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 landscape memories, le 06/05 à 21:43.

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Sayid

Sayid
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CITATION : LONELINESS IS DANGEROUS, ADDICTING. ONCE YOU SEE HOW PEACEFUL IT IS, YOU DON'T WANNA DEAL WITH PEOPLE.
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MessageSujet: landscape memories, le 06/05 à 21:43.   landscape memories, le 06/05 à 21:43. EmptyLun 27 Avr 2015 - 22:34

SAYID & @GIGI
mercredi 06 mai - 21:43


Il n'était même pas encore vingt-deux heures et pourtant Sayid était déjà las de sa journée. Journée durant laquelle il n'avait pourtant pas fait grand chose de constructif, comme à peu près toutes les journées qu'il avait passé ici ces sept dernières semaines ... Mais il fallait croire que l'ennui appelait l'ennui, fatalement. Ayant passé sa tête dans l’entrebâillement de la porte de la chambre Elvis juste assez longtemps pour remarquer Clarke et Adélie en grande conversation, le britannique avait donc continué son chemin avec ennui, empruntant l'ascenseur sans grande conviction et s'arrêtant finalement la salle zen d'un air dubitatif. Il n'aimait pas trop cette pièce, parce qu'il la trouvait contreproductif et se sentait beaucoup plus oppressé que zen lorsqu'il se trouvait à l'intérieur ... Mais il n'avait rien de mieux à faire, ce soir, et ici plus qu'ailleurs il aurait peut-être l'assurance d'être tranquille. Il venait déjà de passer ces deux dernières heures à prendre son mal en patience dans la salle de cinéma, à ne pas oser quitter la salle avant la fin du film pour ne pas avoir l'air de fuir uniquement parce que d'autres candidats s'étaient installés à leur tour ... Et pourtant, il en avait eu envie. Alors aussi aseptisé et oppressant soit-il le silence qui régnait dans la salle zen lui faisait du bien, et au bout de quelques instants il s'était même senti assez curieux pour bidouiller la télécommande qui gérait l'écran panoramique qui recouvrait l'un des murs. Sans trop y prêter attention il faisait défiler les paysages les uns après les autres, plongeant tour à tour la pièce dans l'ambiance polaire de la banquise et dans la moiteur de la jungle amazonienne, grimaçant devant les buildings d'une mégapole qu'il ne reconnaissait pas ... et s'arrêtant finalement avec surprise sur la vue d'un parc qu'il connaissait. Il le connaissait même par coeur, pour en avoir parcouru les allées en long, en large et en travers, en marchant, en courant, seul, ou avec Hallie ... Regent's Park, c'était un peu son havre de paix en plein cœur de Londres. Du moins ça l'avait été, à une époque, avant que cela ne devienne trop douloureux. Pourtant ça ne l'était pas à cet instant, tandis que son regard se perdait dans une photo pourtant bien fade en comparaison de ses souvenirs ... Il n'était pas de nature nostalgique Sayid, et heureusement vu tout ce qu'il avait laissé derrière lui au cours de ces dernières années. Quand la porte de la pièce s'était ouverte il avait sursauté légèrement, puis s'était détendu en reconnaissant Gigi, la laissant venir vers lui sans rien dire mais sans intention de la chasser non plus. Reposant les yeux sur le faux paysage d'un air pensif il avait fini par demander, dans un murmure « C'est où, l'endroit où tu te sens le mieux, là où tu te sens la plus heureuse ? » Il se posait beaucoup de questions sur Gigi depuis leur dernière confrontation, il avait cette drôle d'impression d'avoir un peu trop gratté la surface et de ne plus être capable de voir uniquement la gamine souriante qui jouait à l'adulte, avec son maquillage étudié et ses robes hors de prix. Il avait l'impression d'avoir frôlé une autre Gigi, une qu'elle n'avait peut-être pas cherché volontairement à montrer, mais comme souvent c'était ce qui retenait l'intention du britannique, parce que c'est ce qui lui permettait de cerner un peu mieux les gens. Ou au moins d'essayer. Se détachant de la vue projetée contre le mur il avait posé un regard calme sur la jeune femme, attendant de jauger l'humeur et la réaction de Gigi pour savoir comment doser sa propre humeur.
