Se pourrait-il que Jackson se plaise ici ? Lui qui ne s'était jamais plu autre part que chez lui, dans son confortable appartement, au milieu de tout ce qu'il affectionnait le plus. C'était probable, oui, aussi fou que cela puisse lui paraitre. Car il se connaissait mieux que quiconque, le bonhomme. Il savait comment il était, comment il réagissait au sein de la vie en communauté. Autrement dit, très mal. Et pourtant, il se surprenait lui même à vouloir faire des efforts. Oui, des efforts. Bon, que personne n'aille demander la lune non plus, il ne s'emploierait certainement pas à vous la décrocher. Faut quand même pas rêver, hein. Mais voilà qu'il était entré dans ce nid depuis vingt-quatre heures et que, déjà, il en venait à penser que le temps serait long, très long. Il se ferait chier, probablement. Remarquez, c'était souvent son cas. Quoi qu'il soit amené à faire, il n'était jamais satisfait de rien, et s'ennuyait très facilement. Ce soir, il s'était rendu au balcon histoire d'en admirer la vue. Whaou, c'était assez impressionnant à vrai dire. De là où il était, il pouvait apercevoir la douce mer qui lui faisait les yeux doux. La coquine. Accoudé à la barrière, Jackson hésita un instant à se laisser tomber. Ou alors il rejouerait la scène de Titanic. Sauf que Jack Dawson n'arriverait sans doute pas pour le sauver. Bah oui, Jack était mort, techniquement. Donc bon, il ne pouvait clairement pas compter sur lui. La faute à Rose tout ça. Et tendit qu'il partait dans des délires que lui seul pouvait comprendre - remarquez, il était surtout le seul à avoir accès à ses pensées - quelqu'un arriva derrière lui. Il le sut parce qu'il sentit soudainement une présence. « Qui êtes vous, que me voulez-vous ? » Quel con, je vous jure. Il reconnut Evey, sa partenaire. Là, il se sentit pas très fier, autant vous le dire. « Ah c'est toi. » Bah non, c'était le Pape bien sûr. Ce type est blond, alors on lui pardonne.

J’étouffais, j’avais besoin d’air. Tout de suite! Trop de gens dans ma petite bulle, ça me dégoutait. Quelle idée, aussi, de rester au salon avec les autres. Ils tentaient de socialiser, les petits oisillons, et distraitement, j’avais assisté à leurs échanges. Tout ça m’entrait dans une oreille pour en ressortir de l’autre. Aucun intérêt. Du moment qu’ils me laissaient tranquille, ça m’allait. Grave erreur de ma part de croire que c’était possible. Les questions pleuvaient sur moi comme un nuage de moustique, et je les chassais du revers de la main, avant de me décider à les abandonnés là, patois. Dans ma quête d’un lieu de réclusion, je débouchais sur le balcon. Occupé, comme la grande majorité des pièces de ce château. Ceci dit, la personne qui trônait là était des plus tolérables. « Qui êtes-vous, que me voulez-vous? » l’entendis-je dire, à peine mes pas résonnait sur le sol. La vache, déjà repéré. Je me gardais bien, cependant, de ne rien dire. Il me reconnut alors que j’arrivais à sa hauteur. « Ah c’est toi. » eut-il comme seul réaction quand il se rendit compte que ce n’était… que moi. Comme constatation, ça ne pouvait pas être plus véridique. J’étais bel et bien moi, aucune erreur possible. Bravo, l’ami. « T’es perspicace, dans ton genre. » fis-je en prenant place à ses côtés, mais dos à la rambarde. Pas que le paysage m’indifférait, mais vu la noirceur qui étendait son couvert sur les environs, il n’y avait pas grand-chose à voir. Quoique… la lune brillait au dessus de leur tête, songeais-je un moment. Peu importe. Tournant la tête vers mon partenaire, je le toisais du regard. Notre premier contact, la veille, c’était bien déroulée et je ne doutais pas que la bonne entente règnerait bien vite entre nous. L’intuition féminine, quoi d’autres. Nous étions de la même espèce, nous étions faits pour nous entendre. Ça aurait pu être pire. « Alors, tu réussi à survivre parmi les dingues? Pas d’envies de meurtre ou de suicide à l’horizon? » lui demandais-je le plus naturellement du monde.

