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 The siren. (20/03, 14H20)

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Hugo

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MessageSujet: The siren. (20/03, 14H20)   The siren. (20/03, 14H20) EmptyLun 16 Mar 2015 - 19:31

- simone.

Le bruit des machines à laver me fait retrousser le nez avec désapprobation. Je n'y suis pas habitué, pour ne pas dire que c'est la première fois que j'assiste à ce triste spectacle plus de trente secondes d'affilée. Sans comprendre comment certains peuvent faire de ça leur métier, je m'approche des machines, soupirant en avisant celle qui est libre. Je priais pour que toutes soient occupées et que je sois obligé de revenir plus tard, de remettre ça à un autre moment. Mais maintenant, demain ou dans trois jours, ça ne changerait rien. Ça ne changerait rien au fait que j'ai, toute ma vie, eu recours à ce petit geste débile du claquement de doigt, me facilitant tant l'existence. La lessive, je ne l'ai jamais faite. Le repassage, je ne l'ai jamais fait. Chez moi, à Los Angeles comme à Boston, on a des pressings et blanchisseries privés qui s'en occupent et qui sont payés pour ça. Pourquoi je me ferais chier à apprendre la fonctionnement d'une machine à laver, d'un séchoir ou d'un fer à repasser ? Alors que mon incompétence à la matière paie le loyer de notre employé, Rupert, et l'école de ses gamins ? C'est du moins l'excuse bidon et facile que j'aime utiliser lorsque le sujet est mis sur la table. Sauf qu'ici, pas de Rupert, et certainement l'un de ses confrères pour faire son boulot à sa place. Je suis supposé me démerder moi-même. Et je le ferai, parce que ma fierté m'empêchera de demander l'aide de quiconque. Je me contenterai de traîner en faisant je ne sais quoi d'inutile en observant dans son dos le premier candidat qui daignera faire fonctionner cet engin qui hurle. Mais en attendant que ça soit le cas, je jette un regard aux différents boutons, degrés, fonctions. Je suis débrouillard de nature, et j'y parviendrais probablement tout seul, sauf que l'agacement m'ôte toute envie de faire preuve de bonne volonté. Et pire encore, Simone débarque. Je sens d'abord sa présence dans mon dos et ce n'est qu'en tournant la tête vers elle, la voyant m'observer, que je grogne. « Ne te fous pas de ma gueule et apprends-moi » j'aboie presque, dérangé qu'elle me surprenne dans cette situation. Pas elle en particulier, j'aurais réagi ainsi face à n'importe qui. Même s'il y a ce quelque chose qui m'agace, dans l'ironie que je devine dans ses yeux. Puis je me rends compte que ça ne me mènera à rien de lui parler comme ça, strictement à rien. En soi, je m'en fous de mal lui parler, mais j'ai besoin d'elle, puisqu'elle est la première personne à s'être pointée. Aussi, je soupire, je secoue vaguement la tête, je ravale mon exaspération et mes grognements, et je désigne d'un geste inégal de la main la machine à laver. « S'il te plait » je marmonne finalement à contrecœur, roucoulant doucement pour rattraper mon coup de sang. Je lui lance un regard qui se veut gêné, au travers de mes cils, et je pince les lèvres avec impuissance.
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MessageSujet: Re: The siren. (20/03, 14H20)   The siren. (20/03, 14H20) EmptyMar 17 Mar 2015 - 20:42

