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 Colour me in gold. (09/03, 07h20)

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Hugo

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MessageSujet: Colour me in gold. (09/03, 07h20)   Colour me in gold. (09/03, 07h20) EmptyLun 9 Mar 2015 - 0:20

- ranja

Je suis réveillé avant même que l'aube ne vienne transpercer le tissu de nos tentes de ses rayons aveuglants. Je n'ai jamais eu besoin de réveil d'un quelconque type, mon horloge interne est réglée à la seconde près. J'ai beau être suffisamment riche que pour ne jamais avoir à travailler de ma vie et rester malgré tout l'héritier de l'une des plus grosses fortunes des États-Unis, je n'ai jamais été oisif. Je me lève tous les matins avant les premières lueurs du jour, y compris le weekend ou durant les congés, et je bosse. Ou je vais aux cours. Et mes heures de sommeil se comptent sur les doigts d'une main. Alors non - je n'ai nullement besoin d'attendre que le soleil daigne se pointer pour avoir les yeux grands ouverts, le souffle alerte et la concentration optimisée. Il doit être aux environs de six heures et demi et le corps encore endormi à côté de moi semble paisible. Tant mieux pour elle. Moi, j'étouffe. J'étouffe dans cette tente minuscule, j'étouffe, collé à cette inconnue avec sa chevelure trop épaisse, j'étouffe rien que de penser à la forêt interminable qui nous emprisonne en son sein. J'étouffe tant que je balance le sac de couchage sur le corps de ma voisine qui n'esquisse pas le moindre signe de réaction, et que je m'extirpe tant bien que mal de la tente. J'en sais rien si j'ai été discret ou pas, si je l'ai réveillée dans la foulée, et je m'en fous pas mal. Elle est mieux tirée du sommeil de cette façon que par ma mauvaise humeur croissante si je ne me tire pas de ce coin paumé dans les minutes qui viennent. J'enfile rapidement les fringues de la veille, qui me semblent déjà complètement puantes, et je m'étire à en faire craquer toutes mes articulations. N'importe quel toubib vous dira que c'est pas une bonne habitude et moi, je vais vous dire : les toubibs sont tous des imbéciles. Je le sais. D'ici quelques années, j'en serai un, officiellement, et s'il y a bien une chose que Harvard m'a enseigné, c'est que les gens diplômés sont les plus cons. Je ne pense absolument à rien, en marchant, même pas à ce début de jeu foireux, à la trotte que je dois me taper pour aller boire de l'eau à moitié potable. Non, je ne suis qu'un mécanisme bien huilé, mes jambes alignent les pas sans que je ne leur en donne l'ordre, mes bras frottent le long des mes flancs comme il est de coutume, mon regard se porte sur chaque nouvel élément de l'environnement qui mérite une attention particulière. Je n'ai pas besoin de penser pour le moment. Simplement d'être. Combien de temps je erre dans la forêt, je l'ignore, probablement un moment, puisqu'on ignore encore tous où se situe le puits qui est supposé nous fournir de l'eau. Pas grave. Je visite, j'en profite. Je ne suis que très rarement allé en forêt. Chez nous, les vacances, ce n'était pas tellement camping et randonnée. C'était plutôt les plages infinies de sable blanc ou les hauteurs les plus huppées des montagnes italiennes. Lorsque, alors, j'aperçois une silhouette amovible, un peu plus loin, je revois aussitôt mon cap et je converge dans sa direction. C'est une blonde que je trouve, s'agitant devant, et bien, le puits. Les mains dans les poches, je l'observe une seconde, jusqu'à ce que son regard croise le mien. « Alors ? Combien sur dix tu lui mets, à cette première nuit ? » je l'interroge simplement, en inclinant la tête sur le côté, l'air curieux. Elle a une expression éprouvée. Elle n'est pas coiffée. Ça la change de hier soir, avec sa robe rose bonbon qu'on n'aurait pas pu manquer, même si on l'avait voulu. « Parce que si j'en juge par la vulgarité de tes tentatives pour échapper à cet enfer, ça doit plafonner à un bon moins quinze désespéré. » j'ajoute, avec un vague sourire carnassier. Ouais, se jeter dans le puits, on a fait plus classe, comme fin. Je soupire, m'approche et me penche par-dessus le garde-fou en pierre. Le jour est encore jeune, et on ne voit pas grand chose dans le fond. « Tu te rends compte que tu vas finir blanche et boudinée, une fois noyée ? » Je roule des billes dans sa direction, alors. Elle est belle, autant le rester.
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MessageSujet: Re: Colour me in gold. (09/03, 07h20)   Colour me in gold. (09/03, 07h20) EmptyLun 9 Mar 2015 - 11:23

