“ there is a light that never goes out ”

w/@gigi

Ça n'était toujours pas très naturel pour lui de passer du temps au sein du spa, sans doute parce que de tous les endroits que comptait le nid, c'était l'un de ceux qu'il aurait été le moins susceptible de fréquenter à l'extérieur. Disons que ça n'était pas le genre de choses qu'il pouvait s'offrir en temps normal, lui qui pourtant aurait parfois bien besoin de décompresser un peu, vu toute l'énergie qu'il dépensait à courir les castings et combien ça lui foutait chaque fois un coup au moral de s'entendre inlassablement dire les mêmes choses. C'était en tout cas un endroit qu'il appréciait et dans lequel il se rendait aujourd'hui avec un certain enthousiasme, tandis qu'à l'heure qu'il était, il était probable qu'il s'y trouve seul. Contrairement à la dernière fois, il n'avait de toute façon pas l'intention de se faire masser, ou disons en tout cas qu'il venait surtout dans l'espoir de profiter du bain à remous, duquel il n'avait pas encore eu l'occasion de profiter – après cinq semaines de jeu, oui – et où il avait bien l'intention de se prélasser un petit peu, après tout ça n'était pas parce qu'il n'était pas habitué à ce genre de traitements qu'il allait les bouder, en l'occurrence la perspective de se détendre un petit moment était tout sauf déplaisante. Mais lorsque le canadien arriva sur place, il eut rapidement l'occasion de noter que quelqu'un avait déjà pris place dans le bain à remous, ce quelqu'un étant d'ailleurs Gigi, qu'il était ravi de trouver là. Passer du temps avec elle était toujours très agréable, et c'est vrai qu'en plus il avait pensé à elle dimanche soir, lorsque certaines questions avaient été posées et que comme lui elle avait pu être amenée à répondre à des interrogations limite accusatrices, ce qui n'avait pas du lui plaire plus qu'à lui. Allen avança en tout cas dans le dos de la brune, jusqu'à pouvoir se pencher de façon à venir déposer sa main sur son épaule. « Mademoiselle reprendra bien un peu de champagne » souffla-t-il à ce moment-là, lui adressant un large sourire au moment où son regard croisa le sien, tandis qu'il avait préalablement noté qu'elle ne s'était pas gênée pour se servir une petite coupe. Elle avait bien raison, à vrai dire il était probable qu'il ait fait la même chose à sa place. « Que dis-je, madame. » Il avait repris sur un ton plus amusé que confus. C'était peut être justement en rapport avec le prime, et les questions posées. Il avait toujours gardé bien en tête qu'elle était mariée, et n'avait pas l'impression d'avoir un jour laissé penser le contraire, mais il tendait à penser que s'il y avait une semaine où le préciser ne serait pas de trop, c'était celle-ci. « On est bien, là-dedans ? » reprit-il ensuite, en s'attendant bien sûr à ce qu'elle lui affirme que oui, il n'y avait qu'à voir le sourire béat qu'il avait surpris sur ses lèvres au moment d'arriver pour s'en faire une petite idée.

Cet hôtel à tout pour plaire à Gigi. Tout. Le luxe et le confort sans oublier une majorité de ses habitant qu'elle adore tout simplement. Son petit plaisir c'est de s'incruster dans la bain à remous quand tout le monde à autre chose à faire. Elle pique une bouteille de champagne qu'il lui arrive de se la siffler entièrement pour aller se coucher joyeuse. Ce soir c'est le même programme, elle enfile un maillot de bain argenté, noue ses cheveux au dessus de sa tête laissant deux lourde mèche de chaque coté s'en échapper naturellement. Elle passe un peignoir sur ses épaules nues et vole discrètement une bouteille qu'elle a mit préalablement au frais pour être certaine qu'elle sera à bonne température. Elle se doit d'être discrète puisque la cuisine est peuplé de candidat elle ne voudrait pas qu'on apprenne son secret. Puisque depuis le début de l'aventure il lui arrive de passer au moins un soir par semaine dans le bain sans être dérangé. En réalité si on venait la rejoindre elle n'irait pas jusqu'à virer la personne. Enfin tout dépendrait du ou de la candidate. Une fois tout pour passer une bonne soirée ainsi que deux flûtes au cas où justement on viendrait la rejoindre et que c'est une compagnie qui lui plaît. L'effet est immédiat il lui suffit d’immerger son corps dans le bain à remous pour qu'un large sourire ne quitte plus son visage. Un visage totalement détendu. Elle se serre un verre qu'elle déguste tranquillement les yeux de temps en temps clos, laissant ses muscles se détendre complètement. C'est qu'elle en ressentait vraiment le besoin, c'est presque mieux qu'un massage. Elle a le temps d'un profiter un petit moment seul avant qu'on ne vienne la rejoindre. Son regard se pose sur Allen, qu'elle est toujours contente de fréquenter. Même si elle est à moitié nue et qu'on va encore penser qu'elle veut le séduire comme tous les hommes de cet hôtel si on suit la fameuse question qu'elle a eut lors du prime. Elle lui lance un sourire alors qu'il dépose furtivement sa main sur son épaule. Il remarque le champagne, elle rit légèrement. « Pourquoi pas. » Qu'elle lui dit en faisant glisser la flûte jusqu'à lui. Il ajoute un madame qui la fait sourire. « T'as raison de me le rappeler parce que selon certain j'aurais tendance à oublier mon statut de femme marié. » Elle lance presque acide. Elle le sait qu'elle est marié, y a ces bagues qui lui rappelle tous les jours, elle ne va pas non plus vivre en robe longue et ceinture de chasteté hein. Il lui demande alors si on est bien là dedans, elle lui lance un regard tendre comme souvent. « Rejoins moi et sers toi un verre aussi. » Qu'elle dit en lui montrant l'autre flûte totalement vide qui attend toute triste qu'on la remplisse. « Enfin je te préviens je suis presque nue là dedans, je voudrais pas que tu prenne ça pour du rentre dedans. » Même si bon, il lui arrive de le dragué, de flirté gentiment, ce n'est si grave non ? Elle sait que Melvin ça le dérangerait pas lui. Il fait bien pire de son coté de toute façon.

