GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment : -36%
Friteuse sans huile Philips Airfryer Série 3000
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Is the world enough for you ? (31/03, 22H50)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Hugo

Hugo
MESSAGES : 552
AGE : 35
LOCALISATION : los angeles/boston.
EMPLOI : étudiant en médecine @harvard.
JUKE BOX : monster - imagine dragons, californication - red hot chili peppers, people are strange - the doors, blue boy - mac demarco.
POINTS : 183

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:
http://louseke.tumblr.com/

Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) Empty
MessageSujet: Is the world enough for you ? (31/03, 22H50)   Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) EmptyLun 30 Mar 2015 - 16:01

- ranja.

Le rendez-vous s'est donné de façon plus ou moins tacite et implicite, plus tôt dans la journée. Elle m'a vu errer sans but, déambuler dans le couloir aquarium, le regard suivant un poisson au hasard, tapotant la vitre froide du bout des doigts, suivant un rythme que seul moi pouvais entendre, soufflé par Robert Plant dans mes écouteurs. Je crois que, elle comme moi, on a besoin de voir autre chose. Ne serait-ce qu'une nouvelle pièce complètement scénarisée et ridiculement cheap comme la suite Rose & Jack. C'est déjà bien. Ça change. Et puis l'intérêt seul de cette chambre, c'est qu'elle n'est accessible qu'à - si mes souvenirs sont bons - quatre candidats, à l'heure actuelle. Ce qui fait d'elle un temple de solitude que j'accueille avec une joie incommensurable. Pour peu que personne ne vienne me faire chier, je peux sans problème me glisser dans dans la faille spacio-temporelle que représente cette chambre, le petit pan de jeu, la cachette. Je peux être seul, réellement seul. J'aurais voulu qu'Olivia soit là, toutefois. J'aurais voulu lui parler plus. Je me fiche pas mal de cette gonzesse mais elle avait l'utilité qu'elle connaissait mon secret, ce qui faisait d'elle la seule et unique personne dans ce jeu à savoir quelque chose sur moi. Quelque chose de valable, s'entend. Alors par curiosité, et parce que je n'ai aucune raison de refuser quelque chose à Ranja, je susurre une réponse quelconque à sa provocation et le contrat est scellé. Et on retourne tous les deux à nos occupations. C'est-à-dire pas grand chose, me concernant. Je croise Leo et je l'accapare le reste de la soirée. On ne fait rien de spécial, on raconte des conneries, comme toujours. C'est un chouette type. Il ne m'inspire pas la même antipathie que les autres, sans que je ne sache réellement pourquoi. Même la remarque outrageusement chiante qu'il me balance quand je l'abandonne pour aller retrouver Ranja me fait plus sourire qu'autre chose. Je m'autorise un dernier tour inutile dans le jardin, simplement pour regonfler mes stocks de tranquillité et, donc, de tolérance, avant de grimper quatre à quatre la volée de marches jusqu'au deuxième étage. Je balance un regard peu amène à la galerie des glaces, d'avance fatigué à l'idée de devoir m'y retrouver là-dedans pour accéder à la chambre. Je n'ai jamais foutu ne serait-ce qu'un pied dans une galerie des glaces, on n'allait jamais à la fête foraine quand j'étais gamin, mais ça ne doit pas être si compliqué. Sourcils froncés, je m'engage dans l'entrée, gardant une main brandie pour ne pas me prendre une vitre dans la gueule. Je m'immobilise quelques instants pour analyser la topographie des lieux, puisque je sais que me précipiter au petit bonheur la chance ne servira à rien. Tout ça m'est plus familier que je ne l'imaginais - c'est un peu similaire une pose de sonde. En moins dangereux. Il faut visualiser, analyser, être capable de voir plus loin que le bout de son nez. Je suis dans un jeu d'échec. Je suis le roi et la reine en même temps. Un sourire finit par trouver son chemin sur mon visage au même moment où mon corps trouve le sien vers la porte, au beau milieu du labyrinthe. Je ne m'attarde pas une seconde de plus dans cette galerie à la con, et lorsque je me glisse dans la chambre, je suis littéralement agressé par le stéréotype, par le lit à la taille démesurée, par les pétales, les fleurs et les bougies. Je grimace sans pouvoir m'en empêcher et c'est d'un pas prudent que je m'aventure dans la pièce, je découvre le lit, j'inspecte la salle de bain et sa douche scandaleuse, j'éclate de rire en découvrant le contenu particulièrement subtil des tiroirs du meuble et je finis sur le balcon, tout aussi bateau - littéralement - que le reste mais qui a pour lui l'avantage de me laisser respirer. Je me perche donc sur l’imitation de proue qu'ils ont tenté de représenter et j'attends. J'attends Ranja. Et lorsqu'elle arrive, à pas de loup dans mon dos, j'expire un simple « Merci pour l'invitation, Rose, c'est vrai que l'eau de mer, c'est plus glamour que les grilles d'aération de Marilyn », armé de mon sourire amusé. À un tel stade de répétition, j'ai l'impression que cette potentielle histoire entre nous va tenir de la private joke plus que de la réalité mais peu importe - en l'heure, ça m'amuse et je me fiche bien du futur.
Ranja

