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 you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15

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Naveen

Naveen
MESSAGES : 1976
AGE : 38
LOCALISATION : PONDICHERY - BANGALORE (INDE) / SANTA FE (USA)
CITATION : IL VAUT MIEUX METTRE SON COEUR DANS LA PRIERE SANS TROUVER DE PAROLES, QUE TROUVER DES MOTS SANS Y METTRE SON COEUR ─ MK GANDHI.
JUKE BOX : ALESSIA CARA, HERE - JAMIE LAWSON, WASN'T EXPECTING THAT - ED SHEERAN, PHOTOGRAPH - X AMBASSADORS, RENEGADES - JAMES BAY, LET IT GO - JAIN, COME.
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MessageSujet: you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15   you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15 EmptyLun 21 Déc 2015 - 0:14

YOU'VE MADE THIS A CHRISTMAS TO REMEMBER.
W / @LAWRENCE

Si la soirée en l'honneur de Noël avait eu lieu mercredi dernier, le vingt-cinq décembre restait le jour où l'on cherchait généralement à distribuer un peu de bonheur autour de soi, à s'entourer des gens qu'on aime et à se dire toutes les choses que l'on ne se dit pas nécessairement le reste de l'année. Du moins, c'était ainsi que Naveen voyait le jour de Noël, et bien que cette année il ne soit pas entouré de ses proches, ça ne l'empêchait pas d'être dans un état d'esprit semblable à d'habitude, et de déborder de bienveillance à l'égard de ceux qui croisaient sa route. Il arborait ainsi une mine enthousiaste, et se promenait au sein du nid comme si la félicité l'attendait au détour d'un couloir. Le prime semblait loin, ses doutes et ses peines aussi, et c'est avec une certaine naïveté qu'il avait tendance à croire que tout le monde ici avait vécu cette journée avec ce même entrain qui l'habitait depuis ce matin, oubliant l'espace d'un instant que pour certaines personnes, ce jour n'était peut être pas aussi agréable, après tout. Car cette pensée lui revint en fait brusquement lorsque d'un geste vif il enclencha la poignée de la porte de la salle de détente, et qu'il y trouva Lawrence, assis sur le canapé. Subitement, sa bonne humeur s'était évanouie pour laisser placer à une mine morose, attristée. Parce que l'indien savait qu'une journée comme celle-ci ne devait pas être évidente pour Lawrence, qui aurait probablement voulu la passer auprès de sa fille, comme chaque père à sa place. Mais ce n'était pas la seule raison à son soudain abattement. Il avait aussi encore en mémoire ce qu'il avait appris sur le prime, par le biais de la rubrique d'Akela. Des faits qui l'avaient bouleversé, mais qu'il n'avait pas relevé, ni auprès de lui ni auprès de personne, ni sur le moment ni les jours suivants. Par respect, mais aussi par crainte que quelque chose ait changé entre eux depuis qu'un détail avait été révélé, par le biais du détecteur de mensonges. Et pourtant, il lui tenait à cœur de lui poser une question, une simple question qui avait son importance et qu'il garderait à l'esprit tant qu'il ne la lui poserait pas. Ainsi il s'approcha du canapé jusqu'à pouvoir croiser son regard. « Lawrence » qu'il souffla alors, en s'approchant de lui sans pour autant s’asseoir, d'un ton à la fois chaleureux – parce qu'il était de son coté toujours heureux de le trouver – et interrogatif – parce qu'il avait cette crainte d'être sur le point d'évoquer un sujet sensible, en ce vingt-cinq décembre où Lawrence était peut être déjà suffisamment morose. « Pourquoi tu ne m'as pas dit pour … ton père et ton frère ? » Ce n'était pas un reproche, c'était une véritable question empreinte d'une curiosité qui n'était ni malsaine ni intéressée, parce qu'il souhaitait simplement savoir pourquoi il ne lui en avait pas parlé, notamment lors de leur premier échange, quand il avait évoqué son travail, ses responsabilités. Et puis par la suite. Ce serait sûrement un peu exagéré de dire que ça l'avait peiné de l'apprendre par le biais d'une rubrique, mais oui, dans un sens, il était un petit peu déçu de ne pas l'avoir appris de sa bouche. Parce que c'était le genre de choses qui pour lui marquaient une existence et que pour certaines raisons, il se serait senti d'autant plus proche de lui s'il avait su cette malheureuse nouvelle dès le début. Comme pour Enola la semaine passée, il aurait aimé pouvoir lui dire certaines choses, panser à sa façon une peine sûrement encore bien présente. Et être là pour lui, tout simplement. « Je suis désolé. » Il souffla par la suite, ses lèvres s'étendant en un sourire doux, mais triste, tandis qu'il donnait à ces mots certainement dérisoires une sincérité bien réelle, qui transparaissait aussi sur la façon qu'il avait de poser son regard sur Lawrence. Un regard tendre, protecteur, éclairé par quelques perles qu'avaient fait naître les diverses émotions qui pouvaient animer son cœur, à cet instant.
