Baptiste & Others (libre) ; 10H00

Ce jours là, Sir avait décidé de se surpasser, braver des terres qu’il n’avait jamais eu le courage de traverser auparavant, et il fallait aussi dire que le moment était venu pour s’adonner à quelques expériences plus que délirantes. Ce jour-là, le 08 février, sera la date cruciale d’un revirement de situation plus qu’important, ce pourquoi il était venue ici allait enfin se produire. Une affreuse destinée, un cataclysme allait voir le jour. L’insensé, l’impossible, l’inimaginable… Bref, vous avez compris. Délicatement, Arthur arrive à se réveiller très tôt, sans trop faire de bruit, il s’échappe de la chambre à coucher sur la pointe des pieds et se faufile, cherchant le lit de son cher et brave compagnon, le brillantissime Baptiste premier, le seul et l’unique. « Psssssst… Baptiste, réveille-toi » Il le réveille de son sommeil profond et se lancent, ensemble, vers la salle de bain ou ils prennent le temps de se préparer. Artie, après avoir déballer le colis fraichement entreposé le matin, en sort fièrement une tenue de ménagère qu’il lui sciait à merveille, il était habitué aux chemises, aux vestes, aux peignoirs cotonneux, mais pour cette fois, il allait se contenter de cet ensemble burlesque et plus que stupide. Il avait l’air d’un clown et cela était encore plus amusant, de devoir l’être, essayer de nouvelle enveloppe et porter l’étiquette de crétin débile sans cervelle pendant la moitié d’une journée. Un risque qu’il fallait quand même oser. Enfilant son devant, Sir s’approche de la caméra, il est décontracté, il se croit étranger à lui-même, il ne se reconnait plus vraiment. Avec une voix de guignol ironique, essayant le plus possible d’imiter la voix de Cupidon, approchant son nez de plus en plus vers l’écran de la caméra, il s'adresse « Hum hum ... Mesdames et messieurs, veuillez portez vos enfants loin de vos écrans…. Je redoute fort qu’il y’ait des scènes susceptibles de heurter… Enfin Bref, veuillez apréciez....CE CARNAGE ! » Laissant la place à Baptiste, il cède sa place pour terminer finalement le port de sa tenue grotesque, balai et chiffons à la main, carrément prêt à faire une scène de ménage plus que prometante…

Au départ, j’avais décidé de faire une grasse matinée, pas non plus jusqu’à dix-huit heures le lendemain. Non, depuis que j’avais retrouvé le sommeil, je rattrapais en quelque sorte les nombreuses nuits blanches passées à tourner, me retourner dans le lit en espérant ne pas réveiller ma camarade. Ma mauvaise humeur ces derniers temps était surement dû à ça, en partie du moins. Cette semaine j’avais pas mal dormi, j’étais en pleine forme et je me montrais sous un jour meilleur, c’est ce que je croyais en tout cas. Je restais franc à toute épreuve et je remballais avec autant d’habileté les cas sociaux qui m’emmerdaient, pour ne citer personne… Caesar et Siomha par exemple. Ils n’étaient pas les seuls, mais c’est eux que je retenais le plus, ils étaient relou et j’espérais qu’à leur départ un vent de calme et de bonne humeur frapperait le reste des candidats. Bref, tout ça pour dire que je dormais. Pourtant, une petite voix semblait vouloir me retirer de mon sommeil. « Psssssst… Baptiste, réveille-toi » Je levais péniblement un œil, Artie était debout, devant mon lit. Un sourire qui en disait long sur ses envies affiché sur le visage. Je tâchais de me réveiller le plus rapidement possible, le suivant dans la salle de bain. Il avait une idée de génie, et, parce que j’étais complètement taré et aussi en manque de rigolade, j’allais y participer. Entrant dans la salle de bain j’attendais qu’il ouvre le carton, découvrant de supers vêtements. Je me mettais à rire, restant discret pour ne pas éveiller les soupçons. Simplement vêtu de mon boxer, je prenais quand même quelques minutes pour me brosser les dents, me laver vite fait le visage et me coiffer histoire de ressembler à quelque chose. J’enfilais ensuite ce qui serait ma tenue pour la journée, heureusement que le ridicule ne tuait pas. Ma tenue enfilée Je me retournais vers Artie en rigolant à nouveau. Nous formions une magnifique équipe comme ça. « Hum hum ... Mesdames et messieurs, veuillez portez vos enfants loin de vos écrans…. JE redoute fort qu’il y’ait des scènes susceptibles de heurter… Fin Bref, LE CARNAGE quoi ! » Il se poussait, je rigolais ENCORE, m’approchant de la caméra. « Et surtout… Les cardiaques, évitez de regarder ce qui va suivre. » Je m’approchais du compartiment défini pour les ballets et compagnie, prenant un ballet, une serpillère avec tout le matériel nécessaire, un plumeau et même du produit pour les vitres. Je regardais Artie, prêt pour commencer à faire le ménage.

