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 anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25

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Allen

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MessageSujet: anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25   anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25 EmptyLun 16 Mar 2015 - 2:07

“ anybody’s got the power ”


Quelques jours avaient passé depuis qu'ils avaient tous intégré le nid, et le canadien ne cessait de s'étonner de la diversité des pièces mises à leur disposition. Lorsqu'il avait entendu parler d'un hôtel, il s'était bien évidemment imaginé quelque chose de spacieux, qui offrirait un large choix d’occupations à l'ensemble des candidats. Mais lorsqu'il avait vu la longueur des couloirs, la taille des chambres et le goût avec lesquels ces différents endroits avaient été décorés, il avait pris conscience de la chance qu'il aurait d'évoluer entre ces murs, et de combien passer une semaine à dormir dans une tente et à se réchauffer au coin d'un feu en avait valu la peine, finalement. Et à cette heure de la journée où beaucoup profitaient certainement de la piscine ou de l'extérieur, Allen entreprenait de rejoindre le premier étage, avec l'idée de gagner le dressing pour se débarrasser de la veste qu'il avait cru bon d'enfiler un peu plus tôt mais qui au bout du compte lui tenait un peu trop chaud. Il rejoignit alors l'ascenseur et prit quelques secondes pour tâcher de se rappeler de l'étage auquel il était du coup censé descendre. La logique voudrait que le dressing soit près des différentes chambres, or il savait qu'elles se situaient à l'étage du dessus. Néanmoins, il ne partageait peut être pas la logique de la production, du coup il n'était pas certain de trouver le dressing du premier coup, mais ça n'était pas comme s'il manquait de temps après tout. Toujours est-il qu'il fut tiré de ses réflexions lorsqu'il releva la tête et vit arriver un candidat droit dans la direction de l'ascenseur, dans lequel il venait alors d'entrer. Imaginant qu'il avait lui aussi dans l'idée de monter, il renonça à fermer la grille et s'adressa à lui. « Tu peux venir si tu veux » qu'il lui lança alors, parce que ça ne lui coûtait rien de l'attendre et parce qu'à choisir de monter, c'était probablement plus agréable d'en profiter pour faire la conversation à quelqu'un. « Enfin te presse pas, je vais t'attendre, y'a pas de souci » reprit-il histoire qu'il ne se mette pas à courir, comme c'était souvent ce qu'on avait tendance à faire quand on nous tenait la porte, ou qu'on retenait un ascenseur pour nous permettre d'y monter. Son camarade finit par arriver jusqu'à lui et il se poussa légèrement pour le laisser entrer. « Tu es Sayid, je me trompe ? » Ça faisait plusieurs jours qu'il s’efforçait de mémoriser les noms des différents candidats, de ceux qu'il n'avait pas eu la chance de rencontrer durant la semaine dans les abysses en tout cas, alors c'était histoire de voir si ses efforts portaient ses fruits, ou s'il lui fallait encore travailler sa mémoire. « Toi non plus, tu voyais pas ça aussi grand ? » Il parlait évidemment du nid et non de l'ascenseur. Il se demandait si tout comme lui il avait été surpris par l'espace qui avait été mis à leur disposition. Et puis, c'est vrai, c'était une manière comme une autre de lancer la conversation.
