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 in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15

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Naveen

Naveen
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MessageSujet: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyLun 14 Déc 2015 - 4:42

IN THE DARKNESS BEFORE THE DAWN.
W / @KHADIJA

Lorsqu'on le connaissait un minimum, on était en mesure d'affirmer que Naveen n'était pas du genre à être affecté par peu de choses, et à perdre gaieté et optimisme à la première contrariété. Mais ce soir, le prime avait été riche de moments embarrassants, et de scènes troublantes qui l'avaient progressivement attristé, si bien qu'il avait quitté le plateau le cœur lourd et la mine dépitée. La question qui lui avait été posée dans le cadre de l'activité résonnait dans son esprit tandis qu'il avait rejoint les coulisses. Il ne faisait pas un secret de son célibat, ni du fait de n'avoir jamais fréquenté personne, mais c'était une chose de le confier lors de son passage devant le jury ou au cours d'une conversation avec un candidat, et une autre de devoir en faire état devant tout le monde. Il avait beau savoir qu'il y avait une infime chance au départ pour qu'il tombe sur une telle question, l'indien ne pouvait s'empêcher de se sentir piégé, pris en traître par un Cupidon qui décidément semblait prendre un malin plaisir à utiliser sa situation pour le mettre mal à l'aise. Mais le magnéto par le biais duquel sa conversation avec Khadija avait été diffusée était certainement le point qui l'avait le plus perturbé. Parce qu'il avait beau savoir que cette diffusion était une possibilité, ça lui avait fait quelque chose, quand même, de voir cet échange relativement intime jeté en pâture dans le but de satisfaire la curiosité de leurs camarades, qui sans doute étaient loin d'imaginer combien il avait pu s'y livrer. Car finalement, ce n'était pas tant le fait que tout le monde ait eu l'occasion de le voir torse-nu, dans le même bain que la jeune femme, qui l'avait le plus affecté. C'était surtout qu'on ait ainsi minimisé la symbolique de leur conversation, toutes les choses qu'ils avaient partagé en dehors de l'eau du bain, qui n'était finalement devenue qu'un détail. Alors oui, ces deux épisodes l'avaient mis mal à l'aise, et dans l'immédiat il ne se sentait pas le courage de gagner sa chambre, parce qu'il savait qu'il ne pourrait pas mentir à Cody si celui-ci cherchait à savoir ce qui le peinait, et la dernière chose qu'il voulait c'était l'embêter avec ces histoires. Adossé à l'un des murs des coulisses, désertes à une heure où la plupart des candidats s'étaient sûrement déjà glissés dans leur lit, l'indien se repassait alors le fil de la soirée, pas pour se torturer mais pour tenter de relativiser comme il en avait l'habitude, en se concentrant sur des détails qui l'aideraient à prendre du recul. Mais bientôt, l'ombre d'une silhouette se dessina face à lui, et des pas semblèrent se rapprocher. Tournant la tête pour ne pas se laisser surprendre par l'arrivée de l'un de ses camarades, il eut bientôt la satisfaction de voir apparaître Khadija, qui pour le coup tombait on ne peut mieux si on tenait compte du fait qu'il pensait indirectement à elle depuis plusieurs minutes. « Je crois que tu nous as porté malheur » qu'il plaisanta au moment où elle se rapprocha, dans un léger sourire. Avec elle, il avait conscience de pouvoir se confier et savait qu'elle ne se ficherait pas de lui s'il lui avouait se sentir mal à cause de tout ça. Mais il préférait pour autant détendre l'atmosphère, c'était mieux. « Akela a raison, beaucoup auraient probablement voulu être à ma place. » Il reprit ensuite, en référence à ce qu'avait dit l'animateur, avant d'ajouter. « Et j'en ai conscience. » Par là, il essayait de lui dire qu'en dépit de la gêne qu'il avait manifesté – et qu'il manifestait toujours – il savait qu'il avait été chanceux de partager un bain avec une femme comme elle, parce qu'elle était remarquablement belle et que même s'il n'avait pas eu le courage de le lui dire sur le moment, ça ne l'avait pas empêché de le penser.
Khadija

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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyLun 14 Déc 2015 - 10:04

Elle reste. Elle reste candidate en jeu dans le nid plus que douillet de Fake Lover, parce que le public l’a sauvée. Et ses camarades l’ont aimée. Le regard brillant, la gorge serrée par cette solidarité à laquelle elle ne s’attendait pas, elle cherche des yeux celui avec qui elle aurait aimé passé ce prime, Naveen. Son regard améthyste le suit tandis qu’il s’évade dans les coulisses, trainant un peu du pied. Elle sait, Khadija, que les images montrées de leur session bain n’ont pas été à la hauteur du moment. Elle sait tout ce qu’ils ont partagé l’un et l’autre dans cet instant, et leur discussion sur l’Amour, le vrai, reste gravée dans son cœur. C’est pour ça qu’elle se lève, qu’elle serre quelques bras amicaux qu’elle rencontre sur son passage en manifestation de sa joie de rester avec tous, et ses pas suivent les ombres laissées par ceux de Veen. Elle le cherche un moment, souriant aux « félicitations ma belle ! » de quelques assistants techniques venus vérifier pour la nouvelle semaine l’état des micros et caméras, et le trouve enfin, adossé à un mur peint en noir, dans un couloir étroit qui relie le plateau à la partie cuisine et salle à manger du nid. Comme un chat, l’Indien au regard d’ambre tourne la tête vers elle et la cerne, elle perçoit sa respiration lourde derrière la jolie chemise que Naveen a revêtu pour le prime. Il s’est fait beau, songe-t-elle dans un sourire en s’approchant de lui sans un mot. Sa barbe est rasée de près, il a mis du parfum – un parfum de musc dont elle apprécie les effluves, une odeur douce, suave, fuyante qui fait ressembler Veen à une fleur inconnue. Elle attend une plainte, elle se prépare à rassurer, à apaiser un Naveen éploré, songeant à sa famille, sa maman ; déjà, elle entrouvre les lèvres pour panser ses peurs. Mais Naveen efface bien vite d’un coup de parole ses volontés protectrices. Une vanne qui la surprend et lui arrache un rire – encore une preuve s’il en fallait que Veen a beaucoup d’humour. Puis, au comble de sa surprise, s’ajoute à cet instant d’intimité retrouvée entre eux… un compliment. Les yeux verts de Khadi s’agrandissent, elle reste muette un instant, son regard plongé dans celui de Veen, à la recherche de ce qui peut s’y cacher d’autre. Naveen n’est tellement pas du genre « dragueur » qu’elle est certaine qu’il y a quelque chose. Elle perçoit alors la gêne en lui, le malaise de ce prime, et se mord la lèvre à l’idée d’avoir été suffisamment égoïste pour arriver en retard et ne pas passer toute la soirée à ses côtés. — Naveen, souffle-t-elle avant de s’approcher de lui pour le prendre dans ses bras. Ses mains entourent ses épaules et elle se presse contre lui, non pas sa poitrine et le reste de son corps, mais sa joue contre la sienne, ses cheveux d’or l’enveloppant comme un voile de sûreté, le masquant un instant (béni) aux yeux inquisiteurs des caméras. — Est-ce que j’aurais autant apprécié ce moment avec quelqu’un d’autre ? Elle murmure contre son cou, avant de s’écarter de lui et de cesser le contact, ne le quittant pas des yeux. — Non. Ses yeux brillent tandis qu’elle dévore des pupilles le beau visage de l’Indien, essayant d’en dissiper le tourment. — Tu es remarquablement désintéressé, elle ajoute dans un demi sourire. Désintéressé du sexe, du désir de s’approprier Khadija, désintéressé des rumeurs, des ragots, des petites histoires d’un soir qui mettent l’eau à la bouche à ceux qui ne croient plus en l’amour. — C’est ce qui te rend unique, et c’est pour ça que la production adore passer les moments de la semaine qui te concernent, dit-elle avec sagesse sans se départir de son sourire serein. Naveen ne doit pas s’inquiéter d’être ainsi mis à nu. Ça veut dire que les gens s’intéressent beaucoup à lui, ça veut dire qu’on veut le comprendre, pour l’aimer encore plus. Et le fait que Naveen ne se vante pas d’avoir ainsi été « mis à l’honneur » pendant ce prime, explique tout, notamment pourquoi il a été aussi exposé. Elle se laisse tomber sur le mur qui fait face à Naveen, s’y appuyant de ses deux mains à plat. — Il va falloir qu’on te coache pour t’habituer au succès, mon cher. Son sourire redevient malicieux, comme celui qu’arborait Naveen lorsqu’il l’a chambrée quelques minutes plus tôt. Mais l’inquiétude est toujours là, aussi Khadi redevient plus sérieuse. — Sois content que la production préserve la profondeur de tes actions, de tes relations. Je n’ai pas été gênée que tout le monde sache que nous avons fait connaissance dans un bain chaud. Mais je l’aurais été si tout le monde avait su que nous avons parlé d’amour… de ce que nous cherchons au plus profond de nous… J’aurais été gênée que tout le monde comprenne l’importance de ce que tu m’as fait découvrir sur ta culture, ta famille, ta petite maman… Elle le regarde, sérieuse et sincère. — Ce moment n’a appartenu qu’à nous, murmure-t-elle. Pas la grande idée, pas le bain moussant, mais la teneur de leur conversation, et ce que l’un à créé en l’autre.
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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyLun 14 Déc 2015 - 18:59

