Le mardi 21 février vers 15h00 ~
Il y avait un endroit dans ce magnifique château. Tu parles... Bref il y avait un endroit que je n'avais pont visité. Je me mets à parlé façon moyenâgeuse, s'il y a des plainte alors voir mon acolyte et Lord Artie. Je me promenais dans ce haut lieu, la tête haute, un couvre chef magnifiquement exécuté par des bonnes sœurs aveugle d'un couvent lointain lorsqu'une idée saugrenue me vint en tête. Bon ça fait chier de parler comme ça. J'ai donc eu une idée de folie, enfin non pas vraiment. Mais bref j'ai eu envie d'aller promener mon cul dans cette dites pièce que je n'avais pas pu visiter, par simple feignardise et puis qu'est ce qui peu y avoir d'intéressant dans une cave ? A part le vin ? Et sa encore je me débrouille pour me le faire remonter par quelqu'un d'autre, s'il faut je serais capable de dire que je suis paralysé, de nouveau. On est garce où on l'est pas. Au détour d'un couloir je me retrouve nez à nez avec Oona. Je la prend pas le bras. « Viens. » lui dis-je d'un ton presque autoritaire. Elle doit se demander ce que je lui veux ? Rien du tout enfin presque. On se retrouve devant la porte de la cave que je pousse d'un mouvement hésitant. « T'es déjà venu ici ? » Lui dis-je sans vraiment la regarder, l’agrippant toujours par le bras d'une manière douce et l'amenant avec moi dans les profondeur et la noirceur de la cave. Je trouve l'interrupteur, la lumière vacille. Je jette un coup d’œil au matelas. « Tu pense qu'il y a eu un meurtre ici ? » Encore une fois je lui parle sans lui parlé. Je la lâche et m'approche du matelas regardant d'un peu plus prêt les taches étranges. Puis cette fois je m'adresse réellement à elle. « T'as l'intention de coucher avec Artie ? » directe, classe, comme je le fais si souvent.

Je descendais, nonchalamment, les escaliers de la maison sans but bien précis. Après avoir mangé dans la cuisine avec les autres, j’avais filé vers la bibliothèque pour lire un peu, avant de monter dans la chambre. En fait je cherchais Baptiste, qui heureusement pour moi, était resté dans la maison dimanche. Il me devait encore une deuxième leçon de piano et même si je n’étais pas doué, j’appréciais ces petits moments passés avec lui. Il me faisait marrer, c’était déjà ça. Comme il n’était pas là, en haut, je fis marche arrière, espérant rencontrer quelqu’un d’autre de tout aussi agréable que Baptiste. En tournant par-là, je faillis m’exploser contre Moore, arrivant en contre sens. « Viens. » À peine le temps de dire ouf, elle m’attrapait et me traîna jusqu’à je ne sais où. Je me laissais faire, mais en la regardant avec une drôle de tête ; celle qui veut dire ‘qu’est-ce que tu fais là ?’. Ouai, qu’est-ce qu’elle était en train de me faire ? J’avais bien l’intention de lui enlever délicatement sa main de mon bras et de me barrer aussitôt, mais elle continuait déjà. « T'es déjà venu ici ? » La cave m’était non seulement inconnue, mais je n’avais aucune envie de la découvrir plus que ça. J’avais entendu dire que c’était le paradis gens qui aiment la crasse et les lieux lugubres. Non pas que j’ai peur, mais très peu pour moi. Je lâchais un bruit en guise de non, me laissant toujours guidée par Moore. La première chose qui me frappa était cette odeur de vieux et de poussière, qui était presque insupportable. La deuxième, c’est d’être collé à Moore comme ça, alors que franchement, ce n’est pas le grand amour. « Tu pense qu'il y a eu un meurtre ici ?» « Ouai. Peut-être même deux ! » Lui répondais-je cyniquement, en regardant autour de moi, l’ambiance de ces lieux. Le matelas était horriblement dégoûtant et les bouteilles de vin ne donnait pas envie d’en boire. Ca tombais bien, je n’aime pas le vin… « T'as l'intention de coucher avec Artie ? » Alors que j’étais à l’opposé de la pièce, je tournais la tête vers elle, mes yeux écarquillés. « Pourquoi je coucherais avec lui ? » Commençais-je, un sourcil relevé. « Et puis, de toute manière ça ne te regarde pas ! » Finissais-je en la regardant avec méfiance. Le Sir avait beau être son partenaire, ce qui se passait entre lui et moi ne regardait personne d’autre que lui et moi justement. Je n’allais surtout pas en parler avec Moore. Avec Sixtine ou mon partenaire, ça ne me dérangeait pas, si tant est qu’il y ait quelque chose entre Artie et moi. Je secouais la tête exaspéré et reprenait mon inspection des lieux.

