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 the poets cry for more ( 18/12 11h37 )

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Enola

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MessageSujet: the poets cry for more ( 18/12 11h37 )    the poets cry for more ( 18/12 11h37 )  EmptyLun 14 Déc 2015 - 19:25


 Elle a appris il y a peu l'existence d'un arbre à piñata dans le fond du jardin, doux petit souvenirs des quelques moments heureux de son enfance au Salvador. Dans un pays encore fragilisé par son histoire politique et gangréné par la violence, cette petite figurine en papier mâché renfermant mille et un trésors était une bénédiction pour redonner le sourire aux petits salvadoriens en mal d'innocence. Traditionnellement associée à la culture mexicaine, son influence a dépassé les frontières de son territoire pour devenir une institution en Amérique latine. Elle a longuement hésité avant de pousser son exploration du jardin jusqu'à cet arbre qui ne manquerait pas de la rendre nostalgique de sa petite famille restée bien sagement dans un pays en proie à la pauvreté et la violence. Ce n'est que lorsqu'elle arrive au pied de l'arbre qu'elle se remémore les rares petits plaisirs de son enfance. De son village natal où ils jouaient tous pieds nus du matin jusqu'au soir, des interminables repas de famille où ils étaient tous entassés dans la minuscule petite maison de sa grand-mère même si on ne pouvait pas vraiment appeler ce genre d'habitation une maison. Et puis bien sûr il y avait les anniversaires, ceux de ses quatre grands frères, de ses cousins et puis le sien ; des occasions d'organiser de grandes fêtes dans tout le village. C'est lors de ses occasions que la petite Enola s'amusait armée d'un bâton afin de détruire la piñata pour que les sucreries jaillissent du ciel.  Au premier abord, la salvadorienne était déçue de cette espèce de piñata qui ne ressemblait en rien à celles de son enfance, pas de sphère armée de sept piques, mais plutôt une créature informe qui ressemblait plutôt à l'un de ses ânes qu'elle avait rencontré dans le parc pour animaux l'autre jour. Perdue dans ses souvenirs la jeune femme n'avait même pas remarqué que Naveen s'était avancé jusqu'à sa hauteur, étudiant soigneusement la créature qui se balançait au bout d'une corde. " Tu te demandes ce que c'est j'imagine ". Elle suppose, posant ses prunelles chocolatées sur le visage de l'indien, perplexe face à cette figurine en papier mâché. Pas sûr que la tradition de la piñata soit arrivée jusqu'en Inde. Enola sait que cette tradition a franchi les frontières du monde occidental, il est très courant d'en retrouver aux Etats-Unis mais l'Inde paraissait si loin qu'elle avait de la peine à croire que les jeunes indiens puissent s'amuser avec ce genre d'objets loufoques.   " Tu te trouves face à une piñata, une tradition typiquement latino-américaine. Les enfants raffolent de ça lors des grandes fêtes. Avant que je n'arrive en Amérique, il y en avait une à chacun de mes anniversaires    " Elle ajoute d'un ton neutre, elle sait que ce genre de détail n’intéresserait certainement pas les autres candidats du nid mais puisqu'elle avait cru comprendre que l'indien était curieux de découvrir de nouvelles cultures elle ne s'était pas gênée pour rajouter des détails que beaucoup jugeraient inutiles. " Le choc des cultures n'est pas trop rude ?". Elle se permet de lui demander soucieuse de connaître son avis sur la question. Elle se souvient encore d'elle, il y a huit ans de cela, lorsqu'elle avait débarqué aux Etats-Unis pour la première fois, un pays aux mœurs bien différentes des siennes. " Avec le temps on s'y fait tu sais ". Elle s'empresse de rajouter avant qu'il n'ait le temps de répondre à sa question. Même si elle ne veut pas lui avouer qu'il lui avait fallut plus d'un an pour s'adapter à la culture occidentale et que l'indien n'avait pas un an devant lui.        