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MessageSujet: Re: anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25   anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25 EmptyMar 17 Mar 2015 - 0:02

Depuis le début de la semaine Sayid ne vivait qu'en étant partagé entre sa volonté profonde et son envie de se prouver qu'il était capable de faire des efforts et de se faire violence lorsqu'il le décidait. En d'autres termes le britannique était donc en constante hésitation entre le fait d'essayer de se mêler aux autres et l'envie de se mettre dans un coin pour ne pas avoir à subir d'autre compagnie que celle de sa propre solitude, la seule compagnie qui ne le décevait ni de l'angoissait jamais. Il le savait bien pourtant, que s'il ne faisait pas des efforts de sociabilité il ne ferait pas long feu dans cet hôtel, et alors il se serait infligé tout cela pour rien. L'éloignement, le décalage horaire, les heures d'attentes au casting d'un ennui mortel, l'état de stress latent lié au fait d'avoir été séparé de ses habitudes ... tout cela, pour rien. Et vu de cet angle-là cela ne lui semblait tout bonnement pas envisageable, parce que s'il restait peu de choses à Sayid il lui restait toujours sa fierté, et même si en dehors de lui personne n'en avait rien à foutre il tenait quand même à la garder dans un état acceptable, dans la mesure du possible. A défaut d'avoir su la garder intact, parce qu'il y avait déjà longtemps que la fierté de Sayid avait commencé à s'effilocher. Bref, il en revenait donc toujours à la même conclusion : il fallait qu'il fasse un effort et qu'il se sociabilise, au moins un minimum, histoire que les gens dans cette baraque se souviennent de lui autrement que comme Grincheux ou comme l'homme invisible. Mais avant cela il avait besoin de se donner un peu de courage, et aussi triste cela puisse-t-il paraitre il n'y avait que le tabac qui lui faisait cet effet-là, aussi quittant la salle de cinéma où il s'était réfugié pour l'unique raison que lorsqu'aucun film n'y était projeté on avait très peu de chance d'y être dérangé, il avait rejoint le hall et s'était arrêté devant les grands escaliers ... pour finalement décider que non, pas aujourd'hui. Il faisait des efforts sur sa sociabilité, il pouvait bien ne pas en faire sur autre chose pour compenser. Voyant d'ailleurs un candidat s'engouffrer dans la cabine d'ascenseur alors qu'il en était encore au bout du couloir, ce dernier avait pourtant proposé « Tu peux venir si tu veux. » et l'avait même attendu malgré le fait que Sayid ne décide pas pour autant de se mettre à courir pour rejoindre l'ascenseur plus vite. Il ne courrait jamais, de toute façon, ou presque jamais disons. Et puis, Allen - puisqu'il ne lui avait pas fallu plus d'une seconde pour remettre un nom sur ce visage - avait d'ailleurs ajouté « Enfin te presse pas, je vais t'attendre, y'a pas de souci. » et toujours très premier degré, Sayid n'avait pas pris cette phrase autrement que comme une invitation à ne pas se presser inutilement. Quand bien même cette phrase aurait été ironique, Sayid ne l'aurait lui pas comprise différemment. « Oh, hm, merci. » La formule de politesse avait mis quelques secondes à sortir de sa bouche, et ce même après qu'Allen se soit occupé de refermer la grille de l'ascenseur. Là encore ce n'était pas méchant, mais parfois ça aussi il avait tendance à l'oublier parfois, lorsqu'il ne pensait pas à vérifier ses petits post-it mentaux avant d'ouvrir la bouche. « Tu es Sayid, je me trompe ? » Lentement les prunelles du britannique étaient revenues se poser sur Allen, et un temps amadoué par la manière calme et posée dont ce dernier s'adressait à lui, Sayid avait acquiescé d'un léger signe de tête avant de répondre d'une voix déjà plus assurée que précédemment « Tu ne te trompes pas. Et toi tu es Allen. » Une affirmation plutôt qu'une question dans le cas de Sayid, parce qu'au fond il aurait pu en mettre sa main à couper, quand bien même cette expression le faisait toujours tiquer. Ses yeux quittant un instant le jeune homme Sayid avait observé avec intérêt, et méfiance, le cadrant indiquant les étages. Qui voulait dire vieil ascenseur voulait dire ascenseur lent, mais parce que chat échaudé craignait la chaude il se méfiait, non sans avoir écouté la question qui lui était adressée « Toi non plus, tu voyais pas ça aussi grand ? » Le nid ? Oui, il parlait probablement du nid, Sayid ne voyait pas de quoi d'autre il pourrait bien s'agir « Ça ne l'est toujours pas suffisamment pour rester seul plus de dix minutes dans une pièce. » lui avait-il alors fait remarquer d'une voix neutre, avant d'ajouter malgré tout « Mais je suis surpris, oui. Les abysses me faisaient craindre quelque chose de beaucoup plus petit ... et de beaucoup moins luxueux. » A vrai dire il avait été surpris à son arrivée dans les abysses, pas forcément dans le mauvais sens puisqu'il était en fin de compte beaucoup plus dans son élément là-bas qu'ici, mais dans le sens où Laini lui avait assuré en lui expliquant les bases du principe de l'émission que la production ne lésinait d'habitude pas sur les moyens question décors. Les abysses apparaissaient un peu comme une saison de restrictions budgétaires, mais à la lueur de cet hôtel elles apparaissaient maintenant comme une preuve que la production avait tellement d'argent qu'ils ne savaient plus comment le dépenser. Si tout cela avait pu atterrir directement dans la poche de Sayid, il n'aurait pas dit non. « Et c'est là que ... » Changeant totalement de sujet, et sans se rendre compte une fois de plus que tout ce qui se passait dans sa tête ne pouvait pas être suivi par autrui, l'attention de Sayid s'était de nouveau portée sur l'ascenseur, et sur le fait que comme il le craignait il s'était arrêté pile au même endroit que la veille, lorsqu'il était déjà monté dedans. « Il a déjà fait ça hier. De toute évidence il a fallu choisir entre nous acheter des tentes ou faire réviser l'ascenseur. » Le ton pouvait sembler pince-sans-rire, mais pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait aucune ironie dans la phrase, Sayid était tout à fait sérieux. Et un peu blasé, soit, car pas le moins du monde étonné par la situation. Le pire c'est qu'il ne manquait pas grand chose, on distinguait le palier du dessus grâce à la grille, mais pas assez pour espérer sortir en mode furtif. Comme si Sayid avait l'air du genre à faire des acrobaties, de toute manière.
