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 torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]

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Esther

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MessageSujet: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyMar 17 Avr 2012 - 0:01

Est-ce qu’il y a un moyen de décrire comment je me sens en ce moment ? Non mais sérieusement, j’essaie, mais c’est juste étrange. Déjà, je ne suis plus dans le château. C’est tout de même quelque chose qui demande un certain temps d’adaptation, aussi stupide que ça peut paraître. Je m’étais habituée à cette endroit, s’en était même devenu ma maison en quelque sorte. Et là, elle n’était plus. Pas que j’avais à me plaindre de l’appartement de Connor, qui était tout simplement géniale. Jamais dans ma vie, je n’aurais pensé vivre dans une aussi belle place. Dois-je rappeler que je vivais dans un appartement tout pourrie de Paris avec mon lit pratiquement collé sur la cuisinière. Bref, j’étais dans le luxe ici, il n’y avait pas de doute là dessus. C’était simplement bizarre. J’imagine que ça fait ça à tout le monde, lorsqu’on participe à une émission de télé-réalité aussi longtemps, on a de la difficulté à revenir à la réalité. Heureusement que je ne suis pas seule dans tout ça. J’ai Connor qui est là, qui comprend exactement ce que je ressens. Ça a quelque chose de rassurant, de l’avoir à mes côtés. Ça l’a toujours été en fait, même lorsque nous étions dans le nid. Je me sentais fatiguée, et pour cause. Même si nous avions voulu dormir toute la journée, il nous en avait été impossible, puisque nous avions du donner deux interview à la suite de l’autre, suivit d’un photo shoot pour un magazine bien connu en Irlande. Bref, c’était la folie d’après Fake Lover, nous aurions du nous en attendre. Personnellement, je ne comprenais pas encore ce que les gens pouvaient me trouver et pourquoi l’on voulait mettre ma photo dans tous les magazines. Ce devait être grâce à Connor. Parce que j’ai rien de particulièrement intéressant et je suis loin d’être la plus jolie du nid. Bref, il est vingt heures et nous venons à peine de rentrer. J’embrasse Connor avant de décréter aller prendre une douche, le laissant faire je ne sais quoi dans la cuisine. C’est drôle d’habiter avec lui tout de même. Ça me fait étrange, d’être seulement lui et moi, dans un appartement. Je vais m’habituer, c’est certain. Fallait me laisser un peu de temps. Je laisse couler l’eau chaude sur moi, fermant les yeux. Réfléchissant, essayant de relaxer un peu. Bon, ça marche pas vraiment. Puis, je pense à quelqu’un en particulier. Non, je n’ai plus le droit de penser à lui. J’ai fait un choix, je dois le respecter. Mais pourquoi c’est si dur à faire... laisser tomber. J’aimerais un interrupteur mental qui me permettrait de mettre en veille certains sentiments. Ça fonctionne pas comme ça malheureusement. Le fait d’avoir revu Cooper hier ne m’aide pas vraiment. J’aurais préféré pouvoir le revoir plus tard, laisser l’eau couler sous les ponts, comme dirait l’expression. Et le pire dans tout cela, c’est que je n’avais rien dit à Connor. Pourquoi ? J’avais peur qu’il soit jaloux. Avait-il des raisons de l’être ? Peut-être. J’avais presque envie de pleurer. J’avais le don de me compliquer les choses pour absolument rien tout de même. Après de longues minutes sous l’eau, je décide de sortir, même si j’aurais aimé y rester jusqu’à la fin des temps. Je sèche rapidement mon corps, entourant la serviette autour de moi, descendant direct en bas, ne prenant pas le soin de m’habiller. J’ai faim là, maintenant. Je prend une pomme, ça fera l’affaire pour l’instant même si ça ne va pas tant calmer ma faim et traverse la pièce pour me rendre au salon, là où Connor est installé. Sans gêne, je m’assoie sur lui, entourant ses épaules de mes bras, souriant faiblement avant de déposer un bref baiser sur ses lèvres. Bon, assise comme ça, ma serviette risquait de foutre le camps d’ici quelques minutes, mais je m’en balançais un peu. Y’a plus de caméra après tout. « Tu faisais quoi ? » dis-je en le regardant, caressant du bout des doigts sa nuque alors que mes cheveux trempes viennent mouiller mes épaules nues. Je le dérangeais peut-être. Nan, ça m’étonnerait tout de même. Puis, je me rappelle que j’ai quelque chose à lui dire. Pourtant, je n’ai pas nécessairement envie de le faire. Je pourrais ne jamais lui dire aussi... Mais, bon, je suis incapable de mentir et incapable de cacher la vérité. « Je... Faut que je t’avoue quelque chose... » dis-je alors baissant les yeux, comme une gamine terriblement gênée. Ma main sur sa nuque remonte lentement vers ses cheveux, jouant distraitement avec une mèche de ceux-ci. Bon, faudrait peut-être que je dise quelque chose, là, maintenant. « J’ai revu Cooper hier... » lâchais-je finalement, relevant les yeux vers lui, cherchant une réponse dans ses yeux. En fait, je ne sais pas ce que je cherchais réellement. Mais je ne voulais pas de la colère...