Lawrence

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MessageSujet: Re: you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15   you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15 EmptyLun 21 Déc 2015 - 18:30

Lawrence n'était  d'ordinaire pas le genre à se laisser gagner par la morosité, ou en tout cas plus depuis qu'il avait décidé de remettre sa vie sur les rails. Il avait toujours un tas de choses à faire, mille et une raisons de se garder l'esprit occupé, des tonnes de travail pour le dissuader de penser à autre chose ... mais ici il n'avait rien de tout cela. Dans le nid trouver une occupation relevait déjà en soi du casse-tête, parce que le barbu n'était pas du genre à s'abrutir durant des heures entières dans les stands de la fête foraine ou devant un jeu d'arcade, et qu'il n'était pas certain qu'agir ainsi améliore le capital sérieux qu'il se devait de conserver à l'extérieur, et que sa première semaine de jeu à se balader en petite tenue avait déjà un peu écorné. Et sans occupation la tentation de broyer du noir devenait plus attrayante, plus facile à atteindre ... particulièrement un jour comme celui-ci, où certains candidats n'avaient que le mot Noël à la bouche. Et paradoxalement pour un jour de Noël Lawrence ne se sentait pas plus morose que les Noëls précédents ... c'était un peu habituel. Jour férié, jour de l'année ou il avait l'occasion de voir que si ses employés, son associé, son assistante et même son personnel de maison avaient tous une famille à rejoindre lui n'avait qu'un verre à remplir de l'alcool de son choix, et le choix entre les dizaines de films dégoulinants de bons sentiments qui envahissaient la télévision à cette époque de l'année. Si le temps n'était pas trop mauvais il lui arrivait de faire seller Vaillant et d'aller se balader un peu avec lui, mais l'animal était assurément mieux au chaud dans son box que dehors à se geler les sabots dans la neige, alors les balades ne s'éternisaient pas. Il composait le numéro de Maureen dans l'espoir fou de ne pas tomber sur le répondeur même s'il savait, qu'elle ne répondrait pas et qu'elle ne le laisserait pas parler à Rosie, parce que si elle tolérait le téléphone une fois de temps à autre le reste de l'année ce jour-là elle était intransigeante, exprès, comme pour le punir un peu plus encore. Aujourd'hui il n'appellerait pas. Objectivement ça ne changerait rien, mais cela donnait à Lawrence l'impression d'être encore plus impuissant face à la situation qu'il ne l'était déjà en temps normal. Il se demandait si Catherine jubilerait devant son écran de télévision de le voir misérable, mais au fond il savait qu'elle ne le verrait pas tout comme elle ne verrait pas une seule image de l'émission, parce que moins elle le voyait mieux elle se portait. Assis sur le canapé de la salle de détente il broyait simplement du noir, un verre de cognac dans l'oeil fixant d'un air absent l'écran désespérément noir face à son absence de courage pour lancer un film quel qu'il soit. « Oui ? » Sursautant légèrement, il avait relevé la tête en entendant son prénom, ses yeux se posant sur un Naveen à la mine pour le moins défaite. C'était étonnant, d'ailleurs, parce qu'il se serait plutôt imaginé l'indien comme quelqu'un qui, un jour comme celui-ci, respirerait la joie de vivre de façon encore plus prononcée que d'ordinaire. « Tout va bien ? » La mine du candidat, ajoutée au fait qu'il avait semblé les éviter Khadija et lui lors du dernier prime, laissait penser à Lawrence que peut-être Naveen s'apprêtait à lui faire un reproche, sans qu'il ne parvienne à deviner à quel sujet. Aussi lorsque l'indien avait évoqué son père et son frère, et quelque chose dont il auraut visiblement oublié de lui parler, Lawrence avait froncé les sourcils « Pourquoi je ne t'ai pas dit quoi ? » Il ne se