Il est vrai qu'il aurait pensé se retrouver seul dans le spa et pouvoir ainsi profiter du bain à remous dès son arrivée, mais le fait que Gigi s'y trouve n'était pas pour le déplaire, après tout c'était une candidate avec qui il avait toujours aimé passer du temps, et dont la compagnie serait assurément aussi plaisante que d'habitude. Néanmoins, il se voyait mal se glisser dans le bain à ses cotés, alors qu'elle avait peut être envie d'y rester seule, auquel cas ça ne lui poserait aucun problème de repasser plus tard, voire de revenir demain. En attendant, il s'en approcha et déposa une main sur l'épaule de la jeune femme, avant de se proposer de lui resservir un peu de champagne, voyant qu'elle n'allait pas tarder à en manquer et parce que c'était une façon comme une autre de s'annoncer. Il esquissa un nouveau sourire lorsqu'elle lui tendit sa coupe et entreprit de la remplir doucement, soufflant un « A consommer avec modération, bien sûr » assez amusé, tandis que c'est à ce moment-là qu'il ressentit le besoin de se reprendre, et de reformuler la fin de sa phrase, en employant le terme « madame », plus approprié si on tenait compte du fait que Gigi soit mariée. Il lui semblait qu'il avait déjà commis cette erreur la semaine passée, mais ça ne l'avait pas choqué, parce qu'à ce moment-là il n'y avait pas encore eu le prime et les questions pour le moins maladroites auxquelles Gigi avait eu droit au même titre que lui. Disons que lui, il aimait autant ne pas offrir aux commères de quoi jaser, des fois qu'on trouve encore le moyen de dire qu'il enterrait lui-même son mariage. La remarque de la brune eut en tout cas le mérite de le faire légèrement sourire. « Si tu veux mon avis, il ne faisait pas bon être marié, dimanche soir » qu'il énonça dans un léger haussement d'épaules, quasi fataliste, parce qu'il avait effectivement eu l'impression que leur statut faisait d'eux des cibles assez privilégiées, bien que Gigi ait la chance d'avoir un mariage bien portant, ce qui n'était plus son cas. « Le principal, c'est que toi tu saches que tu ne fais rien de mal » qu'il reprit plus doucement, et dans un sourire qui se voulait solidaire. Il avait bien compris qu'on soupçonnait Gigi de vouloir charmer les garçons, mais il était bien placé pour savoir qu'elle se contentait de jouer sans pour autant tenter le diable. Avec lui, elle n'avait jamais eu de geste inapproprié ou qui avait laissé penser qu'elle avait une idée derrière la tête. Le canadien s'intéressa en tout cas par la suite au bain à remous dans lequel elle semblait passer un moment appréciable, et s'amusa bientôt du fait qu'elle lui propose de la rejoindre, en notant au passage qu'il risquait de la voir assez dénudée, ce qui paraissait plutôt logique et ne risquait a priori pas de poser de gros problème. « Oh tu sais, je ne pense pas voir grand chose que je n'ai déjà vu » laissa-t-il alors entendre, en lui adressant un clin d’œil, tandis qu'il faisait évidemment référence à l'épisode du dressing, où il l'avait vu en sous-vêtements. Alors non, à moins qu'un détail lui ait échappé à ce moment-là – et dieu sait qu'il n'en avait pas profité pour l'admirer sous toutes les coutures – il était peu probable qu'il tombe des nues. « Toi par contre, tu risques d'en voir un peu plus que la dernière fois. » Il avait repris, plus amusé encore, avant de se débarrasser de ses vêtements pour ne garder qu'un short de bain. Dans le dressing, Gigi l'avait simplement vu tomber le haut, alors oui elle en verrait forcément plus cette fois-ci. Le canadien finit alors par se glisser dans le bain à remous, attrapant au passage l'autre coupe pour entreprendre de se servir à boire. La tendant ensuite vers celle de sa camarade, il reprit le sourire aux lèvres. « A quoi trinque-t-on ? » Rien ne disait qu'il fallait absolument une raison pour boire en bonne compagnie, mais c'était au cas où elle avait envie de boire en l'honneur d'une chose bien particulière, qu'il serait ravi de fêter avec elle.

La tranquillité de l'instant lui allait plutôt bien. Elle n'était pas contre le partager – en témoigne la seconde flûte – mais il ne fallait pas que ce soit une mauvaise personne. Elle se donnait le droit de veto. Même si en réalité elle n'allait pas viré une personne qui ne lui convient pas. Par contre y a peu de chance qu'elle partage le champagne avec quelqu'un comme Addil. Enfin quelqu'un qu'elle n'aime pas plus que ça. Forte heureusement pour elle c'est Allen qui entre dans la pièce. Même si bon cette petite rencontre dans le bain à remous risque d'en faire jaser plus d'un. Mais peut importe, autant s'en amuser. Même si ça la rend asse amer. Elle accepte qu'il remplisse de nouveau son verre qui commence à être bien triste là. Avec modération ? Le champagne ? S'il y a bien une boisson qu'elle s'autorise à consommer sans modération c'est bien celle-ci. Il lui est arrivé de passer sa journée à boire du champagne. On commence par un mimosa le matin et on finit le soir avec la bouteille dans un bac à glaçon. Bon par contre c'était pour des occasion spéciales comme journée d'enterrement de vie de jeune fille ou journée d’anniversaire. Elle n'est pas encore arrivé au point de passer sa journée toute seule chez elle à boire et à s'amuser avec sa chienne. Non pas encore, même dis dès fois les journées sont vraiment longues. « Je croyais qu'on pouvait en boire comme on boit de l'eau moi. » Elle plaisante le rire au bord des lèvres. Ça hydrate vachement cette jolie boisson avec ses jolies petites bulles. Il rectifie son erreur en l’appelant « madame », ce n'est pas la première fois qu'il l'appelle « mademoiselle » mais ça ne l'avait jamais dérangé. C'est le moment idéal pour dire le fond de sa pensée en usant de l'ironie. Parce que oui il fait bien de le lui dire au cas où elle aurait oublié son statut de femme mariée, il semblerait que ce soit quelque chose qu'elle oublie volontiers en compagnie des hommes. Elle rit légèrement à ce qu'il dit. « C'est vrai, faut dire qu'habituellement y a pas autant de gens mariés dans ce jeu, ça doit perturber. » Ouais ça doit être ça. Même si bon il n'y a qu'elle qui a un mariage qui tient. Allen va certainement divorcé à moins que sa femme revienne à la raison et Mack semble être dans une situation très étrange avec son époux. Il y avait bien Hugo fiancé, mais lui pour le coup il ne semblait pas vraiment avoir comprit qu'être fiancé ça donne beaucoup moins de liberté. Son mariage à elle, il tient. Depuis cinq ans aussi étrange soit-il. « C'est pas la première fois qu'on me juge, qu'on me dit frivole sous prétexte qu'il m'arrive de flirté et que mes tenues ne laisse parfois rien deviner. » C'est même devenu habituel et même si c'est quelque chose qu'elle entend régulièrement ça ne l'empêche pas d'avoir mal à son petit cœur à chaque fois. « Ma belle-soeur elle s'en donne à cœur joie, elle essaye de convaincre Melvin de me quitté depuis le jour de notre mariage. » Sympa le mariage quand tu arrive toute belle dans ta robe et qu'il y a la belle sœur qui a quitté sa place pour essayer de convaincre une dernière fois le marié de ne pas épouser « cette catin de l'est », comme elle le dit si souvent. « D'ailleurs j'ai presque cru un moment qu'elle s'était glissé parmi les candidats rien que pour pouvoir poser cette question. » Elle en serait capable cette folle. Elle l'invite à le rejoindre, l'alertant tout de même sur le faite qu'elle est presque nue là dedans. On ne sait jamais, vu que tout le monde écoute tout le monde ici autant mettre les points sur les i maintenant. Elle rit à sa remarque. « Sait-on jamais je pourrais avoir une envie subite de me mettre toute nue. » Pour lui mettre le grappin dessus et faire échouer son mariage. Mais puisqu'il est de toute manière voué à l'échec pourquoi la juger ? Enfin c'est ce qu'ils pensent, ce n'est pas ce qu'elle pense. Il lui offre un strip tease en plus. Il est fou, on pourrait les regarder. « Tu m’éblouis. » Qu'elle fait sur le ton de la rigolade en portant ses mains sur son visage. Il prend place dans le bain, se serre un verre et propose un toast. Elle lève son verre. « Au mariage ! » Elle annonce sur un ton très solennel avant de boire à tout ça. Ce que c'est sérieux tout ça. « Dis, je peux te confier quelque chose et que tu me donne ton avis sur la chose ? » Elle lui demande parce que bon c'est quelque chose de sensible, enfin un peu. Même si bon elle a pas vraiment besoin de lui demander ça non ? Elle pourrait juste lui dire et puis c'est tout.