Gigi

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MessageSujet: Re: landscape memories, le 06/05 à 21:43.   landscape memories, le 06/05 à 21:43. EmptyMer 29 Avr 2015 - 18:33

Elle vagabonde dans les couloirs sans réel but. Elle s'amuse à regarder les autres dans leur occupations. Elle se fait discrète comme toujours ou presque... Passant devant l'entrée du restaurant elle espionne deux candidats entrain de manger et de discuter. Elle note les expressions des uns et des autres, garde le visage de certain dans sa mémoire. Elle fait un petit crochet par la cuisine et observe un Lamine en pleine « cuisine » elle sait pas trop ce qu'il est entrain de faire mais ça à l'air franchement bizarre. Elle étouffe un rire et prend la fuite certaine qu'il a noté la présence de quelqu'un. Il pourrait la poursuivre avec sa babouche, d'après Kira il a un truc avec les babouches. En parlant de la demoiselle elle la croise justement dans le couloir elle lui offre un sourire complice avant de continuer se chemin. Son regard se pose sur Simone rentrant du sport vraisemblablement vu la tenue qu'elle porte à moins que ce soit son style le jogging moulant ses courbes et la brassière fluo. Elle n'en croit rien Gigi. Y a Sailor qui s'amuse avec le foutu perroquet, elle lui crie dessus des trucs que Gigi comprend pas. Peut être un langage d'asiatique ? Elle hausse les épaules pas certaine de trouver cette vision très intéressante même si la joie de vivre de Sailor lui réchauffe toujours le cœur, encore plus maintenant qu'elle connaît son secret. Elle la laisse donc avec le piaf qui porte un prénom de canard, ce sera certainement le mystère de l'émission cette histoire. Léo « drague » Maha, Clarke discute avec Adélie, tout le monde est occupé et personne ne la voit. Ce qui la rend plutôt contente. Elle continue d'aller d'endroit en endroit sans quitter son regard curieux. Enfin elle s'arrête devant la salle zen, un endroit qu'elle ne fréquente pas vraiment. Elle ne comprend pas vraiment cet endroit en faite, elle trouve ça pas vraiment zen cette ambiance et puis y a mieux ici pour justement se détendre non ? Un petit bain de pied dans la piscine, un petit jacuzzi, un sauna ou un sieste dans le jardin. C'est mieux que cette salle étrange qui selon elle n'a rien à faire dans un hôtel. Elle a jamais vu ça elle en cinq ans de lune de miel. Mais cette fois elle reste, parce qu'il y a bien quelque chose qui l’intéresse. Ou plutôt quelqu'un. Le beau Sayid. Elle l'observe du coin de la porte mais se fait rapidement entendre, cognant son talon haut contre l'encadrement. Il sursaute elle se sent un peu bête, elle l'a dérangé. Elle observe alors cette vue qu'il a choisit, Londres elle croit bien reconnaître. Un parc dans Londres, elle ne sait plus lequel. Elle se souvient juste l'avoir visité sans Melvin, lui occupé au téléphone avec ses employé, actionnaires, clients ou elle ne sait quoi. Elle avance pour mieux regarder, se plaçant à coté de lui. Il la questionne. C'est assez compliqué quand même de répondre à une question comme celle-ci. « Dans mon énorme dressing. » Elle lui répond d'un air sérieux avant de se trahir dans un petit rire. C'est certainement ce qu'on attend d'elle, qu'elle réponde quelque chose de stupide et superficiel. « Quand j'étais plus petite, très petite. Entre mes trois et cinq ans on passait les vacances au bord du Dniepr. C'était pas très loin, c'est le fleuve qui traverse Kiev on faisait pas des kilomètres, mais c'était bien. » Et beau. « On campait. » Oui difficile à croire quand on sait le caprice qu'elle a fait en arrivant ici, en même temps elle avait que cinq ans elle pouvait pas se plaindre. Elle avait pas le choix. « J'aime bien cet endroit. Ado j'y suis retourné plusieurs fois, en mode je fais une fugue j'en ai marre de m'occuper des gosses... j'étais bien là bas. » Elle lui dit alors en regardant son endroit à lui. « C'est quoi l'histoire de cet endroit ? C'est à Londres n'est-ce pas ? » Elle lui demande curieuse d'en savoir plus, il semblait tellement … captivé par tout ça.
