Le premier weekend dans la maison prenait fin, j'avais vécu deux jours entier dans cette maison et j'en étais plus que fier, j'avais rencontré des personnes toutes différentes les unes que les autres et j'avais réussi à éviter ma partenaire jusqu'alors, ne la retrouvant que la nuit pour partager le même lit, les nuits étaient alors courtes et sauvages, c'était horrible, je ne savais pas si mon corps le supporterait d'avantage mais je ne dis rien. La fin de journée approchais dangereusement et alors que chacun était occupé à plonger dans la piscine, se perdre dans la maison, faire un peu de sport ou simplement parler de leurs premières impressions, j'en profitais pour me rendre dans la salle de bain, j'admirais encore cette baignoire qui se trouvait en son centre et avais envie de m'y prélasser, chose que je fis, allumant les robinets d'eau, je remplissais la baignoire doucement tout en me pointant vers les miroirs pour décorer mon visage de milles et unes crèmes de soin. Mon apparence pouvait faire croire que je m'en fichais de mon corps, mais c'était bien là le contraire, je prenais soin d'hydrater chaque jour ma peau et en avait presque honte, c'est pourquoi je me cachais et profitais de cette heure là pour me peinturlurer. Je coiffais mes cheveux et me rinçais le visage, admirant chaque zone dans le miroir pour empêcher tout bouton d'y percer ou tout point noir d'y venir s'y loger. Je posais mes nouveaux vêtements sur le côté, je porterais un jean et une chemine blanche, une ceinture et un petit polo que je nouerais volontiers sur mes épaules et enfilerais si l'envie me guettais de me promener sur le toit. J'enlevais mon pull trop grand et le legging que je portait pour les jeter allègrement sur le sol, me retrouvant en boxer, je me grattais la jambe qui me démangeais et me dirigeais vers la baignoire, devais-je m'y baigner nu ou bien revêtir un maillot de bain? J'optais pour entrer dans la baignoire avec mon boxer et l'enlever plus tard, posant un peignoir de bain sur le bord de la baignoire, je décidais de m'y envelopper une fois la séance terminée.

Je levais la jambe pour entrer dans l'eau où je coupais les robinets, j'attrapais une bouteille de bain moussant et en versa un long filet dans l'eau chaude avant de m'enfoncer d'avantage dans l'eau et fermer les yeux dans un soupir. Les minutes passèrent en silence et je décidais d'y enlever le boxer qui gênerait à ma baignade solitaire, je le posais sur le bord, au sol avant de me relaxer une nouvelle fois. Quelques minutes passèrent, je ne pu dire combien lorsque ma douce rêverie prit fin avec l'arrivée brutale de Sheelah, j'ouvrais les yeux, le regardait en silence jusqu'à ce qu'elle fut assez proche pour m'entendre soupirer « La trêve fut de courte durée » Je levais les yeux vers la jeune femme, un sourire au coin de mes lèvres.

With Sheelah

L'hygiène était vraiment quelque chose qui compter pour moi. Je détestais la saleté et lorsque je voyais quelqu'un ou une chose sale, je ne pouvais m'empêcher de réagir et pas gentiment, croyez-moi. On était déjà dimanche et rien ne changer. Je trouvais la vie en communauté, ni trop agréable, ni trop déplaisant. En fait j'étais tellement changeante, que je ne savais même plus ce que je pensais. J'avais passée la journée à ne faire strictement rien. Comme quoi cette émission n'avait rien de bien important, enfin pour ces deux premiers jours, je n'allais pas devenir aussi pessimiste. Voulant profiter de la salle de bain avant que tout les autres gorilles arrivent et s'exhibant fièrement, ce qu'encore une fois je ne comprenais vraiment pas. Avait-on vraiment besoin de se foutre à poil devant les caméras pour se faire aimer ? Dans ce cas, j'espère que tout le monde allait me détester. Je déposa le livre que j'avais entre les mains, puis descendit les escaliers pour me rendre dans la salle de bain, toujours d'un pas lourd. Bien que je pouvais être assez discrète, il m'arrivait de marcher comme un éléphant. Arrivant dans la pièce, je vis complètement nu (comme quoi j'avais un don de divination) dans la baignoire, Elyan, le garçon avec qui j'avais la chance, dû moins c'est ce qu'on m'avait dit, d'être en couple pour cette émission. Il avait un humour assez pénible, mais il n'était pas le pire garçon ici, alors bon, on se moquait réciproquement de l'un et l'autre gentiment, dirons-nous. D'ailleurs il ne manqua pas une remarque acerbe, qui ne me toucha pas personnellement, j'en avais strictement rien à cirer pour le dire plus familièrement. Je le regarda quelques secondes, puis me tourna vers le miroir pour faire un chignon grossier. Je continuais ce que je faisais en le regardant à travers le miroir. « En plus d'être un garçon pénible, tu es exhibitionniste. J'ai gagné la timbale. » lui dis-je en me tournant cette fois-ci vers lui, m'appuyant contre le lavabo.