Ranja
MESSAGES : 1884
AGE : 33
LOCALISATION : PARIS/TOKYO/NEW-YORK.
EMPLOI : KINGMAKER.
CITATION : MONEY'S A GOOD SERVANT AND A BAD MASTER.
JUKE BOX : GREENBACK BOOGIE (IMA ROBOT) - MONEY ON MY MIND (SAM SMITH) - MONEY, MONE, MONEY (ABBA) - MAKE THE MONEY (MACKLEMORE) - FOR THE LOVE OF MONEY (THE O'JAYS) - PRICE TAG (JESSIE J) - GOT MONEY (LIL WAYNE & T-PAIN)
POINTS : 219

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0€ Mais le compte en banque est bien fourni.
RELATIONS:
PARTENAIRE: OUT.
http://6-too-chat.tumblr.com/

Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) Empty
MessageSujet: Re: Is the world enough for you ? (31/03, 22H50)   Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) EmptyLun 30 Mar 2015 - 23:09

« You must be kidding me. » laisse-t-elle glisser en entrant dans la suite Rose and Jack. Elle ne s'attendait pas à quelque chose de très bon goût, c'est une émission de télé populaire, ils font toujours les choses en trop grand, trop criard. Cette pièce n'échappe pas à la règle, parce que clairement ils ont mis le paquet, un gros paquet. Un trop gros paquet. La décoration est outrancière, complètement démodée, à la limite de la blague de mauvais goût. Ranja imagine la gueule qu'elle doit faire à cet instant et elle se reprend. Toujours avoir conscience de l'image qu'on renvoie, c'est une des règles de bases dans ce bas monde. Elle inspecte le tiroir et laisse échapper un mélange entre un rire et un début de vomissement. C'est quoi leur problème ? Des préservatifs par dizaine, ils les ont pris pour quoi ? Des lapins ? Elle ne veut même pas voir le reste. L'ombre d'Hugo sur le balconnet attire son attention et elle détourne son regard de la mise en scène pathétique digne d'une mauvaise série B pour le rejoindre. L'accueil qu'il lui réserve est digne de la qualité de la déco. C'est amusant de voir que les gens sont tous contre lui. Hugo a une personnalité très polarisante et les gens semblent tous percevoir en lui quelque chose qu'elle ne ressent pas. Peut-être que c'est parce qu'elle est comme lui dans le fond, ou peut-être que c'est parce qu'ils mènent des vies relativement similaires. Ranja n'en sait rien, elle ne cherche pas d'excuses. Elle n'a jamais cherché d'excuses pour se justifier, Ranja assume son affection pour l'américano-italien, et elle emmerde ceux qui ne comprennent pas. Les seuls à qui elle doit des comptes ne sont pas présents dans l'aventure, ils sont en train de gérer ses clients et ont toujours préféré éviter de questionner ses choix quand il est question de ses fréquentations -tout en s'en mêlant autant que possible, cela va de soi. « Glamour ou kitsch ? J'hésite. » dit-elle en mettant les mains en l'air pour faire comme une balance tendant lourdement du côté de la seconde option. Elle ne dira pas qu'elle n'aime pas être comparée à l'actrice, parce qu'il ne l'a pas dit sur le ton de la comparaison et que même si ça avait été le cas, pour beaucoup ce serait une comparaison avantageuse. En y réfléchissant bien, Ranja se demande si c'était une bonne idée de lui donner rendez-vous ici. Le téléphone rose s'est joué d'elle et elle a accepté le jeu, maintenant qu'ils sont là, elle réalise que ce n'est pas nécessairement une bonne idée. Pas que la tension sexuelle entre eux soit particulièrement puissante, mais elle n'est pas ce genre de fille, elle ne veut pas l'être de toute façon. Les tabloïds en ont assez écrit sur sa vie privée pour la vacciner de faire des conneries du genre s'envoyer en l'air avec un mec fiancé dans une chambre d'hôtel pittoresque. « Ton estomac s'est remis des sushis ? » s'enquit-elle avec un sourire. Le sien n'a pas trop souffert, c'était un peu lourd à digérer mais quand, comme elle, on connaît la bouffe russe, ce n'est pas un excès de lourdeur dans le riz d'un maki qui vous fait peur. Ranja décide de mettre les points sur les i. Ce n'est pas présomptueux, pas à ses yeux, c'est juste une façon d'être sûre qu'il n'y aura pas de malentendu. « Je veux clarifier les choses, on couchera pas ensemble. Pas ce soir en tout cas. » prévient-elle alors avec un petit sourire. Elle pourrait coucher avec Hugo, sans problème, le sexe n'a aucune valeur à ses yeux. Mais si elle se doute qu'il n'a pas toujours été fidèle à sa fiancée, elle suppose qu'il a toujours été discret. « Parle-moi de ta vie, abreuve-moi de normalité. » supplie-t-elle en s'accoudant à la sorte de balustrade à son tour. Entre Hugo parler de leur monde c'est simplement un moyen de se sentir connectée à quelque chose, de retrouver le confort d'un moule qu'elle a quitté et qui commence à lui manquer. Un moule qui continue de former des gens alors qu'elle s'amuse à oublier que le monde tourne, sans elle.
Hugo