À la maison, je me souviens toujours à quel point maman rouspétait quand venait le temps de faire la lessive. Ou n’importe quelle tâche ménagère, en fait, maintenant que j’y pensais bien. Ma mère était une femme coquette qui ne souhaitait pas s’abaisser à ces bassesses, levant le nez avec dédain sur tout ce qui pouvait bien lui salir les mains. Mon père, individu dévoué et mari exemplaire, avait alors endossé le rôle d’homme de ménage sans rouspéter, au grand plaisir de celle-ci, lui laissant tout le loisir de prendre soin de ces jolies mains ou de se prélasser au soleil dans le jardin. Je me souviens avoir été outrée de voir de quelle façon elle se comportait avec lui, plus je prenais en âge, et plus j’étais apte à comprendre le monde. Mais ironiquement, ils se complaisaient dans ce statu quo, et je n’avais aucun souvenir d’avoir entendre une seule plainte de la bouche de mon paternelle – alors que ma génitrice, elle,  en crachait une quantité à l’heure si importante que j’avais fini par tout simplement l’ignorer. Et si mon ainée profitait des avantages de notre chère marâtre, vue sa place de favorite dans la famille, j’avais plutôt préféré mettre mes mains à la pâte, permettant ainsi à mon petit papa chéri de souffler un peu. Il ne me le disait jamais, mais je le voyais bien, dans son regard, à quel point il appréciait mes intentions. C’était un peu ça, la grande différence entre mon ainée et moi. Elle vivait dans une bulle protectrice où on lui offrait tout ce qu’elle désirait, alors que j’avais dû bûcher fort pour parvenir à mes fins. Ma débrouillardise et mon autonomie, je les avais développés au fil de mes expériences, et ainsi, le jour où je me retrouvais enfin seule en appartement, la crainte de ne pas être à la hauteur s’était envolé rien qu’en voyant la fierté dans le regard de mon fidèle protecteur.  Je volais de mes propres ailes alors que ma chère sœur créchait toujours chez nos parents. Ces petites tâches du quotidien m’avaient toujours paru très naturelle, mais je pouvais aisément comprendre que la réalité n’était pas toujours la même d’une personne à l’autre. Et rien qu’en observant Hugo, je savais tout de suite à quel genre d’individu j’avais affaire à ce niveau. Pris sur le fait, sa remarque m’étire un léger sourire railleur sur le bout de mes lèvres. Je ne suis pas là pour me moquer, mais j’ai l’intime conviction qu’il a mal à sa fierté. Mes mains se croisent sur ma poitrine alors que dans sa tête se déroule un débat de conscience. Il finit par capituler, minaudant une supplication afin que je lui vienne en aide, un appel au secours que je ne peux ignorer. Je suis trop gentille. M’avançant vers lui, je le mitraille de mon regard amusé. « Tiens donc, monsieur serait-il légèrement orgueilleux ? » Je le taquinais, sans méchanceté, mais juste assez pour le piquer d’avantage, lui faisait ravaler ces quelques propos déplacés. « Je vais t’apprendre le secret de ces machines, mais en échange, je ne te demande qu’une chose. » Oui, mon aide avait son coût, mais rien d’exorbitant. « Tu devras m’apprendre à ton tour quelque chose. N’importe quoi, ce que tu veux, mais j’y tiens. » Un échange de connaissance contre un autre, c’était un bon compromis, il me semble.
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MessageSujet: Re: The siren. (20/03, 14H20)   The siren. (20/03, 14H20) EmptyJeu 19 Mar 2015 - 15:50