S’apprêtant finalement à faire le ménage en cette belle journée, les deux nouvelles femmes de ménages de l’émission étaient fin prêtes. Sir Artie avait fini d'enfiler son devant et se retourna vers son coéquipier, il ne put d'ailleurs s’empêcher de lâcher un fou rire ancestral. Face à lui, une forme hideuse, complètement customisée et très sexy, il fallait quand même l'avouer. Pire encore que le travesti du dernier prime. Les talons lui allait à merveille, er voir Baptiste en femme de ménage était un spectacle qu’il ne se présentera qu’une seule fois dans sa vie « Oula tu assures l’ami… » il s’arrêta un moment, reprenant son calme habituel, mais saccadé cette fois et très instable. Il était dans la même merde que lui alors bon, il n’avait pas vraiment le droit de se moquer, même s'il aurait bien aimé lui lâcher quelques vannes par-ci et par-là, sachant que l’autre allait lui renvoyer la balle, et en pire vu que sa tenue était bien plus obsolète que celle de Baptiste, hormis les talents bien sûr. « Bon, je crois qu’on va commencer par la cuisine. » C’était l’endroit le plus proche, et d’ailleurs, le plus sale de la maison. Un peu d’hygiène dans cette vieille demeure ne ferait de mal à personne. Sir se sentait très mal à l’aise au contact de la saleté, donc égayer un peu et nettoyer les pièces une par une aura été un défi de grande envergure, et un soulagement en plus. C’est ainsi qu’ils se dirigèrent vers la cuisine, chiffons à la main, prêt à s’adonner à un délire fou, mais aussi à des tâches ménagères peu habituelles, vu que leur présence ne passera surement pas inaperçu.

Je me réveillais assez tôt ce matin là, descendant lentement les escaliers du château afin de me préparer un petit déjeuner vitaminé. J’étais vraiment dans le brouillard et mes gestes étaient approximatifs. Je levai à peine la tête lorsqu’une personne fit son entrée. Cependant je ne fus pas déçue de lorgner en direction du nouvel arrivant, m’étouffant presque avec ma tartine. Lord Artie et Baptiste se pointaient comme des fleurs, vêtus d’un accoutrement absolument ridicule, chiffons et plumeaux en main. Je me frottai les yeux afin de vérifier que je n’étais pas dans un rêve, ouvrant grand mes mirettes. C’était quoi ce délire ? Un sourire se dessina sur mes lèvres. « Laissez-moi vous dire Mesdemoiselles, que vous êtes ravissantes ! » Je lâchai un rire sonore en soulevant la jupette du Lord, pliée en deux sous l’effort. Oh mon dieu, c’était tellement ridicule qu’il était impossible de garder son sérieux. Si j’avais eu mon appareil photo jaune sous la main, j’aurais immortalisé cette scène aussitôt. Maudite Moore qui me l’avait fauché. Je reculai en reprenant mon souffle, observant les deux jeunes hommes avant de me mettre à rire à nouveau. Il me fallut près d’une minute pour me calmer, reprenant mon verre de jus d’orange entre les mains. « Rassurez-moi, c’est une mission . . . ? » Si c’était le cas ils ne me le diraient certainement pas, mais il fallait avouer que c’était fort étonnant de la part de l’anglais. Baptiste restait encore crédible, mais le Lord que j’avais connu si strict et maniéré, c’était vraiment curieux. Soit il avait pété une durite pendant la nuit, soit Cupidon s’était chargé de le décoincer un peu. Dans tous les cas ça me faisait plaisir de le voir en pleine action, car lorsqu’il m’avait affirmé faire des conneries de temps à autres j’étais restée sceptique. Je trempai mon doigt dans ma boisson, éclaboussant volontairement le plan de travail. « Vous avez oublié une tâche là . . . » leur fis-je remarquer innocemment en sirotant mon verre. Je sais je sais, c'était du déjà vu.