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Connor
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyMer 18 Avr 2012 - 23:54

La soirée d'après prime à été longue, très longue mais très agréable. Perturbante aussi, mais surtout si longue qu'une voiture nous avait déposé chez moi à l'aube. C'était bizarre de retrouver cet immeuble, ce couloir et cet appartement. J'ai fait faire le tour du propriétaire à Esther en rentrant, rapidement, le strict minimum puisque de toute évidence, on était totalement crevé. Des cartons pleins tapissent mon appartement, rendant les pièces beaucoup plus étroite qu'elles ne le sont réellement. A moins que ce soit en comparaison avec le nid immense. Oui je peut être que ça doit être à cause du nid et de son immensité. J'suis entrain de me demander si les choses que j'ai laissé traîner au fond de mon réfrigérateur y sont toujours. Et puis j'aperçois les fruits dans la corbeille, je souris, ma mère a dû passer par là. Je me demande si elle a fait des courses où si on allait devoir sortir en catastrophe pour pouvoir manger demain. Au pire, j'irai chercher le petit-déjeuner au café du coin. On se couche finalement, et c'est bizarre de se dire qu'on est seul tous les deux. C'est bizarre mais pas désagréable. Au contraire, l'avantage c'est que si on a envie de se balader à poil on peut le faire sans risquer de heurter la sensibilité des plus jeunes. Je me suis endormi comme une masse, Esther dans mes bras, et puis finalement c'est le téléphone qui nous a réveillé. Ma mère, putain. Et puis Esther a voulu sortir acheter des choses, pendant ce temps, ma mère, encore elle est passée pas trop longtemps. Moi j'ai rangé quelques trucs, essayant de reprendre un semblant de vie, j'suis repassé au pub, j'sais pas quand je reprendrais le travail, ni même si j'vais reprendre ce travail, mais j'ai prolongé mes congés. Et puis j'suis allé récupéré ma voiture, ma belle voiture - qui aussi étrange que cela puisse paraître avec ce qui m'était arrivé- m'avait manqué. Et puis j'suis arrivé légèrement un peu après Esther, on a passé une soirée tranquille, où on a pas fait grand chose que de se reposer, on en a besoin après les semaines éreintantes qu'on a passé. D'ailleurs on a prévu de dormir toute la journée le lendemain sauf qu'un coup de téléphone nous réveille encore. On est supposé faire des interviews et des photos pour plusieurs magasines irlandais que je ne connais même pas. Ça m'emmerde et j'envoie presque chier mon interlocuteur parce que c'est trop tôt et qu'on verra plus tard. Sauf qu'il me stipule que c'est dans nos contrats et qu'on a pas le choix. Quelle plaie. On est de sorti toute la journée, un vrai marathon, on est trimbalé d'un bout à l'autre de la ville. Et finalement, il est plus de vingt heures lorsqu'on rentre. Esther se réfugie sous la douche, quant à moi j'prendrais bien un bain, mais finalement je me ravise parce que j'risquerais de m'endormir dans la baignoire et j'ai faim. J'attrape un fruit dans la cuisine pendant que l'eau coule, je l'entends d'en bas. Et puis rien ne m'inspire, solution de facilité, j'aperçois le dépliant d'un restaurant chinois qui livre à domicile, parfait. J'appelle et commande un éventail de petites douceurs, et je m'installe dans le canapé. Ils devraient être là dans une demi heures à peu près. J'allume la télévision, machinalement et tombe sur ... Syssoï, merde, qu'est ce qu'il fait à la télé ? Le journaliste signale à la population irlandaise que le gagnant de Fake Lover vient d'atterrir à Paris. Ouais vous êtes en retard les mecs, il y est depuis deux heures, textos à l'appuis. Parce qu'on a dû s'échanger plus de cinq cent textos depuis hier et son numéro est déjà en raccourcis dans mon téléphone. J'entends le bruit de métal des escaliers, je redresse la tête et souris lorsque j'vois Esther simplement vêtue d'une serviette de bain descendre les escaliers. Je la suis du regard jusqu'à ce qu'elle vienne s'installer sur mes genoux. J'réponds à son baiser et passe ma main dernière son dos, tandis que l'autre se glisse sur sa cuisse que j'effleure. Cette serviette ne va pas faire long feu j'crois. J'commence déjà à l'écarter malicieusement, jusqu'à ce qu'elle demande ce que j'faisais. « J'viens de commander notre repas, t'as rien contre la bouffe chinoise j'espère ? » Oui parce que moi j'ai commandé ça, sauf que j'ignore si elle aime ou non. C'est un peu con d'ailleurs parce que j'sais pas trop ce qu'elle aime d'une manière générale. Elle a une petite mine, j'suppose que quelque chose la tracasse. Parce que si j'sais pas ce qu'elle aime manger ou non, j'sais très bien lorsque quelque chose ne va pas. Et là, c'est clairement évident que quelque chose se trame. Elle commence à me faire un peu peur lorsqu'elle m'annonce qu'elle doit me dire un truc. « Vas-y je t'écoute... » Mes mains s'arrêtent de glisser le long de ses jambes, je fixe son regard avant qu'elle ne me balance la bombe. Oh. Putain, Cooper, je l'avais oublié ce type. J'crois que mes muscles se tendent légèrement, comme si je venais de me faire piquer par une bestiole. Ça m'agace, putain que ça m'agace. « Tu l'as revu ? Qu'est ce que tu entends par tu l'as revu ? » J'vais comme si ça ne m'éteignait pas sauf que j'suis quasi sûr qu'elle sait que c'est le contraire. Oui parce que si elle l'a croisé dans le rayon produit d'entretien du supermarché du coin je m'en fiche un peu, mais si elle ou lui a appelé l'autre pour qu'ils se revoient là toute suite ça me dérange déjà plus. Surtout qu'elle m'a rien dit hier. J'sais pas si c'est grave ou bien si j'dois prendre ça comme un oubli sans importance. Sauf que le ton qu'elle a employé n'a rien d'indifférent. J'sens une goutte d'eau tomber sur mon bras, elle me glace le sang, mais en même temps je doute que ce soit l'effet de l'eau.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyJeu 19 Avr 2012 - 1:30

Je me colle un peu plus contre lui, alors que je suis sur ses genoux, oubliant le fait que j’allais surement tremper toute sa chemise. C’est pas bien grave, il n’aura qu’à la retirer. D’ailleurs, je sens la main de Connor se faire un peu plus aventureuse sous ma serviette. Si cette serviette ne tombe pas par elle-même, elle sera vite retiré par le jeune homme, je crois. Ça me fait sourire légèrement, avant de reprendre mon air plus sérieux. « J'viens de commander notre repas, t'as rien contre la bouffe chinoise j'espère ? » J’hoche automatiquement la tête, en l’entendant, ne pouvant qu’approuver son idée, mon ventre me criant à quel point j’avais faim. « Non c’est parfait, j’adore. » dis-je alors, le regardant un moment, baissant finalement les yeux. Je ne me sens pas bien, je ne peux pas lui cacher la vérité ainsi, il ne mérite pas ça. C’est pourquoi je me lance. Alors, voilà, c’est dit. J’ai revu Cooper. Je le sens soudainement tendu. Je sais que ça ne lui plait pas, je le sens. C’est ça le problème lorsqu’on est lié d’une aussi forte façon, comme Connor et moi, on ressent la joie de