ELVIS

J'avais dimanche dernier demandé à Elvis de poser pour moi... à moitié nu. Oui bon ce n'était pas le genre de chose que je faisais par habitude et n'étais clairement pas le premier à s'amuser à dessiner quelqu'un de nu, un homme qui plus est. J'en connaissais, des gens supers à l'aises qui pouvait te dire "Hey toi, ça te dit de poser à poil ?" mais comment vous dire... il n'y avait pas plus direct et indélicat. M'étirant de tout mon large j'avais agrippé la manche du jeune homme, tirant légèrement et à plusieurs reprises dessus pour l'inciter à me suivre. Il était tard, mais je me sentais inspiré. Vous me direz que j'étais légèrement égoïste, à ne pas le laisser dormir comme il faut mais j'étais certain qu'il ne m'en tiendrait pas rigueur... Enfin non, peut-être pas à cent pour-cent mais je l’espérais, fort, très fort. « On va faire ça dans la cave. » dis-je un rictus enfantin aux lèvres avant de secouer la tête « Enfin, dessiner hein... » une grimace se dessina sur mon visage alors que mes joues rougissaient à vue d'oeil « Pas que je te trouve pas attirant hein mais on est là pour dessiner alors voilà, et puis de toute façon pourquoi je me justifie moi je... » je secouais alors la tête en relevant mon regard vers le jeune homme « Bon euh... en route ! » dis-je en me plantant devant la cave. « Si tu pouvais passer en premier ce serait cool... » le noir m'avait toujours effrayé et ce même si cela pouvait paraître totalement stupide à mon age. J'étais littéralement surchargé, une planche sous le bras, une mallette de maquillage ou plutôt de "retouche" dans une main, et une autre de peinture dans la seconde. On était fin prêt. Enfin du moins je l'étais. Restait plus qu'à descendre... dans le noir...

Je baille à m'en décrocher la mâchoire. Il commence à se faire tard et je commence à me faire particulièrement somnolent, n'écoutant que d'une oreille à moitié attentive les conversations qui m'entourent. Je me permet de fermer les yeux, juste une minute pour reposer mes paupières qui commencent à me picoter doucement, avant de sentir le bord de ma manche s'étendre sur le côté. Je jette un regard sur le côté, avant de me retrouver nez à nez avec les iris bleus translucides de Franckie. J'aurais presque pu sursauter si je n'étais pas autant fatigué. Il recommence à tirailler ma chemise, et mon cerveau finit par décrypter le message. Je me lève, observe pendant une demi-seconde le jeune homme d'un air perplexe quand il me lance une phrase aux forts aspects équivoques, avant qu'il ne précise sa pensée. J'acquiesce d'un signe de tête avec un sourire sympathique, prêt à le suivre, alors que sa voix mal à l'aise baisse de plusieurs octaves alors qu'il s'explique, mais je ne m'en formalise pas. Je le suis dans les couloirs de la grande demeure, jusqu'à la porte menant au sous-sol. « Si tu pouvais passer en premier ce serait cool... » « D'accord. » Je me contente de répondre tout en lui tenant de la porte, avant de descendre les escaliers et appuyant au passage sur le bouton servant à allumer la lumière. Je me poste au milieu de la cave à l'éclairage infime attendant de savoir ce que le candidat souhaite que je fasse. « Alors, je me met où ? »