Ce n'était pas tant pour s'isoler des autres que pour repenser au prime et aux quelques détails qui l'avaient rendu morose, que l'indien était resté dans les coulisses et s'était posé dans un coin, avec la discrétion qui le caractérisait. Il tentait de relativiser, de prendre du recul sur les événements, mais ne fuyait pour autant aucune compagnie, bien qu'il se sache à cet instant dans l'incapacité de faire preuve de la même bonne humeur que d'habitude. C'est pour cette raison qu'il fut ravi de voir bientôt apparaître Khadija, qui était certainement la plus disposée à le comprendre, autant parce qu'ils avaient discuté ensemble des possibles répercussions qu'aurait la diffusion de leur échange et qu'elle lui avait témoigné un certain soutien au moment où ce fut le cas, que parce qu'il avait depuis quelques jours l'impression qu'elle était celle qui avait le plus de facilités à se mettre à sa place, et qui l'avait sûrement aussi le mieux cerné jusqu'ici. Et puis, il s'était beaucoup confié à elle la dernière fois, alors s'il y avait bien quelqu'un capable d'imaginer son état d'esprit et ses préoccupations suite à ce prime, c'était bien la brune. L'accueillant à travers une plaisanterie inattendue, qui aiderait certainement à détendre l'atmosphère, l'indien confessa par la suite qu'il avait conscience que beaucoup de candidats auraient aimé être à sa place, le temps de ce bain, en sa compagnie. Il s'était montré tellement gêné la dernière fois qu'il lui avait peut être donné l'impression d'être parfaitement insensible à sa beauté, or ça n'était pas le cas. Il avait beau ignorer ce qui était susceptible de lui plaire chez qui que ce soit, la brune avait un charme incroyable et il aurait fallu qu'il soit idiot ou bien de mauvaise foi pour ne pas l'admettre. Il l'entendit alors souffler son nom, puis sentit ses bras s'enrouler autour de lui à travers une étreinte délicate, et incroyablement réconfortante. Il l'écouta avec attention tandis qu'elle se recula et qu'il put lire dans ses yeux la même bienveillance que l'autre jour, dans le bain. Et puis, un doux sourire gagna ses lèvres aux quelques mots qu'elle formula, ses joues se colorant à mesure qu'elle semblait faire son éloge. « Et c'est réellement une bonne chose, d'après toi ? » Il osa lui demander, après quelques secondes, en vrillant son regard au sien. « D'être désintéressé, je veux dire. Ce n'est pas un peu infantile et … vexant, pour une femme ? » Elle le disait désintéressé et il l'était, c'est certain. Quand il la regardait, quand il se faisait la réflexion qu'elle était ravissante, ce n'était pas avec l'idée de la séduire, ou de se rapprocher d'elle autrement que comme un ami. Il n'arrivait même pas à lui faire clairement un compliment, sans passer par un moyen détourné. Alors peut être que dans un sens, c'était vexant de ne pas faire l'objet d'un intérêt intéressé, puisqu'il supposait que ça devait être flattant, pour une femme, d'être désirée. « Ça ne fait jamais qu'une chose de plus à m'apprendre, après tout » Il ajouta ensuite, dans un nouveau sourire, après que Khadija ait affirmé que la production aimait exploiter les moments qui le concernaient, et qu'il allait falloir qu'elle le coache pour qu'il s'y habitue. Il y avait bien des domaines où un petit coaching s'imposerait, bien qu'il n'irait jamais sérieusement l'ennuyer avec ce genre de choses. Khadija reprit en tout cas la parole et il se pinça les lèvres, parce qu'elle avait raison, et qu'il fallait décidément qu'il relativise sur tout ça et s'estime heureux que seule une brève partie de leur échange ait été diffusée. « Je suis content que ce moment ait été aussi précieux pour toi qu'il l'a été pour moi. Et rassuré aussi, parce que … j'avais un peu de t'avoir contrariée en te parlant de ma mère. » Parce que sur la fin de leur discussion, il avait pris la défense de sa mère, et avait risqué de contrarier la jeune femme, qui déjà n'avait pas du tellement apprécier qu'il laisse entendre qu'une femme comme elle déplairait formellement à sa mère. « Et tu sais, je … je ne pense pas que j'aurais apprécié ce moment avec quelqu'un d'autre, moi non plus. » Il la fixa depuis le mur où il était toujours adossé, et tâcha d'esquisser un sourire suffisamment prononcé pour qu'elle le voit. « Parce que tu t'es montrée rassurante, patiente et … tu m'as dit tout ce que j'avais besoin d'entendre. Je ne crois pas que beaucoup auraient trouvé les mots comme tu l'as fait. » Il y avait plusieurs personnes ici qu'il appréciait déjà sincèrement, mais elle était celle qui savait le mieux apaiser ses doutes, celle qui en l'espace de quelques mots savait lui redonner confiance en lui. « Et je suis heureux que tu sois restée. » Cette fois, il fit quelques pas vers elle, parce que c'était le genre de choses qu'il ne pouvait pas lui confier sans se rapprocher. « Ici, tu fais partie de ceux que j'aurais déjà beaucoup de peine à voir partir, ou à laisser derrière moi. » Et à vrai dire, il n'était absolument pas préparé pour le moment où ils devraient tous se dire au revoir, parce que de son coté il n'avait aucune garantie de pouvoir revenir en Europe de si tôt … ou de survivre aux sermons auxquels il aurait sûrement droit à son retour.
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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyMar 15 Déc 2015 - 14:29