l’autre, mais aussi sa douleur. « Tu l'as revu ? Qu'est ce que tu entends par tu l'as revu ? » Je le regarde un moment, comme incapable de dire quoi que se soit. C’est idiot tout de même, je vais surement plus l’inquiéter qu’il ne l’est déjà. « Je l’ai croisé dans la rue, en allant faire des courses hier. Puis on est allé prendre un café ensemble... » Et dire que je lui avait raconté que je m’étais perdue hier en revenant du supermarché. C’était complètement idiot, maintenant que j’y pense. Je n’aurais jamais du lui mentir. Je ne l’avais jamais fait à l’intérieur du nid, pourquoi commencer maintenant. « Je ne voulais pas te le cacher. Enfin, si, un peu. J’avais peur de ta réaction... » Pourquoi avoir peur de sa réaction ? Ça ne représentait absolument rien, le fait de revoir Cooper. Non, c’était un mensonge. Et il le savait aussi bien que moi. J’avais beau avoir abandonner l’idée que Cooper et moi aurions une chance d’avoir quelque chose dans le futur ensemble, je ne pouvais pas non plus, du jour au lendemain affirmer que je ne l’aimais plus. Parce que peu importe ce que les gens en diront, ce que j’ai ressentis pour Cooper, l’amour que j’avais pour lui était bien réelle. Et de l’amour, ça ne se fout pas au vidange aussi simplement, parce que j’ai envie de ne plus le ressentir. Et c’est ça qui m’agace. C’est pour cette raison que je suis aussi retournée et bouleversée de cette rencontre avec mon ancien partenaire de jeu. Je viens effleurer du bout des doigts sa joue, plantant mon regard dans le sien, ayant terriblement l’impression de foutre la merde dans notre relation, relation à laquelle je tiens à coeur. « J’aimerais pourvoir te dire que ça ne m’a rien fait de le revoir... Mais ce n’est pas vraiment le cas. Pourtant, je suis tellement bien avec toi... Tu le sais, à quel point je suis bien avec toi ? À quel point tu me rends heureuse ? » demandais-je, en pressant ma main contre sa joue, allant déposer mon front contre le sien pour le sentir plus près de moi. Je voulais qu’il le sache, qu’il comprenne qu’il ne faisait rien de mal, que tout ce que nous vivions ensemble depuis le début était vrai et que je n’avais pas l’intention de partir, à moins qu’il ne décide lui même de me mettre à la porte. Je soupire faiblement, mon coeur se contractant à la simple idée qu’il ne veuille plus de moi, qu’il ait l’impression qu’il ne représente rien pour moi, alors que ce n’est pas le cas. Ça se peut oui, avoir des sentiments pour deux personnes en même temps ? C’est possible ? Oui ça l’est, puisque c’est ce qui se passe dans mon coeur, la maintenant. Hésitante, j’en viens finalement à déposer mes lèvres contre les siennes dans un baiser qui se veut doux. Un baiser qui se veut déchirant et étourdissant. Comme cette situation l’est.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyJeu 19 Avr 2012 - 3:24

J'commence à être légèrement mouillé mais je m'en fiche, des gouttes perlent sur ma chemise, mon jeans, et d'ici peu j'vais être aussi trempé qu'elle. Mais ça ne m'empêche pas de m'aventurer sur sa peau humide, bien au contraire. Bon déjà, je n'ai pas fait fausse route, elle aime manger chinois. Une chance, parce qu'avec tout ce que j'ai commandé, j'aurais pas pu manger tout seul. On ne s'attarde pas trop sur le sujet, de toute façon, un autre est lancé, un qui me plait pas réellement. Cooper. Cooper qui m'insupporte, Cooper qui squatte le coeur d'Esther un peu trop à mon goût. Elle me regarde, garde le silence un peu trop longtemps à mon goût. Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? On peut décemment lire la crainte dans mes yeux, j'ai soudainement peur de ce qu'elle va m'avouer. Et par conséquent ça m'agace davantage. Elle lâche finalement la bombe. Elle le croise dans la rue ? Depuis quand il est à Dublin lui ? Qu'est-ce qu'il fout là d'ailleurs ? « Donc tu t'es perdu dans un bar en réalité ? » Mon ton est sec, trop sec, mais j'comprends pas pourquoi elle ne m'a pas dit la vérité immédiatement. A cause de cela sûrement. En plus, elle est rentré avant moi, c'est pas comme si j'avais attendu des heures qu'elle ne rentre en m'inquiétant. Non, c'est pas le cas. Alors pourquoi ? Elle m'avoue ensuite qu'elle ne voulait pas me mentir. C'est pourtant ce qu'elle fait, mon regard s'assombrit. J'sais pas pourquoi j'réagis de cette manière, j'suis jaloux c'est indéniable, mais à part tout ça ? J'crois que j'ai beaucoup de mal à supporter ce mensonge. « Qu'est-ce que tu veux que j'dise ? Que j'fasse ? J'vais pas te dire de partir parce que t'as vu Cooper. » Non ce serait stupide, j'espère juste qu'elle ne va pas passer son temps à le retrouver, j'pense que ça me saoulerait. J'pourrais me demander si elle n'a pas accepté d'être en Irlande pour être proche de lui. J'sais que ce n'est pas ça, mais j'suis tellement peu sûr de moi à ce sujet qu'on en revient toujours au même endroit. J'doute de ma capacité à satisfaire Esther, à la combler dans tous les domaines et surtout à surpasser Cooper, parce que j'suis encore persuadé que je ne sortirais pas vainqueur d'un combat sentimentale entre lui et moi dans le coeur d'Esther. Je ferme les yeux quelques secondes lorsqu'elle vient effleurer ma joue. J'ouvre les yeux et encre mon regard dans le sien. Elle est honnête avec moi lorsqu'elle m'avoue ressentir des choses pour lui. « Non j'sais pas justement, tout ce que j'peux faire c'est le deviner, l'espérer au mieux. Tout ce que j'sais c'est que t'es amoureuse de Cooper et que t'es pourtant là avec moi. » J'imagine qu'elle était entrain de me confirmer les choses à cet instant d'ailleurs. Que ce n'est pas vraiment une question mais bien une affirmation. Mon coeur se soulève, elle s'approche et à cet instant tout mon être me cris de me reculer. C'est trop bizarre de l'avoir contre moi alors qu'elle entrain de me dire qu'elle en aime un autre, qu'elle a des sentiments fort pour un autre type qu'elle a justement revu. Et puis elle m'embrasse, je ne la repousse pas, j'réponds peut être avec moins de vigueur qu'habituellement mais j'réponds tout de même. Mes main viennent se fourrer dans ses cheveux mouillés, et finalement je détache mes lèvres, sans pour autant reculer. « Je t'aime Esther, je t'aime et j'ai dû mal à accepter de devoir te partager avec lui... » Mon coeur a loupé un battement comme si me l'entendre dire à voix haute était plus étrange que de le ressentir. J'pose mes mains sur ses joues et pose mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes parce que j'préfère qu'elle oublie ce que j'ai dit finalement.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyJeu 19 Avr 2012 - 8:17