« D'accord. » fut sa seule réaction et, avec grand étonnement, je remarquais que celle ci m'apaisait plus qu'autre chose. Sérieusement, il aurait pu partir hilare tout en se moquant de moi. Et puis de toute façon je n'étais certainement pas le seul à avoir peur du noir, d'abord. Il descendit les quelques marches alors que je me mis à le suivre de près, histoire de ne pas me casser la tronche avec tout mon matériel, ou de finir tétaniser, à mis parcours. « Alors, je me met où ? » déposant mon matériel dans un coin je me retournais alors vers lui, un sourire aux lèvres tout en balayant la pièce du regard. « Hum... » mon regard s'arrêta alors sur un matelas poussiéreux et, au plus profond de moi même, espérais que le jeune homme ne soit pas sensible aux acariens, ou même à la poussière en général. « Sur le matelas là ! » dis-je alors en le pointant du doigt, d'une enfantine expression. Pivotant sur moi même quelques instants, je saisissais alors ma mallette de "retouche" avant de me retourner vers ma muse, haha, ça m'amusait de l'appeler comme ça. Bref. « Je vais devoir te maquiller un peu par contre. » je secouais alors l'objet que j'avais en mains pour qu'il en apprenne l’existence « Pas comme une fille hein, ne t'inquiètes pas. » non, c'était plutôt pour coller au côté sale de la pièce, lui assombrir légèrement la peau, ou même redessiner légèrement ses muscles, pour plus de contrastes. « Si tu pouvais enlever ton tee shirt... qu'on commence. » un sourire gêné se dessina sur mon visage « Prends la position que tu veux, je ferai avec. »

Je jette un coup d'oeil au matelas qui se trouve au milieu de la place, d'un air sceptique. Il me semble bien plus poussiéreux que la dernière fois que je suis venu lors de la première semaine, à croire que les habitants n'ont pas pour priorité de passer l'aspirateur dans la cave. Je ne dormirais pas toutes les nuits ici, mais au fond la saleté ne me pose pas vraiment de problème... tant que ça reste de la poussière cela dit, il y a certaines choses que je préfère garder loin de ma personne. Comme par exemple les chaussettes sales des candidats de l'émission... J'hausse les épaules et acquiesce d'un signe de tête pour montrer mon accord. De toute manière, je serais bien mieux assis là-dessus que sur le sol froid de la pièce, recroqvillé dans un de ces coins aux allures particulièrement obscures. « Je vais devoir te maquiller un peu par contre. » Je lui lance un regard légèrement craintif à cette perspective, m'imaginant d'ores et déjà affublé de couleurs vives comme un clown ou un personnage de ce genre. Fort heureusement, Franckie semble se rendre compte de mon inquiétude et apporte quelques précisions dans le but de me rassurer: « Pas comme une fille hein, ne t'inquiètes pas. Si tu pouvais enlever ton tee shirt... qu'on commence. » Etrangement, ça fonctionne. Alors, je me poste devant lui et j'enlève mon haut sans trop rechinier, contrairement à lorsqu'il s'agissait de me balader à moitié nu devant Madeleine. Il faut avouer que j'ai eu le temps de me faire à l'idée depuis le moment où le garçon m'a demandé de poser pour lui. Quelque peu réticent au début, j'ai finalement décidé de prendre cette requête comme un compliment à honorer, au fond de moi je suis très flatté qu'il ait pensé à moi et il ne s'agit que de reproduire mon anatomie sur du papier, il n'y a pas mort d'homme. Je le laisse s'occuper du maquillage, obéissant docilement à chaque fois qu'il me demande de me tourner ou de me pencher. Ma peau me chatouille, mais je ne dis rien, luttant pour ne pas me frictionner ou quoi que ce soit. « Prends la position que tu veux, je ferai avec. » Je fais une légère moue, ne sachant trop comment me positionner, et je finis par tout simplement poser mon derrière sur le bord du matelas, jambes légèrements écartées et pieds bien stables sur le sol. « Désolé... » dis-je conscient de faire un bien piètre modèle sans imagination. Mais au moins d'où je suis, je peux voir sa main s'agiter sur sa feuille, ce que je trouve tout simplement fascinant.

