Moore ; 11H20

La nuit était très calme. Sir eut un sommeil saccadé, il n’était pas de son bain. Première fois ou il devait malheureusement se réveiller continuellement, se remettre les idées en place et dormir à nouveau. Même scénario qui se répétait, heures après heures, minutes après minutes. Il ne savait plus si c’était un nouvel effet qui le rongeait de l’intérieur, ou bien était ce tout simplement un stress ambiant, un stress inhabituel qu’il n’arrivait à calmer, en cette nuit monotone et dominicale. Le Lendemain, au réveil, il fut surpris de voir Moore dans son lit… Ou était passé Sonny ? Il se rappela alors que la semaine spéciale était enfin terminé… Ouf. Mais pas trop. Moore, même s’il était content de la revoir, ne voulait pas vraiment être avec elle ce matin, il voulait l’éviter, il ne voulait pas lui parler. Pourquoi ? On ne savait rien… Il était comme ça, parfois peu bavard, parfois renfermé, parfois sociable, enjoué, bref, c’était selon le jour, la semaine, le mois, l’année, la saison et le contexte. Tous ces éléments étaient différents cette semaine, et c’est avec une souplesse incroyable qu’il bondit du lit pour atterrir sur le sol… Il ne voulait pas faire de bruit, il ne tenait pas à ce qu’il la réveille… Mais le pire arriva, il la vit ouvrir les yeux, peut être partiellement, mais elle avait quand même était réactif à son geste brusque, comme si elle était programmé pour qu’elle se réveille à n’importe quels faux mouvements du Sir… Il retrouva son lit, faisant comme s’il ne voulait pas le quitter. Elle n’avait rien vu, pfiou, il pourrait dès à présent théâtraliser son nouveau pseudo-sommeil pour l’éviter, mais il était peu crédible, il rouvrit les yeux naturellement quand il la sentit bouger à l’intérieur, il adopta une position, prêt à quitter le lit d’une manière nonchalante, comme si c’était la première fois où il allait se réveiller, alors qu’il l’était bien avant….

Je n'avais pas très bien dormi cette nuit. Malgré le fait que mon cœur soit plus léger en ce début de semaine. Je n’avais pas bien dormi, et pourtant j'avais retrouvé mon lit et mon Lord. Mais celui ne semblait pas de très bonne humeur et j'avais peur d'en être la cause. Je ne suis pas la cause de tout les maux de la terre, mais quand ont voit cette semaine combien de personne sont en colère contre moi... Je ne serais pas étonné si je devais rajouté mon Lord à cette liste. Il n'avait pas bien dormi, se tournant se retournant sans cesse. J'ai le sommeil léger alors à chaque fois qu'il bougeais je me réveillais de nouveau. Je n'avais pas fait de commentaire parce que je voulais lui laisser son intimité et surtout je n'avais pas la force de la faire. On est le lendemain matin un bruit à coté de moi m'éveille légèrement. J'ai l'impression qu'Artie se lève mais quand j'ouvre les yeux il est toujours à coté de moi entrain de dormir semblerait-il. Je referme les yeux je ne suis pas prête à me lever. Mais Artie bouge encore. J'ouvre les yeux il est sur le point de sortir du lit. « Artie ? » dis-je d'une petite voix mal réveillé. Je me redresse légèrement. Baillant, et me passant une mains sur le visage pour me réveiller un peu plus. « Qu'est ce que tu fais ? » Ben oui j'étais perdue à force. Il se réveille ou pas ? « Ça va ? » dis-je d'une voix qui trahissait mon inquiétude à son sujet.

