plus tôt dans la journée et avait alors soumis à celle-ci l'idée de découvrir ensemble la mystérieuse grotte puisque sa camarade n'y était jamais allée, elle non plus. Ce serait surtout l'occasion de passer un petit moment tous les deux, ces derniers se faisant rares, ce qu'il trouvait dommage d'ailleurs. Elsa était de celles qui parvenaient à le toucher, ici, alors il désirait apprendre à la connaitre mieux, c'était vraiment son souhait. Il n'avait sans doute échappé à personne que Mallaury était plus proche des demoiselles que des messieurs dans l'aventure, ce que lui-même ne s'expliquait pas vraiment, mais là où il se différenciait de bon nombre de mâles c'est que lui, n'avait jamais la moindre idée derrière la tête quand il se retrouvait en tête-à-tête avec une fille. Il s'intéressait à la personne, mais c'est tout, il n'était pas question de chercher à obtenir des faveurs sur un plan... oh, non, il ne pouvait pas y penser sans s'en donner mal au coeur. Parce que quand il voyait comment certains garçons agissaient, disons-le clairement, ça le choquait quelque peu. Il ne jugeait personne, Mallaury, mais il ne pouvait pas les comprendre parce que lui ne se serait jamais permis de faire de telles choses à la télévision. C'est peut-être même ce qui allait le desservir à la longue, mais il refusait d'exister en s'exhibant de la sorte, ce n'est pas comme ça qu'il concevait cette aventure, et le "rôle" qu'il avait à y jouer. Mais revenons-en à la grotte. Il guida sa camarade jusqu'à l'entrée de celle-ci et l'un après l'autre, ils pénétrèrent dans l'ancre avant qu'Elsa n'entreprenne de s'assoir par terre. Elle l'invita à faire de même, alors il prit place face à elle, dans la position qu'il estimait être la plus confortable, à savoir celle du tailleur. Très vite, Elsa lui fit savoir qu'elle aimerait en apprendre un peu plus à son sujet. Mallaury esquissa un sourire. « profitons de cette soirée pour faire plus ample connaissance, alors. » il n'était vraiment pas contre car il réalisa qu'il ne savait lui-même pas grand-chose la concernant, et c'était quelque peu embêtant, après six semaines d'aventure. Elle proposa de débuter par des petites choses plutôt basiques. « je m'occupe de la restauration de mobilier d'art - des meubles d'époque, si tu préfères, par exemple des secrétaires, des commodes, des bergères... je travaille principalement le bois, ma profession est d'ailleurs souvent comparée à celle de l'ébéniste. » bien que lui, considérait qu'elles n'étaient pas semblables en tous points non plus, la preuve, il travaillait certes beaucoup le bois mais il ne faisait pas que ça. « et je suis Irlandais, j'habite à Cork, dans le comté du même nom. » il ajouta alors, puisque ça faisait aussi partie de la question qu'elle lui avait posée. « à ton tour. » reprit-il, son regard s'étant ancré dans celui d'Elsa dès qu'il eut terminé de parler de lui. « oh mais d'ailleurs, quel âge as-tu ? je me rends compte que je ne sais même pas ça. » il était grand temps, oui, qu'il en sache quelque chose. Elle lui semblait très jeune, en tout cas. « tu fais partie de ces candidats auxquels je suis bien incapable de donner un âge. » lui avoua-t-il alors. Il n'aurait pas su dire, non, si Elsa avait la petite vingtaine ou encore moins, pour le coup, mais ce qui était sûr c'est qu'elle n'approchait pas de la trentaine, comme c'était son cas. Non, ça par contre, il ne lui était pas difficile de s'en rendre compte.