Elle n'a pas l'air de se rendre compte du poids de mes mots. A quel point mes questions n'en sont pas réellement. Alors elle me répond.  « Ouai. Peut-être même deux ! » me répondit-elle à question sur les meurtres possible dans cet endroit lugubre. Puis sans faire attention a ses propos j’enchaîne sur un sujet qui me stimule bine plus. J'aimerais bine savoir ce qu'il se trame entre elle et Artie certes je ne fais pas preuve de subtilité et ça en froisse plus d'un. Elle ne fait pas l'exception. «Pourquoi je coucherais avec lui ? » Dit-elle dans un premier temps. Non il faut aussi que je lui explique comment on fait les bébé ? « Et puis, de toute manière ça ne te regarde pas ! » Me dit-elle d'un ton qui voulait tout dire. Elle ne comptait pas en parler avec moi. Je croise mes bras contre mon torse et la regarde d'un regard perçant et insistant. « Que tu le crois au non, je tiens beaucoup à Artie. » dis-je d'un ton calme. Oui certain pensent certainement que je dois jouer un jeu avec lu tout simplement parce qu'on est dans la même équipe. Mais non, j'aime beaucoup cet homme il m'apporte beaucoup et je crois, enfin j'espère qu'à ma manière je lui apporte aussi des choses essentiel à sa vie futur. Je ne sais pas si j'ai une emprise tel qu'il se souviendra de moi dans quelques années, mais je l'espère en tout cas. « De ce faite, je me sens obligé de checké le minou de toutes les bonnes femme qui veulent son corps. Sait-on jamais t'as peu être des morpions. » Je plaisantais je n'allais pas la dessapé mais ça elle le savait pas. « Je m'occupe de t'enlever tes fringues ? Ou tu le fais toute seule ? » Je lui offre un sourire hypocrite.

N’étant pas du genre à me confier, j’avais déjà rudement du mal à parler à Sixtine sans avoir honte, alors que nous sommes plutôt très proches, elle et moi. Alors en ce qui concerne Moore… elle ne devrait pas espérer savoir quelque chose avec moi. De toute manière, elle est bien la partenaire du Sir donc, si elle avait des questions, elle pouvait lui demander en direct. « Que tu le crois au non, je tiens beaucoup à Artie. » Moore, tenir à quelque chose mis à part sa petite personne. J’ai toujours vu cette fille comme imbue de sa personne. Je jugeais peut-être trop rapidement… bof tant pis. Mais je voulais bien la croire. Etant partenaire, elle avait bien pu nouer des liens avec le Sir, plus fort encore que ceux qui nous liaient. Qui sait ? Elle pouvait bien me regarder de cette manière ou d’une autre, je m’en fichais bien. Je penchais un peu la tête, avec une moue crédule. Je revenais aux bouteilles de vins, ordonnées, mais tellement poussiéreuses. Bon, en fait je me foutais pas mal de ces bouteilles ; je me demandais simplement comment j’avais fais pour me retrouver dans la cave, avec cette fille. « De ce faite, je me sens obligé de checké le minou de toutes les bonnes femme qui veulent son corps. Sait-on jamais t'as peu être des morpions. » J’écarquillais les yeux, tout en me retenant de souffler bruyamment et désespérément. « Très classe. » M’exprimais-je, sans même prendre la peine de me tourner vers elle. Je ne voyais même pas l’utilité de lui répondre autre chose… « Je m'occupe de t'enlever tes fringues ? Ou tu le fais toute seule ? » Je roulais des yeux, passant devant elle pour inspecter l’horrible matelas. « Tout le monde n’est pas comme toi, Moore ; tout le monde ne pense pas qu’au cul ! » Ca, pour pense qu’au cul, mis à part Siohma, je ne voyais qu’elle !