« Donc tu t'es perdu dans un bar en réalité ? » Cette réplique, je la mérite amplement. Je n’avais aucun droit de lui mentir et j’aurais du me montrer franche au moment où il avait mit les pieds dans l’appartement. Mais j’avais eu peur de sa réaction. D’une réaction comme celle-ci. Ce ton si sec, il ne l’a jamais employé avec moi. C’est tellement contrastant avec la façon dont il me parle habituellement que je ne peux que me reculer légèrement, ma gorge se serrant. J’essaie de lui faire comprendre que je n’avais pas vraiment voulu lui mentir, ça m’était seulement apparue comme la meilleure solution. J’avais bien tort. « Qu'est-ce que tu veux que j'dise ? Que j'fasse ? J'vais pas te dire de partir parce que t'as vu Cooper. » Il avait surement raison, il n’y avait rien à faire, rien à dire. J’étais tout de même soulager de savoir qu’il ne voulait pas que je parte. Le contraire m’aurait surprise, mais je ne pouvais en être certaine totalement. Je me rend compte à quel point une simple rencontre avec Cooper avait pu mettre autant le bordel dans tout. Pas que je le regrettais, mais comme je l’avais toujours dit, il aurait été préférable que nous ne nous revoyions pas avant un moment. C’est alors que je demande à Connor s’il sait à quel point il me rend heureuse. Ce qu’il ne semble pas comprendre, malheureusement. Et ça m’énerve, qu’il ne le sache pas, depuis le temps. « Si je suis avec toi, c’est parce qu’il y a bien une raison. Alors ne fait pas qu’espérer, mais prend plutôt conscience de tout le bonheur que tu m’apportes. Parce que durant le dernier mois, alors que je versais toutes les larmes de mon corps, c’est toi, à chaque fois, qui me redonnait le sourire. » dis-je alors que nos front sont collés l’un à l’autre, me regard dans le sien. Je décide de finalement l’embrasser, mais il n’y répond pas comme à son habitude, ça me fait un pincement au coeur. Mais si, si seulement j’avais pu savoir à l’avance ce qu’il était pour me dire. Je me serais peut-être préparée, j’aurais su quoi dire, au bon moment. Non, rien de cela. À la place, je me perd dans ce regard si bleu, m’abreuvant des paroles qui en viendront à me bouleverser. « Je t'aime Esther, je t'aime et j'ai dû mal à accepter de devoir te partager avec lui... » Je t’aime. Ces trois mots. Il m’aime. Ces paroles résonnent dans ma tête tel un écho interminable. Mon coeur accélère en même temps de ce contracter. C’est ce que ça fait, ce faire dire je t’aime ? Mon corps est figée, j’en oublie même de respirer. J’ai l’impression que le temps vient de s’arrêter, que plus rien ne compte, que plus rien n’a d’importance. Je suis étourdie, je me sens même faible. C’est pratiquement comme si je venais de tout m’imaginer dans ma tête, que ce n’est qu’un rêve. Oui c’est ça, c’est un rêve et je reste la gamine que je suis suis, mal aimé et seule dans la vie. Pourtant, lorsque ses lèvres reviennent à la rencontre des miennes, je me rend bien compte que tout cela ne relevait pas de mon imaginaire, mais bien de la réalité. J’ai soudainement peur. Je suis pétrifiée. Si bien que je répond à peine à son baiser. Connor se recule, je le fixe. Merde, je dois dire quelque chose. Je dois absolument formuler une phrase, mais rien ne veut sortir de ma bouche. Pas un son. La gorge serrée, je sens mon coeur s’affoler. « ... C’est... la première fois que quelqu’un me dit qu’il m’aime... » dis-je faiblement, la voix tremblante. Non, ce n’était pas la réponse que toute personne normale est censé donner lorsqu’un homme avoue son amour pour elle. Pourtant, je sais très bien ce que j’éprouve pour Connor, c’est clair depuis maintenant une semaine. Pourquoi ne pas lui dire alors ? Je reste silencieuse, allant caresser sa joue dans un geste remplie de tendresse. Un geste d’amour. Incapable de lâcher son regard le temps d’une seule seconde, je le supplie de lire dans mes yeux la réponse que je veux lui donner. J’ouvre la bouche, pour la refermer immédiatement. Je prend une grande respiration, la tête qui me tourne tellement je ressens la gamme d’émotion en entier. « Je suis totalement terrifiée... Connor... » dis-je dans un souffle, mes doigts effleurant doucement sa peau, dessinant chaque trait de son visage. Il est si beau. « Pas terrifiée d’une façon négative... Non... C’est juste... Toutes les émotions que je ressens en ce moment, j’en ai de la difficulté à parler. » Y’a rien de clair dans ce que je viens de lui dire. J’ai l’impression de ne rien faire correctement. Ce n’était pas moi qui avait voulu ne rien gâcher de notre relation, parce que j’y tenais beaucoup trop. J’avais pourtant le sentiment de faire tout le contraire. « Tu n’as pas à me partager avec lui. J’ai l’intention d’aller nul part, je veux rester avec toi. Et si tu me le demandes... je ne reverrai plus Cooper. » Ça c’était difficile à dire, ça me restait même au travers de la gorge, pas certaine d’avoir vraiment voulu dire ça. Pourtant, si c’était vraiment ce qu’il désirait, j’allais le faire. J’essayerais de l’expliquer à Cooper. Je me ferais à l’idée. Parce que l’idée de décevoir Connor une nouvelle fois m’était totalement inconcevable. Pour ce qui est des trois mots le plus précieux... J’allais lui dire. J’avais simplement besoin de me calmer, de prendre sur moi. Parce qu’en se moment, les émotions contrôle mon corps, et au contraire de ce que j’aurais pu penser, je ne réagis pas aussi bien à tout ça. Moi qui en rêvait la nuit, j’avais l’impression de ne pas mériter cet amour. Simplement parce que mon coeur bat pour deux. Et je veux qu’il ne batte que pour un. Celui que je regarde en ce moment.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyVen 20 Avr 2012 - 1:17

J'suis un peu décontenancé lorsqu'elle s'écarte légèrement. J'ai été largement trop loin, j'sais pas pourquoi j'ai été aussi agressif avec Esther, j'ai peut être un peu trop abusé. J'sais pas trop comment j'aurais réagis si elle me l'avait dit immédiatement, peut être aussi violemment ou peut être pas. Non j'pense que j'aurais été plus calme, mais de toute façon c'est trop tard. Le mal est fait et ils sont là, elle m'a menti. Elle m'a menti pour Cooper, j'crois que c'est le pire. Cooper me met hors de moi, plus que le fait qu'elle mente, même si j'ai dû mal à le cautionner. J'suis si contrarié que je ne réalise pas qu'elle essaye de me faire comprendre des choses, non moi j'reste dans l'optique où elle m'a caché la vérité parce qu'elle a peur de ma réaction et ça sous-entends qu'elle a quelque chose à se reprocher. Si bien que j'sais pas quoi répondre lorsqu'elle m'interroge, j'sais pas non plus comment j'suis censé réagir. En soit c'est rien, et puis j'imagine bien que ça ne va pas être la dernière fois qu'ils se verront, j'vais pas faire une crise pour ça tout de même. Mon coeur s'accélère lorsqu'elle essaye de me faire prendre conscience du bien que je lui procure. Je le sais quelque part, je le sais mais ça me suffit pas réellement. Parce que ça un ami peut le faire, et c'est dans cette optique je l'ai fait. « Normal, c'est ce que tous les amis font... Mais c'est pas de cette façon que j'perçois notre relation, ni pour cette raison que je t'ai demandé de venir t'installer avec moi. » Alors, forcément ça avait évolué depuis ce mois qu'elle évoque, sauf qu'on a jamais mis de mot là dessus, et quelque part je m'en fiche, j'espère juste qu'on voit les choses de la même façon. Oui j'pense, sauf