Elle s'imagine qu'elle me prend à défaut et j'ai presque envie de ricaner tant c'est si tristement prévisible. Je suis un bourgeois, plus encore : je pèse des milliards, pourquoi devrais-je être capable de faire fonctionner une machine à lessiver ? Pour être plus proche de mon prochain ? Ben voyons. Je suis proche de mon prochain en le payant - décemment - pour faire le sale boulot à ma place. C'est comme ça que je fonctionne, qu'on fonctionne chez moi. Ce n'est pas une faiblesse qu'elle surprend et témoigne de son petit sourire moqueur, c'est une évidence, une loi de vie. Si je la mettais face à deux potentiels clients, offrant deux contrats différents, et cassant tous les deux les couilles pour obtenir une réponse immédiate et effective, évidemment qu'elle serait bien incapable de déceler les avantages et inconvénients de chacun, de fournir une réponse professionnelle et d'en assumer les conséquences en restant digne et dominant. Moi, c'est quelque chose que je maîtrise depuis que je suis en âge d'assister aux rendez-vous de boulot de mon père. « Légèrement agacé par ce mode de vie de prolétaire, surtout » je rétorque, exagérant un sourire innocent qui ne convaincrait pas même le plus con des seigneurs. J'aurais été bien plus froid si ça n'avait pas été un risque de la faire fuir définitivement. Je plisse les yeux, aussitôt soupçonneux. C'est quoi ce plan bidon ? Je croyais que les pauvres étaient des adeptes de cette connerie qu'on appelle la solidarité, qu'ils donnaient sans recevoir, qu'ils privilégiaient ce mode de vie humble et qu'ils se battaient pour l'amour et l'eau fraîche ? Simone fait exception à la règle, de toute évidence. Elle est de ceux que l'Amérique a pervertis et pour qui venir en aide à son prochain n'est plus un plaisir mais un moyen de faire du profit et de tirer un bénéfice. C'est du beau. Je l'écoute attentivement, prêt à l'envoyer chier au moindre mot me dérangeant mais sa requête est tellement naïve que j'ai presque envie de rire. Elle aurait pu demander n'importe quoi, absolument n'importe quoi, mais elle se contente d'exiger de moi que je lui enseigne quelque chose. Elle ne se rend pas compte à quel point elle ne veut rien apprendre de moi. « Très bien, entendu. » j'élude en balançant la main d'un air indifférent, sur le ton de la faveur que je lui fais. Ce n'est qu'un détail insignifiant du processus pour rendre mes vêtements propres. Je trouverai bien un moyen de lui faire oublier cette partie de l'arrangement, ou j'imaginerai un quelconque truc inutile à lui enseigner pour la satisfaire. Sauf qu'elle me fixe encore, sans que je ne sache pourquoi et à mon tour, je l'observe, haussant un sourcil,interrogateur. « Quoi, tu veux qu'on crache dans nos mains puis qu'on se les serre pour officialiser le contrat ? » je me moque vaguement. C'est pas comme ça qu'on procède, dans sa campagne oubliée du fin fond des États-Unis ? Allons, je l'entends à sa façon de parler qu'elle n'a rien d'une dame des grandes villes. Comme pour Mylah, son apparence plus ou moins soignée ne dissimule rien. À la différence que je soupçonne Simone de n'en avoir absolument rien à faire de ses origines. « Je te promets que je ne me défilerai pas. » je susurre gracieusement en me redressant pour lui faire face. Il y a quelque chose d'inhérent à notre condition, à nous, les nantis. On ne fait pas défaut à nos engagements. Ça fait mauvais genre. Je la laisse s'approcher alors, et je la suis ostensiblement du regard, sans m'empêcher de pouvoir détailler ses traits carrés et ronds à la fois. « Une seule chaussette vaut plus que tout ce que tu portes. » je l'avertis au passage, juste comme ça, la voix chantante et le regard doux. Qu'elle ne fasse pas n'importe quoi avec mes vêtements, soigneusement pliés en pile sur la machine, c'est de la haute couture pour la plupart et que je ne tolérerai aucune erreur.
Simone

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MessageSujet: Re: The siren. (20/03, 14H20)   The siren. (20/03, 14H20) EmptyVen 20 Mar 2015 - 20:29