Objectivement, Jackson se considérait chanceux. Chanceux qu'on lui ait choisi une pareille partenaire. Parce qu'Evey semblait cool, contrairement à certains autres candidats au sein du nid. Ainsi, le grand blond s'estima heureux du fait que ce soit elle, et pas quelqu'un d'autre, qui le rejoignit sur le présent balcon. « On me le dit souvent. » Oh oui, il était légèrement perspicace. Enfin, disons que ça lui arrivait de temps à autres quoi. Non pas qu'il se plaise à se vanter inutilement, hein. Bon chut, vous n'avez rien entendu. Les suivantes paroles d'Evey amusèrent légèrement le jeune homme. Elle semblait voir cette situation de la même manière que lui, c'était assez plaisant à constater. Par exemple, elle qualifiait les autres candidats de « dingues », ce qui s'approchait grandement de la vision de Jackson à ce sujet. Lui, il aurait peut être opté pour « tarés », mais « dingues » c'était bien aussi. « Survivre est un bien grand mot. » Oh que oui, grand de chez grand. Jackson n'était pas du genre à se laisser impressionner par telle ou telle chose, mais il devait avouer que la crétinerie de beaucoup de gens ici le surprenait assez. « Ma kalachnikov est chargée » plaisanta-t-il ensuite, quoi qu'un tantinet sérieux au fond. Heureusement pour les autres, il n'était pas armé. Il ne manquerait plus que ça. Mais qu'ils se méfient tout de même, il était amplement capable de faire passer tout décès pour un accident. « Quant au suicide, pourquoi crois-tu que je suis monté ici ? » Espérons qu'elle ne le prenne pas pour un suicidaire désespéré après ça, parce que ça n'était clairement pas ce le cas. Le sourire amusé qui trônait désormais sur ses lèvres trahirait sans doute son humour de toute manière. « Et toi alors ? » Autant lui retourner sa question. Car Jackson était curieux d'en savoir plus sur l'opinion de sa jolie partenaire. Pour une fois qu'il s'intéressait à quelque chose.

« On me le dit souvent. » Oui, bon, dans mon cas ça n’avait pas été nécessairement un compliment, mais tant mieux s’il le prenait de la sorte et que ça gonflais son égo. Je n’en attendais pas moins de la part de mon partenaire. Une confiance démesuré qui se mariait bien à la mienne, quoi de mieux. Nous allions être tout simplement éclatants. Les autres s’en mordraient les doigts, pour sûr. « Survivre est un bien grand mot. » J’acquiesçais d’un léger signe de tête. « On est de véritables martyrs, y’a pas à dire. » me permis-je même de commenter, en levant les yeux au ciel. Le sarcasme, chez moi, c’était comme une deuxième langue que je maîtrisais à la perfection. Ça m’amusait, d’ailleurs, de voir le visage des gens se questionnait quant à savoir si j’étais sérieuse, ou non. J’avais un humour sombre, mais ça restait de la comédie, hein. Les blagues de bébés morts me faisaient, littéralement, mourir de rire. J’étais une vilaine fille et je le savais. « Ma kalachnikov est chargée. » J’eus un léger rire quand il mentionna son arme prête à tirer. Bon, je ne croyais pas une seule seconde qu’il en ait vraiment une en sa position, mais la simple idée du spectacle qu’aurais pu me procurer ce petit divertissement, c’était comme du rêve en boîte. Un fantasme sadique qui me permettrait surement de passer au travers des semaines à venir. De là à ce que ça devienne réalité, il n’y avait qu’un pas, ceci dit. « Quant au suicide, pourquoi crois-tu que je suis monté ici ? » Je le jugeais un moment du regard, puis je détournais la tête afin d’apercevoir – où du moins, en partie – le sol qui se profilait sous la balustrade. « Pas assez haut. » commentais-je. En effet, il y avait de fortes probabilités qu’une chute de cette hauteur ne soit pas mortelle. Souffrante, par contre, y’avait pas à dire. « Je te conseillerais plus la falaise ; moins de chance que tu en réchappe. » fis-je alors d’un ton calme, comme si je donnais un conseil à un bon ami. Je ramenais mon attention sur lui et captais le sourire amusé qu’il avait sur les lèvres. Moi, avec mes grands airs d’experte dans l’art de se donner la mort, j’avais l’air plutôt macabre, en comparaison. Ça devait être l’ambiance lugubre des lieux qui jouait sur mon humeur. Par chance, Jackson m’offrait peut-être le seul bon moment de ma journée. Ça se prenait bien, tout compte fait. « Et toi alors ? » Je poussais un long soupir, comme si la situation me dépassait. Ce qui était loin d’être le cas. En fait, j’étais seulement lasse et j’en avais déjà marre de tous ces gens. Du moins, de la majorité d’entre eux. « Je planifie déjà quelques bêtes accidents pour me débarrasser des indésirables. » Liste qui s’étirait d’heures en heures, à mesure que je me familiarisais avec mes charmants colocataires.