Je ne m’attendais pas à aller aussi loin dans la provocation, après avoir enfilé ce qui serait, aujourd’hui ma tenue de travail je me décidais à ajouter une petite touche féminine. Une paire de talons aiguille d’une dizaine de centimètres noirs. Doux jésus, comment les filles parvenaient elles à tenir debout avec cette merde. Manquant de m’exploser la gueule par terre à plusieurs reprises je fouinais dans les affaires des demoiselles de la maison, sortant du rouge à lèvres rouge, approchant d’Artie je rigolais. « Ne bougie pas Sir… » Je lui passais dans un premier temps du rouge à lèvres, puis du crayon noir sur les yeux et enfin, les pommettes d’une couleur très flashie. Il était très bien féminisé de cette manière, pouffant de rire d’une manière très peu discrète je faisais la même chose pour moi, allant même jusqu’à me mettre les contours des lèvres au crayon noir. Nous rigolions tous les deux, je jetais un coup d’œil à notre apparence dans le miroir. Il y avait de quoi nous envoyer à l’asile sur le champ, mais je kiffais. Mort de rire j’attendais maintenant de reprendre mon souffle pour songer à la suite des événements. « Oula tu assures l’ami… » Je pouffais de rire une nouvelle fois, m’approchant de lui. « Rassures-toi, on vaut tous les deux des points. » Je savais qu’aujourd’hui allait être une magnifique journée, j’avais le boxer un peu à l’air lorsque je me baissais, mais c’était pas plus mal. Je me voyais mal aller jusqu’à mettre un string, même si j’en étais capable. « Bon, je crois qu’on va commencer par la cuisine. » Je me contentais d’hocher la tête, le suivant jusque dans la cuisine où… Sixtine était déjà installée. Elle partait dans un fou rire d’une manière si peu sur jouée que j’en rigolais moi aussi. « Laissez-moi vous dire Mesdemoiselles, que vous êtes ravissantes ! » Je m’approchais d’elle avec une démarche féminine, manquant de trébucher à cause des talons. « Merci ma chériiie, tu es awesome toi aussi. » Je ne répondais volontairement pas à sa question sur la mission, laissant planer le doute. « Vous avez oublié une tâche là . . . » J’approchais d’une manière un peu fofolle de la table, avec mon chiffon. « Oh oui zut… » Je nettoyais la table entière, il était temps qu’on se mette au travail d’une manière… Efficace mais décalée.

Carrément relooké par ce taré, ça craignait ce début de journée...Bon, il est vrai que là, Arthur a complètement perdu la tête, mais à un niveau pas possible. La scène était carrément ridicule et il faut dire qu’il s’était stupidement impliqué dans une merde incroyable, et voilà à présent sa réputation d’homme sérieux mise en cause… Mais on s’en foutait carrément, il était venue ici pour sortir de son cadre monotone et découvrir, alors bon, il découvre, voilà son excuse, il veut découvrir le quotidien de ses hommes malades et instables. Il aurait cru que cela allait vraiment peser sur lui, mais il était encore une fois serein, ça ne lui posait aucun problème d'ailleurs, on pouvait même dire qu'une nouvelle sensation s’accapara de ses sens et berça un moment son corps placide, l'aidant partiellement à oublier tous ses maudits problèmes, secondaires et banals. Il n’avait jamais ressenti ce genre de… comment dire… heu... Pour faire simple, c’est un sentiment d’évasion. A peine qu’ils décidèrent de rejoindre la cuisine qu’une candidate, que Sir identifie comme étant Sixtine débarque. Ce n’était pas vraiment le moment pour une quelconque rencontre mais bon, il fallait la gérer, comme le reste des habitants forcément... Il voulait tout lui expliquer, mais le temps leur faisait défaut. Ce n’était pas une mission, loin de là, comme s’il leur fallait une mission pour oser des choses pareils. Artie à toujours était joueur. Sixtine poussa ses rires habituels, la chanson quoi, patati patata on rigole, et puis on arrête après. « On cherche de la poussière humaine ma petite Sixtine… Ôte-toi de mon chemin, nous avons du pain sur la planche… » Façon ironique... Mon oeil. Elle soulève ensuite sa jupette ultra-sexy, bof, rien de bien sexy, des jambes moyennement poilues avec une épaisseur normal, rien d’athlétique ni monstrueux « Vas-y marre toi… » Affichant par la suite un sourire que ne s’éternisa pas beaucoup, il rejoignit Baptiste. Il arrivait parfaitement à s’incruster dans cette nouvelle enveloppe charnelle, pour l’instant, il éprouvait un peu de mal c'est vrai mais ce n’était que le début, et ça allait venir naturellement après. Toujours dans un élan rapide, il suivit Baptiste qui lui était encore plus ridicule avec ses talons et sa serpillère sous les bras…