Comme il l'avait dit à Mylah la semaine passée, le champagne ne lui était pas étranger, car contrairement à ce qu'on pourrait penser, les canadiens ne juraient pas que par la bière. Et lui, il avait beau ne pas avoir une fortune à dépenser en bouteilles de qualité, il lui arrivait quand même d'en déboucher une pour certaines occasions. Il se permit en tout cas de conseiller à sa camarade de boire avec modération, pas très sérieusement bien sûr, même s'il n'irait jamais lui dire d'aller se saouler, en revanche. La remarque de Gigi eut alors le mérite de l'amuser. « Dans ce cas, si tu veux mon avis, c'est l'eau du bain à remous que je t'aurais surprise entrain de boire si j'étais arrivé cinq minutes plus tard. » Bien sûr, il savait qu'elle ne disait pas ça sérieusement, il ne l'imaginait pas non plus sous les traits d'une ivrogne. Le canadien chercha en tout cas à montrer qu'il avait bien conscience du statut marital de sa camarade, sans doute parce qu'à travers les questions posées dimanche soir, ils avaient été jugés l'un et l'autre, lui comme un type qui encourageait toutes les demoiselles qui pourraient s'intéresser à lui, et elle comme une fille qui s'encombrait de peu de tissu dans l'optique de séduire les hommes. « Ça doit être ça, et puis j'imagine que ça ferait de très bonnes unes de magazines si au moins la moitié de ceux qui sont arrivés mariés ressortent d'ici célibataires » répliqua-t-il en tout cas suite aux propos de la brune, et dans un léger rire, parce qu'il valait sûrement mieux s'en amuser. Dans les faits, il ne souhaitait à personne de vivre une situation comme la sienne, car lui était certain qu'un divorce l'attendait à sa soirée du jeu. Il tint en tout cas à rassurer Gigi, qui d'après lui ne faisait rien de mal. « T'es jeune, t'es belle, c'est si tu n'en profitais pas que ce serait honteux, d'après moi » souffla-t-il dans un doux sourire, lorsque la jeune femme lui fit savoir qu'elle avait l'habitude d'être jugée sur ce qu'elle portait. Quand bien même ce serait court, échancré ou peu couvrant, qu'est-ce que ça pouvait bien faire ? Ça n'était pas comme si elle mettait son décolleté sous le nez de tous les garçons qu'elle croisait. Et il était sincère, d'après lui elle avait de quoi se mettre en valeur, alors elle faisait bien d'en profiter. « J'exige l'adresse de cette peau de vache, il va falloir qu'on discute elle et moi » reprit-il ensuite, après avoir froncé les sourcils, tandis qu'à présent Gigi parlait de sa belle-sœur, qu'il vaudrait effectivement mieux qu'il n'ait jamais en face de lui. Il n'était pas entrain de dire qu'il pourrait devenir violent, ça n'était déjà pas son genre vis à vis des hommes, alors vis à vis des femmes c'était complètement exclu. Simplement, il n'aimait pas les personnes médisantes, et n'hésitait jamais à le faire sentir. « Heureusement que tu l'aurais reconnue. » Heureusement surtout qu'elle ne s'était pas glissée parmi les candidats, même le temps d'une soirée, car ils avaient eu assez à faire avec les questions posées dimanche, qui n'avaient pas épargné grand monde. Après l'avoir invité à la rejoindre, Gigi lui avait en tout cas fait savoir qu'elle était presque nue dans le bain, ce dont il se serait de toute façon douté. Et puis, la dernière fois, il l'avait bien vu en sous-vêtements. « C'est vrai que ça pourrait te prendre comme ça, d'un seul coup, alors que ça t'avait pas effleuré l'esprit jusqu'ici » s'amusa-t-il suite à sa remarque, pas franchement inquiet sur ce point, surtout compte tenu de la discussion qu'ils venaient d'avoir, et du fait qu'elle n'aurait assurément pas envie de prendre des risques inutiles. Le canadien se débarrassa en tout cas de ses vêtements, ne gardant qu'un short de bain, et il émit un rire lorsqu'elle reprit la parole. « C'est inné chez moi. » Ça ne coûtait rien de le penser, en tout cas. « Et puis comme ça, tu vas pouvoir me dire si j'ai mérité mon award. » Celui du candidat le plus sexy. Lui, il ne se voyait pas tellement comme ça, il ne faisait même que rarement en sorte de se mettre en valeur, alors il est vrai qu'il n'aurait pas du tout pensé recevoir un tel award. Maintenant installé, il lui proposa de trinquer. « Au mariage » répéta-t-il à sa suite, ses lèvres étendues en un fin sourire, tandis qu'ils firent teinter leurs verres. « Puisses-tu montrer aux mauvaises langues que le tien a encore de beaux jours devant lui. » Il avait repris avec sincérité, parce que c'était réellement ce qu'il lui souhaitait, de prouver aux sceptiques que son mariage allait bien. Lui, il n'en doutait pas, il sentait depuis le départ qu'elle était très amoureuse. Gigi sembla par la suite vouloir lui confier quelque chose. « Oui, bien sûr. » Parce que si elle avait besoin d'un avis, il lui donnerait le sien, et avec plaisir. « Tu sais bien que tu peux tout me dire, sans craindre d'être jugée. » Il espérait qu'elle le savait, en tout cas, même s'il ne l'imaginait pas lui faire d'une honteuse confession. Mais si c'était le cas, il tâcherait d'être une oreille attentive, et d'aussi bon conseil que possible.

Elle connaît que trop bien les dangers de l'alcool. Mais bon pour elle le champagne c'est pas vraiment dangereux, même si elle a tord. Elle boit pas si souvent que ça, même elle ne dit jamais non à une coupe. Mais en réalité elle boit surtout durant les primes ou pour les soirées qui sont organisé au sein du nid. Et quand de temps en temps elle se donne rendez-vous ici. Elle tient à ce que son corps reste comme ça encore longtemps alors il ne vaut mieux pas qu'elle fasse trop d'excès durant sa vie de jeune femme. Même si bon elle pense pas trop à ce genre de choses, tant qu'elle fait un peu de sport durant la semaine y a pas de risques. « Et tu m'aurais sauvé, tel un chevalier plein de bravoure d'une mort certaine. » Elle termine l'histoire comme si elle racontait un conte de chevalier et de princesse en danger. Et après elle clame qu'elle n'est pas vraiment une princesse, peut être un peu quand même. En vient le sujet épineux de leur statut d'homme et de femme marié qui a été pointé du doigt durant le dernier prime. Elle a assez mal vécu la première question qu'on lui a posé. Même si maintenant elle prend du recule face à cette situation, ça n'empêche qu'elle aimerait bien savoir de qui vient cette question. Juste pour avoir une petite discussion. « Ouais c'est sûr, ça fait vendre ce genre de choses. » Elle commente pensive. Imaginant déjà une couverture de magasine montrant Allen et Mylah marchant main dans la main et une petite photo de son ex l'air grave. Le titre serait certainement très intéressant et plein de pathos. Et si elle n'avait pas été candidate cette saison elle aurait certainement été l'une des première à se jeter sur ce genre de torchon de la presse. « C'est ton compliment du jour ? » Elle plaisante alors qu'il dit qu'elle est jeune et belle, qu'elle doit en profiter. « Si tu m'avais connue ado, à me balader dans les rues de Kiev en jean, tennis et sweat. Je voulais pas qu'on me regarde moi.. tu m'aurais pas reconnu c'est sûr. » Et peut être même qu'il lui aurait pas parlé qui sait ? Non elle ne croit pas qu'Allen soit ce genre d'homme. Melvin lui ne l'aurait même pas regardé, ou peut être avec une sacré dose de dédain sur le visage. « En plus de traîner des pieds je baladais une ribambelle de gosses, entre les jumeaux, les deux autres et les copains des jumeaux... j'aurais bien aimé que tu me connaisse à ce moment de ma vie finalement. » Elle sourit nostalgique de son Ukraine natale. Ce n'est pas souvent qu'elle pense aux bons moments.   