souvenait pas d'avoir déjà évoqué les deux hommes avec Naveen lors des semaines précédentes, en fait il ne se souvenait même pas les avoir évoqué avec qui que ce soit. A part Jade. « Oh. » Simplement le fait qu'ils n'étaient plus, sans doute. Haussant doucement les épaules le barbu avait penché légèrement la tête sur le côté « Ça ne m'a juste jamais semblé être une information pertinente dans nos conversations. Mais ce n'est pas un secret non plus. Tu aurais aimé que je t'en parle ? » Il n'avait jamais eu de volonté précise à cacher cette information, ce n'était simplement pas le genre d'informations qu'on dévoilait comme ça, au détour d'une conversation qui ne s'y prêtait pas explicitement. Sentant néanmoins que la question travaillait assez Naveen pour qu'il s'en dise désolé, Lawrence lui avait fait signe de s'asseoir à côté de lui et avait terminé son verre d'une seule traite pour pouvoir le poser au pied du canapé, et ne pas importuner son camarade. « Ce n'est pas de ta faute, il n'y a pas de raison d'être désolé. » D'autres plus concernés par la situation l'avaient assurément été beaucoup moins, désolés, comme une preuve de plus que dans leur univers de vautours on guettait les cadavres avec une fascination malsaine. Ramenant une jambe contre son torse l'américain s'était tourné un peu sur le canapé, de manière à faire totalement face à son camarade « Tu es certain que c'est la seule chose qui te tracasse ? » Lawrence mettrait sa main à couper que non, sans parvenir toutefois à mettre le doigt sur ce qui n'allait pas.
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MessageSujet: Re: you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15   you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15 EmptyLun 21 Déc 2015 - 21:49

Un fragment de seconde avait suffi à ce que l'indien, alors entré dans la salle de détente, change radicalement d'expression. D'enjoué à l'idée de fêter Noël au sein du nid, il était devenu morose face à la vision d'un Lawrence visiblement mélancolique, assis dans le canapé avec un verre à la main. L'écran était noir, il était donc resté ici tout seul, sans même chercher un peu de réconfort à travers un film qui peut être lui aurait changé les idées. Cette seule pensée serra un plus le cœur de l'indien, qui s'était alors avancé avec appréhension, sans trop savoir s'il tombait bien. Il avait prononcé le nom de l'américain, et avait craint il est vrai une réaction inhabituelle, qui aurait pu être commandée par son état, ou le verre qu'il avait visiblement bien entamé. Alors oui, il fut presque surpris par la façon qu'il eut de lui répondre, mais pas peu soulagé c'est certain. « Oui, ça va. » Il souffla fébrilement, osant pour le coup lui mentir, ou du moins lui cacher qu'il n'allait pas nécessairement bien, dans la mesure où lui ne semblait pas dans son assiette. Il se risqua ensuite à lui poser la question qui lui trottait à l'esprit depuis dimanche, depuis la rubrique d'Akela et ce qu'elle lui avait appris sur deux des membres de la famille de l'américain. Un détail qui l'avait affecté, parce qu'il comptait pour lui, bien sûr, et qu'il était donc d'autant plus empathique. Et puis pour d'autres raisons. Lawrence sembla chercher ce qu'il avait pu omettre de lui dire lors de leurs échanges, mais finit visiblement par comprendre où l'indien voulait en venir. A sa réponse, ce dernier baissa doucement la tête. Est-ce qu'il aurait voulu qu'il le lui dise ? « Je crois que j'aurais aimé, oui. » C'était peut être idiot, mais oui, une partie de lui aurait voulu l'apprendre autrement que par le biais de cette rubrique. « J'ai besoin de savoir ce genre de choses. » Il releva les yeux et haussa timidement les épaules. « Tout comme j'ai besoin de savoir qu'on me fait suffisamment confiance pour me les confier. » Et par là, il ne lui faisait