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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures   Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures EmptyMar 4 Nov 2014 - 22:55

Profiter de la soirée en discutant, en voilà une idée qui me paraissait extrêmement séduisante. Cela me permettrait certainement de me changer les idées et de penser à autre chose qu'à cette nomination qui m'est tombée sur le coin de la tête lors du dernier prime. L'idée de discuter avec Mallaury me plait bien plus encore parce que j'ai le pressentiment qu'il n'est pas le genre de candidat de qui l'on doit se méfier. Il me donne l'impression d'être un homme de confiance, un homme d'une gentillesse infinie et il me l'avait prouvé en tentant de me mettre en garde contre Percy alors que nous ne nous connaissions pas encore. Pas réellement. Cette mise-en-garde scellait peut-être le début d'une belle amitié, pourquoi pas ? M'étant assise dans la grotte où nous avions décidé de venir, les jambes croisées comme un indien, je pris la décision d'entamer le discussion en questionnant le candidat des deux premières question banales qui me vinrent à l'esprit. Il ne s'agit pas de choses significatives et cette discussion ne risque pas d'entrer dans les anales de l'émission, cependant, j'estime que cela a son importance de savoir cela des personnes que nous cotoyons. «Tu as l'air passionné» Par son métier, je sous-entends. On ne peut pas réellement dire que ça soit mon cas. J'aime ce que je fais, je ne me vois plus faire autre chose mais je ne suis pas réellement passionnée par les mèches de cheveux qui s'écrasent sur le sol, par les petites mamies qui me rendent visite uniquement pour m'étaler leur vie toute entière et je ne suis pas plus passionnée par les petites nanas complètement idiote qui cherchent juste à se faire voir avec une nouvelle couleur de cheveux et des extensions. C'est le seul commentaire que je me permets de faire pour le moment, je préfère me concentrer sur toutes les paroles qu'il dit, sur tous les mots qu'il prononcent parce que j'essaie de retenir le maximum de choses. C'est à Cork qu'il vit, en Irlande. Un pays que je n'ai jamais visité et pourtant, j'en rêve. «Cork ça me dit quelque chose...On en parle dans un film ?» Oui, ce commentaire va peut-être me faire passer pour un imbécile mais je retiens beaucoup de villes grâce à des films que je regarde de temps en temps. Je n'ai pas franchement l'occasion de faire le tour du monde et, c'est pour moi, l'une des seule façon de le faire aussi souvent que je le souhaite. Un bon film et je me transporte le temps d'une heure à l'autre bout de la planète. Une main posée sur chacun de mes genoux, je fixe mon regard sur le candidat avant de commencer à l'imiter, avant de lui donner des informations à mon sujet.  «Je suis coiffeuse dans un petit salon à Brisbane. Rien de très passionnant. Sauf quand on me laisse carte blanche.» Articulais-je en souriant, marquant une courte pause avant de reprendre la parole pour continuer mon explication. «Et je vis à Brisbane justement. Depuis deux ans déjà. Un peu plus même. C'est en Australie.» Je ne sais pas si il est utile d'ajouter la dernière de mes phrases, j'pense que beaucoup de gens sont au courant mais on sait jamais... Je ne m'arrête pas à ce niveau de présentation étant donné qu'il me demande de lui donner mon âge. Il ne s'agit là que d'un chiffre qui ne définit en rien ma maturité ou mon vécu mais cela ne me gêne pas de me limiter à cela.  «J'ai vingt-trois ans depuis le vingt-et-un octobre. » Je faisais partie des chanceux qui avaient l'opportunité de pouvoir fêter leur anniversaire au sein du nid, plutôt sympathique. Et puis ça change des habitudes.  «Et toi, quel âge as-tu ? » Il est plus vieux que moi, c'est une certitude. Par contre, il m'est impossible d'être plus précise que cela. Je ne sais pas. De toute façon, j'ai toujours été un peu nulle pour les devinettes. «Quand tu m'as mise en garde contre Percy ...» commençais-je alors, m'apprêtant à lui poser une nouvelle question. Un peu plus intime cette fois-ci. Je brûle peut-être les étapes mais je suis quelqu'un de curieux. «Tu parlais en connaissance de cause ? Tu as déjà souffert d'une peine de coeur ?»