Les gamins lui manquent, sont bien grand maintenant. Grand et plein d'amertume. Elle évoque sa belle sœur, cette peau de vache comme l'appel Allen, ce qui la fait vraiment rire. C'est tout à fait ça, une véritable peau de vache. « Je ne veux pas t'infliger ça, elle n'est même pas belle cette femme. » Y a rien à en tirer, même son époux à préférer mourir que de passer plus de temps en sa compagnie et ses enfants … ils ne veulent même pas passer du temps avec elle. Une vraie peau de vache. Oui elle n'aurait reconnu tout de suite cette bonne femme. Rien que de l'imaginer à s'incruster parmi les candidats ça lui fout les jetons.  Elle le prévient qu'elle est nue ou presque. Même si monsieur semble avoir déjà tout vu d'elle. Et si elle enlevait le maillot de bain, juste comme ça ? « Une pulsion. » Elle rit légèrement. Ça fait du bien de parler de tout ça de manière légère. Parce que ça lui pesait un peu sur son cœur et si d'après Allen elle n'a rien à se reprocher alors tout va bien. Il se dévêtit, elle feint l'éblouissement, c'est inné chez lui de toute façon. « J'avais remarqué. » Ah oui c'est vrai qu'il a eu ce fameux award de l'homme le plus sexy de la saison. Il ne l'a pas volé ça c'est sûr. Il l'est sexy, d'une manière presque détaché, comme s'il ne s'en rendait pas compte et ça le rend encore plus sexy aux yeux de Gigi. « Tu ne l'as pas volé cet award, pas à mes yeux en tout cas. » Elle murmure alors qu'il prend place dans le bain près à porter un toast. Elle propose que ce soit au mariage qu'ils lèvent leurs verres. Elle compte bien le faire durer son mariage. Pour plusieurs raisons, pas vraiment pour prouver aux autres qu'ils ont tord. Mais plus pour elle et sa famille. Elle se contente d'un sourire pour réponse et d'une gorgée de champagne. Puis elle a la soudaine envie de lui confier quelque chose. Elle a besoin de son avis sur la question, de ses conseils peut être. Mais elle se rend compte que ce qu'elle va dire va peut être donner raison à tout ceux qui pensent que son mariage est voué à l'échec. « Je sais, je n'ai pas peur de ce que tu pourrais penser... c'est juste qu'ici tout se sait d'une manière ou d'une autre. Et je crains que ça va encore plus alimenter les rumeurs de ma frivolité. » Elle fait les yeux ronds. C'est un mot ça frivolité ? Peut importe. « J'ai toujours été fidèle à Melvin tu sais... même alors qu'un jour il m'a fait comprendre que si je faisais un petit écart ce ne serait pas très grave. » Elle lui dit alors en jouant avec la surface fumante de l'eau. « Et en faite j'ai compris que s'il me disait ça c'est parce que de son coté il ne se gêne pas. » Et ça ne la dérange pas plus que ça. « Je m'en fiche un peu qu'il couche avec d'autre, j'espère juste qu'elles ne sont pas plus jolies que moi. » Dit elle en bombant le torse. Non mais en réalité ça lui fait vraiment peur. « Si elle est plus jolie, peut être qu'il va me quitter tu crois ? » Elle demande alors réellement inquiète. Elle aime Melvin, c'est son meilleur ami, son sauveur, sa famille, mais certainement pas l'homme de sa vie. « Dès fois il me présente même a des amis... tu sais pour... mais voilà quoi... » Elle trouve pas trop les mots pour s'expliquer là.

Il était peu probable que Gigi soit du genre à boire à outrance, il l'imaginait plutôt être assez raisonnable à ce niveau-là, même s'il se doutait qu'elle se refusait rarement une petite coupe de champagne. Il aurait donc été étonnant qu'il la trouve entrain de boire l'eau du bain à remous, mais si c'avait été le cas, il va de soi qu'il serait intervenu au plus vite. « C'est certain, d'ailleurs je fais ça tous les jours, ça se devine facilement. » Parce qu'il avait clairement la dégaine d'un prince charmant, n'est-ce pas, avec ses vestes aux boutons parfois décousus et ses pantalons qui auraient bien besoin qu'on leur refasse un ourlet. Ils en vinrent par la suite à évoquer les questions posées sur le prime, qui il est vrai n'avaient pas épargné les candidats mariés. Et lui, il voyait clair dans le jeu de la production, qui avait assurément encouragé les candidats à poser les questions qui fâchent, dans l'espoir de voir la presse écrire sur les divorces qu'elles auraient provoqué. Bon d'accord, a priori seul son mariage prendrait bientôt fin, mais quand même, certaines des choses qui avaient été demandées avaient été très indélicates. « Les magazines people sont de vrais torchons, de toute manière » formula-t-il en tout cas, les sourcils froncés, suite à la réplique de la jeune femme. « Bon d'accord, là je suis un peu hypocrite, parce que ça me dérangeait pas qu'ils écrivent sur moi quand j'avais du succès, pourtant dieu sait que j'y lisais pas que des trucs sympas. » Mais à l'époque, ça ne le dérangeait pas qu'on dise de lui qu'il était fêtard et très porté sur la boisson, parce qu'il bénéficiait d'une célébrité qui lui offrait des d'avantages. Mais aujourd'hui, s'il devait renouer avec le succès, il aurait tendance à beaucoup moins apprécier ce genre d'articles. « Eh oui, qu'est-ce que tu crois, je me renouvelle » affirma-t-il dans un sourire fripon lorsqu'elle lui demanda si ce qu'il avait dit l'instant d'avant était à considérer comme son compliment du jour. Gigi lui précisa ensuite qu'il aurait eu du mal à la reconnaître lorsqu'elle était plus jeune, ce qui dessina sur ses lèvres un sourire attendri, tandis qu'il releva un détail. « Il me semblait bien avoir entendu quelque part que tu étais ukrainienne. » Dans l'une des rubriques, certainement, c'était là qu'on apprenait tout ce qu'on ne nous disait pas directement. Et de toute façon, si elle le lui avait déjà dit, il aurait été capable de l'oublier. « Je suis sûr que tu étais mignonne comme tout. De toute façon, vu la touffe que moi je me traînais, je me serais pas permis de juger qui que ce soit. » Et il lâcha un léger rire, parce qu'effectivement, il serait le premier à virer au rouge si quelqu'un avait le malheur de ressortir des photos de lui lorsqu'il était au lycée. « C'était qui, ces enfants ? Tes frères, ou bien tu faisais du baby-sitting pour te faire un peu d'argent de poche ? » Peut être qu'elle était issue d'une famille nombreuse, ou peut être qu'elle s'était simplement trouvé un petit job. « J'aurais aimé moi aussi, mais vu que je devais bien avoir dix ans de plus que toi à l'époque, il n'aurait pas fallu que je traîne autour du jacuzzi dans lequel tu te serais trouvée, car j'aurais pu avoir des ennuis » releva-t-il par la suite, toujours sur un ton légèrement amusé, parce qu'effectivement il se serait bien passé d'être accusé de tentative de détournement de mineur, hein, ça n'était pas difficile à imaginer. Quant à la belle-sœur de Gigi, apparemment vipère à ses heures, il valait mieux qu'elle ne croise pas sa route, car il pourrait être tenté de lui dire deux ou trois vérités. Il pouvait être sympa, mais quand on lui donnait de bonnes raisons d'exprimer son mécontentement, il ne passait pas par quatre chemins. « Elle n'a rien pour elle, quoi. » Il avait ajouté, lorsque Gigi avait laissé entendre qu'elle n'était pas jolie. En réalité, il n'était pas du tout du genre à attaquer les gens sur leur physique – de toute façon il ne l'avait jamais vu, cette femme. Allen ne tarderait en tout cas pas à la rejoindre dans le bain à remous, conscient qu'elle ne risquait pas sérieusement de se mettre nue. « Ben