Au regard de Sheelah, je rougis de gêne et ramenais le plus de mousse autour de mon corps nu dans la baignoire, elle se dirigeait vers les lavabos, se coiffant devant le miroir en un chignon. Elle se tourna vers moi, s'appuyant sur les lavabos alors que je tenais fermement à empêcher la mousse du bain moussant tout contre moi, j'étais persuadé d'en avoir mis assez pour éviter aux caméra d'apercevoir l'ombre de mes fesses, j'avais pris soin d'enlever mon boxer une fois dans l'eau finalement, Sheelah déclara devant les caméras que j'étais à poil. J'évitais quelque peu son regard, reprenant mes esprit avant de tourner la tête vers la jeune femme qui se trouvait derrière moi « Chacun ses déceptions » Nous apprenions tous à nous supporter, à nous découvrir et à affirmer ce que nous étions. Je n'avais jamais eu une forte personnalité mais je n'avais jamais eu non plus la langue dans la poche, je n'avais jamais su où me mettre dans la société mais j'avais toujours voulu être moi et à force d'en faire trop, je devenais parfois un étranger.

J'étais passé par la case savonnage et je devais laver mes cheveux mais je n'osais faire un seul geste en la présence de la jeune femme, devais-je lui ordonner de se retourner, de bouger, de sortir? Mes gestes étaient maladroits et difficiles. Je tendis l'une de mes mains vers la bouteille de shampooing et la fit tomber dans l'eau « Chiotte » Je plongeais la main et attrapais la bouteille et tentais de laver ma tignasse d'une seule main, travail pas gagné, je posais la bouteille et tentais de choper mon boxer pour l'enfiler. « Retournes toi » J'évitais son regard mais j'étais persuadé que les silons que je formerais dans la baignoire permettrais à toute cette mousse de filer, j'essayais de faire des mouvements doux mais j'étais plus que traumatisé, j'enfilais le boxer et soupirais avant de savonner mes cheveux déjà dégueulasse.

J'étais peut être vierge et décidée à ne pas coucher avec un garçon jusqu'au mariage, j'avais déjà vu des types nus, mais là, je pouvais reconnaître que le plus gêné des deux, ce n'était pas moi. Il étaiement tellement incompréhensible ce garçon. On avait l'impression que lorsqu'il ouvrait la bouche, il avait toute l'assurance requise pour envoyer des piques mesquines, mais au fond, il semblait tellement embarrasser pour un rien. C'était bien parce qu'il était difficile à suivre que je me trouvais encore dans la pièce à regarder le moindre de ces gestes, avec un visage neutre, pour ne laisser paraître aucune émotion. Je crois bien qu'il n'avait pas à savoir le ressenti de ma part sur cette situation. Il me demanda de me tourner, surement pour renfiler son boxer, je disparu donc une minute, pas plus, pour me changer dans un coin et enfiler un maillot de bain. A quoi bon le fixé constamment, rien de plus n'aller arrivé et c'était assez triste au final. Je m'avança ensuite vers la baignoire, dans laquelle il se trouvait et me glissa avec douceur à l'intérieur. Je le regarda ensuite droit dans les yeux, n'attendant aucune réaction précise de sa part. « Je ne te sauterais pas dessus, je ne coucherais pas non plus avec toi. Les seuls moments d'intimités qu'on passera surement ensemble est celui-ci et le fait qu'on soit obligé de dormir dans le même lit et je prierais de ne pas comprendre le sens de cette phrase d'une manière évasif. » lui dis-je, cette fois entièrement dans l'eau chaude, qui me fit relâcher toutes la tension que j'avais amasser jusque là. « Je suis aussi désolé pour les coups donnés. Pas l'habitude de dormir dans un lit pareil. Et puis habituellement je suis seule. » terminais-je, ne rajoutant rien, puisque je n'avais pas déblatérer autant pour essayer d'entamer une conversation, loin de là.