« Artie ? » Ô Malheur ! Le pire arriva, cruella était finalement réveillé. Peut être que la désigner comme étant cruella était un petit euphémisme, mais elle avait quand même fait des efforts pour rester sympathique, notamment avec lui, et quelques autres privilégiés. Non enfaîte, avec Artie, elle était complètement remarquable, et il tenait à le souligner, mais là, y’avait quelque chose qui clochait, et il ne savait pas vraiment, il ignorait complètement le ‘pourquoi’ décisif de ce sentiment étrange… Il ne savait pas vraiment quoi faire, il ne voulait pas vraiment lui parler, c’était à présent mission impossible de devoir sortir sain et sauf de cette chambre sans être questionné. Moore se réveilla complètement, là, elle se redressa et se tourna vers le Sir qui s’abstient naturellement de quitter le lit. « Qu'est ce que tu fais ? » Question carrément logique, dans son comportement, on arrivait du mal à savoir ce qu’il voulait faire. Néanmoins, il garda son calme habituelle et se tourna cette fois-ci vers elle, sondant son regard. « Ça va ? » Elle se posait à présent des questions très cinglantes, il ne savait aucunement comment aborder la chose, ni comment lui répondre, il se contenta d’un calme, plutôt un silence profond afin de mieux reprendre ses esprits. Moore semblait inquiète, Artie aussi, et cela était perceptible dans leur deux regards. Il s’approcha, filant un petit baiser dans le creux de son front lisse afin de la calmer « Oui, je vais bien » Il mentait, il n’allait pas bien, il espérait tout simplement que la jeune femme ne s’aperçoit de son instabilité, il ne voulait pas qu’elle sache qu’il y’avait un problème, elle en avait assez, et la rajouter avec une autre dose allait constituer pour elle un fardeau, ce qu’il n’admettait aucunement. Il se replaça, ne sachant quoi faire, il lâcha un soupir, signe de désarroi « Moore, tu ne penses pas que je devrais m’en aller ? » Là, il laisse passer un silence, un silence mortel…

« Oui, je vais bien » Mensonge. Je n'insiste pas même si je meurs d'envie e le faire. Je me comporte toujours trop bien avec lui comme si aura parfaite arrivait à affaiblir mon aura maléfique. Je plisse des yeux et je me remet dans une position allongé. Je n'auras pas du. « Moore, tu ne penses pas que je devrais m’en aller ? » Je relève d'un seul coup une expression d'incompréhension sur le visage. « Quooi ??? » Je dis ça tellement fort que quelques tête font surface de leur couette. Tant pis je m'en bas, tout ce qui compte c'est que ce vient me dire mon Lord m’inquiète me fait monter ma pression sanguine et mon cœur bat plus vite. Il peut pas m'abandonner il a pas le droit, je refuse s'il faut que je pleure comme un bébé pour le convaincre et bien je le ferais. « T'as fumé la drogue à Sixtine ? » dis-je d'un ton peu crédule. Seule explication possible. Il ne se sent pas à sa place ici ? Je pensas qu'il s'était intégré super bien même. « C'est de ma faute ? » C'est toujours de ma faute. « J'ai fais quelque chose qui t'as déplu ? C'est parce que je me suis fais choppé mon secret par Syssoï ou parce que je suis trop proche de lui ? » dis-je à vive allure cherchant une explication plausible à ce revirement de situation. Avec tout ça je n'avais pas pris la peine de répondre réellement à sa question. A vrai dire j'avais réagis comme s'il m'avait dit qu'il voulait pas partir et ce n'est pas ce qu'il a fait. « Non. » Je cache pas ma panique, je veux pas qu'il me quitte. Je passe une main dans mes cheveux. « Putain non, tu dois pas partir. » Comme pour aller l'acte à la parole je viens me plaquer sur lui délicatement mais avec force. « Tu pars pas! » s'il voulais que je bouge faudra me promettre de ne pas partir de ce putain de château de son propre gré. Même si je suis certaine qu'il sera capable de m'éjecter sans problème mais qu’il fasse semblant que j'ai de la force ce serait cool.