voyons » s'amusa-t-il d'ailleurs lorsqu'elle parla d'une pulsion, avant d'entreprendre de retirer ses vêtements, et de prétendre qu'éblouir les autres, c'était inné chez lui. Et puis comme ça, elle pourrait lui dire s'il méritait ou non l'award du candidat le plus sexy. Il semblerait qu'elle soit d'avis à penser que oui. « J’espérais que tu dirais ça » répliqua-t-il dans un nouveau sourire, pas parce qu'il aimait être flatté, mais parce que c'était Gigi, et que c'était un petit jeu innocent qu'il y avait entre eux depuis le départ. « D'ailleurs, si je me souviens bien, tu étais très bien classée de ton coté. » Mylah avait terminé première, mais il se souvenait avoir vu les frimousses de Shay et Gigi, et ça lui était apparu comme légitime, les trois candidates étant toutes réellement très jolies. Ils trinquèrent par la suite au mariage, et le canadien en profita pour lui souhaiter de faire durer le sien, parce que vraiment il aimerait que cette histoire finisse bien, même si a priori il n'y avait aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. Gigi souhaita ensuite lui confier quelque chose, et il tâcha de la rassurer, car il n'avait pas l'intention de la juger, même s'il semblerait que ce ne soit pas ce qu'elle appréhende. « Tu te fiches de ce que pensent les autres, Gigi. Tu es la mieux placée pour savoir ce que tu fais, et pourquoi tu le fais. » D'accord, c'était facile à dire, ça n'empêcherait peut être pas certaines personnes de lui reposer des questions du même genre que celles de dimanche, mais après tout le seul à qui elle avait a priori des comptes à rendre, c'était son mari. Quoi que, à l'entendre, ils formaient un couple un peu particulier, puisqu'apparemment son mari l'avait déjà incitée à aller voir ailleurs, ce que lui ne se privait pas de faire. « Si j'ai bien compris, il veut que vous soyez un couple libre ? » demanda-t-il pour s'en assurer, parce que ça n'était pas le genre de choses qu'il entendait tous les jours, et encore moins ce qu'il avait lui-même fait du temps où son mariage se portait bien. « Non, je ne pense pas qu'il irait voir d'autres femmes s'il y avait le moindre risque qu'il te quitte. J'imagine que c'est au contraire sa façon d'entretenir la flamme » tenta-t-il ensuite de la rassurer, pas certain de pouvoir en parler à la place de son mari, même si c'est effectivement ce qu'il imaginait, que c'était pour ne pas se lasser qu'il s'autorisait quelques aventures. « Et puis plus jolie, franchement, ça doit pas être facile à trouver. » Il avait repris, dans un sourire complice, en venant pincer le menton de Gigi du bout de ses doigts. « Je te cache pas que je suis un petit peu surpris » admit-il en tout cas, parce qu'il aimait autant qu'elle le sache, ça avait du se voir après tout. « Enfin, je ne juge pas, chaque union est différente, mais c'est vrai que c'est pas vraiment l'idée que je me fais du mariage. » Vraiment, il ne se permettrait pas de juger son couple, ou les idées de son mari, c'est juste que pour lui la fidélité était une valeur importante. Il savait qu'il n'aurait jamais pu aller voir ailleurs, et encore moins encourager Andrea à le faire. « J'ai beau avoir l'esprit ouvert, je crois que je fais partie de ces hommes qui préféreraient perdre un bras que d'imaginer la femme qu'ils aiment avec un autre » précisa-t-il sur un ton un peu plus amusé, histoire qu'elle ne pense pas qu'il était choqué, parce qu'en soi ça n'était pas vraiment le cas, ça l'avait simplement surpris. « J'imagine que tu ne l'as jamais fait parce que l'idée d'aller voir ailleurs te pose un problème » finit-il par souffler, imaginant effectivement que si malgré le consentement de son mari elle n'avait jamais cherché à profiter de la compagnie d'autres hommes, c'était parce qu'elle ne se voyait pas le tromper, peut être parce que comme lui ça n'était pas compatible avec sa définition personnelle du mariage, voire de l'amour.

Allen ou l'homme parfait selon Gigi. Alors elle le voit très bien en preux chevalier la tirant d'une mort certaine dans le font du bain à remous. Oui ça lui va bien, il lui manque plus que le bouclier et l'épée pour être le preux chevalier qu'à imaginé Gigi. « Et le dimanche tu sauves les petits chatons prisonniers des arbres ? » Un homme parfait quoi. La définition même de l'homme idéal selon Gigi. Elle ne s'est jamais caché du faite qu'elle le trouvait particulièrement attirant. Mais il n'y a pas que ça qu'elle apprécie chez Allen. Elle aime son esprit, sa façon de penser. C'est un homme bien, même mieux que ça. C'est l'homme idéal. Elle essaye de pas trop y penser, parce que l'homme idéal s'est trouvé une nouvelle femme idéale ici dans ce jeu. Et puis sans oublier qu'elle est marié. La dure réalité de ce jeu c'est qu'on rencontre toujours des gens formidables. Des gens qui finiront à la une des magasines people, surtout si c'est gens là étaient mariés en entrant et qu'ils finissent divorcées. Le scandale fait vendre, de vrais torchons selon Allen. Elle sourit parce que c'est justement à ce qu'elle pensait, même si ça ne l'empêche pas d'en acheter, souvent, enfin de temps en temps. Allen lui ne s'en plaignait pas lorsque la célébrité était à son apogée. Il faudrait qu'elle essaye d'en savoir plus sur sa, elle a du mal à l'imaginer en l'acteur flambeur qu'on peut retrouver dans ce genre de magasine. « Tu faisais la une parce que ta copine portait pas de culotte ? » Elle demande d'un air amusé, se rendant compte qu'elle n'a aucune idée de l'homme qu'il pouvait être à cette époque là. Y a de forte chance qu'à l'époque de son heure de gloire elle était encore en Ukraine, une raison de plus pour ne pas savoir dans quoi il a bien put jouer. Il va falloir qu'elle le questionne là dessus, mais pour le moment. Là tout de suite c'est l'heure de son compliment du jour. Instinctivement elle lui raconte que s'il l'avait connut ado, il ne l'aurait pas reconnut, et l'aurait certainement trouver pas très jolie. Elle trop grande pour son âge, les oreilles décollés et surtout trop maigre et plate pour être sexy. Elle ne connaissait pas son corps, ne savait pas qu'elle pouvait être jolie et attirante aux yeux de certains hommes. Elle se contentait de pas trop se faire remarquer. Elle lui fait oui de la tête lorsqu'il lui parle de ses origines ukrainienne. C'est vrai qu'elle n'en avait pas vraiment parlé avec lui jusqu'ici, mais elle croit bien que tout le monde est au courant maintenant. Au départ on parlait d'elle comme l'américaine, la nouvelle riche et un peu folle. « Mignonne ? Peut être bien, ça m'intéressait pas trop à l'époque tout ça. » Comme lui semblait en avoir rien à faire de sa coupe de cheveux improbable. « Il faudra que tu me montre des photos un jour ! » Elle le supplie presque le rire au bord des lèvres. Elle parle ensuite de cette bande de gamin qu'elle traînait partout. « Non je faisais pas de baby-sitting, enfin c'était tout comme, sauf que j'étais pas payé pour. La joie d'être l’aînée. J'ai quatre frères et sœur dont une paire de faux jumeaux, des crapules. » Elle conclue dans un rire nostalgique. Les jumeaux étaient tellement fusionnels et tellement malins qu'il faisaient toujours des tas de coups fourbe étant gamin. « Je m'occupais d'eux et de leur amis. C'était des voisins de l'immeuble, quand ma mère et leur mère partait travailler et qu'il n'y avait pas école je m'en occupait. » Sœur de quatre gosses mais il lui arrivait de s'en trimbaler six ou huit partout dans les rues de