Sheelah s'éclipsait ailleurs pour revenir affublée d'un maillot de bain, je ne me privais pour la regarder plus en détails avant de reporter mon regard sur son visage. Elle s'avançait vers moi, m'indiquant alors quelques petites choses qui me firent sourire. Concluant en se mettant entièrement dans l'eau chaude, je ne parlais pas, la laissa faire, un mince sourire ironique au coin des lèvres alors qu'à présent elle s'excusait pour les coups donnés. Je jouais avec la mousse de l'eau rempli de bain moussant que j'avais vu trainer sur le rebord de la baignoire lorsque j'avais fait couler l'eau. « Je ne m'attendais pas à ce que tu me violes parce que ça me révulserait plus qu'autre chose ... » J'attrapais dans ma main un peu de mousse, portant celle ci près de ma bouche pour souffler dessus, en envoyant quelque peu sur Sheelah avant de reprendre « Pour ce qui est des coups et bien ... J'espère que tu t'adapteras vite du lit parce que je ne comptes pas partir ... Je n'ai pas l'habitude de dormir avec quelqu'un d'autre que mon chat mais je ne me sens pas dans l'obligation de te flageller ... » Je m'étais redresser pour éviter tout contact avec la jeune femme pourtant je décidais de prendre mes aises et de m'étendre dans la baignoire comme la première fois, après tout, j'étais arrivé le premier.

Plongée dans l'eau, je regarda Elyan, comme-ci je pouvais vraiment à travers son regard, savoir tout ce qu'il pensait. Je savais parfaitement que c'était impossible, mais j'avais un peu d'espoir que cela puisse arrivé. Il me parla de viol, après que j'eus mit les choses au point au sujet du sexe. Après tout il serait mon partenaire, je ne sais pas pour combien de temps, vu qu'on était pas sûr de rester vendredi prochain, les nominations pouvant tomber sur n'importe qui, mais au moins j'avais mis les choses au clair pour une semaine. « Au moins ce que tu penses est réciproque. On est fixé toi et moi. » lui dis-je, un fin sourire au lèvre. Il parla par la suite des coups que je lui donnais la lui. En fait, comme chaque soir, je vivais sans cesse un cauchemar incessant. Et c'est vrai que je bougeais beaucoup. Le pauvre, il allait devoir s'habituer, car bien que je disais qu'il me fallait du temps, il n'en était rien. Je bougeais de cette façon depuis des années, alors j'espère pour lui que l'espoir fait vivre. « Si tu le dis ... Dis-moi, tu n'es pas ce genre de type à posséder un million de chat chez lui ? » lui demandais-je, tout d'un coup curieuse, prenant moi aussi la place dont j'avais besoin dans cette baignoire, même si je le gênais ou non.

Nous étions fixés sur les règles de la semaine et je n'ajoutais rien, lui rendant simplement son sourire j'évitais, par mes gestes rendus plus longs, à la toucher bien qu'il paraissait impossible de se rencontrer dans cette immense baignoire qui aurait pu accueillir quatre ou cinq personnes. Je plongeais un instant sous l'eau afin de mouiller mes cheveux, de simples bulles apparaissaient à la surface de l'eau afin de montrer que j'étais toujours vivant, je restais peu de temps là dessous, quelques secondes à peine, pas très doué en apnée, je me redressais sans peine et avec un fracas intense. Je me penchais vers Sheelah et jouais avec l'eau, la brassant de mes bras alors qu'elle me demandait si j'étais le genre de personne à trainer avec une dizaine de chat, je fis non de la tête et ajoutais « Il y en a un qui traine parfois avec moi, mais je crois qu'il n'est pas à moi » J'accompagnais à mes paroles un petit sourire avant d'ajouter encore « J'habite à Edimbourg et toi? » J'avais envie de connaitre un minimum ma partenaire, je n'étais pas un rustre jeune homme, juste un peu pas assez sûr de lui ...