Mallaury

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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures   Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures EmptyMer 5 Nov 2014 - 17:29

Il n'était jamais trop tard pour apprendre à se connaitre, n'est-ce pas. Ils y avaient mis le temps, tous les deux, pour entreprendre d'échanger un peu plus que deux malheureux mots au cours d'un repas mais au fond, ça n'avait pas tellement d'importance qu'ils fassent connaissance sur le tard, tant qu'ils ne quittaient pas ce nid en demeurant de parfaits inconnus l'un pour l'autre, ce qui aurait été tout de même sacrément regrettable. Et c'est pourtant ce qui pendait au nez de Mallaury avec deux-trois camarades, qu'il ne connaissait pas encore. Il était bien incapable de dire si l'occasion leur serait donnée prochainement de se découvrir, lui il n'était jamais fermé au dialogue, il avait du temps à accorder à tout le monde alors, il aurait eu tendance à ne jamais dire "jamais", pour le coup. Mais c'était une bonne chose, déjà, qu'il puisse en savoir un peu plus sur Elsa parce qu'il n'avait quand même pas connaissance de grand-chose, à son sujet, alors vous imaginez bien qu'il était tout à fait partant pour remédier à ça ce soir. Et puis, à moins que d'autres candidats ne se rendent à leur tour dans cette grotte secrète, ils avaient à priori toute la soirée de libre devant eux pour converser autant qu'ils le souhaiteraient, et ce, en toute tranquillité qui plus est. Ils débuteraient donc par échanger quelques banalités mais lui, ça ne le dérangeait pas, il considérait même que c'était un peu la base pour apprendre à se connaitre. Il lui révéla tout d'abord son métier, livrant au passage quelques détails qui n'étaient pas forcément d'une importance capitale - comme les supports sur lesquels il était amené à s'exercer généralement - mais qui étaient venus tout naturellement. Elsa lui fit remarquer qu'il avait l'air passionné par ce qu'il faisait, et elle n'aurait pas pu être plus dans le vrai qu'en disant cela. « oh oui, je le suis. j'aime énormément ce que je fais. » il rétorqua gaiment. La restauration de mobilier ancien pouvait paraitre barbante pour ceux qui détestaient rester assis toute la journée et qui aimaient au lieu de ça bouger, mais Mallaury s'adonnait à un travail d'une grande précision, il pouvait passer des jours sur une seule pièce et il se fichait bien de se bousiller la colonne en restant longuement dans une position inconfortable pour retaper le dos plat en bois mouluré d'un fauteuil Louis XV, par exemple. Elsa ne manqua pas de réagir après qu'il eut mentionné Cork, où il habitait - ça lui disait apparemment quelque chose, et elle supposa qu'elle avait pu en entendre parler dans un film. « alors ça, je l'ignore. tout ce que je sais c'est qu'un festival s'y tient chaque année, hm, et là ça ne devrait pas tarder d'ailleurs. » s'il ne se trompait pas, ça avait lieu début novembre, dans ces eaux-là. Il ne répondait pas du tout à la question de sa camarade, par contre. Mais il avait vu bien trop peu de films pour être capable de dire si Cork était mentionné dans l'un d'eux. Elsa officiait, quant à elle, en tant que coiffeuse dans un petit salon situé à Brisbane, en Australie. Oh, mais c'était un peu chez elle, ici, alors. Contrairement à beaucoup elle n'avait pas eu à quitter son pays d'origine. Mais du coup, elle avait dû découvrir moins de choses qu'eux, car ça devait lui être beaucoup plus familier, à elle, tous ces paysages. « c'est drôle que tu sois coiffeuse, parce que pas plus tard que la semaine dernière, je songeais à faire quelque chose pour mes cheveux. » reprit-il, avec amusement. Il n'était plus entré chez un coiffeur depuis bien longtemps, alors c'est sa mère qui s'en occupait, mais elle n'était pas coiffeuse de profession et ça devait se voir. « ce qui m'agace c'est que j'ai l'impression que peu importe ce que j'en fais, mes oreilles décollées ressortiront toujours. » tiens, voilà un autre de ses gros complexes, ses oreilles qu'il aurait aimé pouvoir cacher s'il l'avait pu. Il élucida en tout cas le mystère de l'âge de sa camarade, qui avait donc eu vingt-trois ans tout récemment. Ce qui lui confirma qu'elle était toute jeune, comme il se l'était dit. « j'ai vingt-six ans, et je fêterai mes vingt-sept ans en avril, donc pas tout de suite. » la précision, c'est parce que beaucoup de candidats avaient fêté leur anniversaire dernièrement, la plupart