Kiev. C'était marrant. C'était avant. Elle aurait bien aimé qu'il se connaissent à ce moment là, même si la différence d'âge aurait peut être été un soucis, là où elle n'en est pas un aujourd'hui. « Faut savoir vivre dangereusement. » Qu'elle blague du bout des lèvres. Et puis y a pas de risque qu'à l'époque il l'a trouve dans un jacuzzi. Après les confidences de son enfance voilà qu'elle se met à évoquer une personne qui ne mérite même pas de l'être : sa belle-sœur. Qui n'a clairement rien pour elle et qui va certainement se satisfaire qu'on parle d'elle, alors autant ne rien ajouter de plus qu'un sourire méprisant à l'égare d'une caméra. Il prend enfin place dans le bain, même si elle l'avertit que par pulsion elle pourrait bien finir par enlever le haut. Monsieur ne semble pas y croire. Elle rit de bon cœur. Non clairement elle n'en ferait rien, surtout qu'il l'éblouit trop là avec son sex apeal. « Tu peux toujours compter sur moi pour ce genre de chose. » Elle commente dans un clin d’œil complice. Les compliments tout ça, c'est un truc qu'elle aime faire surtout quand c'est mérité. Et lui il mérite tous les compliments du monde. « Ah oui, c'est vrai. Mais ton « amie » l'a raflé celui là, à croire que vous pourriez former le couple idéal, physiquement parlant. » Elle lui dit ouvertement taquine. Elle se permet un petit commentaire, il ne lui en voudra pas. Trêve de plaisenterie, il faut qu'elle lui confie quelque chose d'important. Elle aimerait avoir son avis, puisque c'est un homme et que c'est une affaire d'homme. Elle craint un peu qu'on ne la juge une fois de plus. Ce qu'il pense lui elle n'en a pas peur, il peut penser ce qu'il veut et partager cette pensé avec elle. Mais les autres sont parfois médisant, la preuve quand on entend les questions du prime. Il a raison elle ne devrait pas s'en faire ce que les autres peuvent penser. Alors elle se confie à lui non sans une certaine gêne dans le regard. Pas parce qu'elle est en face de lui, mais parce qu'il y a les caméras et devant sa télé y a peut être bien Melvin. En faite elle en sait rien s'il va regarder ou juste continuer sa vie comme si sa femme n'était pas dans un jeu, enfermé avec des hommes plus séduisants que lui. Une union libre ? « Non c'est pas exactement ça. Parce que je crois qu'en réalité il serait très en colère se je le trompait. Je crois qu'en faite il me dit ça juste pour alléger sa conscience tout en sachant que de toute manière je ne le tromperais pas. » A moins qu'elle tombe amoureuse d'un autre. Ça c'est autre chose. Mais même dans ce cas là elle croit bien qu'elle aurait trop de culpabilité dans le cœur pour aller jusqu'à coucher avec un autre. Même s'il lui arrive d'éprouver du désir pour d'autres hommes, ça ne reste que des pensées et non des actes. Elle a quand même un peu de mal à croire, connaissant Melvin, qu'il fréquente son assistante pour entretenir la flamme. Elle est belle cette assistante en plus, et intelligente. « Je ne sais pas. » Elle marmonne dans ses pensées, portant la coupe à ses lèvres. Il ajoute que ce serait compliqué de trouver plus jolie qu'elle et ça la fait sourire. Il sait toujours quoi lui dire pour lui redonner le cœur léger. « T'es gentil. » dit-elle dans un murmure tendre. Elle écoute la suite, son avis sur la question. Il est surprit. C'est normal, elle donne l'image d'un Melvin et d'une Gigi fou amoureux depuis le début du jeu. Par stratégie, mais surtout parce qu'elle aimerait que ce soit le cas. Elle a imaginer, fantasmer une relation de couple qui parfois prend le dessus sur le réel quand elle est un peu triste. « Moi non plus. » Elle laisse échapper dans un murmure quand il dit que ce n'est pas son idée du mariage. Depuis qu'elle est mariée elle a dès fois l'impression que le mariage comme elle l'imaginait ce n'était qu'une sorte de légende qu'on raconte aux petites filles pour leur donner envie de se marier. Mais elle y croit toujours en réalité. Plus il parle plus elle se dit qu'il est parfait. Idéal. Parfait. Il pense comme elle, c'est avec un homme comme lui qu'elle devrait être marié. Son petit cœur se resserre sur lui-même, ses lèvres se pinces et elle tente de cacher ses joues légèrement roses en buvant une bonne gorgée de champagne. « C'est ça. » Elle échappe dans un soupire de soulagement, parce qu'il comprend lui. Les femmes qu'elle fréquente dans son entourage pensent qu'elle devrait foncer, qu'elle devrait prendre un amant vu qu'il semble d'accord. Mais elle sait bien que de un il n'est pas d'accord et que de deux elle n'en est pas vraiment capable. Le regard à la confidence elle se rapproche de lui, approchant son visage de son oreille. « Dès fois j'aimerais ne pas être marié à lui. » Elle murmure de manière presque imperceptible. Il y a peu de chance qu'un autre que lui ait comprit ce qu'elle vient de dire. Même en étudiant la façon dont ses lèvres forment des lettres. A moins de sortir du KGB.

Le canadien n'avait pas franchement la carrure d'un brave chevalier, quand bien même il n'était jamais le dernier pour aider ceux qui en avaient besoin, et même s'il se serait empressé d'aider Gigi si celle-ci s'était mise en tête de boire l'eau du bain à remous. « Oui, et je porte secours aux grands-mères à qui on a volé le sac à main dès que j'ai un peu de temps libre. C'est un boulot à plein temps » prétendit-il néanmoins suite à la remarque de sa camarade, non sans afficher un sourire de circonstances, parce que ça ne coûtait rien de se prendre pour un héros le temps de quelques secondes, n'est-ce pas. Ils semblaient en tout cas être d'accord sur le fait que la presse people s'en donnerait à cœur joie si la plupart des candidats qui étaient entrés ici mariés ressortaient célibataires. Lui, il ne portait pas ce genre de magazines dans son cœur, parce que d'après lui on y vendait surtout la misère des autres. Mais à une époque, il avait pu apprécier qu'on écrive quelques articles sur lui, pourtant dieu sait qu'ils n'étaient pas tous élogieux. Le commentaire de Gigi eut en tout cas le mérite de l'amuser. « Tu sais, à l'époque, l'exclusivité c'était pas trop mon truc. » Ou comment laisser entendre qu'au début du tournage de la série qui l'avait rendu célèbre, il avait eu tendance à fréquenter pas mal de filles. Comme n'importe quel garçon d'à peine dix-huit ans, en soi, mais ça n'était pas la période dont il était le plus fier. « C'était plutôt parce que je fréquentais beaucoup de soirées, et que là-bas je me vieillissais pour me faire servir à boire » reprit-il ensuite, dans un sourire un peu amusé, parce qu'effectivement à l'époque il s'était mis en tête de profiter des avantages que lui offrait la célébrité. Tout ça, c'était avant qu'Andrea ne rejoigne la série, bien sûr. Il apprit en tout cas par la suite, et après avoir complimentée Gigi, qu'il aurait eu tendance à ne pas la reconnaître s'il l'avait connu quelques années plus tôt, à l'époque où apparemment elle n'avait pas la même dégaine. Ce fut pour lui l'occasion d'avoir confirmation de ses origines, mais aussi de laisser entendre qu'elle était assurément mignonne, parce qu'il ne l'imaginait pas autrement. « C'est presque difficile à croire quand on te voit aujourd'hui » laissa-t-il entendre dans un nouveau sourire, parce qu'elle était très féminine, très élégante, ainsi donc qu'elle ait pu être un peu garçon manqué à l'époque, oui c'était assez dur à imaginer. Lui, en tout cas, ne l'aurait pas jugé étant donné qu'il avait du supporter