C'nul

« Très classe. » On me le dit souvent. Je plisse des yeux. Cette fille me juge je peux le voir dans son regard. Elle s'est fait une idée arrêté sur ma personne. Comme beaucoup de gens je lui en veut pas pour ça. L'image que je renvois est en réalité assez différente de celle que je suis réellement mais c'est certainement pas avec elle que je vais me comporté de la sorte. Je suis fermé, très fermé. Et c'est pas à elle que je m'ouvrir, je n'en ai pas envi et surtout je ne serais pas assez à l'aise pour le faire. Je lui demande si je dois me charger de la dessaper ou bien c'est elle qui le fait. Bien entendu elle ne voit pas l'humour là dedans. Humour étrange certes mais je n’étais pas sérieuse je vais pas la défroqué.  « Tout le monde n’est pas comme toi, Moore ; tout le monde ne pense pas qu’au cul !»  Maintenant elle me donne envie de le faire. De la défroqué et de checker son minou. Je décide de jouer une nouvelle carte. Je suis plutôt doué pour jouer la comédie quand je le veux. « Tout le monde pense que je ne pense qu'au cul, ce n'est pas vrai. De toute manière je sais très bien que personne ne m'apprécie réellement dans ce putain de château. Enfin peu être trois ou quatre mais pas grand monde au final. Je savais à quoi m'attendre je suis pas facile comme fille. » dis-je vexé enfin faussement vexé parce que ce qu'elle vient de dire. Pour qu'elle remarque je fais semblant d'être vexé faut vraiment qu’elle soit forte. Je joue à ça depuis que je suis toute petite. Elle sera certainement étonné par ce comportement qui ne le serais pas ? J'adosse à un pan de mur qui me semble pas trop cramoisi et me mure dans un silence de tombe. On se serait attendu à ce que je la démonte pièce par pièce. Non je préfère la manipulé.

C'est parfait n'importe quoi.

Je me demandais l’utilité réelle de cette pièce. La cave, toute crasseuse… qui pouvait bien rester plus de dix minutes là-dedans ? Surtout, qu’est-ce que je fais là dedans avec une fille comme Moore ? Sa présence complétait le lieu cauchemardesque. J’exagère peut-être, mais c’est la première idée qui me venait exactement en tête. « Tout le monde pense que je ne pense qu'au cul, ce n'est pas vrai. De toute manière je sais très bien que personne ne m'apprécie réellement dans ce putain de château. Enfin peu être trois ou quatre mais pas grand monde au final. Je savais à quoi m'attendre je suis pas facile comme fille. » Franchement, qu’est-ce qu’elle espérait ? Que je pleure son sort et que je la plaigne. Elle pouvait très bien être vexée, je m’en foutais comme de l’an quarante. Je ne retirerais pas ce que j’ai dis, sous prétexte qu’elle ne soit pas apprécié. Ouai, je n’avais pas compris qu’elle faisait sa tragédienne, tant elle était bonne dans ce domaine, mais malheureusement pour elle, je n’étais pas du genre à pleurer le sort des autres. Je me contentais de me retourner vers elle, levant un sourcil. J’étais crédule, mais pas une âme charitable. « Si tu veux que les gens arrêtes de te traiter comme ça, tu devrais changer de comportement… » Disais-je, complètement désintéressée. J’examinais la couche de cette poisse qui le recouvrait, sans pour autant y toucher. C’est une cave, mais tout de même. « Après, si tu change de comportement, Moore ne sera plus Moore ! » Continuais-je, toujours sur le même ton monocorde. Comprendre : qu’elle ne serait peut être plus aimé si elle devenait une bonne sœur. Je ne l’apprécie pas, mais je sais que les « personnages » comme elle sont appréciés par les téléspectateurs.