Naveen

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MessageSujet: Re: the poets cry for more ( 18/12 11h37 )    the poets cry for more ( 18/12 11h37 )  EmptyLun 14 Déc 2015 - 22:56


Si l'indien avait encore l'impression de découvrir des choses au sein du nid, c'est en fait parce qu'il y avait certains endroits vers lesquels il s'était baladé, mais où il ne s'était pas tellement attardé, le plus souvent parce qu'il était chaque fois passé devant tandis qu'il se rendait ailleurs. C'était notamment le cas de l'arbre situé dans un coin du jardin, qui n'avait pas manqué d'attirer son attention chaque fois qu'il l'avait eu dans son champs de vision, et pour cause, un étrange objet y semblait accroché. L'indien avait d'abord pensé que là n'était pas sa place et que peut être les enfants d'un des membres de la production l'avaient laissé là avant leur arrivée, sans jamais penser à le retirer. Puis il avait réfléchi un petit peu et sa théorie ne lui avait plus semblé tellement plausible. Parce que la production avait des yeux partout, alors il paraissait évident que si un objet de ce genre ne se trouvait pas là où il devait être, ils auraient depuis longtemps envoyé quelqu'un pour le décrocher. Cela voulait donc dire que ledit objet avait une utilité, et que celle-ci était soit visuelle, soit manuelle. A première vue, il aurait tendance à opter pour la première hypothèse, bien qu'il ait un peu de mal à imaginer qui que ce soit admirer quelque chose d'aussi … particulier. C'est en tout cas sur cette pensée qu'il était une nouvelle fois passé devant l'arbre, et qu'il avait cette fois noté la présence de l'une de ses camarades, qu'il identifia rapidement comme étant Enola. Ils n'avaient pas eu beaucoup l'occasion de repasser du temps ensemble depuis les abysses, alors l'indien ne tarda pas à s'approcher d'elle, le sourire aux lèvres. Et à la façon qu'elle eut de deviner qu'il n'avait absolument aucune idée de ce qu'était cette chose accrochée à l'arbre, il lâcha même un léger rire. « Oui, à vrai dire, c'est même la question que je me pose depuis qu'on est arrivés. » Elle se demanderait alors sûrement pourquoi il n'avait jamais posé la question à qui que ce soit, mais l'indien n'aimait pas importuner les gens avec des questions bêtes alors quand il pouvait éviter d'en poser, il ne se gênait pas. Prêtant en tout cas une grande attention aux explications de la brune, il hocha bientôt la tête. « Oh, je vois, c'est donc une sorte de jeu ? » C'est ce qu'il avait tendance à penser maintenant qu'il savait que des enfants aimaient y jouer à des fêtes d'anniversaire, en tout cas. « Et qu'est-ce qu'il faut faire ? Tirer sur un fil ou appuyer quelque part ? Ça fait de la musique, peut être ? » Parce que maintenant qu'il savait à peu près de quoi il était question, il était forcé de se demander quel intérêt il y avait à jouer avec ce genre de choses. Mais bientôt, un détail attira son attention. « Ah non, j'imagine que le bâton, c'est pour taper dessus ? » Il reprit alors, parce que ça lui semblait tout de suite un peu plus probable que l'idée que cette chose puisse faire de la musique, bizarrement. Enola lui posa par la suite une question qu'il accueillit par un nouveau sourire. « Je dirais que je commence à m'habituer à tout ça. Je me sens souvent déphasé et un peu idiot de ne pas connaître les mêmes choses que tout le monde, mais … je trouve ça sympa de faire des découvertes. » Il était curieux de tout, et souhaitait vraiment s'ouvrir à des cultures différentes de la sienne. C'était à ses yeux le meilleur moyen de s'enrichir personnellement. « Et puis, tout le monde est gentil et patient avec moi. » Enola était d'ailleurs l'une des premières qu'il ait rencontré, dans les abysses, et elle lui avait été d'une aide précieuse pour déterminer qu'il n'y avait aucune trace de viande dans la nourriture qui leur avait été servie. Après elle, plusieurs de leurs camarades avaient cherché à lui faciliter la tâche, et surtout à le comprendre. « Il y a d'autres choses ici qui te rappellent ta vie d'avant ? » Il reprit après sa confession, curieux, parce qu'elle disait avoir connu ce genre de choses avant de changer de lieu de vie, mais peut être n'était-ce pas le seul détail qui lui rappelait l'endroit où elle avait longtemps vécu.