Sayid

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MessageSujet: Re: landscape memories, le 06/05 à 21:43.   landscape memories, le 06/05 à 21:43. EmptyLun 4 Mai 2015 - 23:04

Ce n'était pas bien difficile d'accaparer l'attention de Sayid, lui qui était capable de se perdre dans ses pensées pour un détail, pour une broutille qui à la plupart des gens semblerait totalement insignifiante. Et beaucoup de choses étaient prétexte à cela ici, le couloir aux allures d'aquarium, les poissons du bassin japonais, la vue qu'offraient le belvédère ou le toit-terrasse ... et puis cette salle, où il ne mettait presque jamais les pieds et qui lui donnait d'ordinaire un sentiment de malaise. Mais pas ce soir, ce soir il avait été happé par une photo pourtant bien fade d'un lieu qui avait plus de valeur dans ces souvenirs que sur ce mur, et finalement il avait totalement perdu la notion de depuis quand il était là. Il était bien ici, avec le silence et ses souvenirs, et tant pis si cela devait lui donner l'air maussade et donner ainsi raison aux adjectifs qui avaient fusé à son sujet lors du prime. Ils n'avaient jamais vu Sayid malheureux, parce que si tel était le cas ils sauraient que ce n'était pas ça, que s'il était vraiment malheureux il se montrerait probablement tellement détestable qu'il n'aurait pas tenu plus de quinze jours ici avant de se faire sortir. Son silence en tout cas avait finalement été dérangé par l'entrée de Gigi, et bien que préférant toujours la solitude à tout autre choix la présence de la jeune femme ne le dérangeait pas pour autant. Pour qu'elle s'en persuade et ne s'imagine pas déranger il avait d'ailleurs posé une question destinée à engager la conversation ... et à en apprendre un peu plus sur la jeune femme, c'est vrai. Parce qu'il avait l'impression d'avoir mal fait ses calculs lors de ses observations de départ avec elle, et de ne plus être totalement dans le vrai concernant ce qu'il pensait deviner à son sujet. « Dans mon énorme dressing. » C'était une réponse tellement attendue que Sayid avait à peine cillé, et encore moins sourit. Ce n'était pas la réponse qu'il attendait alors il n'avait pas envie de s'en satisfaire, parce que s'il était sûr d'une chose c'était que Gigi n'était aussi matérialiste et superficielle qu'elle avait envie de le faire croire. « Quand j'étais plus petite, très petite. Entre mes trois et cinq ans on passait les vacances au bord du Dniepr. C'était pas très loin, c'est le fleuve qui traverse Kiev on faisait pas des kilomètres, mais c'était bien. On campait. » Il l'écoutait avec attention, avec cette espèce de sourire mi-intrigué mi-attentif du mec qui tentait d'imaginer le genre de sourire qu'ils ne possédaient pas lui-même, le genre de souvenirs qui sentaient la vie de famille animée et heureuse. Et en même temps cela le rendait un peu triste, de voir comme son expression changeait et sembler s'attrister tandis qu'elle ajoutait « J'aime bien cet endroit. Ado j'y suis retourné plusieurs fois, en mode je fais une fugue j'en ai marre de m'occuper des gosses ... j'étais bien là bas. » Il avait tourné un peu sur son fauteuil, pour faire entièrement face à la jeune femme et se désintéresser momentanément du paysage projeté sur le mur. « Mieux que où tu es maintenant ? » Et par maintenant il va sans dire qu'il voulait parler de sa vie en général, pas du fait qu'elle soit dans cette émission, ou dans la salle zen en particulier. « Tu devrais pas faire ça. » Il avait posé sur elle un regard sérieux. Il ne cherchait pas à tourner autour du pot parce qu'il savait que ce n'était pas comme ça qu'on parlait à Gigi si on avait envie qu'elle écoute, et qu'elle entende. Ou ce n'était pas l'impression qu'il avait, en tout cas. « T'enfermer dans une vie si elle ne te convient pas, juste parce que tu as peur de ce qui se passera si tu prends un risque. » Il ne savait pas s'il avait décemment le droit de lui dire ça, pas pour une question de ce qui le regardait ou ne le regardait pas puisqu'au fond il ne faisait qu'émettre un avis, mais parce qu'il n'était pas la meilleure preuve de réussite dans ce qu'il venait d'avancer. Mais cela ne voulait rien dire au fond, le karma de Gigi était bien moins mauvais que le sien. « C'est quoi l'histoire de cet endroit ? C'est à Londres n'est-ce pas ? » Il avait été pris au dépourvu, parce que quelques instants à tourner le dos au dit paysage et à se préoccuper du cas de Gigi uniquement lui avait presque fait oublier qu'il se perdait dans sa nostalgie avant que la jeune femme n'arrive. Se retournant à nouveau à moitié vers la photo il avait esquissé un léger sourire en posant les yeux dessus « Oui, c'est Regent's Park. Il y a un zoo derrière, c'est là que j'ai eu mon premier vrai boulot. » Cela ne répondait pas vraiment à la question de la jeune femme c'est vrai, et en terme normal Sayid se serait pourtant contenté de cette réponse. Mais puisque Gigi venait de lui livrer un de ses souvenirs il se disait qu'il se devait d'en faire autant, toujours dans son optique du donnant-donnant. « J'ai passé des heures dans ce parc. C'est là que j'allais courir avant de travailler, et prendre l'air le week-end. J'y trainais en skate quand j'étais ado, aussi. Et je me suis fiancé près d'un kiosque comme celui-là ... c'était peut-être celui-là, je ne sais pas, ils se ressemblent tous. » Et puis c'était il y a tellement longtemps, tout ça. Certains disaient "dans une autre vie" comme une expression, mais dans le cas de Sayid c'était l'impression qu'il avait. Sa vie londonienne, ses jambes, Hallie ... tout ça, c'était un chapitre qu'il avait clos, depuis.