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MessageSujet: Re: anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25   anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25 EmptyMar 17 Mar 2015 - 23:20

Ce serait mentir que de dire que les journées n'offraient pas suffisamment de temps aux candidats pour faire tout ce dont ils pouvaient avoir envie, parce qu'à la différence de l'extérieur, on ne pouvait pas dire qu'ils aient beaucoup de choses au sujet desquelles se préoccuper ou un emploi du temps de ministre. Le canadien n'était justement pas tellement habitué à avoir autant de temps à mettre à profit pour se balader, pour réfléchir ou même pour pleinement sociabiliser – on aurait tendance à ne pas s'en douter à la façon plutôt naturelle qu'il avait d'accoster les autres, mais ces dernières années, sa vie sociale avait durement souffert de tout le temps qu'il avait consacré à essayer de vivre à nouveau de sa passion. Ça lui faisait donc assez drôle, de pouvoir choisir quoi faire et quand. De pouvoir vivre au rythme des autres aussi, par exemple en attendant l'un de ses camarades après avoir deviné qu'il pourrait vouloir prendre l'ascenseur lui aussi. Allen n'était pas pressé, il avait toute la journée pour aller reposer sa veste au dressing, alors ça n'était pas de prendre cinq minutes pour faire profiter ce jeune homme de l'ascenseur qui risquait de chambouler sa journée. Ainsi s'adressa-t-il à lui pour lui faire savoir qu'il attendrait qu'il arrive pour partir, avant de se sentir obligé de préciser qu'il n'avait pas à se presser pour autant, après tout il n'avait pas dit ça pour qu'il accélère le pas. Son camarade finit par approcher et le remercia certainement plus par réflexe qu'autre chose, mais peu importe, il ne l'avait pas fait pour qu'il se sente reconnaissant. Et maintenant qu'il pouvait le voir de beaucoup plus près, il lui semblait pouvoir l’identifier comme Sayid, un jeune homme qu'il n'avait jusqu'ici qu'aperçu rapidement mais dont le visage faisait partie de ceux qui l'avaient marqué, semble-t-il. « Tout à fait » qu'il acquiesça en tout cas au moment où Sayid put lui aussi mettre un nom sur son visage, avant de ressentir l'envie de le questionner sur le nid, sur sa grandeur plutôt, parce que c'était quelque chose qui l'avait étonné quand il avait débarqué ici et qu'il se demandait si comme lui, d'autres avaient été surpris qu'on les loge dans un pareil endroit. La réponse de son camarade l'intrigua alors quelques peu. « Oh, tu veux dire par là que par moments, tu déplores qu'on soit aussi nombreux à vivre dans un même endroit ? » Parce que s'ils étaient moins nombreux, il se satisferait sans doute de la taille du nid. Pour autant, il semblait penser comme lui, que c'était quand même étonnant qu'on leur ait réservé un endroit de cette envergure après leur avoir fait goûter à la vie de campeurs. « C'est vrai qu'on est passés d'un extrême à l'autre en un rien de temps. » C'était même le moins qu'on puisse dire, il y avait comme qui dirait tout un monde entre la table de fortune du campement et le restaurant, ou entre les tentes et les chambres. Ils étaient en quelques sortes passés de rien, à tout. « Tu sais, moi je me dis que la production a peut être improvisé cette semaine de camping parce qu'elle avait pas fini de préparer l'hôtel » qu'il énonça par la suite, un peu bavard il est vrai quand il trouvait quelqu'un pour être un peu sur la même longueur d'ondes que lui, ce qui n'arrivait pas si souvent qu'on pourrait peut être se l'imaginer. « Par endroits je trouve qu'on sent encore l'odeur de peinture fraîche, et puis 'faut bien avouer que ça a du être compliqué pour eux de terminer dans les temps, avec toutes les pièces qu'il y a et le boulot que ça a du représenter à chaque fois de les décorer ... » Il s'avançait sans doute un peu trop, et personne ne lui demandait de se mettre à la place de la production, mais il était comme ça, il avait un avis sur tout. La voix de Sayid s'éleva de nouveau et le canadien lui prêta toute son attention, avant de noter à sa suite que la machine avait choisi de s'arrêter brusquement. Il crut un petit instant