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MessageSujet: Re: the poets cry for more ( 18/12 11h37 )    the poets cry for more ( 18/12 11h37 )  EmptyMar 15 Déc 2015 - 23:29

Cet arbre était son sanctuaire, le temple de son enfance et de ses souvenirs de jeunesse et pendant quelques instants elle est de nouveau là bas, sur sa terre natale. Elle a encore en tête l'image de son ainée, Eduardo, lui arrachant le bâton des mains en lui demandant de rester sous la piñata le temps qu'il la détruise. Elle se souvient encore de ses yeux brillants, habités par les étoiles, lorsque les sucreries avaient jailli du ciel comme par magie telle une pluie de douceur. La simple évocation de ce souvenir l'emplit de bonheur alors qu'un maigre sourire teinté de nostalgie se dessine sur son visage. Oh pauvre Eduardo, l'enfant chéri que ce pays n'a pas épargné et qui a préféré se vautrer dans le péché au nez et à la barbe de ses propres parents. Quelle tristesse, quel gâchis. Reprenant soudain conscience du monde qui l'entoure, elle remarque finalement que Naveen s'était joint à elle alors qu'elle communiait avec ses souvenirs. La mine perplexe de l'indien lui laissait entendre que personne n'avait daigné lui expliquer quel objet étrange se balançait au bout de cette corde. Ses suppositions se révélèrent juste puisqu'il lui appris qu'il s'agissait d'une question qu'il se posait depuis le début de l'aventure et qui était restée sans réponse. « Tu es tombée sur la personne la plus à même de te l'expliquer » . S'avançant lentement vers la figurine qu'elle caressa du bout de ses doigts comme s'il s'agissait d'un objet si fragile que le simple contact de sa peau risquait de le briser. Elle prit le temps de lui fournir une explication énigmatique qui souleva de nombreuses questions du côté de l'indien qui cherchait une quelconque utilité à cette figurine. « Oui c'est un jeu, et non ça ne fait pas de musique, ce n'est pas si sophistiqué que ça en l'air » . Elle précise à l'adresse de son camarade amusée par tant d'insouciance et de spontanéité. D'un signe de la main, elle désigna les bâtons en mousse mis à disposition par la production. « Effectivement, ces bâtons servent à taper sur la piñata jusqu'à la briser pour libérer le trésor qu'elle renferme, une multitude de sucreries. » . Elle ajoute les yeux rivées sur la structure en forme d'âne se demandant si la production avait bien respecté la tradition jusque dans ses moindres détails. « Chez moi, elles ont toutes la forme d'une sphère à sept piques représentant les sept péchés capitaux. Tout est une histoire de symbolique. » Elle poursuit reprenant place aux côtés de son camarade qui semble écouter attentivement ces explications. « Chaque joueur a les yeux bandés, dans le noir complet nous devons briser la piñata pour nous soustraire de tous ces péchés. Les friandises jaillissent du ciel pour montrer que les voies de Dieu n'apportent que le bonheur et la félicité. » . Elle conclut alors que ses yeux guettent la moindre réaction de la part de son camarade qui a été élevé dans un environnement religieux bien différent du sien. « Je t'avais bien dit que c'était symbolique » . Elle commente sourire aux lèvres consciente que la symbolique de la piñata n'intéressera personne d'autres que lui et que même si la symbolique se perd elle se devait de lui donner une explication valable de l'existence de cette tradition. Le mystère de la piñata résolue, elle orienta la discussion sur le ressenti de Naveen face à ce choc de culture. Ayant déjà vécu cette expérience, elle était à même de le comprendre, il était totalement en droit de se sentir perdu. Pourtant il répondit à sa question avec un optimisme prédominant et une lucidité déconcertante ce qui ne manqua pas de surprendre la salvadorienne. Surtout que les autres candidats avaient eu la bienveillance de s'armer de patience avec l'indien qui se délectait de pouvoir faire de nouvelles découvertes. « Tu n'as même pas l'air d'avoir peur » . Elle ajoute, songeuse mais en même temps admirative devant toute cette curiosité qui l'animait à chaque instant. « Je sais pas comment tu fais » . Elle ajoute faisant écho à sa propre expérience personnelle, elle qui avait passé des jours entiers à pleurer craignant de ne jamais réussir à s'acclimater à ce nouveau pays, à cette nouvelle culture qui était bien loin des valeurs qu'on lui avait inculqué au Salvador. Lorsqu'il lui demande si une autre partie du nid lui rappelle sa vie d'avant, elle secoue la tête pensive. « Non, tout est beaucoup trop luxueux et pas assez poussiéreux. Mes parents seraient sûrement rassurés de me voir dans un tel endroit » . Bien au chaud et à l'abris de tout dans cette immense demeure transpirant le luxe et le bon goût. Ses parents ont toujours eu de quoi nourrir leurs cinq enfants même si cela impliquait de devoir se priver eux-mêmes. « Tout ce luxe, c'est parfois indécent » . Elle ajoute cherchant dans le regard de son camarade une marque de soutien puisqu'elle était presque sûre qu'ils partageaient le même avis sur la question. « Je ne t'ai jamais posé la question mais, qu'est-ce que tu es venu chercher ici ? » . Elle demande signifiant par son ton qu'elle fait référence à l'émission en elle-même et pas au lieu dans lequel ils se trouvent.