Il ne ronchonna pas alors que je lui installais le maquillage prévu. C'était d'ailleurs assez étrange de maquiller un homme, autre que ma mère. Enfin, ma mère n'était pas un homme, non, mais ce que je voulais dire par là c'est que je n'avais jusque là jamais maquillé un homme, vu que je n'avais touché qu'à ma mère... bref. Je passais deux trois coups de pinceaux sur son visage, sur son cou puis son torse histoire d'en faire ressortir les contrastes avant qu'il ne file s'installer alors que je m'installais, à même le sol -tant pis pour la poussière- sortant une mini toile et un petit, tout petit pupitre. Je n'avais rien trouvé d'autre, à croire que la production n'était pas du genre à fournir du matériel artistique. Bon au moins j'avais le mien. Il s'essaya a plusieurs positionnements avant de finalement finir assis, simplement. « Désolé... » un sourire enfantin se dessina sur mon visage. Je ne lui en voulais pas, j'étais bien trop souvent dans son cas quand il s'agissait de poser, ne serait-ce que pour une photo. Et puis de toute façon, je ne voulais pas qu'il soit autre chose que lui même « T'inquiètes pas, tu es très beau comme ça ! » dis-je d'une simplicité éclatante, sur un ton enjoué. Et je le pensais. Après que mon regard l'ait détaillé quelques instants, je commençais un léger croquis des traits de son visages, rien de bien passionnant, juste histoire d'en dessiner les proportions. Mes traits se voulaient sûrs, simples et efficaces. J'avais pris l'habitude de dessiner des modèles depuis maintenant pas mal de temps, peut-être était-ce devenu une routine, je n'en savais rien. Ma langue parcouru légèrement et timidement le coin de ma bouche alors que mon regard était quelques instants rivés sur le croquis, ainsi que sur le jeune homme. C'était ces moments simples, intimes qui commençaient à me manquer dans ce nid, et quelque part, j'étais à ce moment précis heureux que ce soit Elvis et pas quelqu'un d'autre en face de moi. Peut-être parce qu'au final c'était celui qui me ressemblait le plus. « Tu avais déjà posé pour quelqu'un auparavant ? » lui demandais-je de peur qu'il ne s'ennuie en ma présence « Je veux dire, comme maintenant ? »

Je n'ai qu'une envie, me toucher le visage là où il a passé son pinceau quelques secondes auparavant. Je n'arrive pas à penser à autre chose que la couche de poudre qui recouvre par endroits ma peau. Ca me chatouille, ça me démange. Bref, ça me perturbe. Je me fais violence pour ne pas passer mes gros doigts sur mon nez et gâcher tout le maquillage. J'observe Franckie s'installer et finis au bout d'un moment à me défaire de mon envie de ramener mes mains jusqu'à mon visage à force de suivre les moindres mouvement du jeune homme. « T'inquiètes pas, tu es très beau comme ça ! » Je lui jette un petit regard sceptique, persuadé qu'il ne le dit que pour me rassurer, mais c'est plus sympathique de sa part qu'autre chose. Je lui adresse un léger sourire, en guise de remerciement parce que mine de rien ça fait toujours plaisir, avant qu'il ne se mette au travail. Je me tiens aussi droit qu'une planche de bois à la verticale et prends de toutes petites doses d'oxygène à la fois pour ne pas faire bouger mon thorax plus qu'il ne le faut. Je veux faire les choses biens. « Tu avais déjà posé pour quelqu'un auparavant ? Je veux dire, comme maintenant ? » J'ai parfaitement conscience d'être un brin ridicule là tout de suite, mais j'expire une bouffée d'air tout doucement, avant de lui répondre: « En fait, non. C'est ma première fois... » Comme si ça ne se voyait pas. Je sais qu'un dessin ce n'est pas comme une photo et qu'en théorie je devrais pouvoir respirer normalement et ne pas avoir l'air d'une statue de cire, mais je suis trop effrayé à l'idée de changer de positions sans le vouloir, et par conséquent de gâcher ce que fais le jeune homme pour adopter une attitude décontractée. « Tu fais souvent poser des gens, de ton côté ? » je demande avec intérêt, en suivant ses gestes fluides parcourir le papier. Je cligne des yeux, avant de reprendre d'une demi-voix quelque peu hésitante: « Des nus, peut-être ? » Après tout, c'est ce qui se fait en général chez les artistes, non ?