Six heures du matin. Les opales grandes ouvertes, le souffle profond de sa voisine emplissant la tente, Ranja se retourne. Elle a dormi quoi ? Trois heures ? Son dos proteste légèrement, sa peau manifeste son mécontentement face à la fraîcheur matinale. L'enfer s'abat sur elle avec une indécence toute diabolique. Il lui a fallu quelques minutes pour se rappeler que ce n'était pas un mauvais rêve, qu'elle n'était pas en train de délirer et que oui, elle était bien sous une tente, dans une forêt, dans une émission de télé-réalité. Drôle de mise en abyme. Rien de très réjouissant elle qui espérait se lever dans le confort d'une espèce de manoir avec l'odeur des viennoiseries fraîches et encore chaudes dans l'air. Tout ce qu'elle sent c'est le sommeil vaseux d'un environnement qui va lui mener une guerre sans merci. Attrapant son tee-shirt, sa veste en cuir et son pantalon, elle sort de la tente le plus discrètement possible. Shay dort encore et même si elle ignore comment avec cette luminosité Ranja ne tient pas à la réveiller. Elle se demande si Lauridtz a bien dormi, si Søren lui a lu une histoire avant qu'il s'endorme. S'ils pensent à elle. Un sourire voile son visage en imaginant l'éclat de rire de son ex s'il a vu l'émission quand il a compris qu'elle allait passer une semaine dans la jungle. Et puis elle chasse cette pensée. C'est le moment parfait pour explorer le campement, de prendre un avantage stratégique sur les autres candidats en découvrant les secrets des lieux. Secrets qui auront probablement la vie aussi dure que les rescapés dans cette forêt inhospitalière. Le sol qu'elle foule de ses bottes crisse sous ses pieds, un bruit qu'elle apprécie parce qu'il rompt le silence et qu'il accompagne ses pensées. Le temps s'écoule lentement et c'est après une grosse demi-heure qu'elle tombe sur le puit. Elle ne le cherchait pas, en fait elle aurait même préféré trouver la cabane abandonnée et se faire un casse-croûte. Il est temps d'analyser l'édifice. Voilà, analyse terminée, c'est un puit. Un truc moyenâgeux dont elle se serait bien passé. Comme 99% de la population occidentale le fait depuis des siècles maintenant. Ranja n'est pas sur ses gardes, elle est seule, convaincue de ne pas être observée. Et c'est pour ça qu'elle sursaute lorsqu'elle croise le regard d'un autre candidat. Il est plutôt séduisant, un peu trop sûr de lui à son goût, ça se voit dans sa façon de marcher, de parler, mais elle aime ça. Ranja rit à l'interprétation de son intérêt pour le puit que fait l'inconnu. Il a au moins le don de détendre l'atmosphère, après l'avoir troublée par sa présence. « Un petit trois. Pas moins, il faut voir les avantages de la situation ! » qu'elle répond enjouée avant d'ajouter limite penaude. « Je te rappellerai quand je les aurais trouvés, je cherche encore. » Blanche et boudinée ? Elle ? Même si elle venait à se noyer elle tâcherait de le faire avec style et élégance. Pas qu'elle ait un contrôle post-mortem sur la décomposition de son corps en milieu aqueux, mais avec un peu de bonne volonté elle devrait savoir limiter les dégâts faits à son teint de bébé. « T'es légiste ou la nécrophilie c'est juste un de tes passe-temps ? » plaisante-t-elle légèrement intriguée par ce qui a pu motiver une remarque aussi... morbide, quoiqu'amusante. Ses tourmalines se plantent dans les yeux profonds de l'inconnu. « Ranja. » se présente-t-elle d'une voix enjouée, si hier n'était pas une soirée à faire des rencontres profondes, il est temps d'établir des relations et de voir ce qu'elle peut en tirer. Et puis, il est dans la même équipe qu'elle alors autant faire un effort, ils ne savent pas à quel moment ça leur sera utile. Elle a juste pas retenu son prénom.
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MessageSujet: Re: Colour me in gold. (09/03, 07h20)   Colour me in gold. (09/03, 07h20) EmptyMar 10 Mar 2015 - 12:02