aucun reproche déguisé. Sa mine n'était pas dure, elle était plus désenchantée qu'autre chose. Il n'avait pas la prétention de penser qu'il était celui à qui il confirait nécessairement ce genre de choses, car le fait qu'il l'ait dit à une autre personne n'était peut être pas un hasard après tout. Mais ça le désolait dans le sens où il avait l'impression d'être passé à coté d'une occasion de lui apporter quelque chose. Son soutien, notamment. « C'est pour toi que je suis désolé, Lawrence. » Il ajouta par la suite, quand l'américain lui fit remarquer que ça n'était pas de sa faute. Profitant du fait qu'il semble l'inviter à s’asseoir près de lui, il prit place à ses cotés et lui lança un regard attristé, légèrement embué. « Tu me sembles si seul. » C'était l'impression qu'il avait depuis déjà un petit moment, une impression qui s'était alors confirmée dimanche soir. Lawrence était divorcé, il ne semblait pas voir sa fille autant qu'il le voudrait, et il avait vécu deux pertes immenses, deux pertes suite auxquelles beaucoup de gens ne se seraient jamais relevés. Alors lui, ça ne pouvait pas le laisser indifférent. Lawrence n'avait certainement pas besoin de sa compassion, mais l'indien souffrait pour lui, tout comme il avait cette envie grandissante d'être là, d'être présent, de lui donner toutes ces choses qu'il ne recevait sans doute pas souvent, de la part d'un entourage certainement restreint. La question qu'il lui posa le tira de ses pensées et il détourna cette fois un instant le regard. « La seule, non. » Il souffla alors, les lèvres légèrement pincées, avant d'ajouter. « La principale, oui. » Il y avait autre chose, Lawrence semblait le sentir, mais cela méritait-il vraiment qu'ils en discutent ? Peut être. Oui, peut être qu'il était maintenant temps de revenir sur ce détail qu'avait révélé le détecteur de mensonges et qui peut être avait complètement indifféré l'américain, mais continuait aujourd'hui de tracasser Naveen. Ainsi se tourna-t-il lui-même légèrement, ses mains liées entre elles comme chaque fois qu'il était pris d'un certain embarras. Ses yeux remontèrent doucement jusqu'à ceux de Lawrence, et il esquissa un sourire en demi-teinte. « Je n'étais pas sûr que ce serait comme avant. » Il souffla, d'un ton qui faisait implicitement référence à cette question à laquelle il avait répondu. Cette question qui concernait Lawrence. « Peut être que ça ne l'est pas, dans le fond, ce n'est pas moi qui pourrais le dire. » Parce que pour lui, rien n'avait changé. Il ne pourrait pas empêcher Lawrence de prendre ses distances ou de le voir différemment maintenant qu'il en savait un peu plus sur la façon dont l'indien pouvait le voir, et sur ce qu'il lui faisait ressentir, et penser. Mais à ses yeux, ce serait dommage de faire une montagne d'une chose qu'il avait dite sans croire ou espérer quoi que ce soit. « C'est vrai que c'est un peu plus difficile de te regarder dans les yeux à présent, mais … c'est mon problème, ça. » Son problème, oui. Lawrence n'avait pas à s'embêter avec ça, l'indien ne ferait que reproduire l'attitude qu'il avait eu tendance à adopter au début, quand l'américain lui apparaissait si impressionnant que ça avait tendance à le déstabiliser. A ceci près qu'ici, les raisons pour lesquelles il manifesterait une certaine gêne ne seraient pas les mêmes. « Il n'y a aucune raison pour que quoi que ce soit change. » Il finit par souffler, osant pour le coup croiser son regard, pas tant pour se prouver qu'il en était capable que parce que c'était le genre de choses qu'il ne pourrait décemment pas lui dire autrement. Il esquissa un léger sourire, un peu influencé par l'idée qu'il serait dommage, vraiment, de garder cette mine triste un jour comme celui-ci. Et puis parce qu'il était celui des deux qui avait le moins de raisons de se morfondre.