semblaient être nés en octobre ou en novembre, alors il se sentait presque original pour le coup. Sa camarade revint finalement sur la conversation qu'ils avaient eue l'autre fois, lorsqu'il l'avait mise en garde contre Percy qu'il pensait capable de se jouer d'elle et de la faire souffrir. Par respect pour la vie privée d'Elsa, il ne lui avait pas demandé où ils en étaient tous les deux, si leur relation avait évolué depuis ce jour. Mais puisqu'elle désirait elle-même évoquer le sujet... « oui ? » elle semblait sur le point de le questionner, c'est en tout cas l'impression que ça lui donnait à en juger l'intonation de sa voix. Et oui, il s'agissait bien de lui poser une question, et pas des moindres, d'ailleurs. Parlait-il en connaissance de cause ce jour-là, et avait-il lui aussi connu une désillusion sentimentale. « malheureusement, oui. » il laissa entendre, péniblement, tandis que son regard s'égara un instant avant de revenir se poser sur Elsa. « une fois, mais ça m'a suffi je peux te dire. » la fois de trop, en fait - ou comment sous-entendre qu'il était depuis fermé à l'éventualité de débuter une nouvelle histoire, tant il s'était cassé la figure avec celle-ci. « ça a beau faire des années que c'est officiellement terminé, je ne parviens toujours pas à l'accepter. et j'en souffre comme au premier jour, ça ne cicatrise pas. » il se demandait même si ça cicatriserait un jour, il savait qu'il ne faisait absolument rien pour tourner la page, qu'il restait beaucoup trop ancré dans les vestiges d'une histoire dont il n'avait toujours pas fait le deuil et que tant que ce serait le cas, il en souffrirait. Car il avait mal, Mallaury, il ne passait même pas un jour sans que cette souffrance ne soit présente. « ça sentait le vécu, c'est ça ? » elle ne lui avait pas posé la question par hasard, il supposait. Mallaury ne s'était jamais autant confié sur le sujet, en général il évitait d'en parler car ça ne faisait que raviver la douleur. Pourtant, il semblait avoir besoin d'en parler. Il gardait cela en lui depuis tellement longtemps, il fallait bien à un moment donné qu'il exprime ce qu'il ressentait.
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MessageSujet: Re: Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures   Il y en a qui ont le cœur si frêle qu'on le brise d'un doigt - le 7 novembre vers 17 heures EmptyVen 7 Nov 2014 - 23:26

Je pense pouvoir dire qu'intérieurement, Mallaury est une belle personne. Je suis partagée entre le regret de ne pas avoir fait sa connaissance un peu plus tôt et la joie d'en apprendre tout de même un peu plus à son sujet. J'avais beaucoup de temps à accorder au candidat et je comptais bien rester à sa disposition tant qu'il en aurait envie. Je lance la discussion un peu au hasard, en le questionnant sur le métier qu'il exerce dans la vie de tous les jours. Si j'avais dû faire des hypothèses je l'aurais surement imaginé comme étant un intellectuel, le genre de mec qui passe des heures entières à étudier des bouquins. Pourquoi pas un scientifique même ! Et je me rends rapidement compte que je suis bien loin du compte puisqu'il m'annonce qu'il est restaurateur de meubles ancien. Il en parle avec beaucoup de fierté, une étincelle dans le regard et je comprends rapidement que j'ai en face de moi, un véritable pensionné. C'est plaisant de rencontrer quelqu'un qui aime son job à ce point et je trouve ça rassurant d'apprendre que certaines personnes continuent de choisir le métier qui leur convient le plus plutôt que celui qui leur rapporte le plus. «Comment t'en es arrivé à choisir ce métier ? » Ce n'est pas la première chose que j'aurai pensé à faire, je ne connais personne qui exerce cette profession d'ailleurs ... Alors il peut être intéressant de se demander comment il en est arrivé là ? Où est-ce qu'il a entendu parler de cette profession, qu'est-ce qui l'a poussé à l'exercer. Et je n'avais pas qu'une seule question à lui poser puisqu'une autre avait rapidement suivit celle-ci. J'voulais savoir d'où il provenait et la réponse qu'il me donna me fit brièvement penser à un film. Impossible de retomber sur le nom de celui-ci, impossible de savoir si je suis dans le juste et mallaury ne peut pas vraiment m'éclairer sur le sujet, tant pis. Par contre, il m'annonce qu'il y a un festival dans cette même ville. «Un festival concernant des films ? Comme à Cannes ?» Je connaissais Cannes grâce à ma famille française surtout. Je sais que c'est quelque chose