Ces deux là ressemblaient aux deux compères féminines de C'est du propre, une émission française qui volait à peu près au même niveau que le reste des conneries dans ce genre. J’observai Baptiste un instant, jouant son rôle à la perfection. Il m’adressa une petite réplique digne d’un cliché féminin et je le remerciai d’un sourire, puis ill s’empressa de nettoyer la tâche avec autant d’efficacité qu’une éponge automatique. Oui ça n’existait, mais ça devrait. Je posai alors mon verre sur la table, fronçant les sourcils. J’attrapai le visage du jeune homme entre les doigts de ma main droite que j'enfonçai dans ses joues. « J’y crois pas . . . mais vous m’avez piqué mon rouge à lèvres en plus ! Bande de voleurs. » Une fille digne de ce nom reconnaissait ce genre de choses en un éclair. Berk. J’étais persuadée que vu la couche qu’ils avaient mis, il devait être sérieusement endommagé. Je lâchai mon étreinte d’une mine dépitée lorsque Lord Artie tenta une explication. « Je prends ça pour un compliment alors. » Autrement, il aurait tenté de m’effacer du paysage, non ? Je bus quelques gorgées de mon jus d’orange avant de lorgner les belles cuisses poilus du Lord. Je ris à nouveau en gardant la bouche fermée cette fois-ci, croquant dans ma tartine. Me marrer, moi ? Ce n'était pas mon genre. « Je n’oserais pas . . . » ironisai-je en plissant les yeux. Une fois mon petit déjeuner englouti je me dirigeais vers la sortie, poussant un petit « alala » avant de glousser une dernière fois. Ce fou rire m’avait bien réveillée !

Par miracle, j’avais réussi à me lever tôt ce matin. Oui, par miracle comparé aux autres jours, mais aussi car j’allais assister à une scène des plus mémorable. En faisant attention de ne pas réveiller les autres, je sortais de la chambre en traînant tout de même mes pieds chaussé de mes pantoufles en pattes d’ours. La tête dans le pâté, je ne pris pas la peine d’enfiler un pyjama ou un peignoir, plus convenable que mon vulgaire tee-shirt XXXL. Je ne pris pas non plus la peine de me coiffer, laissant mes cheveux blonds emmêlés dans mon dos. Me dirigeant vers l’escalier, je ne pensais qu’à mon café que j’allais boire pour enfin me sortir de mon brouillard. Je descendis les marches, une à une, à l’aveugle, quand des voix parvinrent à mon oreille. Des voix que je connaissais, qui m’était familière. « Vous avez oublié une tâche là . . . » Je reconnaissais la jolie de voix de Sixtine, immédiatement suivie de celle de Baptiste, un peu plus française. « On cherche de la poussière humaine ma petite Sixtine… Ôte-toi de mon chemin, nous avons du pain sur la planche… » Voilà le Sir qui parle… Si mes oreilles ne me font pas défaut, les deux hommes faisaient le ménage, tandis que la femme regarde. J’esquissais un sourire amusée : ça devrait être toujours comme ça. Je me dirigeais vers la source des voix, sans pour autant remarquer sur le coup les deux jolies soubrettes. Je me servis une tasse de café et bu une gorgée tout en me retournant vers les trois candidats. Evidemment, je failli m’étouffer en voyant Baptiste et Artie revêtu de ces costumes… très virils. « Oula ! Qu’est-ce qui se passe ici ! » Commençais-je en me rapprochant d’eux. « La prod nous a sortit le grand jeu là ! Deux jolies jeunes filles pour le ménage ! »

Mon précieux sommeil. Il m'avait filé entre les doigts à la minute ou le corps chaud d'Artie s'en ai allé de notre lit. La température n'était pas aussi idéale qu’elle ne l'avait été. Mes deux prunelles se sont donc éveillé naturellement bien que j'aurais aimé pouvoir les fermer de nouveau pour retourner à ce doux rêve. Mais bine malgré moi je du me lever de ce lit douillet la tête dans le cul et l'humeur approximative. Vêtu d'un tee-shirt gris d'homme que j'avais piqué dans je ne sais plus quelle valise dans la chambre, j'ai des tendances klepto je sais. Mais c'est tellement plus confortable de dormir dans un tee-shirt d'homme vous ne trouvez pas ? J'espère jusque ce n'ai pas à Connor parce que vu comment j'ai bousillé l'autre à coup de téquilla je voudrais pas qu'il m'en veuille... Non je déconne je m'en fou. Je met mes chausson chacun d'entre eux dans le mauvais pied c'est tellement mieux et je me dirige d'un pas lent les cheveux ébouriffé vers la cuisine pour me boire une bonne tasse de caffé salvatrice. Mais quoi vois-je ? Oona, Sixtine... jusque là rien d'anormal. Et deux soubrettes cochonnes. Ok je crois que j'ai quitté le pays des rêves un peu trop vite finalement. « Euh.. je vais me recoucher. » Je suis pas prête à voir ce genre de spectacle aussi tôt le matin. Puis mon regard embrumé s'attarde sur la plus sexy des deux. Non. Nooon. NOOOOONN ! Le regard à demi émerveillé par la splendeur de la chose et surpris à la fois. « Artie ? » Je reste sur le cul avant d'exploser de rire littéralement. Qu'il le prenne pas mal hein je me moque de lui enfin.. juste un peu. L'autre c'était Baptiste aussi drôle mais beaucoup moins inattendu. « Finalement je vais rester là. » dis-je me servant du café tout chaud. Observant l'hilarante scène.