que c'était normal, ça semblait être un vieux modèle, mais à en croire Sayid, ça s'était déjà produit et pas plus tard qu'hier. Et s'il prenait la peine de le lui préciser, c'est certainement parce que ça durerait plus qu'une ou deux minute(s). « C'est pas vrai … Et ça a duré combien de temps la dernière fois ? » Histoire qu'il sache s'il était censé commencer à angoisser, ou s'il pouvait se permettre de relativiser un petit peu. C'est qu'il y avait moins stressant, quand même, que d'être coincé dans ce genre de trucs. « Il va repartir de lui-même ou il faut qu'on attende quelqu'un ? » Il n'y connaissait rien, lui, ça n'était pas tous les jours qu'il restait bloqué dans un ascenseur, et encore moins dans ce genre de modèles. Disons qu'il espérait que dans un cas comme dans l'autre, ils n'auraient pas à y passer la journée. « On risque pas de s'écraser en bas au moins ? » Quand il commençait à poser des questions à tout va, et pas les plus intelligentes qui soient, c'était généralement la preuve qu'il commençait à paniquer très légèrement. Du coup, le canadien s'adossa à l'une des parois de la cabine et expira fortement. Le problème quand on est presque jamais confronté à ce genre de situations, c'est qu'on a pas l'occasion de savoir si on est branché claustrophobie ou non.
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MessageSujet: Re: anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25   anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25 EmptyJeu 19 Mar 2015 - 19:19

Sayid ne pensait pas vraiment faire fausse route concernant l'identité de son interlocuteur, d'autant plus que le nombre d'hommes étant dans l'hôtel inférieur à celui des femmes, il était plus facile de retenir l'identité de chacun d'entre eux. Pourtant autant le « Tout à fait. » de confirmation d'Allen n'était pas dénué d'intérêt, Sayid n'était pas à l'abri d'une erreur. Il se trompait rarement, mais il ne se pensait pas infaillible non plus. Regardant en tout cas la grille de l'ascenseur se refermer non sans une certaine méfiance, Sayid n'avait pas pu s'empêcher de faire remarquer que le nid, malgré sa grandeur, ne 'était pas encore assez pour espérer avoir la paix lorsqu'on en avait besoin ... Ce qui en soit était probablement fait exprès, il n'était pas dupe. « Oh, tu veux dire par là que par moments, tu déplores qu'on soit aussi nombreux à vivre dans un même endroit ? » C'était plutôt "presque tout le temps" que "par moments" à vrai dire, mais il avait saisi l'idée sans mal en tout cas « Je ne suis pas habitué à ça. A côtoyer autant de personnes à la fois, je veux dire ... C'est un peu oppressant. » Du moins ça l'était pour lui, il ne savait pas vraiment s'il en était de même pour les autres, il avait bien conscience d'être souvent oppressé pour pas grand chose, y compris quelqu'un qui élevait trop la voix. « C'est vrai qu'on est passés d'un extrême à l'autre en un rien de temps. Tu sais, moi je me dis que la production a peut être improvisé cette semaine de camping parce qu'elle avait pas fini de préparer l'hôtel. » Sayid était resté un court instant silencieux, considérant l'hypothèse d'Allen avait autant de sérieux que s'ils avaient été sur la piste du secret de Cupidon « Par endroits je trouve qu'on sent encore l'odeur de peinture fraîche, et puis 'faut bien avouer que ça a du être compliqué pour eux de terminer dans les temps, avec toutes les pièces qu'il y a et le boulot que ça a du représenter à chaque fois de les décorer ... » Sans compter cette idée bizarre de pièce rajoutée par Addil. Il faudrait payer Sayid bien cher pour qu'il accepte de mettre les pieds au laser quest, hors de question qu'il mette le nez là-dedans. « Ça se tient ... et pourtant ils n'ont pas été chercher bien loin, en se contentant de rénover un lieu déjà existant. A moins que ce soit un gros mensonge. » Au fond ils n'avaient aucune preuve de l'authenticité de cet endroit, qui sait si les signatures du couloir dédicacé étaient des originales, et non pas des gribouillages de membres de la production ? Et puis si Allen avait raison alors ce n'était que du travail bâclé, assez finalement pour que la révision