La relation que Khadija entretenait avec Naveen ressemblait de plus en plus à ce qu’on pouvait appeler de l’amitié. Ils se rapprochaient tendrement, se regardaient longuement sans qu’aucun désir inapproprié ne vienne se mettre entre eux deux. Elle sent bien que lorsque Naveen lui fait un compliment, il parle avec son cœur, pas autre chose. Il voit, admire, ressent. Ce n’est pas qu’il la trouve attirante, c’est qu’il la trouve jolie. Douce à regarder. Pour quelqu’un qui se faisait très souvent aborder, qu’on tentait de séduire, ou d’entrainer sur le terrain du flirt, c’était une relation incroyablement apaisante. Peu d’hommes auraient pu se comporter comme Veen pendant un bain avec Khadi, peu d’hommes auraient pu répondre comme lui à son étreinte. Alors, à sa question, elle lui rend un sourire emprunt de bienveillance et de tendresse. — C’est gratifiant et merveilleux pour une femme qui ne cherche pas spécialement à séduire, ou à être séduite, fait-elle remarquer d’une voix douce. Ce n’est pas la relation sexuelle ou amoureuse qu’elle est venue chercher ici, c’est une grande famille. Des amis. Des personnes précieuses qu’elle n’oubliera pas. Il y avait des femmes qui avaient besoin de ça pour exister aux yeux de l’autre sexe : être désirées. Besoin d’une relation primaire de sexe à sexe, d’hormones à hormones. Khadi avait toujours accordé une extrême importance, un amour sans nom à l’amitié. Elle se fichait bien que Veen ne remarque pas ses courbes, ses formes, ne se pose pas la question d’à quoi elle ressemble en sous-vêtements. Aucune importance pour elle. Savoir, en revanche, qu’elle avait su trouver les mots pour le rassurer, pour lui donner confiance… c’était ça qui la rendait heureuse d’exister pour lui. Elle bat des cils lorsque Veen lui confie avoir eu peur de la contrarier au sujet de sa mère. Dans une exclamation, elle pose naturellement sa main sur son avant-bras en le pressant doucement. — C’est incroyable que tu me dises ça, Veen, parce que… Elle se mord la lèvre inférieure. — J’avais très peur que ce soit moi qui t’aie contrarié… Et Veen pensait l’avoir vexée, elle… Ses yeux verts cherchent les siens, comme pour se rassurer pour de bon. — J’ai parlé d’égoïsme… C’était une attitude… Une sensation du moment... Elle prend sa respiration. — Je n’ai jamais pensé que ta mère pouvait l’être. Je crois que je comprends à quel point ses enfants font partie intégrante de sa vie… Je comprends aussi qu’elle puisse avoir l’impression de perdre un morceau de sa propre existence en vous voyant vous éloigner. Depuis leur sortie du bain, elle était rongée par la peur que Veen puisse penser qu’elle dénigre l’attitude de sa mère, la perçoive comme une marâtre égoïste. Au contraire, Veen lui avait fait prendre conscience de la différence de certaines mères, de leur façon de vivre influant naturellement sur leurs relations aux autres. Elle quitte ses craintes en répondant au sourire que celui de Veen fait instinctivement naitre sur ses lèvres. Elle rosit en entendant ses louanges, elle pense qu’il exagère. Sans doute d’autres personnes auraient-elles pu, si elles l’avaient voulu, écouter un homme aussi passionnant leur parler de lui, en s’abstenant de tout jugement – car qui sommes-nous pour juger ? Qui peut s’octroyer le droit de jeter la première pierre, sans se l’être jamais jetée d’abord ? Elle secoue la tête à l’entente de sa conclusion, selon laquelle il aurait du mal à la laisser derrière lui. Négative et bornée, elle nie en bloc, ses ondulations dorées voletant autour de ses épaules. — Moi je ne veux pas te laisser derrière moi. Légèrement penchée en avant, elle prend ses mains dans les siennes et les serre. — Je te donnerai mes adresses, à Anglet et à Paris, et mes numéros de téléphone, elle souffle, le regard brillant. — Je n’aurais jamais espéré rencontré quelqu’un comme toi, ici, elle ajoute avec émotion. Elle voulait des potes, des fêtes, de la rigolade, du chambrage, elle voulait une grande famille de dingues survoltés. Jamais elle n’était partie pour l’aventure Fake Lover avec dans l’idée une rencontre aussi douce, un garçon venu de si loin, avec son attachement, son innocence, sa maturité, son intelligence… Au plus profond d’elle, elle sentait qu’elle avait en face de lui un être qui pourrait devenir un ami précieux. Et ça, ça valait tous les coups de foudre du monde.
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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyMar 15 Déc 2015 - 20:37

Être toujours célibataire à un âge comme le sien, ça impliquait beaucoup de choses. L'une d'elles étant qu'il ne s'était jamais demandé ce qui était susceptible de lui plaire chez une personne, tout du moins physiquement. Alors il ne savait pas faire la différence entre le fait de trouver quelqu'un agréable à regarder, et celui d'être attiré. Il ne savait pas si Khadija était simplement ravissante à ses yeux, ou si elle éveillait quelque chose en lui. Il en allait de même pour plusieurs de leurs camarades, ceux qu'il suivait du regard lorsqu'ils se trouvaient dans la même pièce, qui le faisaient rougir lorsqu'ils s'adressaient à lui, et dont chaque mot se gravait dans son esprit jusqu'à ce qu'il s'endorme le soir. L'indien était alors perdu dans toutes sortes de questionnements, mais aucun n'influait sur sa façon d'agir avec les autres. Il restait ce type désintéressé, qui se cherchait, mais qui rêvait d'amour et pas d'autre chose. Il ne pourrait pas agir sous l'impulsion d'un désir égoïste, quand bien même il se réveillerait un beau matin en sachant enfin où il allait. Et dans un sens, si ça pouvait être vu comme une chose respectable, il se demandait si ça n'était pas vexant, pour une femme. Mais Khadija semblait dire le contraire, et son apaisement se dessina en un sourire, tandis qu'il osa une confession. « Ça ne m'empêche pas de te contempler chaque fois que j'en ai l'occasion, comme n'importe quel homme ici je suppose. » A ceci près qu'il ne la regardait pas avec une irrésistible envie, mais avec un mélange de fascination et de bienveillance. « Et de penser que celui qui fera naître en toi les sentiments dont tu m'as parlé l'autre fois aura de la chance. » Il ajouta, dans un sourire, en référence à leur conversation, et à ce qu'elle lui avait confié sur sa façon d'imaginer le grand amour. Il était probable qu'il ne vive ce moment que par procuration, puisqu'elle disait ne pas chercher à séduire et qu'il imaginait effectivement qu'une rencontre survenue dans un jeu comme celui-ci ne la ferait pas autant rêver que lui, qui y voyait la continuité d'un voyage inouï. Elle devait avoir toutes sortes de prétendants à l'extérieur, toutes sortes d'anciens amoureux qui l'auraient redécouverte à la télévision, alors il ne s'inquiétait pas, l'avenir serait rose pour Khadija. L'indien osa par la suite revenir sur la fin de leur précédent échange, sur le moment où ils avaient évoqué sa mère et où il avait craint de l'avoir contrariée. Mais Khadija semblait dire qu'elle avait eu la même peur de son coté, ainsi il fut partiellement soulagé. « Non, je … j'ai peut être donné l'impression d'être fâché au moment de prendre sa défense, mais ... je voulais juste t'aider à la comprendre, à la voir telle qu'elle est à mes yeux. » Il est vrai qu'il s'était opposé à son point de vue, mais il ne l'avait pas fait avec colère, mais simplement pour lui donner envie de revoir son jugement sur sa mère. « Ses enfants sont toute sa vie, elle a absolument tout construit autour d'eux. Elle n'a jamais travaillé, n'a pas fait d'études, parce qu'elle a toujours su quel rôle elle voulait jouer. » Il ajouta ensuite, là encore pour l'aider à mieux la comprendre, et le fait qu'effectivement ses enfants représentent énormément de choses pour elle. « Je ne suis certainement pas objectif, mais je ne peux pas ignorer qu'elle a longtemps représenté la femme et la mère parfaites à mes yeux. » Il avouerait même sans détour que sa mère était la femme de sa vie, celle à qui il resterait éternellement fidèle, même s'il devait peu à peu s'éloigner et construire sa propre vie. Peu de gens comprendraient sans doute qu'ils soient aussi fusionnels, mais cette relation n'avait pas à convenir à d'autres qu'eux, pour le moment en tout cas. Il confessa ensuite que lui non plus n'aurait pas apprécié de passer un moment comme celui de la semaine dernière avec quelqu'un d'autre qu'elle, parce que peu de gens auraient certainement su le rassurer comme elle l'avait fait. C'était l'une des raisons pour lesquelles il aurait le plus grand mal à la laisser derrière lui. Khadija était cependant catégorique : ils se reverraient. « Tu m'offriras l'asile si ça ne se passe pas bien à mon retour chez moi ? » Il demanda en vrillant son regard au sien, après avoir fermé les yeux lorsqu'elle avait pris ses mains. « Je plaisante ... Mais je serai ravi de te revoir, tu le sais déjà. » Il espérait bien n'avoir jamais besoin de s'enfuir et de se réfugier chez quelqu'un, pas par fierté, mais parce que ça voudrait dire que quelque chose se serait brisé entre sa famille et lui. « Je ne suis pas sûr que ça t'avancerait à grand chose d'avoir la mienne, d'adresse. Alors … à défaut, je pourrai te donner celle de mon site. » Il esquissa un doux sourire. Khadija n'aurait sûrement pas l'occasion de voyager jusqu'en Inde, ça lui reviendrait cher en billets d'avions. Mais son site, elle pourrait le consulter depuis n'importe où. « Tu ne seras pas obligée de t'y créer un profil, sauf si tu le souhaites. Tu pourras juste … voir ce qu'il en est, répondre à des questions que tu pourrais te poser. Et comme ça on gardera toujours indirectement contact. » Il n'était pas entrain de lui conseiller de s'y inscrire pour y faire des rencontres, déjà parce que la plupart des membres du site vivaient en Inde, et aussi parce qu'il savait que suffisamment d'occasions se présenteraient pour elle à l'extérieur pour qu'elle n'ait pas besoin de ce genre de choses. « Moi non plus, parce que je pensais n'avoir à faire qu'à des personnes très différentes de moi. Mais toi, tu me ressembles sur beaucoup de points. » Ils partageaient certains points de vue, certaines envies, si bien qu'elle était certainement celle dont il se sentait le plus proche à un certain niveau, ici. Finalement, l'indien inspira. « Et c'est pour ça que depuis tout à l'heure, je pense à te faire une demande un peu … particulière. Parce que je pense que tu ne me jugeras pas. » Il croisa son regard et se pinça la lèvre, avant d'ajouter. « Seulement, j'ai cette crainte que ça change quelque chose, entre nous. C'est tout bête, vraiment, mais c'est une chose que je ne peux demander qu'à toi. » Parce qu'elle ne se ficherait pas de lui, du moins c'est ce qu'il avait tendance à penser. Néanmoins, il craignait que sa requête soit inappropriée, pour plusieurs raisons. Alors dans l'immédiat, il attendait de lire dans ses yeux quoi que ce soit qui lui laisserait penser qu'il pouvait parler sans crainte.