Lawrence

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MessageSujet: Re: you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15   you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15 EmptyJeu 24 Déc 2015 - 5:15

Lawrence n'était que moyennement convaincu par la réponse de son camarade, qui s'il venait de lui assurer que ça allait n'en donnait pourtant pas l'impression. Il semblait soucieux, comme si quelque chose le tracassait, et après quelques secondes à tourner autour du pot il avait fini par pointer du doigt ce qui lui faisait du souci, prenant un peu Lawrence au dépourvu parce que s'il pouvait s'imaginer avoir involontairement dit ou fait quelque chose de nature à froisser Naveen, il ne s'attendait pas du tout à ce que son environnement familial se retrouve être au cœur de la conversation. C'était disait Naveen le genre de chose qu'il aurait aimé savoir, sans que Lawrence lui ne comprenne réellement pourquoi cela lui tenait tant à cœur ; Quoi qu'il en avait bien une idée, mais se désolait presque à l'idée de devoir avouer que la notion de famille si chère au cœur de l'indien l'était beaucoup moins à ses yeux à lui. « C'est absolument pas une question de confiance. » Il avait froncé les sourcils, perturbé d'avoir pu donner cette impression à Naveen puisque l'information balancée au détour d'une conversation qui le nécessitait relevait bien plus de l'occasion que de la confiance. « Jade m'a posé une question, et c'était une partie de la réponse ... j'aurais répondu de la même façon si tu m'avais posé cette question toi aussi. » Parce que sans être un sujet qu'il aimait évoquer, ce n'était pas non plus un sujet tabou, et Naveen et Jade faisaient partie des candidats avec qui il se sentait suffisamment à l'aise pour se contenter de la vérité plutôt que d'une pirouette destinée à ne partager qu'une vérité partielle, tronquée. « Même si je ne te cache pas que la poisse dont semble être atteinte ma famille n'est pas mon sujet de discussion favori. » Un sourire légèrement amer se dessinant sur ses lèvres il avait terminé ce qui restait de son verre, afin de pouvoir le poser et ne plus l'avoir dans les mains. « Et puis ... enfin, je sais que ça a l'air d'être un sujet qui te tient à cœur, et de toute évidence la famille c'est quelque chose d'important pour toi. Chez moi les choses ne se passaient pas de la même manière. C'est à peine si je me souviens de ma mère, et mon père n'était pas quelqu'un de très chaleureux, en plus d'être rarement là ... et puis je n'étais pas l'aîné, alors il n'avait pas énormément de temps à m'accorder. » Réalisant qu'il tombait malgré lui dans une sorte de pathos involontaire qu'il souhaitait pourtant éviter par-dessus tout, il avait marqué une pause et décidé de changer son fusil d'épaule, reprenant d'une voix toujours un peu fataliste « Ce que je veux dire, c'est que de ton point de vue tu dois avoir l'impression d'être passé à côté d'une information capitale à mon sujet ... mais je t'assure que c'est pas le cas. » Il y en avait peut-être, des choses qu'il finirait par avouer à Naveen dans une volonté de mettre cartes sur table et d'être honnête avec lui, mais si le sort de Jedd et Bobby n'avait pas été évoqué cela n'aurait probablement pas été en tête de liste des choses