que j'en suis pas certain. Après un baiser en demi teinte, je lui avoue que je l'aime, c'est comme sorti de nulle part. Au fin fond du fond du fond de mon coeur, c'est un peu le genre de chose que j'dis jamais à personne. Comme si ces mots gâchaient toujours tout. Ils gâchent toujours tout par ailleurs. D'ailleurs, la réaction d'Esther est tout sauf normale, elle se fige. J'embrasse une personne totalement inerte, ses lèvres restent closes si bien que je me recule aussitôt. Qu'est ce que j'ai fait comme connerie encore ? Elle me fixe et aucun son ne semble vouloir sortir de sa bouche. Je soupire. Bon c'est là que le livreur de bouffe débarque et on oublie tout d'accord ? Et là elle parle. C'est loin d'être ce à quoi je m'attends, si bien que j'dois devenir tout pâle. Et puis elle se met à caresser ma joue, amoureusement, ouais cette caresse aussi banale puisse-t-elle être ne l'est pas, j'arrive à percevoir tellement de choses dans ce geste et dans son regard. Bon ça va, c'est réciproque, j'suis quasi sûr que ça l'est. Je souris pour la rassurer. Elle me dit être terrifié, j'comprends pas réellement. « J'comprends pas, tu me dis oui sans hésiter quand je te demande de vivre avec moi et tu sembles tellement paniqué quand je te dis que je t'aime. C'est presque illogique. » Je caresse doucement sa joue, et souris plus franchement. J'vois bien qu'elle essaye de se débattre avec ses sentiments, j'pense aussi que le fait que je l'ai pris au dépourvu ne la dérange. « T'es pas obligé de répondre si c'est ce qui t'inquiète. » Je dépose un baiser sur son front, délicatement. Non ça va, ses yeux parlent pour elle. Je n'ai aucunement besoin de confirmation. Et puis elle me dit qu'elle est prête à renoncer à Cooper, que si je le souhaite elle ne le reverra plus. Je balance la tête négativement. « Non, je ... Je peux pas te demander un truc pareil. J'veux pas être celui qui t'interdit de vivre, de te priver de tes choix. Il est hors de question que je t'impose un choix pareil. Non, je veux simplement que tu sois honnête avec moi, j'voulais juste être rassuré pas que tu décides de partir pour Limmerick au premier battement de cil... » Et j'pense que je le suis. Rassuré. J'sais aussi qu'elle a besoin de le revoir, qu'elle en a envie, qui je serais pour lui ôter ce droit après tout ? « Tu vois qui tu veux d'ailleurs, t'es pas ma prisonnière et encore moins ma propriété. Alors si c'est Cooper que tu veux voir, vas-y tant que je ne passe pas plus de temps avec lui qu'avec moi, j'pense que j'devrais pouvoir supporter. » Je ris, pour dédramatiser les choses. Oui je sais, mon discours contraste totalement avec mes paroles d'y il y a deux minutes mais c'est comme ça. J'approche mes lèvres des siennes et enroule mes bras autour de sa taille pour l'attirer davantage contre moi.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyVen 20 Avr 2012 - 6:44

« Normal, c'est ce que tous les amis font... Mais c'est pas de cette façon que j'perçois notre relation, ni pour cette raison que je t'ai demandé de venir t'installer avec moi. » Nous en revenions à toute cette histoire d’amitié. Bon, il était clair maintenant que notre relation allait bien au delà d’une amitié, aussi proche qu’elle soit. Si je m’étais posée la question dans le passé, je pouvais maintenant affirmer que ce que je ressentais pour Connor était plus qu’un sentiment amical. Non, c’était un sentiment beaucoup plus fort qui grandissait en moi. Et il devait en penser la même chose, s’il m’affirmait cela. « Je ne la perçois plus comme de l’amitié non plus. Enfin, tu restes un ami... Mais c’est plus que ça. » Je suis capable de lui affirmer tout cela, sans en douter une seule seconde. Mais cependant, lorsqu’il déclare m’aimer, même si mon coeur en manque totalement un battement, je suis aussi prise d’une peur incontrôlable. Comme si c’était une mauvaise chose qu’il me dise tout cela. Pourtant, ça ne l’était pas. C’était même totalement le contraire. Mais c’est comme si mon cerveau, mon coeur, mon corps ne veulent pas collaborer ensemble. Comme si je n’arrive pas à exprimer ce qui se passe à l’intérieur de ce corps si fragile qu’est le mien. Et je suis là, à rester muette comme une idiote, devant lui à le fixer, caressant son visage, de peur qu’il disparaisse. C’est ça le problème, j’ai constamment peur de me retrouver seule, de ne plus l’avoir à mes côtés. C’est ridicule, puisqu’il vient de me dire la plus belle preuve qu’il n’avait l’intention d’aller nulle part. « J'comprends pas, tu me dis oui sans hésiter quand je te demande de vivre avec moi et tu sembles tellement paniqué quand je te dis que je t'aime. C'est presque illogique. » Je soupire, parce qu’il a raison. « C’est illogique. » dis-je donc aussitôt, ne lâchant pas son regard. Il me sourit, caresse ma joue, embrasse mon front. Il agit de la façon la plus parfaite qu’il soit. Il mériterait que je lui avoue moi aussi, là maintenant, mes sentiments pour lui. Mais j’ai la gorge nouée. Mais ça, il l’a bien comprit. « T'es pas obligé de répondre si c'est ce qui t'inquiète. » Je soupire faiblement, hochant la tête, soulagée en quelque sorte. Il a bien vu, dans mes yeux, dans mes gestes, que je ne suis pas fermé à ce qu’il m’a dit, que je suis simplement paniquée. Et j’ai l’intention de lui répondre, mais pas maintenant, je ne me sens pas capable de le faire. C’est ce qui est bien avec Connor, pas obligé de parler, pour qu’il me comprenne réellement. C’est alors que je lui dis, que je lui demande, quelque chose que je regrette presque aussitôt. Ne plus revoir Cooper. Le pire dans tout ça, c’est que ne plus le revoir serait surement la meilleure chose à faire. C’était ce qui était prévu pour un temps aussi. Mais hier, lorsque je l’ai revu, je me suis souvenue à quel point il était important à mes yeux. Et ça, je ne demande pas à Connor de le comprendre, parce que justement, y’a pas grand chose à comprendre. Mais s’il n’accepte pas le fait que je le revois... Et que je considère le fait que je ne peux m’éloigner de Connor, je ne vois pas d’autres solutions. Heureusement, il me répond à la négative, m’affirmant qu’il ne peut me demander une telle chose. Je suis soulagée. Je ne veux pas que cela paraisse trop dans mon visage, mais je n’arrive pas à contrôler ce sentiment qui me parcours. Je ne sais même pas si j’aurais été capable de tenir cette promesse, de rester éloigné de Cooper. « Tu vois qui tu veux d'ailleurs, t'es pas ma prisonnière et encore moins ma propriété. Alors si c'est Cooper que tu veux voir, vas-y tant que tu ne passe pas plus de temps avec lui qu'avec moi, j'pense que j'devrais pouvoir supporter. » Il rit, se qui me fait immédiatement sourire. Il veut évidemment détendre l’atmosphère, et ce n’est pas moi qui va m’en plaindre. « Merci Connor... Je sais que je ne suis pas la personne la plus stable et la plus facile à suivre dans mes décisions et dans mes émotions. Je te promet de ne plus te mentir, que ça concerne Cooper ou autre chose. » dis-je, la mine