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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyMer 16 Déc 2015 - 10:36

La chaleur lui monte au visage sous l’effet d’une confession de Naveen. La contempler lorsqu’il la croise. C’est bien la preuve qu’il la trouve jolie, agréable à regarder, et venant de Naveen, qui ne pense pas avec son bas-ventre, c’est un incroyable compliment. Lino, l’Italien séducteur et séduisant, lui avait confié qu’elle était jolie, mais elle avait immédiatement songé au nombre de filles qui avait déjà du entendre un beau compliment de la bouche de cet homme, habitué à la fréquentation des femmes. Venant de Veen, c’était tout autre chose. Elle sourit et ses yeux, à moitié rieurs, cherchent ceux de l’Indien comme pour y trouver ce qui désacralisera cet instant. Elle y trouve la bienveillance, et son corps s’emplit d’une sensation de bienêtre rarement ressentie. On est bien, auprès de Naveen. A l’abri. Un seul des regards qu’il pose sur elle équivaut à la douceur d’une étreinte. Naveen pense que celui ou celle qui fera s’épanouir la fleur de l’amour dont Khadi a parlé dans le bain aura de la chance. Elle sourit avec douceur, son regard s’abaissant, peu habitué à soutenir celui d’un autre lorsqu’est abordé un sujet aussi intime. Elle songe alors à l’âme sœur de Veen, son alter ego, son karma complémentaire, qui, sans doute, existe et respire quelque part. Lorsqu’on cherche l’amour, qu’on le désire et l’attend ardemment, il doit être facile de se tromper. De l’imaginer à tort en quelqu’un qui, pourtant, n’est pas la bonne personne. On réalise plus tard qu’on s’est trompé, que le besoin d’aimer et d’être aimé a pris le dessus sur le « destin », celui qu’on ne contrôle en rien. On fait son expérience. On est déçu, et puis on avance. A l’en croire, Veen voudrait tomber d’un seul coup sur la bonne personne. L’alter ego. De fait, il maintient l’expérience et l’éventualité de la déception, de la naissance puis l’abandon de l’amour, à distance raisonnable de lui. De quoi a-t-il si peur ? Lorsque Naveen confesse que sa mère a, longtemps, représenté la mère et la femme parfaite à ses yeux, Khadija bat des cils et repose son regard sur lui, surprise et touchée. Dieu merci, aucun psy ne se trouvait parmi eux. Elle imaginait le pauvre Naveen s’il se heurtait aux interprétations freudiennes des occidentaux, avec sa conception de la mère en Seule et Unique. Elle esquisse un sourire. — Une femme ou un homme que tu désireras, dit-elle en insistant sur le mot « désirer » qui, dans sa bouche à elle, n’a pas de sonorité sexuelle, — Avec laquelle ou lequel tu auras le désir de donner la vie, comme ta mère et ton père l’ont fait pour toi et tes frères et sœurs… Elle insiste, elle veut se faire comprendre de lui. — Cet amour là sera très différent de celui que tu portes à ta mère, elle termine dans un murmure à sa seule attention. De nouveau, ses mains caressent le dessus de celles de Naveen, raccrochant leur regard l’un à l’autre. — Tu l’aimes comme un fils aime sa mère, continue-t-elle à voix basse, peu désireuse d’être entendue des caméras ou des techniciens qui rôdent peut-être dans l’ombre des studios éteints. — Mais l’homme ou la femme de ta vie te fera découvrir un amour très, très différent. Comme elle aimerait que Naveen hoche la tête, et sache de quoi elle veut parler. Elle voudrait savoir trouver les mots pour lui décrire le désir, la fougue d’un baiser, la contemplation d’un corps nu et l’électrique sensation de l’excitation… Sans que cela n’en devienne pervers, ou lubrique. Dans une expiration aux airs de léger soupir, elle se dit que rien ne remplacera jamais l’expérience. Elle a, au fond d’elle, peur que la mère de Veen prenne une place trop grande dans son cœur et dans sa vie pour laisser l’espace nécessaire à un nouvel amour. Pourrait-il aimer une femme que sa mère n’aimerait pas ? Pourrait-il décevoir la première femme de sa vie, au profit d’une autre ? Elle voudrait amener Naveen a remettre sa mère à sa juste place : mère, éducatrice. Et non Eve. Elle ne le fera pas, parce que là n’est pas son rôle. Elle a seulement un peu peur, Khadija, de faire naitre un sentiment de jalousie dans le cœur de Maman Naveen, si celle-ci la regarde à l’écran, et la voit sourire avec une tendresse unique à son fils, une tendresse qu’aucune mère ne pourra jamais donner à un fils. Une tendresse que seule une autre femme, tout sauf une mère, peut donner à un homme qui lui plait. Si elle lui offrirait l’asile après le jeu ? Elle ouvre de grands yeux. — Tu seras le bienvenu à chaque fois que tu en auras envie, ou besoin, dit-elle sans concession. L’idée d’obtenir l’adresse du site de rencontres créé par Naveen et son ami l’enchante. — Avec plaisir ! Et si je peux t’aider, Veen, répondre à des questions, te servir de cobaye… occidental pour ton site, tu n’hésiteras pas à me le demander, d’accord ? Elle imagine bien que Veen a déjà fait une étude de marché, mais son manque de connaissances de l’Occident lui intime cette proposition. La semaine dernière, elle a vu Naveen se promener entre les candidats avec un petit carnet entre les mains. Sans doute note-t-il ce qu’il apprend pour comparer, améliorer, modifier son site ? Elle voudrait être utile. La poitrine de Khadija se soulève au rythme de la confession de Naveen. Elle se sent heureuse comme elle l’a rarement été. Ils se ressemblent beaucoup, mais se complètent également en s’apportant un équilibre, un apaisement mutuel. Ce contact, via leurs mains les unes dans les autres, lui donne la sensation qu’une énergie invisible passe de son corps au sien, dans un flux bénéfique qui les unit et les partage à la fois. Elle penche la tête et s’avance plus près de lui lorsqu’il baisse la voix, pour être certaine de tout entendre. Naveen a une demande particulière à lui faire, mais il est hanté par la peur d’être jugé. Elle ferme les yeux un instant, puis les rouvre en plantant ses iris verts dans l’ambre des siens. — Je t’écoute, elle répond, à voix basse également. Ses lèvres esquissent un nouveau sourire. — Ce n’est pas grave, que les choses changent, Naveen. Tout change à chaque seconde qui passe. Heureusement pour nous, rien n’est figé, ajoute-t-elle avec sagesse pour le rassurer. Ils n’ont pas à cet instant la même relation qu’ils entretenaient il y a une heure, il y a quelques secondes. Ce qui ne change pas n’existe pas. La vie, elle, est mouvement incessant. A eux de saisir ces évolutions, et de les transformer en joies, ou en enseignements.