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MessageSujet: Re: the poets cry for more ( 18/12 11h37 )    the poets cry for more ( 18/12 11h37 )  EmptyMer 16 Déc 2015 - 2:17

Peut être qu'à force de s'interroger sur la présence et l'utilité d'une telle chose, l'indien aurait fini par trouver le courage de questionner l'un de ses camarades, ce qu'il aurait sûrement déjà du faire depuis quelques jours. Mais à choisir, il aimerait autant ne pas avoir à le faire, c'est pourquoi il ne fut pas mécontent qu'Enola suppose dès son arrivée qu'il ne connaissait pas l'objet qui se trouvait suspendu à l'arbre. Elle avait de l'intuition, car c'était bel et bien la question qui l'obsédait depuis quelques jours, ainsi des explications – qui plus est de sa part – seraient les bienvenues. « C'est mon jour de chance » qu'il souffla alors, dans un sourire, tandis que la jeune femme s'apprêtait à lui parler de cette étrange chose qu'elle nommait « piñata » et qu'elle lui présenta bientôt comme une activité originaire d'Amérique Latine et populaire auprès des enfants. C'est donc tout naturellement qu'il supposa que ça pouvait être un jeu, tandis qu'il tenta de deviner son concept. Mais contrairement à ce qu'il avait imaginé, ça ne faisait pas de musique. L'indien grimaça, faussement déçu, avant d'écouter la suite. Peut être alors que le bâton qu'il pouvait apercevoir servait à taper dessus ? Et il semblerait que oui, Enola allant même jusqu'à dire que la piñata renfermait des sucreries. « Oh, vraiment ? Il y a des bonbons à l'intérieur ?  Je comprends mieux pourquoi ça fait fureur auprès des enfants. » Il nota dans un léger rire, comprenant tout l'intérêt de cette activité. Ce n'était pas chez lui que les enfants risquaient de s'amuser de cette façon mais il trouvait ce concept amusant. L'écoutant poursuivre, il arqua bientôt un sourcil. « Les sept péchés capitaux, il me semble que c'est propre à la religion catholique, non ? » C'est ce qu'il lui semblait, oui, bien que la religion catholique ne soit pas tellement représentée dans un pays comme le sien. « Tu es pratiquante ? » Il osa demander, par curiosité autant parce que tout ce qui touchait à la spiritualité lui tenait à cœur. Il n'était pas catholique de son coté, mais il respectait chaque religion autre que la sienne. « J'ai quand même un peu de mal à imaginer un enfant vouloir se repentir d'un péché. C'est l'innocence même, à mes yeux. » Il avait repris d'un ton naïf, parce qu'évidemment, pour lui, les enfants étaient des merveilles de candeur et de pureté. Cela dit, il lui paraissait aussi tout à fait plausible que des adultes s'essaient à ce genre de choses. Si elle se trouvait ici, c'était bien parce qu'on estimait qu'ils s'en amuseraient. Esquissant bientôt un nouveau sourire, il vrilla son regard au sien. « Lorsque je m'interrogeais sur l'utilité de cet objet, j'étais loin d'imaginer que je récolterai autant d'informations sur son compte. » Mais c'était loin de lui déplaire, bien au contraire. « Ça va me faire beaucoup de choses à raconter à mes proches, en revenant chez moi. Je te remercie, Enola. » Il était ravi d'en savoir à présent autant sur cette chose, car bien qu'il soit peu probable qu'il en trouve à son retour en Inde, ça lui ferait une anecdote de plus à partager avec sa famille. Par la suite la jeune femme l'interrogea sur son acclimatation, et il confessa s'habituer à ce nouvel environnement, et apprécier de faire des découvertes. Et visiblement, elle était étonnée qu'il le vive aussi bien. « Peur ? Oh non, tu sais, j'ai un peu l'impression d'être parti à l'aventure. Il y a quelques années, je n'aurais jamais pensé que j'aurai un jour de quoi partir loin de chez moi. C'est une chance à mes yeux. » Et en ça, même si ça n'était pas évident tous les jours d'être à ce point dépaysé, il retenait surtout les bons cotés de ce voyage. « Bien sûr, il m'arrive d'être angoissé, et perdu, parce que ça fait beaucoup de nouveautés en peu de temps, et je sais pertinemment que quelques semaines ne suffiront pas à ce que je m'habitue à un environnement aussi différent du mien. » Et ce n'était pas son ambition, en réalité. Il était venu découvrir des choses, mais pas apprendre à vivre différemment. Alors même s'il ne s'habituait pas totalement à tout ça, il aurait l'impression d'avoir vécu l'aventure de sa vie. Il osa à son tour la questionner, souhaitant savoir si autre chose ici lui rappelait sa vie d'avant, et sa réponse le fit sourire, avant qu'il n’acquiesce à ses prochains propos. « C'est vrai que lorsqu'on n'a pas l'habitude, tout ça, c'est pour le moins dépaysant. J'ai grandi dans un endroit dix fois moins vaste que celui-ci, alors je peux te dire que je me suis perdu plus d'une fois en arrivant. » Il lâcha un léger rire en repensant à ses premiers jours ici, à la découverte des pièces, des lieux, et au moment où il avait réalisé qu'il n'aurait peut être pas assez d'une semaine, ou un peu plus de temps pour tout découvrir.   