A choisir entre une conversation avec l'un de ces débiles profonds et un échange des plus plaisants avec sa charmante partenaire, Jackson avait rapidement fait son choix. Et pour cause : s'il avait l'impression de vivre dans une autre réalité que la plupart des candidats de cette émission, ce n'était pas le cas avec Evey. Plus il en apprenait sur la personnalité de la jeune femme, plus il s'estimait véritablement chanceux de former un binôme avec elle. Pour sûr, leur entente ferait des étincelles, dans le bon sens du terme bien sûr. « Pauvres de nous. » Oh oui, y'avait pas à dire, ils étaient franchement à plaindre ici, entourés de gens plus creux et inintéressants les uns que les autres. Après la mention de son arme redoutable, alias sa kalachnikov adorée, Jackson avait évoqué un possible suicide. Ouais ouais, rien que ça. « J'avoue, ce serait con de me rater. » Bon, le balcon était donc à rayer. Sa camarade semblait lui conseiller la falaise. « Tu sais que t'es pas conne » fit-il alors, maintenant son regard sur la demoiselle. C'était donc décidé, sans tarder Jackson se jetterait de la falaise. Au pire, s'il n'a pas assez de courage pour le faire, il se lancerait plutôt d'un tabouret. Et puis c'est tout. « Formons une équipe de choc ! » Une proposition comme une autre, qu'elle était libre de refuser bien évidemment. Techniquement, ils formaient déjà une équipe. Mais ils pourraient également s'arranger pour éliminer la concurrence, d'une manière plus ou moins raisonnable, selon le point de vue. « Il ne faut jamais mélanger les torchons et les serviettes de toute manière. » Si par là vous avez comme l'impression que Jackson pètait plus haut que son cul, et bien, vous avez raison. Mais il le vivait bien, rassurez-vous.

« Pauvres de nous. » Les gens devaient tellement avoir pitié de nous, en nous regardant à la télévision. Coincés au milieu des imbéciles, quel tragique destin. Heureusement, nous nous étions trouvés. Wow, on dirait presque un conte fantastique. Moi, la belle princesse en détresse et lui, le preux chevalier. Beurk. J’étais capable de me sauver toute seule. Mais si le beau jeune homme voulait me tenir compagnie, là, je n’y posais aucune objection. De toute façon, c’était reconnu : à deux, nos chances de survie dans cette contrée austère étaient plus grandes. « J’avoue, ce serait con de me rater. » Eh ouais, je n’avais pas envie de le ramasser à la petite cuillère – pour ce qu’il en restait. Je l’imaginais déjà défiguré, quadriplégique… et du coup, il devenait moins intéressant. « Gâcher un si joli minois, ça serait tellement dommage. » Si l’envie le prenait encore de tenter de s’enlever la vie, il n’avait pas intérêt à manquer son coup. Parce que je n’allais pas me fendre en quatre pour lui venir en aide après, peu importe l’état dans lequel il se trouverait. J’avais mieux à faire de ma vie. « Tu sais que t’es pas conne. » Son regard croisa le mien, l’espace d’un moment. « Ça te surprend tant que ça? Tu m’offusques, là. » lâchais-je en roulant les yeux. Qu’est-ce qu’on pouvait pas entende. Ce n’est pas parce que j’avais été plus brillante que lui de songer aux falaises qu’il avait le droit de me qualifier de la sorte. J’avais mon honneur et mon orgueil à préserver, moi. « Formons une équipe de choc ! » J’arquais les sourcils. « Ce n’était pas déjà le cas? » J’avais bien sûr compris là où il voulait en venir, mais sur le coup, je m’étais presque questionné quant à la pertinence de ces propos. Puis, je m’étais rendu compte de l’absurdité de mes songes. On parlait de Jackson, pas d’un candidat quelconque. « Tu proposes quoi? » lui demandais-je finalement en me tournant vers lui, le questionnant du regard. Nous étions déjà une équipe, mais souhaitait-il pousser cette union jusqu’à en faire une alliance stratégique. L’idée me plaisait. « Il ne faut jamais mélanger les torchons et les serviettes de toute manière. » Nous les serviettes, eux, les torchons. Cela imageait bien même la situation actuelle. « J’aime ta façon de voir les choses. » Il avait réussir à mettre de mots sur mes pensées. On se complétait à merveille, ça ne faisait aucun doute.