que Lawrence aurait révélé à son sujet. Quoi que la perte de son frère ait plus chamboulé Lawrence qu'il voulait bien l'admettre, mais ici ou dehors le barbu restait relativement pudique à ce sujet. Naveen se disait désolé, bien que l'américain lui assure qu'il n'y avait pas lieu de l'être, mais en réalité c'était plutôt pour lui que l'indien se sentait désolé. Un léger rire, sans doute mi-surpris mi-résigné, lui avait échappé tandis qu'il secouait vaguement la tête. « Je passe mes journées dans un hôtel et je cumule deux boulots, je suis loin d'être seul, rassure-toi. » Machinalement il avait posé une main sur l'avant-bras de Naveen, comme pour donner plus de crédit à ce qu'il venait de dire. Au fond il se doutait que ce n'était pas ce que l'indien voulait dire, mais c'était ainsi qu'il avait tendance à fuir la question, la plupart du temps. Néanmoins toujours dubitatif sur le fait que ses histoires de famille soit la seule chose qui tracasse Naveen Lawrence avait tenté de creuser, sans trop savoir s'il parviendrait à obtenir quelque chose de son camarade. Semblant hésiter un instant pourtant l'indien avait fini par se décharger de l'autre sujet qui semblait lui peser sur les épaules, portant sur Lawrence un regard que ce dernier interprétait comme une crainte vis à vis de sa réaction, ou de sa réponse. Est-ce que cela changeait quelque chose ? « Est-ce que tu attends de moi que cela change quelque chose ? » Il avait un peu de mal à suivre les réflexions de Naveen, qui semblait se faire les questions et les réponses tout seul, soit pour tenter de se rassurer soit à l'inverse parce qu'il ne parvenait pas à se raisonner suffisamment pour garder la tête froide. « Tu es la bonté incarnée, Naveen. Et je ne dis pas ça comme une expression, c'est vraiment le cas, et c'est ce qui fait que je t'admire ... je n'ai pas eu besoin d'une rubrique de prime pour en prendre conscience, et ce n'est pas non plus une rubrique de prime qui me fera changer la façon dont je te perçois. » Alors non, probablement que cela ne changeait rien, parce que le détecteur de mensonges ressemblait à une rubrique là pour créer de l'animosité et du sensationnel, deux manières de faire qui ne semblaient pas correspondre à la mentalité de Naveen. « Donc non seulement il n'y a aucune raison que quoi que ce soit change, mais il n'y a également aucune raison que tu ne continues pas à me regarder dans les yeux, à me dire ce que tu as envie de me dire ou à me demander ce que tu as envie de me demander. » Qu'ils continuent sur la base déjà établie en somme, sans se laisser distraire par une rubrique qui tenterait de leur savonner la planche en espérant faire de l'audience. « Et pour ce que ça vaut ... j'avais pris ta réponse comme un compliment. » Parce qu'outre le fait que la tournure de la question, familière, avait du poser à Naveen quelques probables soucis de compréhension, lui qui peinait encore à saisir les termes qui s'éloignaient des sentiers battus du vocabulaire de base, l'indien semblait du genre à jauger une personne pour ce qu'elle dégageait plus que pour ce qu'elle paraissait. Il voyait assurément chez Lawrence du positif que peu de personnes prenaient le temps de voir, dehors, et ça à sa manière Lawrence n'y était pas totalement insensible.