Je lui ai fait peur, de toute évidence, ce qui me tire un fin sourire. Pauvre enfant qui semble si peu dans son élément. Je m'approche doucement, analysant ses cheveux blonds et certainement soignés, sous les nœuds d'une nuit éprouvante, sa peau entretenue et ses ongles parfaitement taillés. C'est drôle parce que je suis tout aussi étranger à cette forêt, à l'ambiance colonie de vacances, et pourtant, j'ai le sentiment de mieux le dissimuler. De mieux donner le change. Mais c'est parce que j'ai une capacité d'adaptation assez phénoménale. C'est le boulot qui veut ça. Je la fais rire, alors, et c'est tant mieux. Partir avec comme première impression de moi que je songe à la jeter dans le puits, ça serait fâcheux. Et dommage. Je tâche de visualiser son petit trois, sans comprendre ce qui peut bien motiver et justifier une note aussi haute alors que la mienne aurait tendance à tendre vers les abysses, justement. J'ignore qui a trouvé ce nom pour ce petit coin de paradis qu'on nous refourgué, mais il était bien inspiré, au moment de son illumination. Les points positifs, j'ai un peu de mal à les distinguer également, et c'est à mon tour de rire lorsqu'elle me confesse qu'elle aussi. Évidemment. Qui pourrait ? Hormis peut-être Conan le Barbare, qui doit se sentir comme chez lui. Il doit probablement déjà être en train de se familiariser avec la faune ambiante en chassant le sanglier pour le repas de ce soir. L'image chevelue de Conan se perd rapidement dans les profondeurs du puits qui s'enfonce sous mon regard inquisiteur. Du bout des doigts, j'effleure la pierre froide supposée nous protéger d'un malencontreux - je n'irai pas jusqu'à dire malheureux - aller simple par le fond, et l'odeur de gravier mouillé me parvient aux narines. Je plisse le nez, agacé. C'est supposé être hygiénique, de laisser l'eau là, en plein soleil, dans un récipient de pierre dégueulasse ? Pourquoi nous imposer ça, sérieusement ? « Je me cherche encore » je fais mine d'éluder dans un long regard innocent. Elle capte mes prunelles alors, dans ce moment crucial et charnière de la remise de présentations. Ranja. Très bien, je note. Pour l'instant. J'effacerai sans problème cette information de ma mémoire pour peu que l'un ou l'autre, voire les deux, ne soyons pas sélectionnés dimanche. Pour l'heure, nous sommes obligés de nous lier, c'est la loi du jeu qui le veut. Celle de l'Humanité aussi, mais j'ai jusque-là un peu trop souvent fait fi de ses règles. « Hugo » je réponds aussi simplement, sans me défaire de l'accent italien qui accompagne mon prénom. Je ne me formalise plus des badauds qui le prononcent à l'américaine, parce que je ne me fais pas d'illusion - nous sommes aux États-Unis. J'aurais probablement fait pareil. Bref. « Et j'ai quelques années d'études de médecine derrière moi, si ça peut te rassurer sur mon état mental » j'ajoute avec un sourire gentiment moqueur. Aucun attrait particulier pour la nécrophilie, s'entend, simplement de longues, longues, longues heures passées à étudier le corps humain vivant, mais aussi le corps humain mort et les stades de sa décomposition. Un jour normal à la faculté. Cela dit, je ne suis pas certain que ça soit un gage de sanité, paraît qu'on aurait tous de vieux instincts un peu primitifs de sadiques notoires, à s'amuser à trifouiller le corps des gens. « Alors partons du principe que je pourrais te sauver même si tu cherchais à écourter ce pénible séjour, Ranja » j'ajoute doucement, en penchant légèrement la tête, le bout de mes doigts allant effleurer sa joue d'ivoire. Un sourire insondable étire mes lèvres, et je détourne la tête, récupérant ma main en même temps. Et l'évidence me frappe, alors que je me replonge dans l'analyse du puits. « Le seau est foutu. » je note tranquillement. Autrement, impossible d'avoir accès à l'eau pour le moment. Il va falloir trouver autre chose.
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MessageSujet: Re: Colour me in gold. (09/03, 07h20)   Colour me in gold. (09/03, 07h20) EmptyMar 10 Mar 2015 - 14:44