de vraiment très connu et je suppose que le candidat saisira facilement la référence. Si ça n'est pas le cas, si il ne connait pas, je ne lui en voudrait absolument pas. Et ensuite, je réponds à mon tour à la question qu'il vient de me poser. Le métier que j'exerce ne semble pas passer dans l'oreille d'un sourd puisqu'il relève rapidement une coupe qu'il aimerait faire et un problème qu'il aurait à cause de ses oreilles. C'est vrai qu'elle ressortent un peu mais c'est pas le genre de détail qui puisse me gêner. J'aime les gens différents des beautés traditionnelles et je trouve que ses oreilles ne sont absolument pas un détail. Quelque chose que je compte bien lui dire. «Ça ne servirait à rien de les cacher tes oreilles, elles sont très bien. » Lui dis-je en plaçant ma main sur son genou «On a tous un petit détail qui nous rends particulier...Toi ce sont tes oreilles et moi ce sont mes dents. Mais c'est pas une faiblesse, c'est une force je trouve. C'est bien de ne pas être comme tout le monde, c'est bien de ne pas forcément entrer dans les standards de beauté. » Je sais que c'est un peu facile de dire cela parce que j'ai une plastique plutôt agréable à regarder mais je le pense sincèrement. Je l'ai toujours pensé. D'ailleurs, le physique n'a jamais été ce qui prime pour moi. Je ne compte cependant pas rester sourde à ce qu'il vient de me dire par rapport à ses cheveux qu'il souhaiterait couper un peu. Je l'ai déjà fait pour Andreja alors je peux bien le faire pour lui si il le désire. «Si tu veux, si on trouve le temps, je pourrais te les couper tes cheveux. » La chose la plus sure à faire ce serait  de le faire avant le prime de dimanche parce que je ne suis pas certaine de pouvoir le faire par après. C'est ce que je sous-entend en lui indiquant le temps que l'on doit trouver. «C'est à peu près l'âge que je te donnais oui. »  Répliquais-je assez rapidement en lui adressant un nouveau sourire, reprenant finalement la main que j'avais posé sur son genou. Et je décide finalement de recentrer notre discussion sur quelque chose d'un peu plus personnel. C'est une question que j'ai envie de lui poser depuis que nous avons parlé de Percy tous les deux, un sentiment, une impression que j'ai ressenti. C'est une question à laquelle il n'est vraiment pas obligé de répondre si il ne le désire pas, parce que je sais que ça rentre un peu plus dans son intimité. Une intimité qu'il pourrait préserver si il le souhaitait puisque cela va sans dire, je ne suis pas un tyran. Mais, il se livre et je prends un peu cela comme une preuve de confiance. Il évoque une histoire qui lui serait encore douloureuse et ce, malgré les années qui sont passées. J'voudrais me montrer rassurante mais je ne sais pas comment agir et je ne peux pas lui garantir que cela passera avec le temps. Personne ne peut lui promettre ce genre de choses. «Votre histoire a duré combien de temps ?Et pourquoi ça s'est fini ? Tu ... tu l'aimais beaucoup n'est-ce pas ?  » demandais-je curieuse en jouant avec mes mèches de cheveux qui dansent devant mes yeux. Des mèches que je tresse un peu distraitement, restant tout de même concentrée sur ce que Mallaury pourrait me dire. «Oui, j'ai eu l'impression que tu parlais en connaissance de cause.. J'ai eu l'impression que tu savais parfaitement ce que tu voulais m'éviter de vivre. » lui expliquais-je, abandonnant la tresse que je venais de faire. «J'ai essayé de mettre un peu de distance avec Percy » C'était à mon tour de me livrer et de me confier, c'était aussi une façon pour moi de le tenir au courant de la situation et de lui montrer que j'essayais d'appliquer les conseils qu'il m'avaient donné la semaine précédente. «Mais c'est pas facile de renoncer à quelqu'un à qui l'on tient...Même si je sais que je risque de souffrir, je ... » je coupais ma phrase un instant, je ne sais pas vraiment si je dois poursuivre ou non. J'ai peur qu'il me prenne pour une idiote. «Je sais pas si c'est ce que je veux vraiment.» Je me mords la lèvre, j'ai l'impression de dire une bêtise soudainement. «Je pense que le mieux serait de mettre une distance par rapport aux sentiments que j'ai déjà pu évoquer ...Mais pas de mettre un terme à l'amitié, à la proximité. J'aimais les moments qu'on partageait, j'aimais l'amitié qu'on entretenait ...mais je n'aurais jamais dû espérer plus de lui.» C'était ça mon réel problème, c'était d'avoir espérer en vouloir plus.

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