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MessageSujet: Re: landscape memories, le 06/05 à 21:43.   landscape memories, le 06/05 à 21:43. EmptyMer 6 Mai 2015 - 0:23

Elle passe un petit moment à espionner ses camarades. C'est facile de faire ça, comme ça au moins elle oublie qu'elle a passé une journée de merde. Qu'elle a pleuré, qu'elle a pas aimé du tout ce qu'elle a entendu. Et que là pour le coup elle a plus très envie de parler à Lamine. Alors elle regarde les autres et ça lui redonne le sourire. Elle arrive au niveau de la salle zen qu'elle ne fréquente pas vraiment, n'y trouvant pas une utilité particulière. Elle préfère aller dans le jacuzzi ou se faire masser. Mais puisqu'il y a Sayid, tout ce suite ça devient très intéressant. Elle l'aime beaucoup ce Sayid, il est fascinant et très troublant. Elle pourrait l'observer pendant très longtemps mais malheureusement elle fait du bruit et il l'entend. Tant mieux au final ça lui donne l'occasion de rentrer et de s'installer près de lui. Elle observe le paysage en face d'eux, un endroit qu'elle reconnaît pour avoir visité seul alors que ça devait être une « promenade romantique ». Il lui pose une question pas facile, facile. Elle veut y répondre mais bien alors elle prend le temps de la réflexion. Pour rire elle lui parle de son énorme dressing, parce que c'est ce qu'on attend d'elle. Mais elle croit bien que Sayid voit plus loin que ça, elle a l'impression dès fois quand il la regarde qu'il est capable de la comprendre complètement. C'est souvent perturbant mais la plus part du temps elle trouve ça fascinant et plus agréable. Parce qu'il n'a pas l'air de se fier à l'image qu'elle a prit l'habitude de renvoyer, celle d'une fille légère et bourré de fric. Elle lui parle alors de sa Kiev natale avec une nostalgie palpable, nostalgie qui transforme rapidement en une tristesse profonde. Parce que ça lui manque tout ça finalement. Elle se souvient du camping en famille, avec toute la famille. Enfin presque, Roza n'était pas encore née elle. Papa était là, il était souriant ce jour là. C'est triste de repenser à ça. Il la questionne, voulant savoir si elle était mieux avant que maintenant. Si l'état actuel de sa vie était assez satisfaisant pour elle. « Je ne sais pas. Ce moment là en particulier était beaucoup mieux que ce que j'ai maintenant, mais le reste non. » Sa vie actuel n'est pas totalement heureuse mais elle ne peut pas commencer à se plaindre et à dire qu'elle est malheureuse. Parce qu'elle a beaucoup de choses, mais faut croire qu'on est jamais vraiment satisfait. Le truc c'est qu'elle a comprit maintenant que la priorité dans la vie ce n'est pas d'avoir beaucoup d'argent. Suffit d'en avoir assez pour manger. Et puis tant qu'on a une famille pour se réchauffer le cœur pendant les hiver rudes tout va bien. La vie ce n'est pas manger macrobiotique ou suivre le régime de Paltrow. Ce n'est pas se réchauffer avec une fausse fourrure ou resté seule dans un immense salon en face d'un cheminé design. C'est pas ça la vie. Mais ça reste mieux que de crever la dalle, que d'avoir des cauchemar rien qu'à l'idée de dormir dans cette maison. C'est mieux que de voir maman pleurer ou s'évanouir à cause de la fatigue. C'est mieux que d'avoir sans cesse peur pour ses frères et sœurs. Ce qu'il lui dit elle le comprend pas vraiment au départ, son ton la surprend, son regard la trouble. Elle ne devrait pas faire quoi ? Est-ce que lui aussi va lui parler d'Allen, c'est la mode ou quoi ? Ouf, il parle de tout autre chose. Il parle de son mariage c'est sur. Elle sourit brièvement. « Tu sais ce n'est pas tant que j'ai peur, c'est le cas oui. Mais... c'est surtout que je peux pas abandonner ma famille. Je suis pas toute seule, ce serait plus facile si je devais m'occuper que de moi. » Elle n'en serait pas là, c'est sur. Mais oui il a raison dans un sent ça lui fait peur. « T'imagine, je n'aurais plus rien. Pas de maison, pas d'argent, pas vraiment de famille. Ça fais peur ouais. » Et elle assume totalement le faite de craindre cette situation, ça n'empêche que ce n'est pas par manque de courage qu'elle reste dans sa situation actuelle, c'est par principe. Pour changer un peu de