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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyJeu 17 Déc 2015 - 0:53

Oui, Naveen était désintéressé. Mais il n'était pas pour autant aveugle ou dénué de bon sens. Khadija était une jeune femme ravissante, et comme n'importe quel homme ici, il lui arrivait de la contempler lorsqu'ils se trouvaient dans une même pièce. Dans la salle de bain à travers l'un des miroirs, dans le salon pendant qu'elle était plongée dans un livre, ou même encore depuis un bout du jardin. Il ne le faisait pas avec une idée derrière la tête, juste parce qu'il était toujours agréable de poser les yeux sur elle. Il crut cependant lire un certain embarras sur le visage de la brune, que cette confession avait sûrement surprise. Comme la suivante, peut être, bien qu'il n'y ait rien de très étonnant au fait qu'il pense que la personne qui fera naître l'amour véritable dans son cœur aura une chance inouïe. Parce qu'un échange avait suffi à ce qu'il la cerne, la comprenne, et se rende compte qu'elle pourrait rendre quelqu'un infiniment heureux, à la façon qu'elle avait de se montrer protectrice, et concernée. Elle le rendait heureux, lui, depuis qu'il avait vu en elle une sorte de double. Et dieu sait que ce soir, il avait besoin d'une présence comme la sienne, pour oublier ce qui avait pu lui causer un peu de peine. Il était ainsi soulagé de ne pas l'avoir contrariée la semaine passée, quand il avait évoqué sa mère et qu'il avait pris sa défense auprès de Khadija. Il n'avait pu faire autrement parce que sa mère avait été son premier coup de foudre, sa première histoire d'amour et qu'elle avait longtemps été son « tout ». Khadija, en revanche, semblait penser que cette relation fusionnelle n'était pas comparable à ce qu'il vivrait un jour, avec la personne qui lui correspondait. Elle parlait de « désir » et il n'était pas certain de savoir ce que ça impliquait, bien qu'il l'imagine. Et elle parlait surtout d'un amour différent, unique. Alors l'indien ancra son regard au sien, rongé de questions, mais aussi de craintes. « Je ne sais pas, je … je ne sais pas jusqu'à quel point on peut aimer quelqu'un qui n'est pas notre mère, notre frère ou notre sœur. Ou ce qu'on peut être tenté de faire, ou de sacrifier, pour une personne qu'on aime démesurément. » Ce qu'il voulait dire, c'est qu'il avait longtemps imaginé le moment où il tomberait amoureux et où sa vie prendrait tout son sens, mais aujourd'hui il était loin de savoir ce qu'il ressentirait précisément à ce moment-là, ce que ça changerait pour lui. « J'ai lu beaucoup de livres dans lesquels des personnages souffraient par amour. Parce que leurs sentiments n'étaient pas réciproques, ou qu'ils s'étaient trompés et avaient idéalisé une personne, une relation, ou rien qu'un moment ... » Il baissa cette fois les yeux, car il ne se vantait généralement pas de ses lectures. Il était longtemps passé pour un idéaliste aux yeux de ses proches, et certaines remarques avaient pu le blesser. « Parfois, je me demande si tout le monde doit vraiment être heureux. Et si tout ne repose pas sur un équilibre, pour lequel il faut quelques laissés pour compte. » Il plongea à nouveau son regard dans le sien, avant de hausser timidement les épaules. « Ma relation avec ma mère n'est sûrement pas compréhensible à tes yeux, mais … une partie de moi s'y accroche parce que je sais qu'elle sera toujours là, elle. » Mais ce coté doucement pessimiste, cette tendance à craindre le pire alors qu'il n'avait encore rien vécu, rien ressenti, ça ne lui ressemblait pas. Alors l'indien confessa un dernier détail. « Cette question m'a miné le moral. » Et ça expliquait sans doute qu'il ne résonne pas exactement de la même façon que l'autre soir, dans le bain. Khadija avait beau être là, près de lui, il repensait à combien il s'était senti ridicule quelques heures plus tôt, et en venait à se poser des questions inhabituelles. Perdu, il parvint néanmoins à plaisanter lorsque Khadija parla de lui donner ses adresses après l'aventure. Il est certain qu'il serait ravi de lui rendre visite, mais si possible pas parce qu'il aurait besoin qu'on lui offre l'asile. Il esquissa un doux sourire à sa réponse, avant de lui proposer de lui donner l'adresse de son site, en retour, à défaut de lui donner celle de son domicile. Et sa réponse rendit son enthousiasme contagieux. « Je le ferai, c'est promis » qu'il lui assura alors, avant qu'un détail ne lui revienne cependant. « Même si, maintenant que j'y pense … tu risquerais de déchaîner toutes sortes de passions auprès des membres masculins du site, s'ils venaient à savoir qu'une occidentale collabore avec nous. » Il esquissa un sourire amusé, parce qu'en soi ce serait plus cocasse que dramatique, d'autant plus qu'il ne lui proposait pas de s'installer dans ses locaux. « Les femmes blanches sont un fantasme commun à tous les hommes du pays. » Il ajouta, d'un ton sérieux qui prouvait qu'il savait de quoi il parlait, avant d'ajouter. « Tout le monde ne pense pas comme ma mère, tu vois. » Il afficha cette fois un sourire taquin, parce qu'il valait assurément mieux qu'ils en rigolent, tous les deux. Et puis il savait maintenant qu'elle n'avait pas été vexée par ce qu'il lui avait confié sur les idées de sa mère, ce qui était l'occasion d'évoquer le sujet d'une façon un peu plus légère. Mais c'est une mine emprunte d'une certaine pudeur et d'une certaine timidité qu'il arbora ensuite, quand il lui confessa avoir une demande un peu particulière à lui faire, une demande qu'il ne pouvait faire qu'à elle. Parce qu'elle ne se moquerait sûrement pas de lui, là où d'autres le trouveraient peut être ridicule. Et elle le rassura pour de bon à la façon qu'elle eut de dire que les choses changeaient et que c'était normal. Alors, pris d'un élan de courage, il se lança. « Alors voilà, je ... j'y ai pensé après le suçon que Scarlett a fait à Lino, tout à l'heure. » Il commença par articuler, encore un tout petit peu hésitant, puis reprit. « Je ne savais pas ce que c'était. Lloyd-Snö était à coté de moi, il s'en est aperçu, et … je crois qu'il a trouvé ça étrange. » Son camarade avait en fait commencé par dire qu'un suçon était vulgaire à ses yeux, et c'est à ce moment-là que l'indien avait été perdu. « J'ai fini par comprendre lorsque j'ai vu Scarlett le faire. » Parce qu'il avait prêté une certaine attention à la scène, pas par voyeurisme mais parce que cette histoire l'avait intrigué. « Maintenant, je sais de quoi il s'agit, mais … je ne sais pas ce qu'on peut ressentir quand on nous fait ce genre de choses. » Elle ne serait certainement pas étonnée d'apprendre que s'il n'avait jamais partagé l'intimité de quelqu'un, il n'avait jamais expérimenté ce genre de choses. « La semaine dernière, j'ai découvert ce qu'était un baiser. Aujourd'hui, c'est ça que j'aimerais découvrir. » Il n'avait pas eu le choix pour ce qui avait été d'embrasser plusieurs de ses camarades, mais ici le choix lui appartenait. Ainsi il pressa doucement sa main et finit par lui faire la demande dont il avait parlé. « Est-ce que tu veux bien … me faire un suçon ? » C'était certainement le genre de choses qu'on aurait plaisir à sortir de son contexte, et à utiliser contre lui. Mais ça n'avait pas d'importance. Il ne lui demandait rien d'indécent, rien qui risquerait de ternir leur amitié, du moins à ses yeux. C'était juste une requête un peu particulière qu'il faisait à quelqu'un en qui il avait confiance. « Je ne le cacherai pas. » Il ajouta finalement, pas tant pour la convaincre que parce que c'était vrai. Un suçon fait par une femme telle que Khadija ferait passer l'envie à n'importe qui de le dissimuler sous un col relevé. Et puis, si on lui demandait d'où il tenait ça, il n'aurait pas peur de dire la vérité. Il lui faisait cette demande en toute innocence. Si certains souhaitaient y voir une ambiguïté qu'il n'y avait pas, ce serait leur problème, pas le sien.