de l'ascenseur ne soit une option facultative dont ils avaient décidé de se passer. Assez pour que Sayid se retrouve coincé ici pour la seconde fois depuis le début de la semaine. « C'est pas vrai … Et ça a duré combien de temps la dernière fois ? Il va repartir de lui-même ou il faut qu'on attende quelqu'un ? » Oh, pas si longtemps que ça à vrai dire, sans quoi Sayid n'aurait pas pris le risque de grimper à nouveau dans l'ascenseur. Gardant pourtant le ton pince-sans-rire qui le définissait habituellement il avait répondu « Deux ou trois heures ... Il était tard, j'ai bien cru dormir ici. » et observé calmement la réaction d'Allen. En espérant toutefois que le bonhomme n'avait pas de tendance à la claustrophobie, car si Sayid était un angoissé professionnel il était en revanche incapable de gérer les angoisses des autres, particulièrement lorsqu'il ne les comprenait pas ... et justement il ne comprenait pas la claustrophobie. « Je plaisante. Dix minutes tout au plus, et l'ascenseur s'est remis en route tout seul. » Pas de quoi paniquer donc, même si Sayid allait reconsidérer la fréquence à laquelle il comptait prendre l'ascenseur désormais ... Sans doute uniquement quand il ne pourrait pas faire autrement, la flemme ne serait plus un motif suffisant. « On risque pas de s'écraser en bas au moins ? » Les yeux de Sayid glissaient le long de la grille comme si elle était parvenue à happer son attention simplement en étant là, présente, mais lorsqu'Allen avait à nouveau ouvert la bouche l'attention de Sayid s'était de nouveau reportée sur lui et il avait demandé, fronçant légèrement les sourcils « Tu es claustrophobe ? » Parce qu'il s'en faisait tout de même beaucoup, pour un simple caprice d'ascenseur. « On ne risque rien. » C'était avant tout dit pour rassurer son acolyte, certes, mais au fond Sayid n'imaginait pas qu'il puisse en être autrement, ils venaient du rez-de-chaussée. A moins qu'il n'y ait des sous-sols auxquels on ne leur avait pas donné accès, mais un étage de plus ou de moins ce n'était pas encore la mer à boire, à moins de véritablement faire une mauvaise chute. Pourquoi il pensait soudainement à cela, aussi ? Non, ils ne risquaient rien, point final.
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MessageSujet: Re: anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25   anybody’s got the power ~ 19/03 | 14h25 EmptyVen 20 Mar 2015 - 3:15

D'après son camarade, le nid avait beau être spacieux, il ne l'était pas encore suffisamment pour que quiconque puisse espérer se retrouver seul pendant un petit moment. Cétait assurément vrai, Allen lui-même avait pu noter qu'il y avait souvent quelqu'un là où il allait, pour autant le canadien se risqua à questionner son camarade afin de mieux saisir où il voulait en venir. Peut être Sayid était-il difficile en ce qui concernait la compagnie qu'on lui offrait, peut être aimait-il le calme ou peut être aurait-il préféré que le nid soit bien moins rempli. Et apparemment, il n'était effectivement pas habitué à partager un même endroit avec autant de monde. « Moi non plus, pour tout te dire, mais j'ai toujours été curieux d'essayer la vie en communauté » qu'il répliqua alors, parce que lui non plus ne pouvait pas dire qu'il avait l'habitude de vivre avec une trentaine de personnes, puisqu'au contraire, ces temps-ci on ne pouvait pas dire qu'il y ait grand monde pour partager sa salle de bain. « Mais je comprends ce que tu veux dire, c'est vrai que c'est difficile de s'isoler. » Encore une fois parce qu'il y avait souvent quelqu'un pour se rendre au même endroit qu'eux, parce qu'en dépit du nombre important d'endroits qu'offrait cet hôtel, la logique voulait que tout le monde ne puisse pas être seul à un endroit à chaque fois. Toujours est-il que le canadien en vint à développer une théorie farfelue lorsque son camarade lui fit savoir qu'il ne s'était pas attendu à ce que le nid soit aussi luxueux après la semaine qu'ils avaient passé dehors. D'après Allen, il était tout à fait possible que les abysses soient une invention de dernière minute de la production, qui n'avait simplement pas terminé de décorer les vastes pièces