sérieuse, pour qu’il me croit vraiment. Je ne veux plus lui mentir, ça ne fait que plus mal à la fin et je n’aime pas avoir ce sentiment de tension entre Connor et moi. « Je vais aussi essayer de ... de distancer la fréquence de visite entre Cooper et moi. C’est pour mon bien aussi. Et le tient. » Parce que je sais, que même s’il vient de m’avouer que ça ne le dérange pas que je revois Cooper, je sais bien qu’il ne le dit que pour me rassurer. Et je n’ai pas envie de lui faire du mal. Il se penche finalement vers moi, pour revenir m’embrasser et cette fois-ci, j’y répond correctement, y mettant même un peu plus de coeur que ce qu’il avait l’intention d’en mettre. C’est pas de ma faute, si ses baisers me donnent l’impression d’être mon oxygène en ce moment. Je colle mon corps trempe contre le sien alors qu’il m’attire un peu plus vers lui, ma main se glissant dans ses cheveux. Je sens ma serviette se défaire d’elle-même légèrement lorsque je me colle contre le corps du jeune homme. Elle ne bouge pas beaucoup, mais c’est une question de secondes avant qu’elle ne tombe. Je me détache de ses lèvres, ayant malheureusement besoin de respirer, parce non, finalement, ses baisers ne sont pas de l’oxygène. Je souris en le regardant, sur le point venir reprendre possession de ses lèvres. « Est-ce que ça veut dire qu’en quelque sorte... on forme un couple ? » dis-je dans un murmure en le regardant. C’était complètement idiot comme question, surtout après ce qu’il venait de me dire, le fait que j’habite maintenant avec lui et puis, tout ce que nous avions traversé. J’avais juste envie de le demander, en être sur peut-être. « Mais en même temps... on a pas vraiment eu de premier rendez-vous... » ajoutais-je en faisant une petite moue. Je plaisantais, bien sur. J’avais envie de changer cet atmosphère qui était des plus lourde et ce, à cause de moi. Je ne prenais pas à la légère ce dont nous venions de discuter, mais je ne voulais pas non plus gâcher notre soirée. Parce qu’on était d’accord sur un point. Connor et moi voulions être ensemble, et ce parce qu’il y avait des sentiments amoureux entre nous. Pour le reste, je n’avais plus trop envie d’y penser là maintenant, alors que je suis presque nue sur les genoux de cet homme que je retourne embrasser avec envie et passion.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyDim 22 Avr 2012 - 22:05

Bien sûr qu'Esther est mon amie, mais elle est surtout plus que cela, c'est ... C'est la femme dont je suis amoureux et avec qui j'ai envie d'être à chaque instant. C'est plutôt un avantage d'être avec une personne avec qui on est devenu ami avant, même si le avant se résume seulement à plusieurs semaines pour nous. C'est que ce choix n'est as si stupide, c'est que quelque part, on a une affinité, une réellement affinité et que notre relation n'est pas simplement basé sur de l'attirance physique. La déclaration d'Esther me rassure, elle me conforte dans l'idée que je n'ai pas agit de manière irréfléchie en lui avouant mes sentiments. Si bien que je me contente de hocher la tête et de sourire, puisque j'ai déjà dans la tête ce que je m'apprête à lui dire. Lui dire que je l'aime. Je souris à nouveau lorsqu'elle me confirme que sa réaction est illogique, je ferme les yeux quelques instants, savourant sa caresse sur ma joue. « Je m'en fiche c'est pas grave... » Je me fiche qu'elle soit parfois incohérente dans ses propos, j'trouve ça mignon parfois. « Je t'aime comme t'es... » Je me mors la lèvre, presque désolé de le lui avoir dit une nouvelle fois, parce qu'elle est gênée et que c'est pas du tout mon but. C'est sans doute pour ça que je dépose un baiser sur son front, et que je la sers un peu plus contre moi. Protecteur à souhait. Mais bon du coup après je lui signale qu'elle n'est pas obligée de répondre, parce que non seulement elle n'a pas besoin de le faire, mais en plus, elle n'est pas obligée d'aller outre ses choix, ce n'est parce que j'ai senti le besoin de lui avouer que j'attends la même chose. Bien sûr c'est toujours plaisant de se l'entendre dire, de savoir que ce qu'on ressent est partager, mais ce ne sont que trois petits mots. Cooper, qui était devenu le centre de la conversation, reviens sur le tapis. J'aurais pu profiter de l'occasion pour demander à Esther d'arrêter de le revoir sauf que ce serait totalement absurde, et totalement injustifié de ma part. Ok c'est pas les grands amours entre nous, mais j'dois aussi reconnaître que j'suis carrément jaloux alors j'suis pas objectif. D'ailleurs, elle essaye de le cacher mais j'vois bien qu'elle est soulagé. J'devrais me vexer ou pas ? Non j'pense que je n'ai aucune raison vu la proposition qu'elle vient de me faire. J'ris pour détendre l'atmosphère, elle sourit à son tour. « T'as pas à me remercier, j'supporterais pas que tu te demandes une chose pareille. Mais voilà tout ce que je te demande c'est d'être honnête, quoi qu'il arrive, je te promets d'en faire de même. » Parce que j'supporte pas qu'on me mente, qu'on me cache des choses, parce que j'ai toujours l'impression qu'on ne me fait pas confiance, et c'est super important. Elle me confirme qu'elle va distancer ses visites d'avec le jeune homme. J'suis totalement d'accord lorsqu'elle affirme que c'est mieux, pour elle, pour moi, pour nous. « J'suis patient... » J'ai rien à dire de plus, j'dis rien. Non au contraire, je l'embrasse avec tendresse, une tendresse dont elle ne fait pas preuve, au contraire, elle y répond avec plus d'entrain, de passion, si bien que j'enroule mes bras contre elle, j'ai envie de sentir son corps contre le mien. Il est encore mouillé et ce que je sens c'est du froid avant tout. Pourtant ce baiser déclenche une vague de chaleur qui prend naissance dans mon ventre, elle remonte, me glace l'échine. Et puis finalement elle rompt le baiser. Merde, c'est vrai qu'il faut respirer aussi. Je souris mais refuse de la lâcher, le coton de ma chemise est imbibé, il me colle à la peau et c'est particulièrement désagréable. Quant à sa serviette, je me demande si elle tiendra encore si je desserre mon étreinte. Elle me pose une réponse qui déclenche aussitôt un sourire. « Oui, évidemment. Ca fait de toi ma petite amie, c'est pas trop has-been comme expression ? J'sais pas. » J'souris, et je m'apprête à m'emparer de ses lèvres qu'elle ouvre à nouveau la bouche. Je recule de quelques centimètres, et ris à nouveau face à sa question. « Faux, t'as tout faux ma chère. Tu te souviens de ta journée d'anniversaire, je t'ai invité. Embrassé à plusieurs reprise et j'ai même réussi à te déshabiller sans que tu ne dises quoi que ce soit. » J'souris fièrement, ouais bon j'suis d'accord, on avait carrément sauté des étapes, mais on s'est rencontré dans Fake Lover, c'est carrément pas habituel. Si elle voulait qu'on aille dans un restau' romantique, je ne suis pas contre, au pire, mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle se jette à nouveau sur mes lèvres. J'sens les pans de la serviette qui vient de se dénouer, s'échouer sur mes bras. Sans quitter ses lèvres que j'embrasse fiévreusement, je me débarrasse une bonne fois pour toute de cette serviette qui est clairement de trop.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyLun 23 Avr 2012 - 0:08