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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyJeu 17 Déc 2015 - 14:58

Ses oreilles, ses yeux, tout chez elle écoute les paroles de Naveen, ses mouvements, ses ressentis. Pourquoi est-elle aussi attentive à lui, en particulier ? Elle ne saurait le dire. Il lui semble profond, incroyablement digne d’être connu, écouté. La dévotion que l’on a inculquée à Naveen envers sa famille est presque sectaire. Il est si adorable, avec son amour débordant. Mais cet amour n’est-il pas trop gros pour lui ? Réflexive, après l’avoir attentivement écouté, elle prend le temps de penser avant de lui répondre. — On n’est pas obligé d’aimer qui que ce soit dé-mesurément. Il est sage d’être modéré en toute chose, dit-elle dans un sourire complice, en rapport avec la sagesse qu’elle connaît chez Veen, plus forte que chez beaucoup de personnes normales. Peut-être sa culture indienne, sa religion, lui a-t-elle offert ce calme, cette sérénité et cette prévenance. Mais lorsqu’il s’agit de sa mère, on dirait que toute mesure peut être écartée. Alors on s’octroie le droit, on s’impose le devoir, d’être extrémiste. Dans un sourire admiratif, elle le dévore du regard et boit ses paroles, si sages, à propos de l’équilibre des joies et des peines, des espoirs et des déceptions. Veen pose les mots parfaits sur des pensées qu’elle n’aurait su démêler seule. Elle opine de la tête pour manifester son approbation. — Sans l’ombre, on ne connaitrait pas la lumière. Si le désespoir n’existe pas, alors comment espérer ? Si le malheur n’existe pas, comment être heureux ? Le mal était aussi important dans leur vie que le bien. Il permettait l’équilibre. La remise en question. Un certain rassemblement. — Celui qui est éternellement heureux, je le plains. Il n’en sera jamais conscient. Ainsi, elle avait fait de sa vie, sa passion, un éternel jeu de chat et de souris avec le danger, avec la mort. A chaque fois qu’elle entrait dans un rouleau dont la force et la vitesse la dépassaient de très loin, elle savait qu’elle pourrait ne pas en ressortir. La peur et l’excitation, la volonté de vivre et d’exécuter ce miracle d’être vivant la prenait au ventre. A la fin de chaque séance de surf sur un océan aux vagues dignes de ce nom, elle était déchainée à son tour. Les éléments lui avaient transmis leur fougue. Leur vie. Si une partie de Veen s’accroche autant à sa maman, c’est, dit-il, parce qu’elle sera toujours là. Les lèvres de Khadija s’étirent en un sourire complice. Elle comprend. Mais elle se sent aussi en besoin de retourner cette phrase contre Veen, pour l’amener à se poser des questions. — Parce qu’elle sera toujour là pour toi, tu dis ? Elle murmure de nouveau. — Alors tu ne l’aimes pas directement pour elle. C’est un amour intéressé. Elle te sert à te rassurer, à combler la peur que nous avons tous d’être abandonnés. Elle te sert à... ne pas prendre de risques. Ses yeux verts étincèlent plus que d’habitude tandis qu’elle prononce ces mots assez durs, que Veen n’a pas du entendre souvent. Elle aussi, elle a peur. Tomber amoureuse, c’est toujours prendre un risque. Récupérer l’amour de quelqu’un, donner le sien, ça peut aussi vouloir dire le perdre. — Ta mère t’aime, Naveen, c’est incontestable. Parce que tu es son fils et elle ta mère. C’est, au fond… peu surprenant. Tu n’aimes pas les surprises ? Elle demande, malicieuse. Parce que l’étonnement de se voir amoureux, intéressé, désireux, la surprise de réaliser qu’on est désiré par quelqu’un que rien ne destinait à vous désirer… ça, c’est une surprise qu’elle lui souhaite. Après cet échange, elle comprend mieux les croyances si fortes de Naveen en un karma, une âme sœur. Le destin choisirait pour deux âmes, à leur place, d’être faites l’une pour l’autre. Ainsi, elles ne peuvent s’abandonner une fois trouvées. Tout comme l’amour d’une mère pour son fils ne faiblit jamais, deux âmes liées au-delà d’une vie ne peuvent se séparer. Elle aimerait savoir rassurer Naveen comme il se doit. Elle voudrait le voir surpris, décontenancé, ivre d’un amour qu’il ne contrôle pas. Elle secoue la tête au sujet de la question du prime. — Personne ne te jugera pour ça, Veen, dit-elle fermement. Elle éclate de rire en s’entendant dire qu’elle est membre de la catégorie « fantasme femme blanche ». Elle désigne sa peau en frôlant ses bras de ses longs doigts. — Mes parents sont iraniens, tu trouves vraiment que je fais une bonne « femme blanche » ? Son rire s’éteint lentement, parce que la remarque était très drôle. C’est vrai, après tout, elle est née en France, n’a jamais connu que ce pays dont elle possède la nationalité ; elle est, de fait, une femme blanche. Mais sans doute pas autant qu’une franco-française, ou une française aux origines nordiques… D’un sourire gourmand, elle acquiesce à la remarque selon laquelle tout le monde ne pense pas, en Inde, comme la mère de Veen – ce qui a un côté rassurant. Attentive, penchée sur Veen, elle attend la suite. Cette fameuse demande, qu’elle est déjà, avant même de l’avoir entendue, prête à réaliser. Elle sourit à l’entente du mot « suçon ». Elle se doutait que la demande de Veen avait un rapport à la sensualité. A ce qu’il connaît mal et qui l’intrigue. La question est claire : peux-tu lui faire un suçon ? Elle sourit et hausse les épaules. — Oh, Veen… Un suçon, vraiment ? Elle rit en observant son visage gêné, mais aussi extrêmement désireux d’assouvir sa curiosité. — C’est assez vulgaire et… c’est ce que se font les collégiens entre eux. En fait, il faudrait que je colle ma bouche contre une partie fine de la peau de ton cou, et que je l'aspire en y collant ma langue jusqu’à bleuir ta peau à t’en faire un petit bleu. Elle n’est pas emballée. Ce n’est pas de toucher Naveen qui la gêne, ça, aucun souci. C’est plutôt de lui montrer une chose aussi naze. Enfin, ce n’est pas tout… — Et puis, je… Elle fixe ses ongles. — Je me doute bien après ce que tu m’as dit… Si ta mère suit l’émission… Elle doit me détester… Elle se mord la lèvre inférieure. — Je me dis… Si elle me voit te faire une chose pareille… Elle prend une grande inspiration et repose sur lui un regard émeraude anxieux. — Elle ne te laissera jamais revenir me voir. Voilà, c’est dit. Vous pourrez penser qu’elle n’a aucune confiance en cette dame, c’est votre choix. A toute vitesse, tandis qu’elle contemple le beau visage de l’Indien, elle cherche une issue. — Je vais te montrer quelque chose de mieux. Et que tu ne connais pas encore, souffle-t-elle en se rapprochant de lui. — Laisse-toi faire, et suis mes mouvements, elle intime alors que sa voix n’est plus qu’un murmure. Sans le quitter du regard, ses pupilles plongées dans les siennes, elle se rapproche encore jusqu’à ce que leurs visages se frôlent. Avec douceur, ses mains glissent le long de ses avant-bras dans une caresse tendre, attrapent ses doigts dans les siens et les enroule les uns dans les autres. Sa bouche s'empare de celle de Naveen et, ses yeux se fermant, elle l’embrasse. Ses lèvres sont douces, plus fines que celles de Khadija. Elle sent la légère brûlure de sa barbe contre sa peau nue et la pointe de sa langue vient frôler la bouche de Veen. Elle le sent sursauter, surpris, et resserre ses doigts dans les siens pour l’inciter à se laisser faire. Le sentant désormais moins tendu, l’une de ses mains remonte jusqu’à sa nuque. Leurs lèvres toujours scellées, sa langue vient caresser la sienne, s’enrouler doucement autour d’elle, sensuelle. Son corps la brûle de la pointe des cheveux au bout des orteils. C’est gênant et excitant, presque douloureux tant c’est inattendu. Le baiser prend fin après quelques secondes – elle tient à lui faire découvrir ce baiser dans sa forme la plus noble, aussi, il ne devait pas être trop rapide – et elle rouvre les yeux, croisant le regard ambré de Naveen rivé sur elle. Elle s’écarte de lui, ses mains se regroupant derrière son propre dos. Elle a un sourire. — French kiss, dit-elle pour toute conclusion. En espérant ne pas l’avoir traumatisé, elle se dit quand même que c’est autre chose qu’un vieux suçon, non ?

