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 SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï

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Moore

Moore
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyJeu 9 Fév 2012 - 20:56

 «Laisse tomber, c’était juste un jeu sur un portable, un truc à devenir dingue, un serpent grandissant dont la tête ne devait jamais toucher le corps. C’est pas très intéressant.» Un truc qui m'aurait fait perdre patience c'est certain. Je souris tranquillement, ce n'était pas vraiment important cette question. Elle était sortie de ma bouche comme peu être d'une manière maladroite je ne sais pas mais ce qui est certain c'est que je ne voulais pas mettre les pieds dans le poids. Ses révélation avait un poids considérable dans le jeu, mais pas seulement. Pour moi ça ne faisait que renforcer l'image que j'avais de lui dorénavant, une image plus que positive. Je pose ma dernière question je sais donc pertinemment que bientôt ce sera à mon tour de répondre à sa question. « Je suis quelqu’un de bien. » me dit-il je n'en doute pas une seconde. Je ne sais pas si il se rend compte à quel point j'ai une bonne opinion de sa personne. En général je ne prend pas le temps de connaître la personne assez longtemps pour avoir une opinion positive de celle-ci. Je pense qu'en dehors de ce jeu on aurait jamais pu faire connaissance de cette manière. Je n'aurais jamais fais sauté cette carapace et lui ne se serait jamais confié de la sorte c'est certain. On aurait été des étrangers qui aurait certainement échangé un regard mais rien de plus. Et rien que pour ça je suis contente de faire cette aventure. Je l'écoute, j'avais entendu dire que lorsqu'on souffre d'un mal de son genre la plus part du temps on est genre des surdoués. Comme si pour composer le faite qu'il soit isolé il avait fallut ajouter quelque chose de positif au truc des gens de super pouvoirs. « … par exemple je sais que tu n’aimes pas trop tes oreilles à la manière que tu as de ramener tes cheveux en avant, mais laisse-moi te dire que tes oreilles sont parfaites. ... » Je souris, il a raison même si je ne le cris pas haut et fort que mes oreilles ne me plaisent pas ma façon de me coiffer le montre bien assez pour moi. La vie serait tellement plus simple hein. Si on était tous des espèces de déchets qui n'ont rien d'autre à faire que de chercher une reconnaissance de la part d'autres déchets. Je ne fais aucun commentaire je n'en ai pas à faire, je me contente d'écouter et d'emmagasiner les informations qu'il me donne dans un coin de ma tête. Je ne réalise pas tout de suite que cette fin de phrase ce silence sonne la fin de mon petit confort de ma place de flics super cool qui pose les questions. J'étais maintenant à la place du suspect à qui on allait poser qu'une seule question, mais une question déterminante. Je m'en rendis compte au moment où sa main vint trouver la mienne et l'amener délicatement paume retourné sur son torse. Je sens ses doigts se balader sur ce point de mon poignet si bien connu maintenant. Je retiens légèrement mon souffle craignant la question.  « Dis-moi pourquoi... Pourquoi tu ne souhaites pas que je t’apprenne comment stopper tout ça. » Je retiens un peu plus mas respiration. Le genre de question que je redoutais. Je ressens un léger tressaillement dans la main qu'il enserre dans sa main immobile. Je reprend le cours de ma respiration normal, je reste silencieuse. C'est compliqué, comment expliqué ça sans trop me dévoiler. En plus je veux que sa reste entre nous, dans la chapelle c'était facile si quelqu'un avait été là on l'aurait entendu enfin surtout Syssoï mais là la pièce est rempli de bruit de respiration de léger ronflement et tout autre bruit significatif de la sieste. On devait nous écouter. Je me tourne donc vers Syssoï laissant ma main dans la sienne. « Euh... » commençais-je. Visiblement prise au dépourvue. C'était.. véritablement compliqué. « C'est une manière pour moi de ne pas oublier. » Je sais que je dois en dire plus c'est trop obscure comme réponse mais je dois faire attention à ce que je dis. « Comment dire. J'ai appris à vivre avec et ça me rassure. Ça me rappelle à quel point je suis chanceuse. » Je n'avais pas cessé de le regardé je pouvais supporter son regard maintenant je le cherchais même ça m'aidais à aller au bout de la chose. Je me replongeais dans des souvenirs très difficile pour moi, bien plus qu'il ne l'imagine. « Je suis désolée mais je ne peux t'en dire plus, j'espère que ça te va ? » J'aimerais lui en dire plus mais ce serait lui livrer mon secret sur un plateau d'argent. Sa question il la terriblement bien choisis je me sens mal, il a touché mon secret, il a touché un des plus grosses plaies de mon coeur.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyVen 10 Fév 2012 - 3:14