J'essaye de l'embobiner dans le seul but qu'elle finisse par venir me réconforter moi la pauvre Moore dont le sort elle tellement horrible. Mais ça marche pas, elle s'en fou royalement, elle s’ennuierait presque. Ben vas-y je te retiens pas tu peu aller te voir chez les grecs pauvre conne.  « Si tu veux que les gens arrêtes de te traiter comme ça, tu devrais changer de comportement…» Me dit-elle alors en donneuse de leçon. Pauvre fille. Je soupire et lève les yeux au ciel, ah c'est pas drôle d'être avec cette fille sérieusement je la trouve détestable.« Après, si tu change de comportement, Moore ne sera plus Moore ! »  Quoi ? Moi qui pensait qu'elle était plus intelligente que ça. Elle croit que c'est un personnage. Elle croit que je me suis crée un personnage pour l'émission sérieusement ? Je ne peux empêcher un rire jaune de sortir de ma bouche. Qu'elle conne. Je continue de rire en la regardant. Oui je me fou de sa gueule. Je reprend mon sérieux ou presque on peu clairement voir que je suis bien enjoué pour la peine, pupille brillante, sourire ravageur. « Sérieusement, tu vas pas me dire que tu fais parti des pauvres connes qui croient que je me suis crée un personnage juste pour faire de l'audimat et aller le plus loin possible dans l’aventure ? » dis-je reprenant mon sérieux cette fois, le regard calme la voix blanche, aucun sourire. « Non je peux pas croire ça, si Artie s'intéresse à toi c'est que t'es plus que la poupée frigide que tu laisse voir. » Oui c'est comme a que je la voyais depuis le premier prime d'ailleurs. Mais j'avais pensé qu'il pouvait y avoir bine plus que ça derrière. Oui je suis peu être une garce mais je prend le temps de vérifier la marchandise avant de me faire une idée sur la personne. « En faite, t'es juste ça, frigide, conne et stupide. J'espère qu'il se lassera vite de toi. Enfin tu dois avoir l'habitude... les gens ne doivent pas bien longtemps s'attacher à une fille aussi peu intéressante que toi. » dis-je la regardant toujours dans les yeux. Je n'avais pas un sentiment de puissance là, on juste un regard dédaigneux. « Je te retiens pas. Tu m'as dégoûté, j'ai même plus envie de te tuer. » Oui je lui faisais croire que j'étais venu ici avec elle pour la zigouiller.

Moore se mit à rire. Sérieusement ? Elle comptait se foutre de ma gueule encore longtemps ? Oh et puis de toute manière, elle peut bien rire. Elle essayait peut-être de m’atteindre en se moquant de moi, mais je m’en contre fou royalement. Je me retournais pour lui faire face, un sourcil arqué. « Sérieusement, tu vas pas me dire que tu fais parti des pauvres connes qui croient que je me suis crée un personnage juste pour faire de l'audimat et aller le plus loin possible dans l’aventure ? » Je fis un sorte grimace, en secouant légèrement ma tête de droit à gauche pour lui indiquer que non, je ne la croyais pas capable de se construire un personnage. Elle devait être comme ça en réalité, j’en étais persuadée. Je ne lui répondais pas, la laissant continuer sur sa lancée. « Non je peux pas croire ça, si Artie s'intéresse à toi c'est que t'es plus que la poupée frigide que tu laisse voir. » Je baissais imperceptiblement la tête tout en fermant les yeux, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres. Encore une fois, je la laissais prendre son pied en me rabaissant, en me critiquant, tout ce que vous voulez. De toute manière, ça ne m’atteignait pas. « En faite, t'es juste ça, frigide, conne et stupide. J'espère qu'il se lassera vite de toi. Enfin tu dois avoir l'habitude... les gens ne doivent pas bien longtemps s'attacher à une fille aussi peu intéressante que toi. » Je rouvrais les yeux pour la fixer, mon sourire en coin toujours présent. J’avais envie de laisser échapper un gloussement, mais je réussissais à me contrôler. Elle n’avait pas tout à fait tord… elle n’avait pas tord du tout en fin de compte, d’où mon calme olympien. Je ne vois pas pourquoi j’irais m’énerver alors qu’elle a tout bon. « Je te retiens pas. Tu m'as dégoûté, j'ai même plus envie de te tuer. » Merde, j’étais réellement déçu de finir en morceau entre les mains de Moore. Quelle déception ! J’attendais quelques secondes, pour être sûre qu’elle avait bien fini de parler, avant de me lancer. « C’est bon ? T’as fini ? Y’a que la vérité qui blesse Moore, et ça ne me blesse pas du tout ce que tu m’dis. T’as même raison, les gens ne s’attachent pas à moi et je ne me suis jamais attaché à qui que ce soit dans ma vie, jusqu’à maintenant. Mais tu peux me dévaloriser auprès d’Artie si tu veux, tant pis. » Commençais-je, en finissant par hausser les épaules. J’avais fais d’énorme progrès en me rapprochant d’Artie, je l’avais noté. Il l’avait noté. Moore pouvait bien détruire ça, si ça la chantait : comme elle l’avait si bien dit, j’ai tout simplement l’habitude. « Sache que je ne crois absolument pas que tu t’ais crée un personnage, au contraire. J’me rends bien compte que tu dois être pareille dans la vraie vie et c’est tant mieux… » Ouai, au moins elle ne fait pas partie de celle qui font tous, pour briller devant les caméras, en faisant la comédie. Elle, elle le faisait naturellement. Elle voulait me voir partir ; j’en avais pas envie. Je restais plantée là, la sondant du regard. C’était elle la dérangée, c’était à elle de s’en aller si elle en avait marre de moi.