Enola reprit alors pour le questionner sur les raisons qui l'avaient conduit ici. « Beaucoup de choses, à vrai dire. Je voulais découvrir la vie occidentale, répondre aux questions que je me posais sur un mode de vie différent du mien, et aussi en faire profiter les membres de mon site, car beaucoup sont fascinés par l'Occident mais n'auront jamais les moyens de voyager. » Beaucoup de jeunes en Inde s'interrogeaient sur ce qu'il se passait ici, mais n'obtiendraient jamais aucune réponse par leurs propres moyens.  « Mais c'est aussi une quête plus personnelle. Un moyen de répondre à des questionnements plus intimes. » Il plongea son regard dans le sien avant de baisser les yeux, quelques secondes. Elle était la première à qui il en parlait, parce que jusqu'ici ça lui avait semblé précipité d'évoquer ce point. Mais ici il se sentait en confiance, bien qu'une gêne l'envahisse par la suite, lorsqu'il fut tenté d'éclaircir un mystère. « Je te retournerais bien la question, mais … il y en a une autre qui me trotte à l'esprit depuis deux semaines. » Il inspira et la regarda à nouveau, la mine désolée. « Ton mari, est-ce que … tu l'as perdu ? » C'est ce qu'il avait cru comprendre, pendant la semaine en prison. Sur le moment, il avait préféré changer de sujet parce qu'il ne s'était pas senti en droit de la questionner. Mais maintenant, il avait envie de lui offrir une occasion de se confier, qu'il ait raison ou tort. Parce que si comme il se l'imaginait elle avait vécu une perte, il n'aurait aucun mal à être empathique à sa douleur, et tâcherait de lui apporter tout le soutien dont elle pourrait avoir besoin.
Enola

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MessageSujet: Re: the poets cry for more ( 18/12 11h37 )    the poets cry for more ( 18/12 11h37 )  EmptyJeu 17 Déc 2015 - 18:21

Beaucoup de gens ignorent la vraie symbolique de la piñata, se contentant de voir en cette structure en papier mâché un simple jeu pour que les enfants dévorent les sucreries qui tombent du ciel. N'importe lequel de ses camarades auraient pu fournir à Naveen une explication incomplète ne se contentant que de la partie visible de l'iceberg. Il était relativement bien tombé avec la salvadorienne qui avait la prétention d'être incollable sur la culture latino-américaine, lui qui cherchait à tout pris à être plongé dans de nouvelles cultures il allait être servi. C'était son jour de chance il est vrai, une formulation qui arracha un sourire à la salvadorienne qui initia un début d'explication sur les origines et la symbolique de la piñata dans sa culture. Un objet dont raffole les enfants puisqu'il renferme une multitude de sucreries bien plus qu'il n'en faut à vrai dire. « La structure toute entière est remplie de sucreries, il y en a plus que de raison. Alors on partage avec les autres enfants pour éviter la crise de foie » . Elle ajoute ponctuant sa phrase d'un sourire nostalgique, jetant un coup d'oeil à la structure ballotée par le vent alors qu'elle poursuivait son discours sur la symbolique religieuse de ce qui pouvait s'apparenter à un jeu stupide pour les enfants. Une dimension spirituelle qui intéressait l'indien puisqu'elle le savait très croyant depuis leur rencontre dans les abysses. « Ce sont les sept règles de vie à ne jamais transgresser pour espérer accéder au paradis, le royaume de Dieu. » . Elle reprend de sa voix pédagogue consciente qu'elle faisait un minuscule cours de catéchisme à son voisin alors que les croyances catholiques ne se résumaient pas seulement à la non-transgression de ces péchés. « Plus vraiment, je me suis détournée de la communauté religieuse même si je suis toujours une fervente croyante » . Dans son âme et conscience, elle sait qu'une entité supérieure veille sur l'humanité, elle entretient une relation privilégiée avec Dieu par le biais de la prière. « J'ai juste du mal avec les règles beaucoup trop strictes du catholicisme » . Elle