« En fait, non. C'est ma première fois... » dit-il en semblant reprendre son souffle. Un léger rire s'échappa de mes lèvres « Tu sais, tu peux respirer, je ne voudrais pas que tu meurs pendant cette session ! » éliminer la concurrence ne m’intéressait clairement pas, et si tout le monde pouvait rester dans le jeu, j'en serais le premier ravi. Me grattant légèrement l'oeil de ma paume, mes yeux détaillaient le corps du jeune enfin avec une minutie à en faire pâlir plus d'un. A sa place, j'aurais été gêné, très gêné, je pense même que mon teint aurait rapidement viré vers le rouge. C'était donc sa première fois, je trouvais qu'il s'en sortait pas trop mal, de toute façon je disais ça, mais je ne me souvenais pas avoir un jour poser pour quelqu'un, dans ce genre de contexte. « Tu fais souvent poser des gens, de ton côté ? » me demanda-t-il avant de préciser « Des nus, peut-être ? » je me mis à rire. Non à vrai dire je n'avais presque jamais dessiné des nus « Ce n'est en général pas dans mes principes. » inutile de lui préciser que la pudeur était maîtresse chez moi, et qu'en règle général, je n'aimais pas embarrasser les gens en les dénudant, ne serait-ce que pour dessiner « Je crois que tu es une exception à la règle. » un sourire se dessina sur me lèvres alors que je m’arrêtais quelques secondes de dessiner pour l'observer avant de rabattre mon regard sur ma planche. Sans que je ne m'en rende réellement compte, celle ci commençait à prendre forme, bon ce n'était pas grand chose, encore, mais on commençait à en discerner les masses et c'était certainement ça le plus important. Il ne manquait plus qu'à appuyer les détails, affirmer les ombres et dessiner l'expression de son visage. « Ça m'étonne, que personne n'ait pensé à te dessiner avant moi. » voyez par là que je lui faisais un compliment « En règle générale il n'y a que les femmes qui m'inspirent. Ou que j'arrive à reproduire. »

Il me dit que je suis autorisé à respirer, ce que je fais à présent avec un peu plus d'entrain et de normalité, ne me défaisant tout de même pas totalement de mon air un brin figé. « Ce n'est en général pas dans mes principes. Je crois que tu es une exception à la règle. » Je cligne des yeux, mon cerveau se mettant à tourner à cent à l'heure. Plongé dans mes réflexions, la voix du jeune homme retentissant dans la cave me ramène à la réalité. « Ça m'étonne, que personne n'ait pensé à te dessiner avant moi. » Je ne réponds rien, comptant mes mots comme d'habitude, mais je prend cette réflexion comme un compliment. En même temps, je ne connais pas beaucoup d'artistes, mes rares fréquentations hors du jeu me ressemblent, ou sont tout droit sorties d'écoles de commerces ou ce genre de choses. Bref, rien qui ne réclame un grand talents en matière de dessin. « En règle générale il n'y a que les femmes qui m'inspirent. Ou que j'arrive à reproduire. » J'acquiesce d'un signe de tête, comme si je comprenais parfaitement ce qu'il venait de dire. Néanmoins, ça me parait juste particulièrement abstrait... Je sais que les muses sont par habitude plutôt de sexe féminin, peut-être de par la finesse et subtilité de leurs traits, mais je trouve tout de même étrange qu'il ne parvienne pas à reproduire les portraits d'hommes. De ce que je vois, il a l'air de plutôt bien se débrouiller avec moi, certes je ne suis pas le plus digne représentant des possesseurs d'un chromosome Y avec mon allure androgyne, mais je reste toutefois un garçon. Je le fixe, avec hésitations, alors qu'une idée germe dans mon esprit, avant de me lever d'un bond.« Nu je suis né, nu je mourrai! » je déclare avec cérémonie, en citant un écrivain grec quelconque dont ma mémoire a étrangement réussi à stocker la phrase dans un coin jusque-là, sans toutefois se souvenir de son nom. Faille dans le système ? A peine je laisse le temps à ma petite réplique choc de monter jusqu'au cerveau de Franckie que je fais glisser mon jeans le long de mes jambes dans un geste théâtral. Juste le jeans, pour le moment, le pauvre candidat fait une tête déjà assez surprise pour que je ne brave plus d'excès pour le moment. « Si tu le souhaites, sache que j'accepte de poser nu... Je peux me tenir face à un mur et seul mon dos sera visible ou quelque chose comme ça. » J'hausse les épaules. « Pas forcément tout de suite, mais si tu veux t'entraîner un de ces jours, au nom de l'art, je veux bien te servir de modèle. »