Finalement, j'étais peut être pas tomber sur le pire des partenaires. Il n'était pas un horrible manipulateur, prêt à tout pour gagner, enfin du moins pour le moment. Et il n'était pas non plus un gentil garçon qui enfilait les chemises repassaient par maman. J'avais donc un juste milieu, bien qu'il n'était clairement pas le meilleur candidat ici. Toujours dans l'eau, je le regarda attentivement plongé la tête dans l'eau pour laver ce qui lui servait de tignasse. Au fond, ce n'était pas plus mal. Tournant la tête quelques secondes vers la porte, mon attention se reporta très vite vers Elyan, qui ne resta pas bien longtemps sous l'eau. Il répondit à mes questions posaient sur les chats, n'aimant pas particulièrement cette animal. Puis il rajouta un détail, inutile pour ma part, mais je m'y attendais. Après tout, j'allais tôt ou tard finir par devoir parler de moi. Je pensais au départ pouvoir éviter ce genre de question, pas que j'étais une fille discrète, vous aviez pu le voir vous même, juste que je n'aimais pas particulièrement parler de moi. « Collinstown. Ne cherche pas sur une carte Irlandaise, tu ne trouveras pas. C'est un petit village paumé au milieu de l'Irlande. Pas de quoi s'en réjouir. » lui dis-je, d'un ton assez anodin.

J'étais un jeune homme compliqué, je le savais et je m'en fichais, j'étais très caractériel et pouvais pousser une gueulante et puis devenir doux comme un agneau quelques heures plus tard. J'étais un enfant pourri gâté, du moins, je l'essayais, par des crises intempestives et des colères à me rouler au sol, mais je m'en fichais comme de l'an 40, je vivais ma vie comme je l'entendais et je ne réagissais pas aux attaques des autres candidats. Après cette plongée sous marine extrême et très courte, j'avais répondu à Sheelah concernant les chats et je m'étais présenté comme était un pur Écossais, elle pouvait trouver ça bizarre mais il était de mon devoir de me présenter, après tout. A son tour, elle m'indiqua qu'elle habitait un tout petit village d'Irlande, je souris et déclarais « J'aime les petits villages, j'ai l'impression que tout le monde vient du même endroit, c'est frustrant ... » Je faisais à présent des petits ronds dans l'eau à l'aide de mes mains que je fixais tout en ajoutant à mon sujet « Je suis photographe, et toi qu'est ce que tu fais dans la vie? » J'avais relevé la tête vers ma partenaire avec qui je me sentais quelque peu gêné, je tentais de faire connaissance avec elle, ce n'était pas évident, pas du tout ...

J'étais loin d'être le genre de personne à s'intéresser aux autres. Je ne posais pas de question et je répondais, la plupart du temps, que brièvement au question qu'on pouvait me poser. J'avais toujours été très discrète, mystérieuse à ce sujet. Et si je ne m'intéressais clairement au vie des autres, c'est parce qu'elle m'importait peu. J'avais aucunement envie de savoir comment s'appeler le chat de Elyan, je ne voulais pas savoir combien l'autre blondasse créer de tenue par jour et je n'avais aucune envie de savoir combien de fois le constipé de la maison se rendait au toilette. Des détails qui ne rendaient jamais très bien au personne qui laisser échapper des détails personnels à des parfaits inconnus, très peu pour moi. Je me forçais malgré tout à répondre à Elyan, mais s'en trop en dire, gardant une part de mystère ou juste le fait de ne pas vouloir en dire plus. « Libraire. Enfin maintenant c'est surtout co-gérante, mais c'est du pareil au même. » le laissant sur sa faim, n'en disant pas plus, je ramena une mèche qui me caressait la nuque, à l'avant, pour la faire tourner autour de mon doigt, regardant droit dans les yeux Elyan. « Ils existent vraiment le monstre du loch ness ? » lui demandais-je, assez euphorique par ma propre question que je trouvais vraiment idiote, mais qui me ressembler bien.