J’avoue que maintenant qu’il m’en fait part, qu’il me dit clairement que la façon dont je réagis en ce moment est illogique, je me demande pourquoi je suis ainsi. Pourquoi je ne lui ai pas répondu simplement, un je t’aime. Ça a toujours l’air plus simple que ça l’est réellement en fait, et c’est ce dont je me suis rendu compte. Je pensais même que se serait moi la première, à lui dire ces trois petits mots. Il m’avait pourtant prise par surprise. Et je me demandais même s’il n’allait pas le regretter maintenant, vu ma réaction. Mais il me réconforte immédiatement, en me disant que ce n’est pas grave. « Je t'aime comme t'es... » Ah voilà, mon coeur manque encore un battement. C’est malin. Je devrais lui répondre à l’instant, pourtant encore une fois, je n’arrive pas à mettre les mots sur ce qui se passe en moi. Connor le voit bien, et se mort la lèvre, comme pour s’excuser de me l’avoir dit encore une fois. Il ne devrait pas être désolé, c’est la plus belle chose que j’ai entendu de ma vie. Lui qui me dit qu’il m’aime. Mais ça me rassure qu’il ne me presse pas à lui répondre. C’est que, dans un sens, il sait très bien que ces mots sortiront bientôt de ma bouche. Je me contente de sourire faiblement mais franchement, reprenant mon sérieux lorsque la conversation revient au sujet Cooper. Au moins, les choses sont mises aux claires. Ce n’est pas quelque chose de facile à faire, ni pour lui, ni pour moi, mais je préfère cela ainsi. « T'as pas à me remercier, j'supporterais pas que tu te demandes une chose pareille. Mais voilà tout ce que je te demande c'est d'être honnête, quoi qu'il arrive, je te promets d'en faire de même. » J’hoche la tête, pour approuver ce qu’il me demande. Ce n’est rien, être honnête l’un envers l’autre devrait même être la base de notre relation, avec l’amour. « Je te le promet. » dis-je tout bas, mais fermement. Je me sens déjà assez mal comme ça de lui avoir mentit pour ma rencontre de la veille, je n’avais plus l’intention de répéter le geste. Il ajoute ensuite qu’il est patient, ce qui me réconforte encore plus, ne pouvant m’empêcher d’embrasser ses lèvres avec passion. Je suis incapable de me contrôler avec lui, de doser cette intensité qui s’empare de mon corps en entier au moment où ses lèvres sont contre les miennes. Je me sépare pourtant pour lui poser une question qui relève plutôt d’une évidence. « Oui, évidemment. Ca fait de toi ma petite amie, c'est pas trop has-been comme expression ? J'sais pas. » Mon sourire s’agrandit. Je suis sa petite amie, oui oui. C’est peut-être vieux jeu et dépassé, mais j’aime bien cette idée. « Non, je trouve que ça sonne bien. En fait, je crois que je vais pouvoir m’habituer vite à ça aussi ! » dis-je en rigolant, faisant référence au fait que je lui avais mentionné que j’allais vite m’habituer à Dublin. Dans le fond, moi, tant qu’il était question de Connor dans l’histoire, tout m’allait. Puis, lorsque je lui fit mention que nous n’avions pas eu de premier rendez-vous officiel, il me fit comprendre que c’était faux, puisqu’il m’avait invité à mon anniversaire. Mais oui, c’était bien vrai. Je me met à rire en voyant son sourire fier, en me rappelant la dites journée. C’était vraiment un beau souvenir ça. « Pardonne moi, j’avais presque oublié ! Mais oui, je crois que j’étais déjà totalement sous ton charme à l’époque, pour me laisser déshabiller ainsi ! » dis-je alors en riant un peu plus. En fait, c’était un peu faux, puisqu’à cette époque, comme je le disais si bien, nous n’étions réellement que des amis. Aucunes arrières pensés ne m’avaient effleuré l’esprit, même si nous en avions profité pour nous embrasser sans gêne. Peut-être que, sans le savoir, nous étions déjà attiré l’un vers l’autre. Je ne saurais vraiment le dire. Mais bon, là maintenant, j’avais bien envie de retrouver les lèvres de Connor là où je les avais laissé avant de parler. Et c’est ce que je m’empresse de faire, le sentant me serrer contre lui, alors que nos baisers se font un peu plus fiévreux et fougueux. Je me rend à peine compte que ma serviette m’échappe, mais Connor lui ne manque pas de le remarquer, puisqu’il s’en débarrasse en une seconde, la lançant un peu plus loin, alors que j’entreprend de lui retirer cette chemise qui de toute façon, est mouillée. Mes mains réclament sa peau alors que j’ai de la difficulté à défaire chaque boutons de cette chemise. C’est injuste, je suis complètement nue alors que lui est beaucoup trop habillé. Réussissant enfin à détacher le vêtement jusqu’en bas, je souris contre ses lèvres alors que mes mains explorent enfin son torse que je commence à connaître par coeur tant nous passons plus de temps sans vêtements qu’avec lorsque nous nous retrouvons que tous les deux. Dans un mouvement, je l’entraîne avec moi pour nous allonger sur le canapé, lui se retrouvant au dessus de moi, alors que nos lèvres aimantés ne peuvent plus se passer l’une de l’autre. J’ai soudainement très chaud, mon coeur battant à une vitesse excessive. Je me remet à penser à tout ce que nous venons de nous dire, puis légèrement, alors que mes mains se glissent dans son dos pour le serrer encore plus contre moi, mes lèvres se détachent à peine des siennes. « Je t’aime Connor... » dis-je finalement, dans un souffle, tout bas, mon regard remplie d’étoiles. Je ne comprend même pas pourquoi j’ai paniqué un peu plus tôt, alors que ça me parait une évidence maintenant. Je l’aime. Pourquoi ne pas le lui dire. Je retourne à la conquête de ses lèvres, ayant l’impression que mon coeur allait s’envoler tant je me sentais légère de lui avouer ceci. Ce baiser est plus doux, tendre. Il est amoureux. J’ai envie qu’il me fasse l’amour passionnément, maintenant, tout de suite. C’est pourquoi mes mains glissent lentement sur son torse, passant sur son ventre puis son bas ventre, s’arrêtant pour détacher son pantalon. Et c’est à ce moment là qu’on sonne à la porte. Hein, quoi ? Il se passe quoi ? Ah oui, le livreur. Ok, mais c’est vraiment le pire moment pour débarquer et sonner à une porte. Je viens de dire à Connor que je l’aime et mon corps le supplie en ce moment de me faire l’amour. Alors la bouffe chinoise, je m’en fou un peu là. Je soupire, je regarde Connor en faisant une petite moue de gamine. « Merde... » dis-je faiblement alors qu’il se relève. Bon, ok, c’est tout de même un peu drôle. Oh mais attend, je suis complètement nue. Bon, il est impatient le mec, il sonne une deuxième fois. « Elle est où ma serviette ? » demandais-je en éclatant finalement de rire, tant la situation était ridicule. Je la trouve finalement, l’enroulant autour de moi en une vitesse éclaire. Voilà, je suis décente. Et frustrée de m’être fait interrompu par un chinois qui nous apporte des egg rolls et du riz.