Je ne l'impressionnais pas pour un sous. Je m'en fou, je m'en contre fiche de cette fiche. Franchement si Artie n'avait ce truc chelou avec elle, jamais ou grand jamais je n'aurais eu envie de lui adresser la parole. On sera pas ami, et tant mieux. Je ne pourrais pas être amie avec elle c'est certain.  C’est bon ? T’as fini ? Y’a que la vérité qui blesse Moore, et ça ne me blesse pas du tout ce que tu m’dis. T’as même raison, les gens ne s’attachent pas à moi et je ne me suis jamais attaché à qui que ce soit dans ma vie, jusqu’à maintenant. Mais tu peux me dévaloriser auprès d’Artie si tu veux, tant pis. » Elle n'a pas comprit. Ils ne comprennent jamais que je suis fidèle en amitié. Et bien que cette fille m’insupporte je vais pas faire capoté son truc avec Artie. Non ça jamais. Je fais bien assez confiance au jugement d'Artie pour le laisser vivre son truc. Je ne crois pas qu'elle le sait mais bon nombre de fois je l'ai incité à aller le voir. Je l'ai même incité à vivre une amourette avec elle alors je vais pas saboter tout ce travail juste parce que je l'aime pas. Je suis pas si égoïste que ça. « Sache que je ne crois absolument pas que tu t’ais crée un personnage, au contraire. J’me rends bien compte que tu dois être pareille dans la vraie vie et c’est tant mieux… »  Je ne sais pas si je dois prendre ça pour un compliment ou pas. Je ne sais pas je réserve mon jugement. « Je vais pas te dévalorisé au yeux d'Artie, je suis sûre que tu le fera très bien toi même. » Je parle d'une manière calme. Je prend du recule, je crois qu'on est pas si différente dans le fond. Moi non plus on ne s'attache pas à moi parce que je fais fuir tout le monde... On est pas si différente. « On va pas être copine mais je n'interférerais pas entre toi et Artie. » Même si ça me rendais jalouse qu'il soit proche d'une autre fille. Ouais jalouse, je le veux rien que pour moi. « Et peu être que je vais essayer d'être gentille avec toi. » dis-je ne levant les yeux au ciel. Quelle pense pas que j'ai pitié d'elle non, c'est juste de la compréhension. J'aimerais de temps en temps que certaine personne face des concession pour rendre les choses plus facile mais ce n'est pas le cas alors peu être que je peux essayer... Mais on deviendra pas copine.

« Je vais pas te dévalorisé au yeux d'Artie, je suis sûre que tu le fera très bien toi même. » J’esquissais un sourire lâchant un léger rire. Sûrement. Tout allait trop bien pour le moment à mes yeux, ce qui me semblait vraiment suspect. Je serais absolument capable de faire exploser le début de lien qui pouvait nous lier. J’hochais de la tête, consentant à ce qu’elle venait de me dire, lui montrant qu’elle n’avait pas tord. Je ne m’accrochais à personne. Pourtant, j’avais prouvé en quelque sorte le contraire en me rapprochant du Sir, de Baptiste, mais surtout de Sixtine. Encore des mystères que j’achèverais de résoudre. « On va pas être copine mais je n'interférerais pas entre toi et Artie. » J’hésitais entre le merci et le rire, me laissant aller à lâcher un petit « Ca c’est sûr ! », entre mes dents. Je ne comptais nullement devenir amie avec elle, même si elle est la partenaire d’Artie et qu’il semble vraiment beaucoup l’apprécier. « Et peu être que je vais essayer d'être gentille avec toi. » Cette fois, je lâchais réellement un rire, secouant légèrement la tête. « Je te demande pas d’être gentille avec moi. » Un semblant de sourire s’étendit sur mes lèvres. Ce serait trop bizarre de la voir gentille avec moi, non, je préférais qu’elle reste comme elle est. « Bon, si tu veux pas de me tuer, j’me casse ! » Je me dirigeais vers la porte ; finalement, Moore n’aura pas apprit grand-chose sur Artie et moi… mais je ne m’en faisais pas, elle avait déjà du le mitrailler de questions !