ajoute pour se justifier de son manque total d'investissement dans la communauté religieuse. La charité, la compassion et le pardon sont des valeurs qu'elle respecte sans sourciller mais elle boude ces églises pleines de dorures alors qu'on prône la générosité envers son prochain. Sa consternation se mua en rire lorsqu'il se demandait comment un enfant pouvait vouloir se repentir d'un péché. « C'est vrai que les enfants se fichent pas mal de l'aspect religieux, ils ne voient que la récompense qu'il y a au bout mais pour les parents c'est une sorte de leçon de vie » . Elle ajoute se remémorant les paroles de sa mère, son adorable mère, la plus sage de toute. Alors que la plupart des candidats lui aurait gentiment demandé de se taire, lui avait continuer à la faire parler la poussant à détailler encore et encore un objet qui appartenait à sa culture. Il la remercia même ce qui eut le don de lui réchauffer le coeur. « Ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant mais c'est de loin ce qu'il y a de plus joyeux » . Elle reprend, le coeur léger, contente qu'il ait préféré en apprendre plus sur la piñata que sur la criminalité de son pays natal. « C'est plutôt moi qui devrait te remercier, d'être aussi attentif aux autres et à ce qu'ils peuvent bien t'apprendre » . Elle lance alors que ses prunelles se raccrochent au visage de l'indien pendant qu'elle cherche à savoir s'il s'habitue peu à peu à cette nouvelle culture qui s'ouvrait à lui répondant à sa question avec une lucidité qui la laissait pantoise. C'est une véritable leçon d'optimisme qui se déroulait sous ses yeux, elle n'en perdait pas une miette. « C'est une envie que tu nourris depuis longtemps ce besoin de découvrir d'autres cultures ? » . Elle lui demande lui qui se sentait comme un aventurier face à cette situation. « J'imagine que tu auras tout un tas d'anecdote sur nos habitudes de vie si étranges à raconter après ça » . Sa famille se fera certainement une joie de l'écouter conter son immersion dans la culture occidentale. « Mais puisque tu l'as voulu, je suppose que c'est beaucoup plus simple » . Elle ajoute les yeux dans le vague, il avait eu le temps de se préparer à ce choc des cultures, beaucoup moins effrayant que lorsqu'on l'a jeté dans un avion direction Vegas laissant derrière elle sa famille, ses amis et son pays. Une vie qui n'avait rien à voir avec le luxe omniprésent dans le nid, elle qui avait vécu dans la promiscuité et la simplicité la plus pure. Toutes ces choses qu'elle n'a jamais connu là bas au Salvador, une opinion que son camarade partage avec la salvadorienne qui laisse échapper un sourire de satisfaction. Curieuse, Enola cherche à savoir ce qui a bien pu pousser l'indien à s'inscrire dans cette émission et la première partie de sa réponse la satisfait amplement. « Tu pensent qu'ils te suivent régulièrement les membres de ton site ? » Elle enchaîne avant de remarquer le regard fuyant de son camarade lorsqu'il lui apprend qu'il est aussi là pour des raisons plus personnelles, une quête intime dont elle a du mal à saisir les tenants et les aboutissants. « Tu ... Tu veux m'en parler ? » . Elle propose cherchant de nouveau à capter le regard d'un Naveen qu'elle sentait fuyant et gêné. Enola n'insistera pas s'il ne souhaite pas se confier à elle, après tout ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Elle se montra très attentive lorsqu'il lui annonça qu'il avait une question à lui poser depuis deux semaines alors que l'expression de l'indien ne lui annonçait rien de bon. Son mari, il voulait savoir si elle l'avait perdu. Incapable de sourire, la salvadorienne ne pouvait qu'entrouvrir les lèvres alors que son regard papillonnait de droite à gauche n'importe où mais pas dans les prunelles ambrées de son camarade. Sa poitrine se sert, sa gorge se noue et ses cils battent à une vitesse folle alors qu'elle triture machinalement l'alliance qu'elle conserve toujours comme une relique. « ... Oui » . Elle souffle simplement, sa gorge serrée ne lui permettant pas d'en dire plus. Il fallait bien que quelqu'un lui pose la question à un moment de l'aventure, c'est elle qui en a parlé à son casting mais tout était beaucoup plus simple à ce moment là. Elle n'avait pas à avouer à quelqu'un les yeux dans les yeux qu'elle était désormais veuve. « Ça fait deux ans maintenant » ajoute-t-elle alors que son regard retrouve enfin le chemin du visage de l'indien qu'elle sent terriblement désolé.