Cette petite révélation semble avoir réveillé des soupçons en la jeune femme, il sonde son regard, il est calme, alors que elle perd son sang froid. Il ne comprend pas, lui qui est bien sûr impliqué dans la décision semble stoïque, alors que elle, une parfaite étrangère se prends du mal pour lui. Il commence à se poser des questions… ce qu’il était venue chercher ici, il l’a trouvé, maintenant, il n’a plus de but précis. « Moore, ne t’emballes pas, tu ne m’as pas bien compris. » Il marque une pause, il veut faire perdurer le suspens mais il sent que Moore va exploser « Je voulais simplement te dire que, en dehors de toi, y’a plus rien qui m’intéresse ici. » Il avait fait le tour des candidats, et en dehors d’une poignée, il n’avait pas trouvé ce qu’il voulait. Enfin, sa petite expérience était terminé, il n’avait, à présent, aucun but précis « En plus clair, je n’ai plus de but précis… Et je veux savoir ce que je pourrais faire de plus pour retrouver ce goût de l'aventure... » Car sans but, Artie s’ennuyait inlassablement, oui, il n’était plus en quête de nouvelle expérience, il les avait déjà. Elle rajoute un petit détail qui l’irrite à un moment, elle se perd, Syssoï n’est pas le problème, elle a rien compris, peut être qu’elle ne le connait pas assez, comme elle semble prétendre l’être « Au contraire, quand je te vois avec Syssoï, j’ai le cœur léger, j’ai confiance en lui, je l’ai remarqué, quand t’es avec lui, ça me permet de savoir incontestablement que t’es protégé, et à ce moment là, je suis rassuré… Je te conseille fortement de rester avec lui, tu as beaucoup changer depuis que tu le fréquentes, et ça, je suis ravie » C'était rare ou il avouit clairement ce qui lui passait par la tête, il ne s'était d'ailleurs jamais attaché à une personne, comme il l'était à présent avec Moore. Voilà, il était sincère, et Syssoï n’était pas le problème, il ne savait d’ailleurs pas pourquoi elle l’avait cité dans la conversation... Ce n’était pas le problème du Sir qu’elle s’intéresse à lui ou à quiconque d’autre, elle était libre dans ses relations, comme lui l’était, c’était un petit pacte qu’avait signé les deux parties avant même de commencer l’aventure « Tu ferais quoi pour m’en empêcher hein ?» Clin d’œil, il retrouva sa gaieté, il dessina un sourire maladroit et resta allongé, elle l’avait déjà empêcher, avec son comportement exemplaire de partenaire par excellence, voilà une qualité de plus pour faire taire tous ceux qui disent que cette cruella est une personne abominable…

J'avais fais une conclusion trop hâtive, mais je suis passionné. Quand je crois comprendre quelque chose et que cette chose me contrarie je fais fi de tout ce qu'il y a autour de moi, je n'écoute pas, je suis dans ma bulle, dans mon monde. Là mon monde s'écroule. Je le vois déjà partir valise en main sans un dernier regard sur ma personne. Mon comportement me prouve encore une fois que je me suis attaché que j'ai lié dans liens dans ce putain d'endroit, ce que je ne voulais pas. Ce que je n'avais pas imaginé une seule seconde. Non pour moi c’était inconcevable d'être apprécié par certaine personne dans ce putain de jeu, et d'en apprécié certaine aussi. Alors il avait beau me dire que je me trompais qu'il fallait que je me calme moi je voyais tout rouge. Je crois que dans le fond je me revois petite totalement incapable de retenir mon père, là je peux le retenir et de multiple façons. J'avais choisis de venir m'étaler de tout mon long sur lui pour avec la force et le poids de mon corps l'obligé à rester là et à plus bouger. Il pense ne plus avoir de but dans cette aventure et donc elle perd tout son attrait à ses yeux. J’écoute pas je sus trop occupé à l'empêcher de bouger. Syssoï n'est pas la cause et encore moins moi, il est heureux de me voir avec lui, il pense que j'ai changé. Je n'ai pas changé, je ne crois pas. Je suis juste un peu plus moi même. Il rit et me fait un clin d’œil. Je préfère ça qu'à sa tête de constipé. « Tu ferais quoi pour m’en empêcher hein ?» Tout ce qu'il faut, s'il faut que je l'attache au lit je le ferais. « Me quitte pas. » dis-je d'une voix de petite fille. Je prenais ça trop à cœur non ? « Il n'y a pas que Syssoï qui m'a changé... enfin.. toi, tu me rend meilleure. T'as pas intérêt de bouger de là. » lui dis-je à moitié autoritaire. Reposant ma tête contre son torse. « Je vais t'attacher s'il le faut. » dis-je d'une petite voix. Ma pression se fait moins forte je me contente de rester contre lui. « Fait tout pour gagner, découvrir tout les secrets de la maison. Ou laisses toi seulement allé comme si tu vivais en collocation. » Puis j'ajoute de manière non anodine. « Et laisses toi vivre une petite amourette ou plus si t'en a la possibilité... » S'il faut que je joue au psy, au entremetteuse et autre pour le persuadé de retourner comme il faut dans l'aventure je le ferais. Je le veux avec moi jusqu'à la fin.