sujet elle lui demande ce que c'est pour lui ce paysage, il semblait tellement nostalgique, tellement prit dedans qu'elle ne peut s'empêcher de lui poser la question. Et puis comme ça elle déplace la conversation sur lui, c'est mieux. Elle sourit en l'entendant parler du zoo, parce qu'elle a l'impression que c'est un bon souvenir non ? Les début d'une carrière c'est toujours quelque chose d'émouvant, même si ça peut facilement être quelque chose de triste dans certaines situations. Il était fiancé ? Elle ouvre grand les yeux, ça la fait pétillé, ça devait être si beau sa demande dans cet endroit. Elle note aussi qu'il parle de sa vie d'avant, enfin avant... ses jambes quoi. Parce qu'elle sait pas trop si c'est possible de faire un footing quotidien ou de rouler à skate dans sa situation. « Ça te rend triste ces souvenirs ? » Elle demande parce qu'on ne sait jamais vraiment ce qu'il peut ressentir Sayid, ça fait parti du mystère de l'homme. Mais ça ne fait pas de lui quelqu'un d'insensible. « Tu as mis le genoux à terre pour ta demande ? Y avait de la musique ? Une rose dans le bouche ? Je te vois bien avec une rose dans le bouche moi, en grand lover qui fais valser le cœur de toutes les filles. » Ou du moins c'est comme ça qu'elle aime l'imaginer, avant, quand il n'était pas résigné et qu'il croquait la vie à pleine dent. « Tu veux bien me raconter ta demande ? » Elle ose lui demande tout en étant assez consciente que ça peut être un souvenir douloureux, mais elle aimerait tellement l'entendre parler de tout ça. C'est trop romantique.
Sayid

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MessageSujet: Re: landscape memories, le 06/05 à 21:43.   landscape memories, le 06/05 à 21:43. EmptyVen 8 Mai 2015 - 21:51

Elle semblait parler de ses souvenirs d'enfance avec tellement de nostalgie, et tellement de tristesse dans la voix, qu'on en venait forcément à se demander si elle n'avait pas perdu au change, et si en s'exilant au bras d'un mari - riche, certes - elle n'avait pas un peu sacrifié ce qui aurait pu être son bonheur. « Je ne sais pas. Ce moment là en particulier était beaucoup mieux que ce que j'ai maintenant, mais le reste non. » Il écoutait, attentif, et presque attristé par cette confession parce que si elle n'était pas heureuse actuellement mais parvenait malgré tout à l'être plus qu'elle ne l'était enfant, il n'osait pas imaginer ce que cela sous-entendait. Pourtant il ne pensait pas que ce soit une raison suffisante pour se satisfaire de sa situation actuelle, puisque clairement elle ne la comblait pas. Il ne savait pas si c'était par frousse de se lancer ou pour une autre raison, mais ce qu'il savait en revanche c'est que ce n'était pas une bonne solution. « Tu sais ce n'est pas tant que j'ai peur, c'est le cas oui. Mais ... c'est surtout que je peux pas abandonner ma famille. Je suis pas toute seule, ce serait plus facile si je devais m'occuper que de moi. T'imagine, je n'aurais plus rien. Pas de maison, pas d'argent, pas vraiment de famille. Ça fais peur ouais. » Il avait penché la tête sur le côté, c'était un de ces tics qu'il ne parvenait pas à contrôler, et qui refaisait surface lorsque son esprit était happé ou intrigué par quelque chose. Et les paroles de Gigi l'intriguaient, parce que ce discours il se souvenait d'en avoir eu un similaire, quand il était à peine plus jeune que la jeune femme ne l'était aujourd'hui. « Si ta famille se soucie vraiment de toi, ils ne doivent pas apprécier de vivre sur le fait que tu te prives d'être heureuse. Et si ils s'en fichent c'est qu'ils ne méritent pas que tu t'inquiètes autant pour eux. » Cela pouvait sembler abrupte comme constat, et d'ailleurs le ton de Sayid l'était un peu, même s'il ne s'en rendait pas forcément compte et que son but n'était pas de vexer ou de braquer Gigi. C'était simplement son avis, celui d'un type qui avait compris, à force d'années, que son unique but dans la vie ne devait pas se résumer à ne pas être une déception pour ses parents. Et puisque ses parents n'acceptaient pas ses choix, et e lui avaient violemment fait savoir, alors c'était eux qui ne méritaient plus que Sayid se soucie de leur sort. « C'est comment, d'avoir des frères et