une touffe improbable pendant des années. « C'est dans ces moments-là que je regrette de pas avoir brûlé tous les vestiges de ma vie d'adolescent » fit-il remarquer, dans un léger rire, après que Gigi ait émit le souhait de voir des photos de lui à l'époque. « Crois-moi, si je te montrais la tête que j'avais à l'époque, tu pourrais plus jamais me prendre au sérieux. » Bon d'accord, peut être pas, mais il aimait autant qu'elle ne sache jamais quelle coiffure il avait pu arborer quand il était au lycée, même si au moins elle ne serait plus tentée d'insinuer qu'elle revenait de loin, elle. Il la questionna par la suite sur les enfants qu'elle venait d'évoquer, et apprit qu'elle était bel et bien l’aînée d'une grande fratrie. « Eh ben, j'en connais une qui n'a pas du s'ennuyer. » Parce que s'occuper d'autant de gamins, ça avait du chaque fois lui prendre pas mal de temps, même s'il n'avait pas l'impression qu'elle en parlait comme d'un souvenir déplaisant. « Même moi qui ai toujours regretté d'être fils unique, je suis pas sûr que j'aurais voulu échanger ma situation avec la sienne. » Parce qu'il avait peut être vécu une enfance un peu ennuyeuse, mais pas sûr qu'il aurait pour autant apprécié d'avoir autant de frères et sœurs, qui plus est s'il avait du parfois s'en occuper. En tout cas, s'il aurait apprécié de la connaître à l'époque, il aurait toutefois évité de s'approcher du bain à remous dans lequel elle aurait pu se trouver, étant donné qu'il devait avoir une dizaine d'années de plus qu'elle. « Je suis pas sûr que j'aurais pris les choses avec autant de philosophie, si j'avais été conduit en prison » s'amusa-t-il au moment où Gigi prétexta qu'il fallait vivre dangereusement, parce qu'autant parfois il était aussi d'avis qu'il fallait prendre des risques, autant dans ce genre de situations, pas tellement. Il fut par la suite question de la belle-sœur de Gigi, une femme qui ne semblait pas avoir grand chose pour elle, même si c'était surtout le fait qu'elle soit apparemment très médisante qui aurait tendance à lui poser un problème. Heureusement qu'il n'était pas prévu qu'il croise sa route un jour. Il était en tout cas peu probable que Gigi ambitionne sérieusement de retirer son maillot de bain, ainsi donc ils se contentaient l'un et l'autre de plaisanter sur le sujet. Il apprit ensuite de sa bouche qu'il n'avait pas volé l'award du candidat le plus sexy, et c'était forcément agréable à entendre. « Oh ça je le sais, il faut dire que je te le rends bien » souffla-t-il suite à la remarque de la brune, tout en lui lançant un regard complice, parce que c'était devenu coutumier entre eux de se complimenter. Il se permit de faire référence au fait qu'elle ait elle-même été très bien classée du coté des filles, et il se pinça la lèvre au moment il crut comprendre qu'elle évoquait Mylah, parce qu'il savait que si cette conversation était diffusée, la blonde pourrait être mal à l'aise d'être à nouveau associée à lui. « C'est à croire qu'on serait bien assortis, oui » se contenta-t-il alors de souffler, dans l'esquisse d'un fin sourire, avant que Gigi ne ressente le besoin de se confier à lui. C'est alors tout naturellement qu'il l'encouragea à le faire sans craindre son jugement, parce qu'il était son ami, il pouvait tout entendre. Et à ses yeux, elle ne devrait pas se soucier de ce que les gens pourraient dire de tout ça, qu'importe qu'ils soient tentés de juger. Il en aurait toujours pour le faire, de toute façon. Le canadien apprit alors que son mari l'avait déjà incitée à aller voir ailleurs, apparemment parce que lui-même se le permettait. Forcément, c'était le genre de choses qui pouvaient le surprendre, il n'entendait pas ça tous les jours, et du coup c'est sans trop savoir s'il tomberait juste qu'il supposa que son mari pourrait en fait vouloir qu'ils soient un couple libre, un terme qu'il avait du entendre à l'occasion mais qui ne lui avait jamais tellement parlé. Mais Gigi laissa entendre que c'était plus compliqué que ça, qu'en réalité son époux aurait sûrement tendance à mal vivre le fait qu'elle puisse fréquenter d'autres hommes, et simplement vouloir soulager sa conscience. « Je suis d'avis qu'il vaut mieux ne pas faire aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'ils nous fassent » commenta-t-il alors, sans chercher à porter le moindre jugement, même s'il trouvait ça un peu hypocrite. Il ne connaissait pas le mari de Gigi, mais l'idée qu'il puisse se permettre d'aller voir ailleurs et de malgré tout espérer qu'elle ne le ferait pas de son coté, il trouvait ça gonflé. Il fut en tout cas tenté de penser qu'avoir des aventures était peut être sa façon d'entretenir la flamme, mais il ne la sentit pas très convaincue. En tout cas, qu'elle se rassure, son mari risquerait de chercher longtemps une fille plus jolie qu'elle. « Réaliste » souffla-t-il alors, dans un sourire, suite à la remarque de la brune, et avant d'oser laisser entendre qu'il s'étonnait quand même un peu de cette situation, puisqu'effectivement ça n'était pas l'idée qu'il se faisait du mariage, lui pour qui la fidélité avait son importance. Mais le pire, c'est qu'il sentait qu'elle était aussi de cet avis, comme elle le lui confirma au moment où il lui demanda si elle avait un problème avec l'idée d'aller voir ailleurs. Ça le rendait du coup forcément triste pour elle, parce qu'elle semblait subir cette situation, et ça lui faisait mal au cœur. Il n'eut cependant pas le temps d’articuler quoi que ce soit, parce qu'elle entreprit bientôt de lui souffler quelques mots à l'oreille. Quelques mots qui le déstabilisèrent, étant donné qu'elle lui faisait ici une confession loin d'être anodine, mais qu'il ne prenait pas tout à fait au sérieux pour autant. « Je suis sûr que tu ne le penses pas » souffla-t-il alors, tout aussi doucement qu'elle venait de le faire, parce que non il ne pouvait pas imaginer qu'elle le dise sérieusement, ça dénoterait trop avec l'image de femme amoureuse qu'elle avait renvoyé jusqu'ici. « Tu es mélancolique, c'est normal, ici les choses se ressentent un peu différemment. » Il imaginait facilement qu'elle était sujette au doute, n'étant pas aux cotés de son mari et n'ayant que trop de temps pour se poser les mauvaises questions, au sujet de choses qu'elle ne pouvait pas régler directement avec lui. « Tu l'aimes, ça s'entend quand tu parles de lui. » Il avait repris dans un nouveau sourire, en captant son regard pour s'assurer qu'elle comprendrait bien qu'il ne disait pas ça sans prendre cette histoire à cœur, parce qu'il aimait les histoires qui finissaient bien et les couples heureux, oui. « Si cette situation ne te convient pas, si elle te fait souffrir, tu dois le lui dire. » Il était sérieux, il n'estimait pas l'encourager à faire quelque chose de regrettable, simplement l'inciter à ne pas laisser les choses en l'état si ça la faisait souffrir. Elle avait dit que l'idée de savoir son mari avec d'autres femmes ne la gênait pas, mais elle pourrait toujours lui dire qu'elle n'avait pas la moindre intention de le tromper et qu'il ne devrait donc pas compter dessus pour se déculpabiliser. « Tu mérites d'être heureuse, Gigi, de l'être vraiment. » Parce qu'il réalisait aujourd'hui qu'il avait peut être pensé à tort que tout allait pour le mieux dans son couple, alors que les choses étaient plus compliquées. Pour autant, il était certain qu'il existait une solution qui lui permettrait d'être aussi épanouie qu'elle le méritait.