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MessageSujet: Re: the poets cry for more ( 18/12 11h37 )    the poets cry for more ( 18/12 11h37 )  EmptyVen 18 Déc 2015 - 3:22

C'était son jour de chance, oui, car tandis qu'il se questionnait depuis des jours sur l'utilité de cet objet, voilà qu'il avait l'agréable surprise de tomber sur une experte, en la personne d'Enola. Sa camarade avait visiblement de la patience à revendre pour oser se lancer dans de longues explications quand on connaissait la curiosité de l'indien. Ce dernier s'étonna en tout cas du fait que cette piñata contienne des friandises, ce qui expliquait que les enfants en raffolent. A la précision d'Enola, il afficha une mine intriguée. « Parce que leurs parents les laisseraient en manger autant ? » Elle parlait de crise de foie et bien que ce soit sûrement du second degré, ça l'amenait à se demander si des enfants pouvaient vraiment manger autant de bonbons. Par la suite, il lui sembla se rappeler que les sept péchés capitaux étaient liés à la religion catholique, ce qu'elle lui confirma. « Oh, je vois » qu'il souffla dans un premier temps, avant de chercher à savoir si elle était pratiquante, de son coté. Elle lui confia l'être toujours en dépit du fait qu'elle se soit détournée de sa communauté religieuse. « Si un jour tu veux … me montrer l'une de tes prières, je serai ravi d'être à tes cotés. » C'était sans doute une proposition étrange, mais il était extrêmement tolérant vis à vis des autres religions, et étant lui-même très pratiquant, il apprécierait d'assister à une prière catholique. « Strictes à quel point ? » Il l'interrogea ensuite, lorsqu'elle évoqua des règles strictes du catholicisme avec lesquelles elle avait un peu de mal. Et puis, il en vint à supposer qu'il était peu probable que des enfants cherchent à absoudre des péchés, et elle lui confirma qu'ils s'intéressaient surtout au coté amusant de cette activité, ce qui le fit sourire. « Et ils ont bien raison. Je pense que plus tard on perd son innocence, mieux sait. » Il n'était pas forcément très bien placé pour en parler, ceci dit, vu qu'il avait commencé à travailler jeune pour aider ses parents, tandis qu'il était encore à l'école. En tout cas reconnaissant envers Enola qui avait pris la peine de lui expliquer toutes ces choses, il esquissa un sourire bienveillant à sa remarque. « Oh mais, c'est normal, j'estime que vous avez tous beaucoup à m'apprendre et à me faire découvrir. Et puis, j'ai beau être étranger, vous ne me parlez pas comme à un idiot ... et pour ça je ne peux vous être que reconnaissant. » Il se souvenait qu'à son arrivée, on l'avait parfois regardé de travers et certains membres du personnel de l'aéroport avaient en quelques sortes profité de son look et de son accent pour lui faire passer quelques messages. Rien de bien méchant, mais de quoi lui faire d'autant plus apprécier la gentillesse de ses camarades. Quant au reste, il est vrai qu'il vivait plutôt bien le fait d'être ici, bien qu'il soit totalement dépaysé. A la question d'Enola, il hocha en tout cas la tête. « Oui, depuis un bon moment. En fait, j'ai commencé par nourrir l'envie d'aller étudier à l'étranger à la fin du secondaire, qui équivaut au lycée pour vous, je crois. J'ai trouvé un moyen de me renseigner sur certaines universités européennes, et américaines. Mais je savais que je n'aurai jamais de quoi payer l'avion, et les frais de scolarité … alors j'ai économisé pour partir étudier à New Delhi. Hélas, je n'en ai pas profité longtemps. » Il poussa un doux soupire. Son père avait perdu son travail alors qu'il avait à peine commencé ses études, et cela alors qu'il avait économisé des années afin de se les payer. Il était donc rentré chez lui, dépité, mais avec l'envie d'épauler les siens. « Mais tout ça n'a fait que renforcer mon intérêt pour l'Occident. Beaucoup de gens en Inde sont fascinés par votre mode de vie, mais dans ma famille on est seulement deux ou trois à avoir toujours rêvé de découvrir la façon dont vous vivez ici. » En plus de lui, il y avait Rhea, sa plus jeune sœur, qui s'intéressait notamment au cinéma occidental – enfin, surtout aux acteurs hollywoodiens – et