« Me quitte pas. » parole douce. Moore était la meilleure partenaire qu’il pouvait espérer avoir. Avant, quand il avait su qu’il devait partager son lit avec une bête qui se démarqua de la foule dès la première soirée, il eut vraiment peur de ne pas pouvoir la supporter avec son caractère flamboyant, mais elle s’était montré plus docile, oui carrément malléable. Elle avait prit l’initiative de prendre un peu de tout le monde, apprenant d’ailleurs comment cohabiter avec lui, ce qu’il trouva en somme, une très grande performance. Toujours allongé, il sent la jeune femme se blottir contre lui, comme si elle avait peur de le perdre. Le perdre. Grosse crainte qui se ressentait. Perdre le Lord pourrait l’affaiblir à un niveau presque incroyable, et cette vision le perturba à un moment donné, il l’effaça totalement de sa mémoire, ce sentiment était pénible. D’une autre manière, il était attaché à elle à présent par des menottes quasi-indestructibles, s’il plongeait, elle plongeait avec lui, et s’il gagnait, elle gagnerait avec lui, les choses paraissaient simples, oui très simple aux premiers abords, mais il fallait chercher dans les causes, plutôt que dans les conséquences. Comment Artie s’était attaché à elle ? Drôle de question non… Il n’y’avait, par contre aucune réponse convenable, le secret résidait dans le fait qu’il se comprenait mutuellement, qu’il partageait une sorte de symbiose éternelle, inébranlable qui s’était installée avec un aisance qui sortait même de l’ordinaire : Il ne savait ni quand ni comment il s’était résolue à s’attacher à elle... tout à été brusque, non plutôt fondé, leur relation était structurée et c’était le constat de cet attachement qui demeurait brusque. Bref, la jeune femme laisse sa tête retomber sur son torse, il lui prodigue un moment d’équanimité et de calme… ça l’aidera surement à retrouver ses idées. « Il n'y a pas que Syssoï qui m'a changé... enfin.. Toi, tu me rends meilleure. T'as pas intérêt de bouger de là. » Il avait comprit, Moore avait en quelque sorte scellé ses déplacements, et il ne pouvait plus la laisser tomber, il rapplique, calmement avec son ton qui avait l’habitude d’agacer plus d’un « C’est bon, je ne bouge plus… » Il sent ses cheveux, il les caresse, il les trouve soigneux et apprécie ce touché gracieux. « Fait tout pour gagner, découvrir tout les secrets de la maison. Ou laisses toi seulement allé comme si tu vivais en collocation. » Il la laisse parler, il ne l’entend même pas, tout ce qu’elle disait, il le savait déjà, elle ne lui rapportait rien de bien nouveau, il se contente de la regarder dans les yeux et l’embrasse chaleureusement sur son cou après avoir redresser sa tête à sa hauteur, elle rajoute... elle parle beaucoup cette chère Moore, lui il était peu bavard, mais elle, elle parlait beaucoup, et ça permettait de donner un certain équilibre à leur discussion « Et laisses toi vivre une petite amourette ou plus si t'en a la possibilité... » Coquine, il sait ou elle veut en venir. Il la laisse un moment, la fixant dans les yeux avec son regard assassin et contraignant, pour lui, c’est son regard habituel, pour les autres, c’est quelque chose de fort, mais rien de bien méchant. C’était l’un de ses regards qu’il se permettait d’adopter lorsqu’il était intéressé par l’autre et quand le moment l’intriguait « Tu penses que je devrais vivre une petite amourette coquine ? Qui selon toi sera l’heureuse élu hein… » Il dessine son sourire moqueur très célèbre. Elle avait partiellement raison, une petite amourette allait peut être lui faire le plus grand bien…