Le comble, dans toute cette histoire, c’est que j’aurai pu appartenir à la même classe que je suppose être celle d’Hugo. Être de ceux qui ne comptent plus leur richesse, laissant croire pour nous, commun des mortels, que l’argent pousse bel et bien dans les arbres tant ils en ont. Si ma mère n’en avait pas fait à sa tête, je n’en parlerais pas au passé, comme si ça n’avait été qu’une éventualité, mais bien au présent, puisque ce serait mon quotidien. Son grand-père paternel avait fait fortune dans le pétrole, autant vous dire que sa famille ne manquait de rien. Seulement, réfractaire à suivre les dictas imposés par ses parents, elle s’était enfui un beau jour au bras de mon père, un simple roturier comme son propre paternel ne cessait de lui dire, laissant en plan son fiancé à l’autel, le jour de leur mariage. Elle était tombée amoureuse, souhaitait vivre sa vie au gré de ses envies et ne pas simplement être le moyen de faire fructifier les affaires en étant forcé d’épouser le fils d’un riche entrepreneur rien que pour faire plaisir à papa. Le couperet tomba bien vite : ses parents la renièrent, coupèrent tout contact avec elle et, bien sûr, il lui était désormais impossible de toucher à sa part d’héritage. Parfois, quand je la vois aujourd’hui, je me demande si elle regrette. Je n’ai jamais osé lui poser la question car je n’entretiens pas une très bonne relation avec elle. Et quand on n’y pense, je ne suis pas bien différente d’elles… Disons qu’elle réussit mieux son rôle de mère auprès de mon ainé, sa chouchou et sa favorite de toujours, à qui le succès et la gloire semblent sourire. La carrière de mannequin et d’actrice de ma grande sœur est fleurissante. Est-ce une façon détournée pour ma mère de leur montrer, à eux, que sa vie lui convient malgré tous ses sacrifices? Je l’ignore, et ne le saurez probablement jamais. Les propos d’Hugo auraient pu m’offusquer, mais ne le firent pas.  Nous avions deux vie très différentes l’un de l’autre, et je crois que c’est ce qui faisait la beauté de cette émission : la diversité. J’acceptais de bonne grâce de lui venir en aide, de lui partager mon savoir sur ces affables créatures métalliques utilisés par les pauvres gens pour laver leurs vêtements. Seulement, je lui imposais une ultime condition. Oh, rien de dramatique, je n’allais pas lui soutirer de l’argent quand même. Non, ma seule requête était qu’il m’apprenne quelque chose, ce qui lui faisait envie. Il semblait peu enclin à vouloir exaucer mon désir, et même s’il me répondis par l’affirmative, son attitude me laissa croire qu’il chasserait bien vite toute cette histoire de sa tête. Pas moi. Je lui jettais d’ailleurs un regard incertain, le fixant avec une certaine intensité, tâchant de lire ce qui se passait dans sa petite tête à la chevelure d’ébène. Sa remarque m’arracha un maigre sourire moqueur.  « Non, non, ça ne sera pas nécessaire. » Il réitère alors son accord à notre petite entente, et même si je n’en attends pas grand-chose, je décide de lui accorder le bénéfice du doute, haussant les épaules tout en m’approchant de ces machines infernales. Sur celles-ci trônent les possessions du candidat, et je n’ai jamais vu des vêtements sales entreposer d’une façon si coordonner : les miens traînent en boule dans le fond de mon rangement, jusqu’à ce que j’en ai amassé suffisamment pour faire quelques brassées. Son avertissement me fait rouler les yeux, et même sa voix mielleuse n’y change pas grand-chose. « Tu ne me fous pas du tout de pression sur le dos, si je comprends bien. » lui rétorquais-je, un brin sarcastique. Je lui jetais un coup d’œil de biais, question de savoir si je pouvais vérifier quelque chose sur ses précieux vêtements. « Tu permets? » J’attends son accord silencieux avant de m’approcher de la pile. Si ces simples chaussettes valaient bien plus que mon entière garde-robe, j’en aurais mis ma main au feu que le reste pouvait très bien correspondre à la valeur de la maison de mes parents. Et plus encore. Les habits couteux nécessitant leur lot de soins particuliers - je fis un minutieux tri afin de détecter les plus délicats de l’ensemble, qui irait à part du reste. Les autres morceaux se virent classer par couleurs, question de protéger leur éclat. « Avant de savoir comment fonctionne ces machines, il faut que tu saches qu’il est primordial de regrouper les couleurs similaires ensemble. Évite de mettre le rouge et le blanc dans le même groupement, à moins de vouloir te retrouver avec une chemise rose. » Ah, les erreurs de débutants. Je me souviens encore du désarroi dans le visage de mon père quand il avait découvert ma faute. Disons que ce fut une leçon rapidement acquise. « Et pour ceux-là. » fis-je en pointant une pile à l’écart « Il leur faut un traitement tout en douceur, un nettoyage plus délicat si tu préfères. C’est inscrit sur leur étiquette. Par chance, il y a une fonction pour ça sur la machine à laver. » D’un geste, je lui montrais d’ailleurs où se trouvait l’information sur les contrôles de l’appareil. Et j’entrepris de lui expliquer, aux meilleures de mes connaissances, le fonctionnement de celles-ci. Et en toute franchise, ça n’avait rien de sorciers, sauf peut-être pour quelqu’un qui n'y connaissait strictement rien.

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