éventuellement Abhay, qui grâce à son travail était amené à travailler avec quelques artistes européens. Mais les autres, et surtout ses parents, ne partageaient pas vraiment cet engouement. « Oh oui, j'ai prévu de leur faire partager un maximum de choses, notamment le principe d'une piñata. » Il afficha un sourire amusé, tandis qu'il repensait à toutes ces choses qu'il avait déjà appris et dont il pourrait parler à ses proches. Il lui tarderait presque de rentrer. Presque, seulement. « Ce n'est pas ton cas ? » Il demanda par la suite, lorsqu'elle parla du fait qu'il ait choisi de partir à l'aventure. Elle lui avait parlé de son départ pour les États-Unis, mais pas des circonstances dans lesquelles il s'était fait. Ils évoquèrent par la suite le luxe dans lequel ils vivaient ici – dépaysant, pour des gens comme eux – avant de lui confier les raisons pour lesquelles il était venu. Est-ce que les membres de son site le suivaient régulièrement ? « Je ne pense pas, non. L'émission n'est pas diffusée en Inde, et puis je me rends compte qu'aucun d'eux ne sait à quoi je ressemble. Ils connaissent simplement nos prénoms, à Sunil et moi. » De ce fait, ses membres ne feraient pas tout de suite le lien entre le co-fondateur du site et ce candidat de télé-réalité prénommé Naveen – sauf quand comme ici il évoquait son activité - dans l'hypothèse où ils pourraient regarder l'émission. Mais l'indien confia aussi être venu dans le cadre d'une quête plus intime, plus personnelle. Enola chercha à en savoir un peu plus, et il se pinça les lèvres. « A vrai dire, je ... j'évite de trop y penser pour le moment. » Il déclinait ainsi poliment sa proposition, car même s'il était certain qu'il lui faudrait en parler à un moment ou à un autre, aujourd'hui ça n'était pas possible. Et en effet, il valait mieux qu'il y pense un minimum, parce qu'il ne voulait pas que ça l'empêche de profiter de cette aventure, de cette chance qui lui était donnée. Il se risqua ensuite de son coté à une question délicate, une question qu'il avait en tête depuis les abysses. Enola avait évoqué son mari, le fait qu'il ne soit plus là, et il en avait malheureusement conclu qu'il pouvait être décédé. Alors, timidement, c'est ce qu'il chercha à savoir. Et la réponse de la brune, ainsi que la détresse qu'elle manifesta au moment de l'énoncer, lui serra le cœur. « Je suis désolé. » Il souffla, avec pudeur et respect, tandis qu'il se permit de s'approcher d'elle et de saisir sa main, avec douceur. Il resta silencieux, quelques instants, le temps de la couver du regard, sincèrement attristé et empathique à sa douleur. « Je … je crois au fait que l'âme de quelqu'un qui s'en va se réincarne en un autre être, et que … qu'une chance lui est donné d'être heureux dans une nouvelle existence. Chez moi, ça aide beaucoup de gens à surmonter leur peine, notamment les parents des enfants décédés en bas âge, comme c'est encore très courant en Inde. » Son regard vrillé au sien, il ne lâcha pas sa main tandis qu'il poursuivit. « Tu m'as dit que dans ta religion, on croyait au fait que les défunts rejoignent un « paradis ». Alors je pense que c'est aussi une idée qui t'apportera un certain réconfort. » Il ne prétendait pas que cette seule idée l'aiderait à guérir de sa peine, mais se dire qu'une personne qu'on a aimé et qui est partie continue d'une certaine façon d'exister quelque part, ça aide ne serait-ce qu'un peu à faire son deuil. « J'aimerais faire quelque chose pour toi, Enola. Je ... je me sens coupable d'avoir posé la question … et impuissant de ne rien pouvoir faire pour t'aider. » Il regrettait de l'avoir incitée à en parler, bien qu'il ait besoin de savoir ce genre de choses pour connaître véritablement une personne. Rien ne marquait plus qu'une perte comme celle-ci, ainsi il se sentait plus proche d'elle à présent. « Ce soir, je prierai pour lui. Et pour toi. » Il articula finalement, sans chercher à ce qu'elle lui soit reconnaissante de quoi que ce soit, parce que ça lui paraissait normal. C'était peu de choses mais ça restait une façon symbolique de compatir à sa peine, alors c'était certainement mieux que rien.

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