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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyJeu 17 Déc 2015 - 23:52

Si comme Rubina ou Vishal, il avait rencontré son âme-sœur dès la fin de son adolescence, ou même quelques années plus tard comme la plupart de ses frères et sœurs, Naveen ne serait assurément pas entrain de se demander quelle force pourraient avoir les sentiments qu'il développerait un jour pour la personne qui lui correspondait, ou de chercher à les comparer avec ceux qu'il ressentait depuis toujours pour les siens. Il avait finalement un peu peur, sans doute, que tout ça le dépasse le jour où il le vivrait. Parce que ça n'était pas des bouquins ou le fait de vivre des histoires par procuration qui lui diraient comment il ressentirait les choses. A la remarque de Khadija, il se pinça les lèvres. « Je suis quelqu'un de modéré, la plupart du temps, mais … sûrement pas en amour. » Il confessa, pas tant comme une auto-critique que simplement parce qu'il ne s'était jamais voilà la face. « J'ai toujours débordé d'amour pour mes proches. Je ne sais pas faire dans la demi-mesure à ce niveau-là. » Alors il y avait fort à parier pour que les sentiments qu'il développerait à l'avenir pour une personne dont il s'éprendrait soient eux-même démesurément forts. Il n'était pas entrain de dire que c'était bien, à vrai dire il pensait comme elle puisqu'il faisait toujours en sorte de tempérer ses sentiments, ses ressentis. Mais il ne pouvait pas ignorer le fait qu'en plus d'être extrêmement sentimental, il avait énormément d'amour à donner. Il acquiesça à sa façon de parler de l'équilibre entre peine et bonheur, une vision qu'il partageait en tous points, bien qu'elle ne soit pas forcément rassurante. Une chose était en tout cas certaine, une partie de lui se raccrochait à la relation fusionnelle qu'il partageait depuis toujours avec sa mère. L'observation de Khadija, en revanche, lui causa un peu de peine. Pas parce qu'il se sentait jugé, mais parce qu'on ne pouvait pas minimiser ce qu'il ressentait pour l'être le plus cher à ses yeux. « C'est ma mère, Khadija. Je l'aime pour mille raisons, et plus encore. » Il se contenta alors de souffler, quelques sanglots dans la voix, parce que s'il reconnaissait se raccrocher à elle par peur d'une solitude à laquelle il n'était pas nécessairement préparé – en dépit du fait qu'il soit encore célibataire – ce n'était pas pour cette seule raison qu'il l'aimait. La brune reprit la parole et il baissa doucement la tête. N'aimait-il pas les surprises ? « Je crois que si, mais … en arrivant ici, j'ai vu et entendu des choses qui ont un peu … ébranlé certaines de mes croyances. » Il voulait parler de détails qu'il avait appris, au cours de certaines conversations. « Lawrence est divorcé, Grey s'est apparemment séparé de la personne qui partageait sa vie, et toi … tu m'as dit avoir vécu plusieurs histoires d'amour. » Il releva la tête pour croiser son regard, et esquissa un sourire timide. « Je ne vous juge pas, je suis même content que pour vous les choses ne soient pas gravées dans le marbre, mais … je ne sais plus quoi croire, de mon coté. » Parce que même en sachant que les occidentaux ne vivaient pas de la même façon que lui, il avait toujours gardé en tête qu'il ne vivrait qu'une seule histoire, celle de sa vie, avec la personne qui lui était prédestinée. Mais en l'espace de deux semaines, il avait constaté que les erreurs de parcours existaient, qu'il était possible de se tromper, de mettre plusieurs années de sa vie dans une relation ou dans un mariage pour finalement se retrouver seul. Et tout ça, ça l'effrayait dans le sens où ça remettait peut être certaines choses en question. Il voulait toujours tomber amoureux et croyait toujours au fait de vivre une histoire authentique et passionnelle avec quelqu'un, mais il n'était plus sûr que tout serait aussi simple et beau que ce qu'il avait toujours imaginé. Confessant par la suite que la question qu'on lui avait posé lui avait en fait miné le moral – ce qui expliquait sa tendance soudaine à faire preuve d'un certain pessimisme – il sourit à la remarque de la jeune femme, avant qu'ils n'en viennent à parler de son site. Il ne verrait aucun inconvénient à lui donner l'adresse, seulement il réalisait que si elle collaborait avec eux et que les membres masculins du site étaient mis au courant, ils risquaient d'être en émoi. La faute à un fantasme commun, celui de la femme blanche. Toutefois, Khadija n'avait pas tort, elle n'était pas si « blanche » que ça. « C'est vrai que tu n'es pas beaucoup plus pâle que moi, quand on regarde bien » qu'il laissa alors entendre, sur un ton plus amusé. Ici ce n'était pas le meilleur endroit pour s'en rendre compte, mais il s'en était aperçu la semaine dernière, dans le bain. Le principal était en tout cas que les idées de sa mère ne soient pas celles de tous, ce qu'il avait fait remarquer avec taquinerie. Et puis, par la suite, il parla d'une demande un peu particulière qu'il souhaitait lui faire, et qu'il ne pouvait même faire qu'à elle. Une demande innocente, mais qui pourrait être mal interprétée si on ne le connaissait pas suffisamment. Se donnant du courage, il finit alors par lui demander de lui faire un suçon, un acte qu'il avait vu faire par Scarlett quelques heures plus tôt et qui l'intriguait depuis. Mais à la façon dont Khadija réagit à sa demande, il comprit qu'elle ne portait pas ce genre de choses dans son cœur. Elle disait même trouver cela vulgaire, et il réalisa en effet que ce n'était pas vraiment ce qu'il s'était imaginé. « C'est aussi ce que pense Lloyd-Snö, mais … je ne sais pas, je pensais que vous faisiez ça couramment. Comme un baiser sur la joue, ou ce genre de choses. » Il pensait en effet qu'on pouvait faire ce genre de choses dans un cadre amical, mais à présent il en doutait étant donné que ça ne lui viendrait pas à l'idée, par exemple, de coller sa langue contre le cou de Khadija, ou de Lawrence ou Enola, peu importe. « Je suis désolé, je … je n'ai pas pu voir précisément ce que Scarlett a fait depuis ma place, alors je ne savais pas que ça pouvait être vu comme quelque chose de ... dégouttant. » Il était désolé parce qu'il ne lui aurait jamais demandé de lui faire une telle chose s'il avait su en quoi ça consistait vraiment et qu'elle la dépréciait. Par la suite, il esquissa un sourire gêné. « Ma mère ne regarde pas l'émission, ni personne de ma famille à vrai dire. » Parce que ses parents avaient beau avoir investi dans une télévision dernièrement, il n'était pas possible pour eux de capter la chaîne sur laquelle était diffusée le programme. « Mais lorsque je rentrerai, il est vrai que je serai certainement amené à lui parler de tout ce que j'ai fait ici ...» Parce qu'il disait toujours tout à sa mère, et qu'il se sentirait de toute façon obligé de la rassurer. Peut être parviendrait-il à occulter certains faits, mais ça n'était pas certain. C'est en tout cas un Naveen intrigué, et un peu surpris, qui entendit Khadija lui dire qu'elle s'apprêtait à lui montrer quelque chose de mieux, qu'il ne connaissait pas encore. Il ne savait pas à quoi s'attendre, ni ce qu'elle pouvait estimer « mieux » qu'un suçon, mais il acquiesça au moment où elle lui demanda de se laisser faire, parce qu'il voulait découvrir des choses, et qu'il lui faisait confiance. Mais tandis qu'elle approcha son visage du sien et qu'elle lia leurs doigts entre eux, l'indien eut comme le pressentiment qu'il vivrait quelque chose de plus concret qu'un suçon, de plus agréable aussi peut être. Et son intuition se confirma lorsqu'elle déposa ses lèvres sur les siennes, le laissant figé d'étonnement l'espace d'une seconde, avant qu'il ne réalise vraiment. Il n'y avait pas eu de musique, c'était bien Khadija et elle seule qui avait initié cet échange. Fermant instinctivement les yeux, il eut plusieurs mouvements de recul mais ne mit pas fin au baiser pour autant. Il y prit même goût, inconsciemment, lorsqu'il sentit sa main au niveau de sa nuque, ou sa langue frôler la sienne. Il souhaita lui-même placer l'une de ses mains, mais mit quelques instants à savoir où. Finalement, elle vint délicatement caresser le dos de la brune, sans qu'il soit vraiment maître de ses propres gestes. L'échange prit finalement fin et il mit quelques secondes à le réaliser, tandis que ses yeux retrouvèrent ceux de Khadija et que ses joues s’empourprèrent inévitablement. Elle parla d'un « french kiss » et il eut un peu de mal à reprendre ses esprits. « Alors c'est comme ça que … que vous vous embrassez, chez toi ? » C'était une question plus rhétorique qu'autre chose, compte tenu de ce qu'elle venait de dire. « Entre amis ou bien ... entre amoureux ? » Il serait tenté de penser que c'était une chose que partageaient des conjoints, car il savait quand même qu'un baiser sur la bouche était généralement romantique. « Parce que je ne suis pas … enfin, je suis ton ami, moi, alors ... » Il baissa la tête et regarda ses pieds, à défaut d'avoir plus longtemps le courage de la regarder, elle. Ce baiser n'avait rien brisé, rien changé, mais ça n'était pas ce qu'il pensait vivre quand il avait parlé de lui faire une demande. Il lui avait demandé de lui faire un suçon, un acte qu'il pensait innocent et qui à ses yeux ne devrait pas faire jaser. Mais ce baiser avait une portée différente. « Je serai désolé si … si les gens s'imaginent qu'il y a quelque chose entre nous. » Il finit par ajouter, timidement. Parce qu'il valait mieux qu'une femme comme Khadija soit associée à un homme comme Lino, par exemple, et pas au type que tout le monde savait célibataire depuis toujours, avec ce que ça impliquait. Un tel échange aurait peut être eu une dimension légèrement érotique avec quelqu'un d'autre, mais avec lui ça risquait plus d'amuser qu'autre chose.