sœurs ? Tu en as beaucoup ? » Sayid était enfant unique, là encore au grand damne de ses parents, et même si son caractère et sa psychologie disons particulière le laissaient penser qu'il ne se serait sans doute pas entendu avec eux s'il en avait eu, parfois il se demandait quel effet cela faisait de partager ses parents, d'avoir des plus petits à surveiller et des plus grands sur qui tenter de prendre exemple. Les choses auraient été bien plus simples pour lui, s'il avait eu quelqu'un sur qui prendre exemple dès sa naissance. La conversation avait finalement dérivé vers lui, la faute à ce paysage projeté sur le mur et dont il n'avait pas réussi à détacher son regard pendant un long moment, comme hypnotisé. L'image était pourtant banale, c'était plutôt les souvenirs qui y étaient rattachés qui lui importait ; Ses souvenirs c'était un peu tout ce qui lui restait maintenant. « Ça te rend triste ces souvenirs ? » Ses traits avaient copié ceux qu'avait Gigi quelques instants plus tôt. Et c'était tout de même un monde que tout le monde dans cet hôtel semble avoir l'impression que Sayid trainait sans cesse sa peine en bandoulière. « Non ... ce sont des souvenirs heureux, ils n'ont aucune raison de me rendre triste. » Nostalgique un peu, sans doute, encore qu'il ne se l'autorisait que rarement parce que s'il avait perdu tout cela dans un sens c'était entièrement sa faute. Il avait fait un choix, il ne saurait pas dire s'il était bon ou mauvais mais en tout cas il l'assumait, et si à certaines occasions il se surprenait à penser qu'il était peut-être passé à côté de sa vie, la plupart du temps il savait se rendre compte qu'il n'était pas malheureux, et encore moins à plaindre. « Tu as mis le genoux à terre pour ta demande ? Y avait de la musique ? Une rose dans le bouche ? Je te vois bien avec une rose dans le bouche moi, en grand lover qui fais valser le cœur de toutes les filles. Tu veux bien me raconter ta demande ? » Il hésitait à mentir, parce que Sayid n'était ni un lover ni un grand romantique, mais que ce n'était visiblement pas ce que Gigi avait envie d'entendre. Sayid c'était le type qui avait vécu ses années d'université comme pour rattraper le malaise de ses années lycées, se forçant à la sociabilité jusqu'à l'overdose, redoublant d'imagination pour amener sur sa famille ce que son père qualifiait de déshonneur, jetant les filles après avoir eu ce qu'il voulait sans doute pour se venger d'avoir été plus jeune celui dont on ne voulait pas. Il ne gardait pas de mauvais souvenirs de ces années parce qu'elles lui avaient forgé une existence, mais il n'avait jamais été aussi peu lui-même que durant cette période-là ... et ça, finalement, il n'y avait qu'Hallie pour s'en être rendue compte. « Je sais pas si ... non, c'était pas vraiment romantique. Mais je crois qu'elle s'en fichait. Comme c'était l'été elle venait me rejoindre au parc le midi pour manger, et puis ... j'avais pas vraiment prévu de lui demander, enfin j'y pensais déjà mais j'avais pas rassemblé mon courage, j'avais pas de bague ... mais ça m'est venu comme ça. Et je me sentais stupide, encore, parce que même ça j'étais pas foutu de le faire comme il fallait ... mais elle a dit oui. Elle a dit oui. » Elle avait dit oui, et un léger sourire s'était dessiné sur les lèvres de Sayid en repensant au visage et à la réaction d'Hallie à cet instant. Ils ne se doutaient pas encore à ce moment-là que tout serait tellement compliqué, et qu'à force de jouer avec le feu ils avaient fini par payer cher leur entêtement. « Enfin bon, c'était y'a longtemps, tout ça. » qu'il avait finalement ajouté de son air résigné, posant malgré tout sur Gigi un regard calme. Il avait fait la paix avec tout ça depuis longtemps aussi, il se disait que si ça s'était passé ainsi c'était qu'il y avait une raison. « Elle était trop british pour mes parents, j'avais trop une "gueule d'arabe" pour les siens ... après j'ai eu mon accident. C'est comme ça. » C'est comme ça, c'était ainsi qu'il raisonnait parce qu'il n'avait personne pour lui montrer ce qu'il était ressentir à ce sujet ; Il était tout seul, il n'avait personne pour le guider. Sayid était résigné, c'était sa nature, Gigi avait raison.