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MessageSujet: Re: torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]   torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34] EmptyJeu 26 Avr 2012 - 19:59

J'suis vraiment maladroit lorsqu'il s'agit de sentiments, j'suis super maladroit, c'est pas dans mes habitudes, mais j'suis pas habitué à éprouver ce genre de sentiments. J'suis novice, j'ai jamais été amoureux, enfin je n'ai jamais été engagé dans une relation, c'est nouveau. Tout ceci est une véritable découverte, j'sais pas trop si je fais les choses dans l'ordre. Non en réalité, j'suis même certain de ne rien faire dans l'ordre, mais il faut prendre en considération que cette relation est loin d'être banale, elle a tout de même débuté dans une émission de télé réalité et pas forcément de la manière la plus traditionnelle soit-elle. J'commence à me dire que j'suis allé trop vite quand j'vois la réaction d'Esther, et quand je panique j'dis n'importe quoi, enfin du moins j'ai tendance à faire des conneries, m’emmêler les pinceaux. Et en rajouter une couche en avouant à nouveau à Esther que je l'aime. Même si c'était censé la rassurer. J'suis pas sûr que ça ait eu l'effet escompté par ailleurs. Elle me promet ensuite qu'elle ne me mentira plus, je lui souris parce que j'suis soulagé. Mais vu dans l'état où cette situation l'a mise j'suis sûr que de toute façon elle ne l'aurait plus fait. Alors, d'accord, ça ne me plait pas trop qu'elle continue de voir Cooper tout en connaissant ses sentiments à son égard, mais en même temps, je lui fais confiance, parce que c'est contre moi qu'elle est en ce moment, et c'est toujours avec moi qu'elle vit actuellement. Elle plaque ses lèvres contre les miennes, il est empli et motivée par la passion qui nous anime tous les deux. D'ailleurs, on doit avoir l'air de deux amants qui se retrouvent après plusieurs jours lorsque l'on s'embrasse, mais même pas, c'est simplement parce qu'on n'arrive pas à freiner nos envies constantes l'un de l'autre. Nos corps n'arrivent pas à se séparer l'un de l'autre tandis qu'elle écarte de mes lèvres, à mon plus damne. Pour une question qui ne me manque de me faire sourire, à l'image de la réponse que je lui fournis et qui fend son visage en deux. C'est bizarre de m'entendre dire qu'elle est ma petite amie, mais c'est pas désagréable au contraire. Et elle semble satisfaite.J'comprends bien évidemment sa référence. « Oh et donc, pour le moment est-ce que Dublin te plaît ? » Sous-entendant : ça va pas trop déçue de te réveiller tous les jours à mes côtés. J'imagine que non, j'imagine même qu'elle ne serait pas là en ce moment, et bien que ce soit tôt, j'pense que dans le cas contraire elle ne serait même plus là. Je fais la moue lorsqu'elle dit qu'elle avait presque oublié. « QUOI ? Avec tout le mal que je me suis donné ? Tu me brises le coeur. » J'trouve le sourire grâce à la suite. « D'ailleurs si tu veux, ton haut de maillot doit être dans mes affaires... » Je ris, ma collection de maillot de bain des candidates de Fake Lover s'est malheureusement arrêté au sien et à celui de Sixtine, à bien y repenser j'pense que j'aurais dû subtiliser celui de Moore, elle ne s'est jamais gêné pour me piquer mes fringues, mais bref. De toute façon à moment là, si j'avais décidé d'organiser cette surprise ce n'était pas pour profiter d'elle par la suite. Bien au contraire, pourtant là, j'ai bien envie de profiter d'elle. Mais j'sais qu'elle en a tout autant envie que moi. Elle repart à la conquête de mes lèvres, on s'embrasse avec envie, fougue, passion. Et sa serviette se fait la malle. Je l'en débarrasse sans tarder, j'peux enfin la toucher plus librement. Ainsi, mes doigts parcourent ses hanches, sa taille, son dos tandis qu'elle commence à ôter les boutons de ma chemise trempée. Enfin elle galère un peu, elle a trop de mal, si bien que je peux m'empêcher de sourire entre deux baisers. Elle réussit enfin, et ses mains parcourent mon torse, si au début j'ai eu du mal à me laisser toucher de cette façon, que je sursautais au moins contacte, maintenant, j'éprouve un bien-être fous. J'ai besoin de contact, de ce contact pour me sentir bien. Et puis dans un mouvement parfaitement maîtrisé elle m'attire contre elle, puis se retrouve allongé sur le canapé, moi sur elle. Le désir bien que présent en permanence s'accentue à ce moment là. J'ai chaud, très chaud, j'ai envie d'elle là maintenant. On s'embrasse avec passion, et puis elle s'écarte à nouveau, j'fais la moue. Mais elle ouvre la bouche, son regard est différent, elle semble même plus légère. Et là, elle m'avoue qu'elle m'aime. Je souris, mon coeur bat la chamade. C'est agréable, j'ai des papillons dans le ventre, merde. J'pensais pas que j'serais aussi léger. « Je t'aime, et j'aime que tu m'aimes... » Je murmure, et nos lèvres se rencontrent encore, mais le baiser est différent. Plus tendre. Et puis ses mains parcourent encore mon torse, et puis elle s'attarde sur mon pantalon. Je m'écarte de ses lèvres pour retrouver son cou que j'embrasse tendrement, mon bouton saute plus rapidement, sauf que... PUTAIN la sonnette. Je me demande durant quelques instant ce que c'est. Je me redresse, et interroge Esther du regard, oui bon c'est un peu mon appart, j'vois pas qui pourrait venir la voir elle techniquement. Et puis je me souviens de ma commande, putain de livreur de merde. En plus j'sais pas elle, mais moi j'ai pas trop faim là maintenant. La seule chose que mon corps réclame c'est le sien, son corps qui m'appelle depuis plusieurs minutes. Je me relève, alors qu'elle jure. Je remets mon bouton, tout en soupirant. Il sonne encore, deux minutes mec, j'arrive. Hum, du fric, j'regarde un peu partout, où est-ce que j'ai foutu mon porte-feuille déjà ? Esther réclame sa serviette, c'est vrai qu'elle est nue et que ça ferait désordre. Je ris également. « Elle est là ! » Je lui montre tandis que j'suis devant la porte tandis que j'fouille dans mes poches. Oh un billet. Cent euros. Ça devrait faire l'affaire. J'attends qu'Esther soit plus décente avant d'ouvrir la porte. Y'a un type, qui semble étonné de me voir. Bah quoi, c'est parce que j'suis torse nu ou parce que c'est moi ? Peut être un peu des deux. Je lui souris, il me tend la bouffe, merde, j'ai vu grand, m'annonce le prix, je lui tends le fric, il a pas de monnaie. Je lui dis de garder tout, du moment qu'il se tire et en vitesse. J'referme la porte et ris à nouveau quand je vois la tête d'Esther assise sur le canapé. « Je crois que j'ai vu grand. » J'pose les sacs sur la table basse, et m'installe aux côtés de la jeune femme. « Bon, on en était où ? » Je la regarde le regard plein de malice, et je m'avance vers elle, elle n'a pas d'autre choix que de s'allonger à nouveau, je l'embrasse avec passion. Bon finalement, il ne m'a pas trop coupé dans mon élan, j'espère qu'elle nous plus, et y'a aussi cette nourriture. L'odeur qui s'en dégage, qui me chatouille les narines. Et puis j'interromps le baiser. « T'as faim peut être ? » Je souffle contre ses lèvres, tandis que mes mains se faufilent déjà sous sa serviette.

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torturés par nos désirs comme deux jeunes amoureux, immobilisés par la souffrance de devoir apprendre à être deux [17/04/12 à 20h34]

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