Hugo
MESSAGES : 552
AGE : 35
LOCALISATION : los angeles/boston.
EMPLOI : étudiant en médecine @harvard.
JUKE BOX : monster - imagine dragons, californication - red hot chili peppers, people are strange - the doors, blue boy - mac demarco.
POINTS : 183

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:
http://louseke.tumblr.com/

Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) Empty
MessageSujet: Re: Is the world enough for you ? (31/03, 22H50)   Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) EmptyMer 1 Avr 2015 - 19:30

Je crois qu'on en est à un niveau de stéréotype qui dépasse de loin le kitsch. C'est presque une insulte à Kundera que de réduire une notion qu'il a mis tant de mal à expliquer à... cette suite.  Je n'en veux pas à la production, cela dit. C'est facile de contenter le commun des mortels. Ça l'est moins lorsque, parmi les candidats, gravitent une petite poignée d'habitués aux hôtels de luxe, aux suites princières, aux mobiliers élégants et aux images irréprochables. Il est fort probable que comme Ranja, comme moi, Gigi, Agata ou encore Mylah auront, en passant l'entrée, la douloureuse impression d'avoir gagné non pas l'accès à une suite de luxe mais un ticket d'entrée pour Disneyland. Aussi, j'esquisse une vague grimace et passant les doigts sur le bois de la proue. C'est d'un ridicule consommé mais ça a le mérite de faire rire le temps que durent les premières minutes qui suivent la découverte. Je tourne la tête dans sa direction lorsqu'elle évoque ses sushis, me tirant un rictus railleur. « S'il a pu se remettre d'un bizutage de la fac de médecine de Harvard, il survivra à tes sushis. » Ce n'est pas parce que je suis épais comme une brindille que je ne suis pas un minimum résistant. J'ai l'estomac solide, un contrôle sur mon corps qui me tient éloigné de toutes les emmerdes de ce genre. J'aurais pu en avaler une dizaine, même exécrables, si ça avait pu lui faire plaisir. J'ai connu pire. Bien pire. On ne s'étendra pas sur le sujet, parce que les Finals Clubs ont beau être connus et reconnus, autant par leur nom que par leurs traditions, c'est quelque chose qu'on n'évoque jamais vraiment à voix haute, aussi directement. Et moi, comme je connais sur le bout des ongles le précepte de base qui prétend qu'on ne règne bien qu'en faisant croire à sa foule qu'on partage avec eux, je me suis obligé à prendre part à leurs bizutages idiots. J'aurais pu l'éviter, mais je ne l'ai pas fait. J’arque un sourcil, alors. Ça risque de devenir un peu dérangeant si chaque fois que l'on se parle, il faut qu'on décide à l'avance si on va coucher ensemble ou non. Mais j'imagine que j'y suis pour quelque chose, et que ça fait partie de notre relation, de notre monde. On n'est pas de ces ingénus qui se voilent inutilement la face - on sait que ça peut arriver, c'est tout. « Je sais » j'informe simplement, étirant les lèvres en un embryon de sourire en coin. Je ne pense pas me tromper en affirmant que ni elle, ni moi ne manquons à ce point de classe que pour s'inviter à des rendez-vous secrets dans une suite douteuse pour tirer un coup. Ce n'est pas comme ça que je fonctionne et procède, en ce qui me concerne. Je n'aime pas planifier cette partie de ma vie, et même lorsque je pressens la chose, je préfère lorsqu'il y a une part d’inattendu. À quoi bon, si c'est pour en venir à le noter dans son agenda comme un entretien de boulot ? Nous ne sommes ni des machines, ni des animaux. Je l'observe tandis qu'elle s'accoude à côté de moi, et je reste un instant interdit, sans trop savoir quoi lui répondre. Pour être honnête, je n'ai pas grand chose à lui raconter. Ma vie, depuis toujours, se résume à boulot, boulot, boulot et encore boulot. Pour les cours, pour mon père, pour l'entreprise, l'hôpital. Même la détente, c'est du boulot. C'est dans ces moments informels que se tissent les relations professionnelles, et c'est donc dans