Croyez bien que si cette situation n'était pas aussi honteuse, Jackson se serait permis d'en rire. Mais c'était purement inconcevable. Parce qu'il trouvait cela révoltant, oui parfaitement révoltant, de devoir cohabiter avec des gens tout juste bons à lui servir de domestiques. Vous voyez le genre. Voilà pourquoi Jackson songea, entre parenthèses, au suicide. Il n'était tout de même désespéré à ce point, mais pas loin tout de même. « Mon joli minois te remercie. » Après avoir donc renoncé à se jeter du balcon, de peur de se rater et de finir bien mal en point jusqu'au restant de ces jours, il tenterait sans nul doute les falaises, comme venait de le lui conseiller sa brillante partenaire. Elle était peut être blonde - remarquez, lui aussi était bien blond - mais elle était bien loin d'être conne. D'ailleurs, cette pensée atterrit on ne sait comment dans sa bouche. C'était censé être un compliment, qu'on se le dise. « Mais non. J'ai tout de suite su qu'on m'avait mis en binôme avec la nana la plus futée. » D'une certaine manière, c'était assez véridique. Car Jackson n'avait pas mis longtemps à comprendre qu'il s'entendrait bien avec Evey, tout simplement parce qu'elle ne semblait ni conne, ni superficielle, ni aussi inintéressante que la plupart des autres candidats. Elle faisait office de femme parfaite, en quelques sortes. Bien sûr qu'Evey et Jackson formaient une équipe de choc. C'était quasiment inscrit sur leur visage, vous savez. Mais ils pouvaient faire en sorte d'en former une encore plus performante, plus redoutable. « Faisons de leur vie un enfer. » C'était pas plus compliqué que ça, au fond. Et c'était par ailleurs une chose que s'employait bien souvent à faire Jackson. Foutre la merde, il savait faire. Mais pas autant que foutre les autres dans la merde. Ça, c'était tout lui. Visiblement, la manière dont Jackson voyait la situation, à savoir que la plupart des candidats représentaient des torchons et qu'Evey et lui étaient des serviettes, plut à la jeune femme. « Je sais, je l'aime aussi. » Point d'égocentrisme, simplement le sens des réalités.