de l'hôtel. « C'est vrai qu'à bien y réfléchir, ils ont très bien pu nous baratiner sur ça aussi. Et du coup, dans la même logique, on est en droit de se demander si on est vraiment dans la région de Los Angeles, et pas dans une reproduction grandeur nature, dans le fin fond de la Patagonie. » Oui, bon, il commençait à envisager un peu trop de choses, et à prêter à la production des choix un brin surréalistes, quand même. Mais c'était comme ça quand on allait dans son sens, il arrivait très facilement à délirer. Le point positif, c'est que Sayid le saurait dès la fin de ce premier échange, et pourrait par la suite l'éviter si l'envie lui prenait. Toujours est-il que l'ascenseur s'arrêta brusquement et que ça, vraiment, ça n'était pas un truc à lui faire. Il n'était pas plus peureux qu'un autre, simplement il n'aimait pas tellement être pris par surprise, en l'occurrence il n'avait aucune raison de penser qu'il resterait bloqué alors qu'il montait simplement au dressing. Mais d'après Sayid, ça n'était pas la première fois qu'il faisait le coup, ainsi le canadien chercha à savoir combien de temps ça avait durer la dernière fois, et autant dire qu'il regretta vite d'avoir posé la question. « Quoi ? Mais ... personne a rien fait pour te sortir de là plus tôt ? » qu'il s'étonna, un peu plus angoissé il est vrai, parce qu'on ne pouvait pas dire que la perspective d'être coincé là-dedans pendant plusieurs heures soit franchement réjouissante. Oui mais voilà, Sayid lui révéla bientôt qu'il plaisantait, et le canadien eut du mal à cacher son soulagement. « Oh bon sang, j'aime mieux ça ! » Parce que dix minutes, ce serait complètement supportable, contrairement à trois heures. Il aurait pu lui en vouloir de lui avoir fait une telle frayeur, mais fort heureusement il était difficile de vraiment le contrarier. En tout cas, l'angoisse du canadien ne s'estompa pas totalement, puisqu'il se mit subitement à craindre que la cabine puisse s'écraser. Alors oui, ils n'étaient pas très haut, mais quand il avait la trouille, il perdait un peu le sens des réalités. « Euh, non, je crois pas ... Enfin, j'en sais trop rien. J'ai jamais tellement eu l'occasion de le vérifier, à vrai dire. » Parce qu'il prenait rarement l'ascenseur, en avait encore moins chez lui, donc oui ça n'était pas une chose susceptible de lui arriver tous les jours, et en dehors de ça les risques de rester coincé quelque part étaient moindres. « Je mentirais si je disais que je suis très à l'aise, là tout de suite, mais ça va, je pense pas être sur le point de me jeter contre la grille en hurlant » qu'il reprit en tâchant de détendre l'atmosphère, en s'essayant à un peu d'humour. Non, c'est vrai, il ne risquait pas de faire une grosse crise d'angoisse, pour autant il priait de toutes ses forces pour que Sayid ait dit vrai et pour que l'ascenseur se débloque d'ici une poignée de minutes. « Oui, tu dois avoir raison » qu'il énonça en tout cas lorsque son camarade tâcha de le rassurer sur les risques qu'il pouvait y avoir que ça tourne mal. Dans le fond, il le savait qu'on mourrait rarement dans ces circonstances, mais c'est vrai que ça ne l'aidait pas à être très lucide de sentir qu'ils ne repartaient toujours pas. Mais plutôt que de paniquer à nouveau, autant mettre ce temps à profit pour se renseigner. « Où est-ce que tu allais, d'ailleurs ? » Parce qu'il l'aurait certainement su assez vite si l'ascenseur avait bien voulu les conduire à l'étage du dessus, mais apparemment il ne fallait pas trop compter sur lui. « Je me rends compte que je t'ai proposé de monter avec moi alors que t'avais peut être envie de te retrouver seul » qu'il reprit, cette fois en référence au début de leur conversation, quand Sayid avait confié qu'il déplorait qu'il ne soit pas simple de pouvoir profiter seul d'un endroit. S'il avait su qu'il aimait s'isoler, il est clair qu'il ne lui aurait pas nécessairement proposé de lui faire profiter de l'ascenseur, mais sur le coup ça lui avait paru naturel. D'autant que seul dans un ascenseur bloqué, c'aurait encore été une toute autre histoire pour lui ...

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