ces moments informels que je suis le plus attentif, le plus investi, le plus prompt à me forger de telle façon que l'interlocuteur m'appréciera ou s'intéressera à moi, l'entreprise que je représente, la fortune que je possède. Je suis en permanence ballotté entre ces différents morceaux de vie qui forment le patchwork Hugo. Ni gentil, ni méchant, ni agressif, ni doux, ni intéressant, ni inintéressant. Je ne suis pas ici comme je suis à l'extérieur, car je n'ai rien à démarcher ici. Je me contente d'être ce que la nature m'a donné et les années passées à aller à l'encontre de cet être m'ont probablement un peu disloqué. Me rendant parfois amical, comme avec elle, ou franchement désagréable, comme avec certains. Tout ce que je sais, c'est que je me fous totalement des autres. Je n'ai pas de scrupules. Je n'ai pas un bon fond. Et mon quotidien, dans tout ça ? Mon quotidien est toujours différent et toujours semblable. Je change tous les jours, pour en définitive rester toujours le même. Le monstre au visage d'ange. C'est ce qu'ils veulent, les gens. La cruauté mais pas trop explicite, ça risquerait de les mettre dans l’embarras.  « J'ai eu la bonne surprise d'apprendre que mon père est déjà venu ici, dans le passé. Dans cet hôtel, je veux dire. J'ai vu sa signature sur le mur du couloir. Il doit probablement se foutre de ma gueule depuis qu'il a vu où se déroule le jeu. » je dis alors, lâchant le premier truc qui me vient à l'esprit. J'imagine que si elle cherche un petit peu, elle retrouvera sans mal mon élégant nom de famille italien parmi ceux des stars. « Ma mère, tant que j'ai une allure irréprochable, elle ne s'opposera jamais à moi. Elle a été mannequin pendant des années, reste très active dans le milieu de la mode et du cinéma et, déformation professionnelle, pendant presque dix ans, elle a tenu à m'habiller exclusivement en Hugo Boss. » Oui, ma mère a un sens de l'humour un peu particulier. « Puis elle s'est rendu compte que c'était plus rentable de monnayer mes apparitions et pendant toute mon adolescence, je portais et paradais uniquement avec les vêtements de ses clients. » J'étais une campagne de publicité à moi seul. Ça ne m'a jamais gêné, et résultat, aujourd'hui, j'ai un dressing entier de vêtements hors de prix, modèles uniques pour certains. « Mais la vérité, c'est qu'ils ont sérieusement envisager de me déshériter lorsqu'ils ont appris que je me suis inscrit à cette émission. Pas de chance pour eux, ils ont bien trop besoin de moi. » Je ricane. Je suis leur seul héritier, la pérennité de l'espèce et de l'héritage financier familial passe par ma réussite. C'est moi qui les manipule - voilà la vérité. C'est moi qui décide, c'est moi le sauveur. Mon père est italien, jamais il n'accepterait de léguer sa fortune, le travail de toute sa vie, à quelqu'un qui ne soit pas de son sang. La famille de ma mère n'est pas une option et mes rares cousins n'ont ni les épaules, ni l'intellect requis. Ils n'ont plus qu'un choix, donc. Se plier à mes exigences. « J'ai été obligé de demander à Simone de m'aider à faire tourner la machine à lessiver. C'était humiliant. » je lui avoue alors en me renfrognant, parce qu'elle voulait en savoir plus sur ma vie, et voilà à quoi ressemble ma vie de riche à ne plus savoir quoi en faire.

Contenu sponsorisé

Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) Empty
MessageSujet: Re: Is the world enough for you ? (31/03, 22H50)   Is the world enough for you ? (31/03, 22H50) Empty

 

Is the world enough for you ? (31/03, 22H50)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» one way or another i'm gonna see ya. ∞ 08.02.13, 22h50.
» sweet darling (06/11 - 22H50)
» TURN THE BOTLLE [03/04 ; 22h50]
» Une nuit gagnée [05.06 - 22h50]
» ~ let me make you forgive me (10/07, 22h50)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE CINQ :: Saison 14 :: DEUXIÈME ÉTAGE :: La suite Rose & Jack-