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MessageSujet: Re: landscape memories, le 06/05 à 21:43.   landscape memories, le 06/05 à 21:43. EmptyDim 10 Mai 2015 - 14:57

C'est étrange quand même de se replonger dans ces souvenirs. Chose qu'elle ne fait qu'une fois l'année quand sa mère vient lui rendre visite. Elle n'en parle pas vraiment habituellement, pas parce qu'elle ne souhaite pas le faire, mais parce qu'elle n'a pas en face d'elle des personnes qui ont envie d'entendre parler de sa vie, de son ancienne de vie beaucoup plus modeste. Et puis si c'est pour les entendre dire : « ma pauvre petite, ça à dut être horrrrible. », d'un air dédaigneux en lui montrant allégrement la bague Cartier que son époux vient de lui offrir. Alors oui elle ne parle pas de tout ça d'habitude, pourtant elle aimerait pouvoir le faire plus souvent. Et ça fait du bien de parler de tout ça avec Sayid, même si c'est assez étrange, elle a l'impression que tout est cotonneux autour d'elle. C'est agréable et triste à la fois, puisque ce n'est qu'une illusion. A juste titre il lui demande si elle était mieux avant que maintenant. Et c'est une réponse assez compliqué qu'elle doit formuler, parce qu'elle est peut être plus heureuse maintenant, ça ne fait d'être quelqu'un d'heureux, malgré les apparences. Et puis il lui dit qu'elle ne devrait pas faire quelque chose qui ne la rend pas heureuse, s'enfermer dans une vie qui ne lui plaît pas, sous prétexte qu'elle a peur. C'est vrai, il y a de la peur, mais surtout ce sentiment que tout repose sur ses épaules. Elle ne veut pas les abandonner, alors elle préfère rester là comme ça. C'est mieux et puis le changement radical ce n'est pas toujours fait pour tout le monde. Il dit quelque chose de juste sur sa famille. C'est vrai qu'ils ne devraient pas se satisfaire de sa situation rien parce que ça leur permet de pas être à la rue eux. Et d'ailleurs, chaque fois que sa mère vient lui rendre visite elle essaye de lui tirer les verres du nez, de la faire dire qu'elle est malheureuse. Parce qu'il suffirait d'un mot de Gigi pour que sa mère la ramène de force à Kiev. « Le truc c'est qu'ils pensent tous que je suis heureuse comme ça, alors forcément... » Ils le pensent parce qu'elle fait en sorte de montrer qu'elle aime mener la grande vie, qu'elle est toujours très occupé. Qu'elle fait des tas de choses, comme organiser des soirées, redécorer toutes les propriété, et faire du shopping. Qui ne serait heureux d'une vie aussi simple que de se laisser porter par le temps en ayant aucun soucis d'argent ou de logement. Mais Gigi elle veut plus, elle veut aimer, elle veut avoir des enfants, travailler, s'épanouir. Et c'est triste de savoir que ce qui la rend le plus heureuse dans sa vie c'est d’avoir plus de miles paires de chaussures. Il lui demande alors ce que c'est que d'avoir des frères et sœurs. Elle comprend donc que lui est fils unique. C'est triste de ne pas avoir eut des tas de frères et sœur sur qui compter, avec qui grandir et faire des bêtises. C'est ça qu'elle regrette le plus, de ne pas pouvoir parler d'amour avec Olya. De ne pas pouvoir aider Demian à draguer la fille qu'il apprécie tant dans sa classe. Et de ne pas avoir vu la petite Roza grandir et s'épanouir. Et puis il y a aussi Alexey, de qui elle était très proche. Il a longtemps eut un problème sur le faite d'avoir une jumelle, problème d'identité tout ça. Elle a sut lui faire voir les avantages et maintenant elle sait qu'avec Olya ça pourrait pas se passer mieux. « J'ai quatre frères et sœurs. Je suis l’aînée. Ensuite vient les jumeaux Olya et Alexey. Puis il y a Demian et la petite dernière Roza. » Elle commence à lui raconter, les imaginant dans son esprit. Elle