Désolé pas terrible

J’exagérais peu être, mais je ne faisais pas semblant. Je me suis attaché à lui, par sa faute. Oui c'est sa faute, c'est de la mauvaise foi de dire ça je sais mais c'est comme ça que je le ressent comme s'il m'avait poussé à l'apprécier. Et c'est surtout qu'il m'a directement apprécié pour celle que je suis alors c'est de sa faute, il aurait du me rejeté directement. Sinon c'est pas juste je m'attache et voilà ce qu'il se passe, les gens finissent toujours par s'en aller. C'est comme ça, ça toujours été comme ça. Les finissent par s'en aller, et me laisser seul. Alors je rajoute une autre couche bien dur à ma carapace et je refoule toutes émotions qui pourrait me submerger. Mais pas ici, pas avec lui. Je ne sais ce qu'il est pour moi. Mais tout ça va au delà du jeu, à vrai dire je m'en fou du jeu. Je veux juste qu'il reste près de moi parce que s'il part je perd une autre de mes boussole, une autre personne qui arrive à me guider et à me laisser sur pied. Sans lui il y a bien longtemps que j'aurais pété un bon gros câble à casser toutes les fenêtres du château et à gueuler comme un monstre en colère. Mais non, il me fait gardé la tête sur les épaules, il permet de canaliser toutes ces émotions néfaste pour moi comme pour les autres. « C’est bon, je ne bouge plus… » me dit-il caressant mes cheveux. Je respire un peu plus normalement. Il ne bouge plus, il ne bougera plus. Je parle, je lui dis des choses qu’il a dut se dire cent fois dans sa tête, mais ce n'est pas grave. Je me dis que c'est mon rôle de partenaire non ? De le rassurer de lui dire qu'il y a toujours des choses à faire dans cette baraques qu'il ne peut pas dire avoir fait le tour, peu être qu'il a rencontré toutes les personnes du château mais seulement en surface pour les connaître vraiment il va devoir creusé plus en profondeur chercher et découvrir surtout les secrets. Ce que je lui dis, le regardant dans les yeux, me laissant embrasser dans le cou. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi proche des gens habituellement, je n'ai pas l'habitude de faire preuve de tendresse et d'en recevoir en retour. Cette situation est assez nouvelle pour moi et assez déroutante parce qu'elle me convient parfaitement. J'ajoute qu'il devrait peu être se laisser aller à une amourette ça ferait passer le temps et surtout ça lui donnerait une bonne raison de rester, puis que je ne pense pas que ma simple volonté va le retenir longtemps ici s'il n'a pas autre chose à quoi se rattacher. « Tu penses que je devrais vivre une petite amourette coquine ? Qui selon toi sera l’heureuse élu hein… » Je souris, un sourire sincère et spontané, le genre de sourire qui fait briller vos yeux. Je ne suis pas dupe mon cher Lord, je ne suis pas dupe. Je reste dans cette position le regardant, passant le bout de mes doigts sur son bras, en d’imperceptible mouvement pouvant provoquer quelques frissons et autre chatouillis. « Je suis très observatrice mon chère. Je sais bien qu'une certaine personne dans ce château te plaît plus que les autres. » D'ailleurs il avait bien choisis je pense, cette jeune femme est douce et semble assez gentille. Mais j'espère tout de même qu'il ne va pas m'oublier. « Elle porte l'étrange et doux prénom, Oona. » Je souris un peu plus encore. Il reste, je suis soulagé. Je peux recommencer à respirer, j'ai eu l'impression de vivre en apnée.

« Je suis très observatrice mon chère. Je sais bien qu'une certaine personne dans ce château te plaît plus que les autres. » Très observatrice, il le lui accordait, mais perspicace, pas vraiment. Il est vrai qu’il s’était rapproché dangereusement de la jeune irlandaise, mais pas trop pour pouvoir affirmer à haute voix qu’elle lui plaisait, peu être moyennement ou partiellement, mais pas totalement. Pour l’instant, Moore était bien plus placé que la jeune ballerine dans son carnet de préférence, pour des raisons pragmatique bien sûr vu que Moore était de un, sa partenaire, de deux, un visage qu’il regardait chaque jour chaque nuit non stop et de trois, une personne que le Sir ne pouvait s’empêcher de perdre ou bien de blesser. Normal encore une fois vu que la personne avec qui vous nouez le premier lien dans un jeu est toujours celle avec qui la relation perdure le plus longtemps, et en ces lieux, la relation Artie/Moore est toujours saine et intacte de tous problèmes extérieurs. Ils s’étaient dès le début mirent d’accord sur des conditions que Moore accepta, et qu’Artie fit de même. Sans oublié que lorsqu’il la voyait avec quelqu’un d’autre, il éprouvait par moment une jalousie légère, drôle de sentiments d’ailleurs, mais qui était très facile à expliquer vu son instinct protecteur, mais impuissant puisqu'il n’avait nullement le droit d’interférer dans ses relations. « Elle porte l'étrange et doux prénom, Oona. » Pourquoi étrange ? Elle lui confirme ainsi ses réflexions, Moore ne connait peut être pas Oona pour juger qu’avec la jeune femme, il était vraiment difficile de fonder une relation si rapidement, il fallait du temps pour ça, et le temps était très précieux dans ce jeu malsains. D’une autre manière, il avait en quelque sorte misé dans la bourse sur l’irlandaise, qui formait un projet très compromettant qui risquait à tout moment de tomber à l’eau, ou bien faire remporter au Sir le gros lot, bref, avec Oona, c’était très complexe « Mmm, je te l’accorde, Oona est une personne que j’apprécie vraiment, je dirais même que c’est la personne à qui je divulguerais mes sentiments les plus sincères… » Il marque une pause, avant de poursuivre « Mais… » Et oui, il y’avait toujours de mais, et l'équation Lord + la ballerine n’échappait point à la règle de l’opposition « Oona est quelqu’un de très différent, j’ai comme l’impression que c’est ses premiers pas dans une relation, j’y travaille en ce moment, mais doucement… C’est très délicat à expliquer… » La jeune Oona était vraiment une personne à part, son cas n’était pas très simple et le Sir avait remarqué qu’il devait partir avec elle suivant la méthode du docteur douceur de crainte de pouvoir la brusquer littéralement, technique qui marchait à priori à merveille « D’ailleurs, tu penses quoi d’elle toi ? » I lne lui demandait pas non plus une topo complète, juste un petit avis personnel. Il était sûr et certain que Moore n’était pas l’une de ces personnes qui allaient découvrir l’engrenage méticuleux que formait cette jeune blonde, mais il pouvait quand même se tromper. Enfaite, il ne savait même pas pourquoi il lui parlait d’elle, cela pouvait par moment ne pas l’intéresser, il se dit un moment que Moore aimait ce genre d’histoire ambigu, et ce léger pressentiment suffit à le rassurer que la brune n'allait pas s'ennuyer avec ses amourettes à deux balles…