Je ne sais pas si la production avait voulu me faire un faveur vu mon incroyable potentiel, mais jamais je n’allais cesser de les idolâtrer de m’avoir mit en binôme avec lui, et pas un autre. Ça aurait franchement pu être pire : le p’tit Franckie qui avait peur de son ombre par exemple, ou l’excentrique Moore qui aurait vite au vent de m’éclipser – parce qu’elle gueulait fort, la demoiselle. Mais je ne donnais pas cher de ce qu’on trouvait dans sa cervelle d’oiseau. Le beau blond qui avait l’insigne honneur d’être mon partenaire faisait, pour le moment, parfaitement mon bonheur. « Mon joli minois te remercie. » « Y’a pas de quoi. » Pourquoi gâcher un si beau visage, je ne le dirais jamais assez. Je pouvais seulement tenter sauver son honneur en lui évitant de devenir le prochain Frankenstein pour le reste de ces jours. Les falaises, c’était plus sur. J’irai même le pousser s’il me le demandait. Après tout, on se soutenait entre partenaire, non? Puis, il me traita de conne. Le drame. « Mais non. J’ai tout de suite su qu’on m’avait mis en binôme avec la nana la plus futée. » J’acquiesçais d’un signe de tête fière. Non, non, mes chevilles n’étaient pas sur le point d’exploser, mon égo n’était pas surdimensionné. Quoique… peut-être rien qu’un peu. Pour la forme. « Enfin! Tu reconnais que je suis la plus intelligente. Y’a pas à dire, t’es le partenaire parfait. » Quand la perfection et la perfection se rencontrait, impossible de croire que ce qui en ressortirait serait de la merde. Et même si c’était le cas, ça serait de la merde de luxe. Une union comme la nôtre ne pouvait que rapporter. Nous étions de l’or en boîte. « Faisons de leur vie un enfer. » Uhm, jouer les exécrables, je savais faire. Je maîtrisais parfaitement l’art subtil d’emmerder les gens. « Wow, tu mâches pas tes mots. L’enfer, ni plus ni moins. Mais tu sais, rien que l’idée de torturer ces pauvres innocents me fait frissonner de plaisir. » Ma manière à moi de lui faire comprendre que son plan m’intéressait. Tous les moyens étaient bons pour s’occuper ici et à force, on en venait à passer très vite au travers des options plutôt limité qui s’offrait à nous. Torturer ces guignols – ou plutôt ces torchons - semblait être une alternative de plus alléchante. « Je sais, je l’aime aussi. » Je souriais. Au moins, il s’affirmait dans ces propos et il en était même fier. Que sa transpirait la confiance en soi, ça, mon p’tit bonhomme.

Y'a pas à dire, Evey et Jackson formaient un beau binôme. Ils semblaient se compléter, ce qui était assez étrange puisque Jackson n'avait jamais réussi à trouver son semblable sur cette Terre. Peut être bien qu'il venait justement de le trouver en la personne d'Evey. Elle était son âme soeur, en quelques sortes. Mais ne nous emballons pas, tout ceci n'était peut être qu'un bon départ, rien de plus. Rien n'affirmait que tout continuerait sur cette lancée, hein. On ne sait jamais ce qui peut arriver. « Oui, la plus intelligente, c'est clair. Et effectivement, je dois être le partenaire parfait, comme tu dis. Je dirais même que nous sommes parfaits tous les deux. » Ah ça c'est clair. Plus parfaits qu'eux, y'avait pas. Impossible de trouver. Même pas la peine de chercher d'ailleurs. C'était peine perdue d'avance, croyez-le. Parce que vous avez là la preuve vivante que la perfection faite homme et femme existait bel et bien, eh ouais. En attendant, nos deux protagonistes planifiaient des plans redoutables contre les blaireaux qu'on leur avait collés dans les basques au sein de ce jeu. Ils allaient morfler les petits, soyez en sûrs. « Je suis comme ça, j'y vais franco. Torturons-les alors, ils ne méritent que ça après tout. » Bah oui, ils avaient qu'à être moins cons et plus intéressants. Mais puisque ça semblait être trop leur demander, il fallait agir et supprimer leurs faces de cul de cette planète. Il allait falloir définir des plans d'attaque, parce qu'il était impossible de se lancer dans cette aventure palpitante sans rien avoir prévu à l'avance. Jackson en venait même à se demander s'il n'allait pas payer les mecs de la sécurité pour faire tout le boulot. Oh mais non, il ne voulait pas passer pour un lâche. Il prendrait part à la guerre, c'était certain. « On sera en infériorité numérique au début. Mais plus on se débarrassera de ces indésirables, plus l'écart se réduira. Logique. » Il était peut être blond, mais il n'était pas si con que ça. Et le fait de savoir que sa charmante partenaire combattrait à ses cotés n'était pas sans le satisfaire, vous vous en doutez. Et puis, franchement, on a vu pire dans le genre équipière, non ?