Alors que mes yeux s'étaient de nouveau rivés sur ma planche de dessin, un geste brusque de la part du candidat attira mon attention. Il venait de se lever, déclarant à haute voix « Nu je suis né, nu je mourrai! » je ne compris pas tout de suite ce qu'il voulait dire par là avant que, dans un geste totalement surjoué, il enlève son bas, se retrouvant en boxer. Avait-il seulement compris que nu signifiait tout enlever ? « Si tu le souhaites, sache que j'accepte de poser nu... Je peux me tenir face à un mur et seul mon dos sera visible ou quelque chose comme ça. » dit-il avant d'ajouter « Pas forcément tout de suite, mais si tu veux t'entraîner un de ces jours, au nom de l'art, je veux bien te servir de modèle. » d'un coup, je me sentais totalement récompensé. De quoi, je n'en savais trop rien, et l'idée qu'il m'offre son corps sur un plateau me gênait particulièrement mais je lui en étais reconnaissant, beaucoup. Il avait dans un premier temps exprimé sa réticence quand à poser nu avant de finalement pouvoir me faire assez confiance pour accepter. Un sourire gêné s'était dessiné sur mon visage alors que mon teint venait de littéralement virer au rouge. Je ne savais trop quoi lui dire, ou comment réagir. Ou même que penser. « Je... Merci ? » lâchais-je un peu au hasard, totalement confus avant de me remémorer ses paroles « Enfin, si te mettre nu signifie ta mort, alors je préfère éviter, je t'aime bien. » lui dis-je en secouant la tête de droite à gauche. Après tout c'est ce qu'il avait déclaré en enlevant son jean, non ? Du moins c'est ce que j'avais compris. Alors que je m’apprêtais à reprendre la parole pour lui signifier que je ne lui demanderai pas de poser nu cette fois ci, une musique m'interrompu. Oh non. Ils n'allaient pas plonger la maison dans le noir, encore hein ? Mes pensées se bousculaient alors que je cherchais à la replacer à la précision. Où l'avais-je déjà entendu... Finalement cela me revenu et son contexte me plu encore moins. « Je... Je crois qu'on doit s'embrasser. » j'étais gêné, d'autant plus qu'il était à moitié nu et que ce n'était pas le but de notre séance. C'était totalement déplacé. Cependant l'idée de désobéir à Cupidon ne m'enchantait qu'encore moins, alors, inquiet, je m'étais levé pour me mettre à la hauteur du jeune homme. J'avais fait le tour de ma planche sans pour autant lui adresser un seul coup d'oeil, chose rare en temps réel avant de me poser face à lui. Et là je devais faire quoi ? Je fis un petit pas, deux petits pas. Nos visages n'étaient qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. Mon teint n'en était que plus écarlate. Mes yeux se posèrent dans les siens, puis sur ses lèvres, après quelques secondes d’hésitations « Non je n'peux pas faire ça... » dis-je en me mordant la lèvre inférieure « Je t'adore. Vraiment. » lui avouais-je en un sourire gêné « C'est pourquoi je n'peux pas. » mes yeux scrutèrent à nouveau le sol. Il ne me comprenait peut-être pas. Peut-être m'étais d'ailleurs mal exprimé ? Pourquoi Cupidon était-il intervenu... Je ne voulais clairement pas casser ce début de lien que je pouvais construire avec lui.