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Khadija

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MessageSujet: Re: in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15   in the darkness before the dawn ~ 14/12 | 02h15 EmptyDim 20 Déc 2015 - 18:48

Elle sourit. « Sûrement pas en amour », oui, ou peut-être n’en sait-il rien encore, car il n’a jamais aimé que d’un amour neutre, un amour impossible à renoncer, celui d’un fils pour sa mère. On est conscient des défauts d’une mère, mais on les accepte, on pardonne. L’amour pour la mère existait avant même ta naissance, il a été préétablit. Ce n’est pas le cas avec une nouvelle rencontre. Quelqu’un que rien ne t’oblige à aimer, jamais, où tout est à construire. Quelqu’un qui ne t’aime pas parce que tu es la chair de sa chair. Si Veen est en fusion avec sa mère, parce que c’est d’elle, de son corps, qu’il vient, il ne l’est pas avec une autre femme. L’âme sœur pourrait survenir, mais alors, ne serait-elle pas trop semblable à la mère ? Un amour préétablit et inconditionnel ? Elle préfère quand c’est compliqué, quand il y a un cheminement, un apprentissage à faire. C’était son image de la fleur qui s’ouvre et dont les bourgeons s’épanouissent. Elle sait, évidemment, qu’elle a touché un point sensible en faisant croire à Veen qu’il aimait sa mère pour les mauvaises raisons. Elle ne le pense pas, vous vous en doutez bien. Elle voulait piquer, le faire sursauter, réagir. Elle l’a peiné. Il lui signale qu’il l’aime pour mille autres raisons, bien sûr, elle acquiesce avec certitude. Mais la peur de l’abandon ne doit pas être parmi les prédominantes. Ni la peur d’abandonner sa mère. Naveen ne peut prendre la place de son père, soit celui avec lequel sa mère passera sa vie. Le fils n’est pas le mari. Sa bouche s’entrouvre légèrement lorsqu’elle entend la réflexion de Naveen au sujet de ses croyances, ébranlées par Fake Lover. Elle l’écoute jusqu’au bout avant d’hocher la tête. — La vie n’est pas immuable, rien n’est immobile, inchangeant. Pourquoi l’amour serait-il différent ? Elle sourit avec douceur, essaie de le rassurer. — Grey, Lawrence, moi… nous sommes à la recherche du bonheur. Nous sommes capables de dire adieu à des choses, des personnes qui ne nous font pas atteindre l’équilibre et la sérénité, pour en trouver d’autres. Cela ne voulait pas dire qu’ils n’avaient pas de valeurs, ou que le temps, ils ne savaient pas le faire durer. Peut-être que si elle s’était donnée la possibilité du choix, la mère de Veen ne serait pas restée avec son père pour la vie ? Mais elle ne s’était pas donné ce choix. Elle avait concentré tout son amour sur ses enfants. C’était à la fois admirable et un peu triste. Son regard caresse celui de Veen, qu’elle sent de nouveau perdu. — Ce qu’on laisse derrière nous, ce qu’on donne au passé, on l’inscrit dans notre histoire, explique-t-elle à voix basse. — Ce n’est jamais perdu. Elle espère qu’il lui fasse confiance. Qu’il s’autorise une histoire, peut-être même une histoire amoureuse dans ce jeu. Celle de sa vie, ou bien celle d’une partie de sa vie, gravée à jamais dans son souvenir, dans son cœur. L’amusement de Naveen lorsqu’il  compare leurs deux teints, lui fait faire de même, ses yeux passant des joues de Veen jusqu’à ses bras, ses mains. Ils n’ont pas la même couleur, mate chacun mais différents. Khadi fait… très bronzée, et Veen, lui, a l’air d’être né dans du caramel. Ses yeux semblent entourés de khôl noir naturellement. Ses sourcils se haussent de surprise quand elle entend Naveen lui avouer qu’il croyait qu’un suçon était inscrit dans les us et coutumes naturelles de l’Occident. Elle rit. — Faire ça couramment ? Se sucer le cou ? Elle calme son rire mais ses yeux restent brillants d’amusement. — Non. C’est un acte un peu… sensuel, sexuel, même. Ça montre un certain désir, ce contact de la bouche, de la langue, avec une zone érogène comme le cou, tu comprends ? Sauf que bon, « sucer la peau », c’est assez suggestif, aussi elle préfère ne pas en dire plus que nécessaire à un Naveen facilement choquable. Elle refuse qu’il s’excuse, ou même qu’il pense lui avoir manqué de respect. — Ce n’est pas dégoûtant, elle affirme avec fermeté. — Mais ce n’est pas très classe ! C’est plutôt adolescent, du temps des premiers émois. Vient alors le baiser. Celui dans lequel elle a mis tout son savoir-faire, toute sa tendresse pour Naveen. Afin qu’il sache ce que c’est d’être embrassé pour de vrai. Ça l’a laissé perplexe. Elle a soudain peur qu’il n’ait pas aimé ça… Elle acquiesce avec lenteur. — C’est comme ça qu’on embrasse quelqu’un qu’on aime, murmure-t-elle en caressant ses yeux des siens. Entre amis ? La question ne se pose même pas. — Entre amoureux, Veen, On mélange nos lèvres, notre salive, on caresse ce qui n’appartient qu’à l’autre… Parce que la langue, c’est quelque chose de très, très privé. Naveen n’arrive plus à soutenir son regard, ce qui a le don de lui arracher un sourire. De l’index, elle caresse le dessous de son menton et l’incite à se redresser. — Tu es un ami particulier, dit-elle, le regard rieur. — Un ami qui voudrait connaitre l’amour, et à qui j’ai donné un beau baiser pour qu’il puisse le reconnaitre et le donner à son tour, souffle-t-elle, heureuse de cette expérience. Ainsi, Naveen saura reconnaitre un simple bisou d’un baiser tendre et plein de désir. Elle rit, cette fois de bon cœur, à son excuse. — Il y a quelque chose entre nous, j’espère que tout le monde va s’en rendre compte, plaisante-t-elle avant de poser une main sur l’avant-bras de Naveen. — Je suis contente d’avoir partagé ça avec toi. Ça fait de nous un duo… atypique, ni amis, ni amants, mais je crois que ça me plait beaucoup. C’est une toute première expérience pour elle, qu’elle grave dans son cœur à jamais. Ni totalement amis, ni amoureux, ils se plaisent et se protègent l’un l’autre, s’apprennent ce qu’ils savent comme deux enfants au fond d’un jardin, jouant au papa et à la maman.

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