a du mal à les voir comme ils sont maintenant, n'ayant pas encore eu la chance de les revoir depuis son départ de Kiev. Elle a vu des photos que sa mère lui envoie régulièrement, il y a bien Roza qui de temps en temps accepte de faire un skype avec elle. Mais sinon elle ne les connaît plus vraiment et ça la rend trop triste. Elle ne sait plus qui sont leurs amis, la musique qu'ils adore, elle ne vient plus chanter une berceuse à Roza pour que ses cauchemars s'éloignent. Elle ne tresse plus les cheveux d'Olya avant qu'elle n'aille se coucher. N'embête plus Demian en lui chatouillant les cotes et n'ébouriffe plus les cheveux d'Alexey pour le faire sourire. Perdu dans ses pensées elle en oublierait presque de répondre à la question de Sayid. « C'est... super d'avoir autant de frères et sœurs. Ce que j'aime le plus c'est d'être la grande sœur. A l'époque je me plaignait un peu de devoir toujours m'occuper d'eux, quand maman était entrain de travailler. Mais c'est mes meilleurs souvenirs, ils me manquent tous beaucoup. » Elle raconte sans trop savoir en dire plus, le cœur trop lourd certainement. Elle évite de trop penser à ce qu'elle a manque, parce que sinon elle va juste s'écrouler. Elle lui demande ensuite si ces souvenirs le rende triste, parce qu'elle a l'impression de le trouver très nostalgique ici. Mais en même elle ne sait jamais trop ce qu'il peut penser. « Oh, c'est bien alors. Parce que moi quand je me retourne sur les souvenirs heureux ça me rend toujours triste. » Mais elle est beaucoup, beaucoup trop sensible Gigi en même temps. Lui semble avoir plus de recule sur son passé et elle se rend compte qu'elle devrait pouvoir prendre exemple sur lui. C'est beaucoup plus sein comme comportement, que ce qu'elle adopte elle. Il lui parle de sa demande en mariage. Elle avait vraiment envie de l'entendre. Bien entendu elle s'imagine directement des tas de choses. Son esprit si romantique s'imagine une demande romanesque, un genoux à terre et une rose dans la bouche. Il lui raconte une toute autre histoire. Elle l'écoute et elle se sent toute émue de ce qu'il lui raconte. Ce n'est pas la demande ultra romantique qu'elle avait imaginé, mais c'est mieux encore. C'est simple, c'est entre deux personnes qui s'aiment et c'est tellement beau. Il avait pas prévu la chose, il a juste eut envie de le dire à ce moment là. Et c'est trop beau. Alors forcément Gigi la romantique est très émue, les yeux tout brillant. « Oh la la, c'est tellement beau. » Qu'elle laisse échapper passant une main dans ses cheveux. Elle aimerait tellement que ça lui arrive à elle cette histoire. Il lui explique pourquoi ça n'a pas marché entre eux, en quelques mots. Elle sait pas si elle doit comprendre que ça s'est terminé, réellement terminé quand il a eut son accident parce que c'est vraiment triste. « C'est triste. » Elle murmure d'un air concerné. Mais lui semble bien à propos de tout ça et c'est rassurant quand même. Les différences de cultures c'est toujours compliqué. Mais elle s'inquiète quand même parce qu'elle se demande s'il est ok avec cette situation ou bien s'il est résigné comme elle a souvent put le remarquer. Elle s'inquiète, mais là elle se rend compte qu'elle a envie de faire pipi depuis trois heures maintenant. Elle s'approche de lui et lui fait un bisous sur la joue. « On se reparle plus tard, faut que j'aille faire pipi. » Elle lui dit d'un air amusé. Y a pleins de truc qu'elle a envie de lui demander. Elle lui ébouriffe les cheveux affectueusement et quitte la pièce d'un pas décidé, faut qu'elle se dépêche d'arriver jusqu'au toilette en espérant ne pas se retrouver à attendre pendant trois jours, encore.

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