Le fait que le garçon pense à la décomposition de son corps n'est pas effrayant, un peu hors du commun certes, mais elle ne voit pas de raison de fuir à toutes jambes. Il n'osera pas la pousser dans le puit devant les caméras, si ? Ce serait un peu stupide et s'il a fait des études de médecine, Ranja ne doute pas qu'il a dû trouver des façons plus discrètes de se débarrasser d'un cadavre, ou d'en créer un. Cette pensée est déjà moins rassurante. « Ta santé mentale ne me préoccupait pas vraiment, mais je note. Si un animal sauvage attaque le campement j'dirais aux autres que tu sais faire des points. » conclut-elle sans vraiment savoir si c'est le cas ou non. Peut-être qu'on ne leur apprend ça que plus tard dans leur cursus ? Elle s'en moque, ça doit pas être bien sorcier de recoudre une plaie quand tu en as vu de près et que tu te destines à ce genre de métier. Elle serait capable de rendre prolifique une entreprise de dix employés alors qu'elle n'a jamais travaillé que pour des multi-nationales. L'analogie doit être semblable pour ce qui est de la médecine. La prévenance du garçon pourrait être touchante si elle n'était pas légèrement dérangeante. Le contact qu'il initie en lui effleurant la joue la laisse de marbre, mais c'est son sourire qui la perturbe un peu. Ce n'est pas un comportement très américain, ce genre de caresse lui apparaît comme typiquement européen. Les français, les espagnols, les italiens. Ceux qui ont le sang chaud en somme, sont plus coutumiers de ce genre de gestes. Il joue avec elle, Ranja peut le voir, mais elle ne sait pas exactement quel est son but. Elle qui a tendance à aimer que les choses soient claires, qui apprécie d'avancer dans le noir si elle sait quelle est la destination, se retrouve légèrement perdue. Alors elle brise le silence, histoire de ne pas se laisser distancer par le jeune homme. « Ne te fais pas trop de souci pour moi, Hugo, je n'ai aucune intention de vous faciliter la tâche en me retirant de la compétition. » elle tâche de prononcer le prénom de son partenaire du moment comme il l'a fait, enrobant le U d'un son proche du [ou] et en rendant le H muet. Elle ne veut pas qu'il pense qu'elle déforme son prénom par plaisir. Le constat qu'il tire de son analyse rapide du puit la fait sourire. Ils sont pas dans la merde s'il n'y a même pas un seau pour remonter l'eau. La production s'est vraiment bien marrée à leurs dépens. « Tu peux toujours retirer ton tee-shirt et le plonger dans le puit. En l'essorant on récupèrera de quoi étancher notre soif. Ou on peut aller chercher des gourdes, mais ça sera moins drôle pour moi. » Parce qu'elle aussi elle peut jouer. Parce que le laisser se déshabiller ne serait pas désagréable et que par cette tiède matinée, après sa courte nuit, elle aurait bien besoin d'un petit remontant. Et quoi de mieux qu'un eye-candy pour ça ?

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