Elle n’a rien dit, mais elle ne m’a pas quitté des yeux, et ça... Ça a de l’importance pour moi. Je ne me suis jamais réellement confié, ni confessé d’ailleurs, c’est une évidence, j’ai déjà du mal à lâcher mon prénom sans grogner, alors forcément, m’imaginer parler de mon enfance et de mon «handicap» à une tiers personne, c’est de l’ordre de l’impensable. Pourtant, quand j’ai abordé, frôlé du doigt ces sujets devant d’autres, ces autres ont toujours fuis mon regard, comme si ma maladie pouvait être contagieuse et se transmettre par contact visuel. C’est un fait, l’autisme effraie, l’autisme révulse, l’autisme est une tare génétique qu’il vaut mieux éviter, rejeter, et oublier. Moi je n’ai pas le choix, je ne peux ni l’éviter, ni le rejeter, et encore moins l’oublier. Je vis avec jour après jour, ça fait partie de moi, c’est la base même de ce que je suis, un être différent, ambiguë et complexe. Je préfère la compagnie d’un piano ou d’un livre à celle d’un être de chair et de sang, parce que je sais décortiquer un clavier, je sais décrypté une partition, je sais analyser une oeuvre, c’est sans surprise et d’une facilité déconcertante... Alors que les Hommes. Ils ne sont que mensonges et dissimulations. Je lis en eux, évidemment, pas aussi bien qu’une partition, mais avec plus de facilité que n’importe qui, et cette capacité dérange et effraie, on ne m’oppose alors que mensonges et dissimulations encore plus imposantes, encore plus improbables, puis vient l’arrogance, le mépris, le rejet. Je fais peur parce que je ne suis pas comme eux. Les personnes aptes à accepter cette différence sont rares. Moore en fait partie. Elle me fascine de part la légèreté avec laquelle elle m’accepte comme je suis, en laissant ses propres craintes de côtés. Elle me laisse lire en elle, sans retenue, sans dissimulation, là où d’autres prendraient la fuite pour protéger ce qu’ils sont, elle reste, égale à elle même, poussant même le vice jusqu’à m’écouter réellement. Voilà aussi pourquoi je m’isole du monde, parce que le monde ne veut pas forcément de moi, mais aussi parce que je ne veux pas forcément de ce monde. Chaque contact, chaque interaction, chaque acte de sociabilité, m’expose à ce qu’ils sont vraiment, comme si, à chaque fois que quelqu’un ouvrait la bouche pour me saluer, son curriculum vitae apparaissait en filigrane dans chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe. J’ai pas envie de savoir tout ça, sur eux. J’aimerai, moi aussi, apprendre à découvrir quelqu’un au fil du temps, et pas en quelques minutes au détour d’une engueulade dans une chapelle. Ça ne m’empêche pas d’être surpris, parfois, quand je me donne la peine d’accorder de l’intérêt à quelqu’un... Moore, elle me surprend. J’ai beau lire en elle, certaines pages m’ont échappé. Des chapitres entiers, en fait. Je soupçonnais quelque chose de beau en elle, mais je n’imaginais pas qu’elle puisse s’illuminer autant. Un soleil en pleine nuit. Il y a des gens qui valent la peine que je lise le livre jusqu’au bout. Sa main dans la mienne, j’espère qu’elle est apte à comprendre toutes les pensées qui me traversent en cet instant, j’espère qu’elle sait la valeur que j’accorde à ce qu’elle me confit, à ces pages que je tourne délicatement entre mes doigts pour ne pas les abimer, ni les salir. J’écoute chacun de ses mots, chacune de ses hésitations, je note chaque respiration douloureuse. Je compense. Je respire pour elle, je reste immobile pour elle, je contrôle son corps et le mien. Est-ce que j’ai compris ce qu’elle voulait me dire ? Mieux que personne. Peut être parce que moi aussi je vis dans le souvenir, parce que moi aussi je refuse d’oublier. Elle ne peut pas m’en dire plus, elle n’a pas besoin de m’en dire plus, elle en a déjà beaucoup dit. Est-ce que ça me va ? Evidemment. Je lui souris. J’ai encore une question à lui poser, mais je la retiens, déjà parce qu’elle a bien trop parlé pour aujourd’hui, et aussi parce que j’ai peur qu’on nous entende. Je ne crains pas qu’on me pique son secret sous le nez, j’ai juste peur qu’on en fasse un mauvais usage si on la sait vulnérable. J’ai une bien meilleure idée pour la suite de notre entretient. « J’arrive surement un peu tard, mais... » Je me redresse sur le lit, en position assise, je la domine, sa main toujours dans la mienne. « ... Tu veux danser avec moi, dochka ? » Elle a toujours été une dochka à mes yeux, depuis la première seconde, depuis la chapelle et peut être même avant, il n’est donc pas trop tard pour l’aider à rêver en vrai. « J’ai pas le tutu, j’ai pas le diadème, mais je peux fournir les pointes et un partenaire pas trop mauvais... Enfin, d’après ce que j’ai entendu dire. » Je parle toujours tout bas. Si je dois lui apprendre la danse, alors j’aime autant que personne ne nous épie. Je ne danse pas pour les autres. Juste pour ceux qui comptent vraiment.
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MessageSujet: Re: SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï   SLEEPING BEAUTY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyVen 10 Fév 2012 - 23:06