Naveen

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MessageSujet: Re: you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15   you've made this a christmas to remember ~ 25/12 | 21h15 EmptyVen 25 Déc 2015 - 15:45

Que Lawrence ne lui ait pas parlé directement du décès de son père et de son frère, ça n'avait certes pas vexé l'indien, mais ça l'avait tout de même un peu affecté. Parce que ça faisait partie des choses qui lui auraient permis de le cerner encore un peu mieux, et peut être d'orienter certains de leurs échanges de façon à l'épauler, d'avoir des paroles plus apaisantes. Alors oui, il avait tendance à imaginer que peut être Lawrence n'avait pas eu suffisamment confiance en lui pour évoquer un sujet aussi personnel – il ne savait pas si on avait naturellement tendance à se fier à lui, après tout. Mais Lawrence était formel, il ne s'agissait pas de ça, mais simplement du fait que l'indien n'ait pas posé la question qui aurait impliquée cette réponse. Un peu embêté, il se pinça alors les lèvres. « Oh ... D'accord, excuse-moi. » Il souffla alors, réellement navré d'avoir tiré une conclusion hâtive, avant de porter une attention toute particulière aux précisions de son camarade. La façon qu'il eut d’évoquer les rapports entre les membres de sa famille, mais surtout sa mère, alourdit alors à nouveau le cœur de Naveen. Il préféra toutefois éviter de le questionner, préférant hocher doucement la tête à sa supposition. « C'est vrai, oui, et je ... j'oublie parfois que tout le monde n'a pas nécessairement les mêmes rapports avec sa famille. » Car oui, tout ce qui touchait à la famille lui semblait toujours être des détails primordiaux, alors qu'ici il n'avait eu que trop d'occasions de constater que peu de ses camarades étaient aussi proches de leur famille que lui. « Malgré tout, si un jour tu ressens le besoin d'en parler, tu sais que tu pourras compter sur moi. » Ses lèvres s'étendirent en un sourire tendre, qui s'ajoutait à la sincérité de ses propos. Lawrence ne semblait pas désireux de s'étendre sur ce genre de choses, pas plus que sur un autre sujet d'ailleurs, mais l'indien voulait qu'il sache qu'une oreille serait toujours prête à l'écouter. Car sûrement pourrait-il mieux le comprendre que l'américain se l’imaginait. Ressentant finalement le besoin de lui faire savoir qu'il était désolé, Naveen lui précisa toutefois qu'il l'était surtout pour lui, parce que Lawrence lui donnait l'impression d'être terriblement seul, et bien qu'il ne montre rien, il ne pouvait s'empêcher de supposer qu'il en souffrait, d'une manière ou d'une autre. La réponse de son camarade le prit de court, tandis qu'il mouva doucement la tête, un sourire triste accroché aux lèvres. « Ce n'est pas ça, être entouré. » Il avait bien compris que Lawrence s'impliquait énormément dans son travail, mais c'est à sa vie personnelle que l'indien avait voulu faire allusion, au fait qu'il semble pouvoir compter sur peu de gens, et recevoir surtout peu d'affection. Préférant toutefois ne pas insister, il lui avoua par la suite que si ce qu'il avait appris durant la rubrique d'Akela était la chose qui le tracassait le plus, ça n'était cependant pas la seule. Et il finit par confier qu'il craignait que les choses ne soient plus comme avant, entre eux, faisant alors implicitement référence à sa réponse au détecteur de mensonges, qui peut être changerait quelque chose à leur complicité. A la question de Lawrence, il esquissa un sourire timide, et agita légèrement les mains. « Oh non, pas du tout, je … j'aime beaucoup ce qu'on partage, toi et moi. C'est l'un des plus beaux aspects de mon aventure, jusqu'ici. » Et il n'y avait aucune raison pour que ça ne le reste pas, car sa relation avec Lawrence était l'une des plus précieuses à ses yeux. « Et je n'ai pas répondu « oui » pour te faire passer un message, c'était juste ... sincère. » Il se désolait même quelques peu d'avoir en quelques sortes du résumer l'intérêt qu'il portait à Lawrence à travers ce seul petit mot, alors qu'il y avait beaucoup à dire, beaucoup à comprendre. L'américain semblait toutefois ne pas