Je comptais passer le reste de mon après-midi à glandouiller à la piscine, rien de très passionnant. Je m'habillais donc en conséquence, enfilant mon maillot de bain bleu azur, oui j'avais toute une collection de maillot de bain différents. Je descendis à la piscine, il n'y avait personne, je pus choisir mon transat, un juste au bord de l'eau, c'était parfait. Je m'allongeais tranquillement, et fermais les yeux un instant. Quelques minutes plus tard, un autre habitant débarqua, en ouvrant les yeux je m'apperçus que c'était Caleb. Vu l'air joyeux qu'il abordait, il fallait que je me montre méfiante. Il s'avança. « Tes intentions sont-elles pacifistes ? » lui demandais-je. Je regardais l'eau puis je croisais son regard, mince, j'espèrais ne pas lui avoir donné une idée.

J'étais de très bonne humeur cette après midi. Je me sentais bien, détendu, j'avais passer un peu de temps à la piscine. j'attrapais ma serviette, et direction les transats. Ce qui était bien dans cette aventure, c'est que quoi qu'on fasse, on était rarement seul bien longtemps. J'en avais encore la preuve cet après-midi. 5 minutes plus tôt, personne n'était à la piscine, mais le temps que je me change et que j'aille jusque la piscine. Savannah avait pris place sur un transat, juste au bord de l'eau. Je ne m'étais pas encore rapprochais d'elle qu'elle m'agressait gentiment. Je n'avais aucune mauvaises intentions en arrivant, mais sa réflexion avait eu le don de faire travailler mon imagination « Elles l'étaient jusque là. Mais j'avoue que tu m'as donné des idées. Je peux malgré tout m'installer près de toi ? » demandais-je avec un regard malicieux. « Tu peux me fouiller si tu veux, mais je n'ai pas mon briquet, tu ne risques rien » ajoutais-je en souriant

Je restais méfiante, j'avais l'habitude des mauvais coups, surtout quand elle était à la piscine. Je fis mine de réfléchir, portant ma main à menton, avant d'hocher la tête.« Oui tu peux t'asseoir à côte de moi, tu as ma permission » dis-je en souriant. Mon sourire s'effaça dans il parla de son briquet, je l'avais presque oublier celui-là. Heureusement qu'il ne l'avait pas apporté. Je me mis en possition assive, avant de déclarer avec un petit sourire; « Je ne vais pas te fouiller je te fais confiance. »

Après avoir fait semblant de réfléchir, elle accepta que je m’assois. En même temps, avec ou sans son accord, je l'aurai fait. Mais la voir réfléchir a la Sherlock Holmes m'amusait beaucoup. Son sourire disparut après que je lui ai de nouveau parlé de mon briquet fétiche. Déclinant ma proposition de me fouiller, je pris un air déçu et répliquais « Dommage, j'imaginais déjà tes main sur moi. ». Puis je souriais en m'asseyant sur le transat juste à côté de celui que Savannah avait choisi. « Bon, si tu ne veux pas me fouiller, tu me passera de la crème alors ! » ajoutais-je de manière amusée.

Sa réponse finit par me faire sourire. « Ah fallait pas prendre tes désirs pour la réalité » dis-je avec un air malicieux. Il voulait que je lui passe de la crème ? « Je rêves ou tu es entrain de négocier là ? » lui demandais-je en souriant. Je me rallongeais sur mon transat, tandis qu'il s'installait près de moi. Puis je lui tendis une main vers lui, en attendant qu'il me passe son tube, ou pas d'ailleurs. « Mes services sont payants, tu me seras redevables » dis-je en souriant, amusée.

« Négocier ? Non pas du tout. Je ne fait que demander ton aide. Tu sais, je ne suis pas contorsionniste » disais-je en souriant. Elle tendit la main vers moi pour que je pose un tube de crème dans la main. « euhhhh, je pensais que tu en avais, parce que moi, non »ajoutais-je, un peu gêné et me sentant coincé. Je ne pensais pas qu'elle prendrais ça au sérieux. Je venais d'être pris à mon propre piège. « Et ça coûte combien un service de toi ? » demandais-je intrigué.

« Il doit te manquer un peu de souplesse, je crois » dis-je en répondant à Caleb. Il n'avait pas de crème solaire, j'affichais un air victorieux sur mon visage. Pris à son propre piège, c'était divertissant. « Non, je n'en n'ai pas » dis-je en haussant les épaules, en plus c'était la vérité. Je prennais que très rarement des coups de soleils. « Tant pis, tu n'auras le plaisir de sentir mes délicieuses mains sur ton dos » dis-je en plaisantant. Je continuais. « Très très cher » dis-je en le regardant dans les yeux, sans cesser de sourire discretement.

« Je suis souple, je suis sportif quand même, mais pas à ce point là » luis disais-je en riant. Je voyais son air fière d'elle en apprenant que je n'avais pas de crème et qu'elle n'ont plus. et moi, je continuais à me sentir idiot. C'est vrai que je n'avais pas besoin de crème, mais c'était une excuse. Malheureusement elle n'a pas fonctionnait. Je devais trouver un autre moyen, mon esprit tordu ne devrait pas avoir trop de mal à pondre ça. « Dommage, pour le moment, ce n'ai que le début de l'aventure, j'aurais tout le temps d'y goûter plus tard. Je sais être patient » rétorquais-je, tout en continuant de réfléchir à un moyen de l'avoir. « Si cher que ça ? dis m'en plus, je suis tout ouïe »

« C'est pas grave, je t'entrainerai va, ne t'en fais pas » dis, en continuant de le chercher, le taquiner. Je le voyais bien chercher quelquechose à faire. Je le sentais mal. Eh bien, il allait devoir être très patient Caleb, avant d'avoir honneur de sentir mes mains sur son dos. Comme il me l'avait dis recemment l'espoir fait vivre. « Tu vas devoir attendre longtemps avant d'y avoir droit. ». Je me levais m'asseyant sur le bord de la piscine, trempant mes jambes dans l'eau raffraichissante, ça faisait du bien. « Très. Tu le découvriras au fil de l'aventure » dis-je en faisait exprès de rester vague.

Elle continuais à me chercher en reprenant des phrase que je lui avais dit lors de notre 1ère discussion. Au moins, elle m'avait écouté. C'était un bon début. « Tout vient à qui sait attendre parait-il, j'attendrai... ». Elle se leva pour aller se mettre au bord de la piscine. Je décidais de la rejoindre. C'est à ce moment qu'une idée me traversa l'esprit. Je n'avais pas réussi à pousser Shane dans l'eau quelques jours auparavant, je pouvais le faire avec Savannah. Je m'approchais d'elle, l'air de rien, en répondant à sa dernière remarque. « Pas grave, j'ai les moyens ». Puis je m’arrêtais juste derrière elle, je posais mes mains sur ses épaules et je la poussais dans l'eau. J'éclatais de rire lorsqu'elle ressortait de l'eau, les cheveux sur le visage. « Alors, elle est bonne ? » lui demandais-je entre deux éclats de rire soutenus.