Peut être que j'étais allé un peu trop vite dans mes suppositions. Mais je me suis dis que si mon Lord se laissait allé à de telle chose avec cette jeune femme c'est qu'il y avait quelque chose. Ce n'est pas trop son genre sinon non ? Enfin c'est ce que je pense avoir appris de lui ces quelques temps passer avec lui mais peu être que je me trompe. « Mmm, je te l’accorde, Oona est une personne que j’apprécie vraiment, je dirais même que c’est la personne à qui je divulguerais mes sentiments les plus sincères… » Je sentais le mais arrivé à des kilomètres. Je restais attentive à ce qu'il disait.« Mais… Oona est quelqu’un de très différent, j’ai comme l’impression que c’est ses premiers pas dans une relation, j’y travaille en ce moment, mais doucement… C’est très délicat à expliquer… »  J'hausse les épaules de manière désinvolte. De toute manière les histoires ne serait pas intéressante si elle n'était pas un minimum compliqué non ? Enfin c'est ce que je pense moi. Je ne vois pas l’intérêt de se lancer dans une histoire où il n'y aura aucune embûche aucun challenge, je vois tout comme une compétition c'est certainement un défaut. Et puis de toute manière je crois pas que c'est moi qui faut écouté en amour. J'ai les bons conseils je pense mais vu que je ne les appliques pas à moi et que je fais toujours tout le contraire. Je vois pas l’intérêt de m'écouter sur ce coup là. Mais je ne peux m'empêcher de faire un commentaire. « C'est pas ça qui est intéressant dans les histoires de coeur ? Enfin je suis pas une experte hein, mais si elle était comme tout le monde est-ce que tu t'intéresserais à elle ? » Hum je sais pas si c'est un commentaire très constructif. Puis il me pose une question, une question à laquelle je ne m'attendais pas. Faut pas me demander conseil sur ce coup là, j'aime personne. Enfin j'aime quelques personnes mais elles sont tellement rare...  « D’ailleurs, tu penses quoi d’elle toi ? » Qu'est ce que je pense d'elle ? Qu'elle est bizarre, qu'on ne s'aime pas et qu'on ne s'aimera certainement jamais. Mais dans le fond c'est pas une méchante fille je crois. De toute manière je suis pas très objective je crois pour donner mon avis sur quelqu'un. Je regarde le monde en me disant que toute personne est conne et stupide alors bon... « Elle a l'air cool... » dis-je dans un premier temps. « Si je laisse de coté le fait qu'elle ne m'aime pas, hum je pense que c'est une fille bien. Elle n'ai pas très habitué à aller vers les autres... certainement parce que lorsqu'elle le fait ils finissent par s'en aller. » dis-je me projetant un peu trop dans cette description. « Sois sûr de toi, joue pas avec elle et je pense que tout ira bien. » Je ne pense pas qu'Artie soit le genre d'homme a jouer avec les femmes mais après tout c'est un homme donc pourquoi pas ? Et oui je m'étonne moi même je suis entrain de lui dire de pas blesser Oona cette fille qui ne m'aime pas et que je n'aime pas. Enfin... plutôt que je ne prend pas la peine d'aimer.