Sir Artie en mode femme de ménage attire l’attention de tout un tas de femelles. Sir Artie en mode homme sérieux et réfléchi n’attire personne… Dur réalité oui. Alors qu’il s’apprêtait à s’enfuir de ce lieu, une nouvelle jeune femme fait son apparition. Oona, voilà une qui devrait être très surprise de les voir ainsi. « Oula ! Qu’est-ce qui se passe ici ! » Elle l’ouvre cette jeune irlandaise, elle l’ouvre enfin. Elle avait le droit d’ailleurs de se poser des tas de questions, car il est vrai que les événements actuels n’avaient rien de normaux, bien au contraire, les deux jeunes hommes ont malheureusement déjoué les lois de la nature et se sont retrouvés prisonnier entre des rires affligeants et des étonnements presque compréhensibles. Le principal défi de cette dure épreuve était de savoir si Artie allait pouvoir encaisser tout ce flot qui le submergeait tout d'un coup, et il y arrivait pour l’instant. Sixtine s’éclipsa, on avait déjà du mal avec elle donc oust oust, bon débarras. Oona en rajoute encore « La prod nous a sortit le grand jeu là ! Deux jolies jeunes filles pour le ménage ! » Là, Artie se presse de répondre, calmement, mais voilà, il ne pouvait plus adopter son ton habituel de gentleman posé et efficient, il paraissait peu crédible avec son déguisement de lopette, il essaye quand même de rester lui-même mais n’y arrive pas, c’est plus fort que lui, il se voit réellement en femme de ménage et s’attache carrément à ce rôle « Oui, en vue de l’affaire DSK, toute les femmes de ménages ont démissionné donc, manque d’effectif, on les remplace…. » Toujours aussi ironique, il ne pouvait s’abstenir d’afficher un sourire absurde, il voulait vraiment voir son visage à l'instant ou il souriait, sourire avec ce déguisement était perçu comme une horreur, faire le grincheux et le grognon l’était encore plus donc autant sourire bêtement. Baptiste se sentait à merveille dans ce rôle, d’ailleurs, ils penseront surement à faire une grève auprès de Cupidon pour qu'il leurs augmente le Smig, car Artie jugeait que c’était un peu trop peu pour eux, le manoir était gigantesque donc un petit geste de la part de cet ange joufflu serait le bienvenu. Notre jeune baron se demandait aussi comment Walter – son majordome – ses proches ainsi que sa famille allaient encaisser ces images épouvantables… Recevra-il une lettre divulguant qu’il ne serra plus accepté dans la famille, peut être, il pouvait s'attendre à tout, et Walter devrait être, à ce moment entrain de se trouver une corde pour se suicider. Tiens bon mon petit Walter, ce jeu est vraiment dégueulasse oui., Puis Moore… Non pas elle. S’il elle le voyait dans cet état, et puis voilà finalement elle l’a vue, il ne pouvait plus se cacher, maintenant, elle allait surement le persécuter, elle avait d'ailleurs commencer à le faire…« Artie ? » Là il émit un rire déplacé et répond avec une voix grave, même plus grave que celle de Syssoï « Non, c’est Jacqueline ! » Elle explose de rire, comme à son habitude d’ailleurs, rien de bien nouveau. Il attend qu’elle termine ses trois heures de rigolade non stop et rajoute une nouvelle fois « Finalement je vais rester là. » La feignasse, elle allait rester ici et apprécier le spectacle… Bref, il s’adresse une nouvelle fois en sa direction « Oui c’est ça, reste là sans rien faire, et dire que c’est les femmes qui devraient faire le ménage… Cet époque est vraiment révolue… » Il s’approche d’elle et frime avec ces nouvelles fringues toutes neuves, elle était habitué à voir des chemises, là voilà régalé avec un nouvel ensemble qu’elle n’aura la chance de voir qu’une seule fois dans sa vie « Hey Moore, profite bien de ce moment, car c’est la dernière fois ou je compte porter ces quincailleries… »