J'avais conscience que pour la plus part des personne ce genre de chose était tout bonnement incompréhensible. Plus d'une fois j'ai entendu un genre de discours qui voulais me montrer à quel point j'avais tord de m'attacher à mes tremblements. Plus d'une fois je me suis heurté à des incompréhensions, des regards inquiets et tout autre mimique signe d'incompréhension. C'est une des raisons qui m'a toujours incité à ne rien dire. Moins j'en dis mieux je me porte selon ma logique. Mais ici en ces murs cette logique n'avait plus lieu d'être, je n'avais pas mes repères et si je le souhaitais je ne pouvais me réfugier ailleurs. Mais ici dans son lit, ma mains au creux de celle de Syssoï je savais que je n'avais pas à craindre une incompréhension de sa part. Je savais qu'il me comprendrais. Mais je n'étais pas certaine que me réponse allait le satisfaire faut dire qu'elle était plutôt mince mais je ne pouvais en aucun cas en dire plus. Et ça aussi il l'avait compris où du moins c'est que j'en avais conclu de part son silence. Cette question je l'avais crains, mais pas parce que j'étais en face de Syssoï enfin pas seulement. Mais surtout parce que j'étais consciente que cette question allait faire resurgir en moi de très mauvais souvenir qui le soir dans un moment où personne ne peut me voir ni m'entendre souvent plongé dans mon bain chaud je me laisse aller à quelque larme bien mérité accompagné d'un bon verre de vin rouge. Mais là je n'avais pas de vin rouge, je n'étais pas dans mon bain et je ne pouvais être seule bien au contraire même en étant seule j'étais toujours épié par je ne sais combien de personnes. Alors oui ce n'était pas du tout le bon moment pour faire resurgir de mauvais souvenirs comme la plus part de mes souvenirs d'enfance d'ailleurs. Un simple regard de mes prunelles bleutées dans les siennes suffit à comprendre que ce n'est pas le moment d'évoquer un peu plus ces lourds souvenirs. Je n'ai pas le même aplomb que lui je me pavane avec cette assurance cette armure à toute épreuve mais personne ou de rare personne comme Syssoï peuvent soupçonné cette sensibilité qui m'est propre. Qui me colle à la peau bien plus encore que le mot garce que l'on me qualifie si souvent. Je le dis haut et fort que je suis une garce on me contredis je renchéris parce que je ne veux pas laissé n'importe qui entrer dans ce petit monde qui m'est propre. Syssoï à un laissé passé depuis longtemps maintenant.« J’arrive surement un peu tard, mais... » Commence-t-il éveillant ma curiosité. Il se redresse j'en fais autant comme si ça allait me permettre d'être dans de meilleurs condition pour l’écouter, l’œil intéressé l'oreille affûté je l'écoute.  « ... Tu veux danser avec moi, dochka ? » A ses mots mes yeux s'illuminerait presque. Mon sourire se fait plus franc et plus sincère. Mes yeux brillent oui ils brillent. J'ai conscience rien qu'avec cette question qu'il me fait un cadeau magnifique, un cadeau qu'il ne ferait pas à tout le monde. « J’ai pas le tutu, j’ai pas le diadème, mais je peux fournir les pointes et un partenaire pas trop mauvais... Enfin, d’après ce que j’ai entendu dire. » Je souris un peu plus je ne lui ai pas fournis de réponse encore mais j'imagine rien qu'à mon regard qu'il à compris que je n'allais bien entendu pas refusé une telle chose. Je finis par m’asseoir complètement sur le lit remettant une de mes mèches de cheveux en place. « Vraiment ? Je veux dire t'es sûr ? » Je peux pas m'empêcher de me méfier et de me dire que derrière une telle proposition sincère et aussi intéressante ne peux que se cacher une supercherie. Même si je savais pertinemment que ce n'était pas le cas ici pas dans la bouche de Syssoï on ne refrène pas si vite d'aussi vieille habitude. « Avec grand plaisir. » dis-je mordillant ma lèvre inférieur. « Mais je me sens dans l'obligation de te prévenir que je ne suis pas une danseuse je voudrais pas que tu portes trop d'espoir en moi. » dis-je arquant un petit sourire. « Je te suis. » dis-je me doutant que nous allions pas faire ça ici dans cette chambre pullulant de dormeur en tout genre. Je ne le disais pas mais cette attention de sa part me touchait énormément et il allait me falloir du temps avant de quitté ce sourire béat qui s'affichait sur mon visage, où les derniers souvenirs pénible étaient devenu inexistant.

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