« L'homme parfait quoi. » Qu'elle commente d'un air malicieux alors qu'il lui parle maintenant de secourir les vieilles dames. Il n'est pas parfait Allen, puisque personne ne l'est. Mais Gigi pourrait facilement dire qu'elle le trouve tout simplement p a r f a i t. Alors oui elle pense complètement ce qu'elle est entrain de dire malgré la malice qui fait briller le coin de ses yeux en amandes. Après Allen le super héro, on a Allen le coureur de jupon qui fait la une des tabloïds, c'est quand même une image aux antipodes de ce qu'il semble être aujourd'hui. Elle aime bien ce contraste Gigi, de se rendre compte qu'avec l'âge on change. Certains restent là où ils étaient, comme ils étaient et avec les même personnes. C'est assez déprimant quand on se rend compte que rien ne change. Même si le changement peut facilement en dérouté plus d'un. « J'ai franchement du mal à te voir comme un homme volage Allen. » Elle commente d'un air amusé. Il devait être jeune certainement. Et puis quand on est jeune et célèbre on a vite fait de faire un peu n'importe quoi. Mais elle le jugera jamais pour un telle chose, il avait raison, il faut profiter de sa jeunesse. Chose qu'elle n'a pas vraiment eut le temps de faire de son coté. Il confirme sa pensée, il était si jeune qu'il se faisait vieillir dans les bar pour qu'on lui serve de l'alcool. « Mauvais garçon... » Elle blague d'un œil malicieux. Ce n'était pas si grave que ça encore une fois. Quand lui écumait les soirées, la célébrité lu couronnant la tête. Elle, devait être entrain de sa cacher dans un sweat trop large et un jean troué. Elle s'en fichait totalement de son apparence à l'époque, de plaire, de ne pas plaire y avait bien plus important que ça à l'époque. Comme réussir à l'école pour pas finir à faire des ménages comme sa mère ou à travailler à la chaîne dans une usine comme son père. Elle hausse les épaules. « J'ai changé. » Comme tout le monde, mais peut être plus brutalement que la majorité des gens. Elle en sait rien. Elle est passé de rien à tout. Ça change les gens. Et puis elle devait plaire, elle devait être belle, délicate et drôle. Parce que c'est comme ça qu'il les aime ses femmes. Lui se trimbalait une coupe de cheveux improbable, elle aimerait bien voir des photos ! Elle aimerait beaucoup voir comme il était, c'est sûr qu'elle l'aurait déjà trouvé beau à l'époque. Elle rit à sa commentaire, heureusement qu'il n'a pas tout brûlé, elle veut voir ça ! Et puis c'est toujours des bons souvenirs. « Ne dis pas n'importe quoi, je te prendrais toujours au sérieux. Ça me donnera juste une occasion de t'embêter avec ça pour le reste de tes jours. » Pas sûr de le convaincre de ressortir ses vieilles photos avec un commentaire pareil. Et elle de son coté elle se trimballait tout un tas de gamin, entre ses frères et sœurs et les gamins des voisines. C'est sûr que ce n'était pas de tout repos et à l'époque elle voulait être partout sauf à garder ces montres. Aujourd'hui elle donnerait beaucoup pour qu'Olya cesse de lui faire la tête ainsi que le reste de la fratrie. « C'était difficile c'est vrai. J'étais la plus vieille mais je restais une enfant moi aussi, je voulais faire tout sauf m'occuper de mes frères et sœurs et encore moins les voisins mais avec le recule je me dis que c'était quand même une bonne période de ma vie » Heureuse et simple. Lui fils unique ? « Je peux t'en prêter un ou deux pour rattraper tes jeunes années d'enfant unique. » Pas sûr que ça l'intéresse non. Quand à lui traînant autour de son jacuzzi à l'époque, oui c'est sûr que ce n'est pas la meilleure idée du siècle. « Je serais venue t'apporter des oranges... » Rien que pour ça on peut dire que ça vaut le coup non ? Une Gigi avec un panier d'orange ça vaut touts les dangers . Ou pas. Elle rit légèrement, ça aurait été dramatique tout de même et ça aurait fait la une des tabloïds. L'acteur célèbre qui les préfère toute jeune et fraîche. Aussi fâcheux que de se retrouver en tête à tête avec sa belle-sœur, elle préfère encore ne plus parler de cette peau de vache. C'est bien mieux comme ça.  En plus elle n'est pas aussi plaisante à regarder qu'Allen, lui l'homme le plus sexy de l'aventure. Elle est assez d'accord là dessus, ayant voté elle-même pour lui. C'est sûr, elle ne s'en cache pas il lui a toujours plut physiquement. Depuis le début elle clame qu'il est sans aucun doutes la plus beau des hommes de cette saison. Cet award lui donne raison. Elle lui lance un sourire complice quand il évoque leur façon de se complimenter l'un comme l'autre. Il faut bien que quelqu'un le fasse de toute manière. Surtout que elle n'a pas eu le droit à un award de la plus sexy, non c'est son « amie » qui l'a eut. Simple évocation taquine, elle ne compte pas tourner autour de ce sujet indéfiniment. Bien assortit en effet. Elle souhaite se confier à lui de toute façon, donc pas la peine de parler plus longtemps de Mylah, même si clairement elle aimerait en savoir plus. Mais à l'heure actuelle il y a bien un sujet qui l'inquiète. Allen pense d'abord qu'ils sont une sorte de couple libre, ce n'est pas vraiment le cas. Puisqu'elle sait très bien qu'au font il ne veut pas qu'elle aille voir ailleurs même s'il lui donne sa bénnédiction dans le but d'alléger sa conscience. Il n'a pas tord sur ce qu'il dit, c'est bien pour ça qu'elle n'irait jamais trompé l'homme avec qui elle s'est engagée aussi compliquée soit leur relation. Elle incline simplement la tête à la positive signe qu'elle est complètement d'accord avec ce qu'il lui raconte. Elle est inquiète Gigi, qu'il finisse pas se lasser d'elle à force d'en fréquenter d'autres. Surtout si elles sont plus jolies. Parce que son assistante par exemple elle est sacrément jolie en plus d'être intelligente. Il est adorable, parce qu'il réussit à la rassurer en un rien de temps. Il lui suffit de lui dire qu'il serait compliqué de trouver plus jolie qu'elle. Il n'a peut être pas tout à fait raison, mais la sincérité qu'elle note dans le son de sa voix suffit à la convaincre. Si lui y croit, elle espère que son époux y croit aussi. Elle se rapproche de lui pour lui confier plus grave au creux de l'oreille ne souhaitant pas être entendu par des oreilles qui traînent. Parce que ce qu'elle dit est assez surprenant. Elle le voit dans le regard d'Allen. Pourtant elle dit vrai. Elle souhaiterait ne pas être marié à lui. Ce n'est pas le mariage qui la dérange, elle aime particulièrement l'idée d'être une femme mariée. Elle adore ses bagues et son statut. Mais l'homme lui s'il pouvait être un peu plus comme Allen, ce serait juste parfait. Il n'y croit pas. Il pense qu'elle dit ça sur le coup du doute et de l'éloignement. Pourtant elle n'a jamais été aussi sincère à propos de son mariage que maintenant. Elle ne répond pas, se contentant d'éviter un peu son regard de peur qu'il soit déçut s'il se rend compte qu'elle y pense totalement. Et peut être plus souvent qu'elle ose le dire d'ailleurs. Il parle de mélancolie, des choses qui se ressentent différemment quand on est ici et son petit cœur se serre parce qu'elle a peur de le décevoir quand il se rendra compte de l'étendue de la chose. Il a l'air tellement d'y croire, c'est déstabilisant. Il semble croire en son mariage bien plus qu'elle-même. Il ajoute que ça se voit qu'elle l'aime et là c'est le pompon . Pas moyen de le regarder, parce que non elle ne l'aime pas. Ou en tout cas pas comme il l'entend. Elle l'aime bien sûr, elle l'aime de tout son cœur mais pas comme on aime son époux. Elle a pas de papillons dans le cœur quand elle le voit après une longue absence. Elle n'est pas au bord des larmes quand il part ou pas pour les bonnes raisons en tout cas. Elle ne répond rien, parce qu'elle veut pas lui dire ce qu'il semble avoir envie d'entendre. Elle se contente d'un haussement d'épaule pour qu'il n'est pas non plus l'impression de parler dans le vide vu le peut de communication qui sort de ses lèvres et son regard fuyant. Lui en parler ? Non, ça ne marche pas comme ça. Pas entre eux. « Il n'est quasiment jamais là... » Qu'elle se justifie sur le bout des lèvres. Et quand il est là, elle a pas le cœur à lui dire ce genre de choses. Et puis elle s'en fiche un peu qu'il aille voir ailleurs. Dès fois elle aimerait avoir le cœur pour faire la même chose de son coté. Mais elle n'est pas faite de cette façon. Il lui dit qu'elle mérite d'être heureuse. Elle sourit, un vague sourire mélancolique. « Je ne serais jamais totalement heureuse avec un homme comme lui. » Qu'elle lui dit du bout des lèvres. C'est sincère, c'est vrai. Et même lui le sait, c'est pour ça qu'il compense avec des cadeaux, des voyages au bout du monde. « S'il pouvait être un peu plus comme toi. » Qu'elle murmure en rajustant la ficelle de son maillot de bain argenté. Bref voilà, autant parler d'autre chose, ça risque de le décevoir d'en apprendre plus sur le véritable couple Melvin Gigi. Tellement moins glamour que ça n'y paraît. « Tu as toujours voulu être acteur ? » Elle demande alors sans subtilité dans le but flagrant de changer de sujets.