laisser cette révélation influer sur sa façon de le voir, et tandis qu'il le lui expliqua, Naveen crut sentir une profonde émotion l'envahir, et le parcourir des pieds à la tête. Ses mots le touchaient, plus que Lawrence ne devait sans doute le penser, ainsi c'est d'une voix un peu tremblante qu'il répliqua. « Aujourd'hui, c'est moi qui ne sais pas quoi dire. » Il baissa alors légèrement la tête, sentant une chaleur incontrôlable brûler ses joues. « Mais je crois que c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre. Et ce qu'il me fallait pour être rassuré, surtout. » Car rassuré, il l'était pleinement maintenant qu'il savait que Lawrence ne comptait laisser aucune rubrique changer la façon dont il le voyait. C'était la chose qui l'avait tracassée toute la semaine, alors oui, il se sentait comme soulagé d'un énorme poids. A son prochain commentaire, son regard capta à nouveau le sien, et il lui adressa un nouveau sourire. « C'en était sûrement un, d'une certaine façon. » Un compliment, oui. Caché derrière le ton équivoque d'une question qui ne lui avait pas été posée comme il l'aurait voulu, mais un compliment dans la mesure où son « oui » avait rendu compte d'énormément de choses, et notamment de son opinion hautement positive de Lawrence, et de tout ce qu'il trouvait si honorable chez lui. « Je ne sais pas si tu t'es demandé pourquoi je ne suis pas venu vous rejoindre, Khadija et toi, dimanche soir … mais je me suis simplement dit qu'il valait peut être mieux que je ne sois pas à vos cotés lorsque le détecteur de mensonges serait diffusé. » Parce qu'il avait craint leur réaction, et d'être si gêné qu'il n'aurait plus été en mesure d’articuler un seul mot de toute la soirée. Et puis, l'indien repensa à une autre rubrique, et à un détail qui sur le moment lui avait réchauffé le cœur. « Et tant que j'y pense, je … je voulais te remercier pour la façon dont tu as corrigé Colin, l'autre jour, sur mon prénom. Ça n'était sûrement pas grand chose pour toi, mais moi ça m'a touché. » Pas parce qu'il avait été affecté d'apprendre que Colin le surnommait « Bollywood », mais parce que Lawrence avait indirectement pris sa défense, une chose à laquelle l'indien n'était pas vraiment habitué, à part peut être de la part de sa mère, mais ça n'était pas la même chose. Et puis, un nouveau sourire accroché à ses lèvres, il tourna complètement son visage vers celui de Lawrence. « Une dernière chose encore. » Il allait peut être finir par regretter de l'avoir incité à lui parler comme il l'aurait fait avant la révélation de dimanche, mais l'indien avait une chose à lui souhaiter. « Joyeux Noël, Lawrence. » S'approchant, il vint déposer un baiser sur chacune de ses joues, supposant que c'était ce qui se faisait dans ces cas-là. Puis, il se rassit convenablement. « Je sais que ça ne rattrape pas la journée que tu as passé, mais ça me tenait à cœur de te le dire. » Il ne prétendait pas pouvoir lui remonter le moral, ni rendre son Noël plus agréable, mais c'était une attention qu'il souhaitait avoir à son égard. « J'irai déposer un bracelet près de ton lit, tout à l'heure. » Ses lèvres s'étendirent en un doux sourire, tandis qu'il faisait à nouveau référence au bijou dont ils avaient déjà parlé, celui dont il aimerait que Lawrence fasse cadeau à sa fille. « Il y a un capteur de rêves en son centre. » Il indiqua ensuite, pas tant parce qu'il imaginait que ça lui parlerait, que pour simplement lui décrire le bracelet de façon à ce qu'il le reconnaisse. « Si tu ne veux pas le garder, tu n'auras qu'à le poser sur mon oreiller. Je tiens juste à ce que tu saches qu'il ne me manquera pas, et que ... j'aimerais autant que ce soit ta fille qui l'ait. » Il n'insisterait pas davantage, craignait à force d'user sa patience, pour autant il espérait que Lawrence finirait par accepter sa proposition. Car loin d'être un cadeau intéressé, c'était un don indirect à la seule personne qui semblait remplir le vide affectif au sein duquel semblait vivre Lawrence, et lui apporter des satisfactions autres que professionnelles.

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