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| PEACE OF MIND~ ft. loxias | |
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Auteur | Message |
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ValentinaMESSAGES : 1947 AGE : 35 LOCALISATION : ITALIE LA PLUS PART DU TEMPS. EMPLOI : DR ET CHERCHEUSE EN BIOLOGIE MOLECULAIRE POINTS : 467
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| Sujet: Re: PEACE OF MIND~ ft. loxias Sam 19 Mai 2012 - 1:48 | |
| Elle a pas vraiment de mal à se confier et a parler d'elle. Enfin si on lui pose des question elle y répond sans problème avec le plus d’honnêteté possible. Mais parler d'elle spontanément non. Elle a l'impression que bien au contraire ça va ennuyer les gens alors elle attend qu'on lui pose une question pour parler d'elle et ça lui convient parfaitement de cette manière. Elle n’approfondit donc pas les choses pour pas l’ennuyer et parce que ce n'est pas la question qu'il lui a poser. Elle ajoute tout de même qu'elle pense retourner en Italie c'est déjà pas mal. « Je suis ici depuis quatre mois, et je menace de sombrer dans une profonde dépression à la prochaine goutte de pluie. Je salue ton courage de tenir depuis cinq ans. » Elle sourit, puis rit légèrement. La pluie c'est pas le pire dans ce pays. C'est certainement pas le pire bien qu'en bonne italienne qu'elle est le soleil lui manque cruellement elle peut supporter la pluie d'autre choses sont bien plus dure... bien plus. « Tu étais où avant ? » dit-elle curieuse de savoir le nombre d'endroit que cet aventurier à put visiter. Il en a de la chance et surtout du courage. Elle, elle pourrait pas ça lui fait clairement peur. Il part dans ses pensées et se défait de l’emprise de la jeune femme sur ses tempe d'un mouvement de la tête. Elle sait pas si c'est à cause d'elle, elle pense que c'est de sa faute alors elle retire entièrement ses mains prête à aller voir ailleurs. Mais non il s'empresse de dire quelques mots sentant peut être que ça allait la faire fuir. « Désolé, j’ai... Je pensais à un truc. Tu veux bien reprendre, s’il te plaît ? Je te promets que je serais sage, cette fois. » Lui dit-il clairement désolé, d'ailleurs il réitère ce tique, se mordre la lèvre inférieur. Elle sourit tranquillement avant de reprendre le massage. Il n'y a pas de mal. Elle a juste du mal avec imprévisible et cet homme l’est clairement. Elle ne fait aucun commentaire sur ce geste de sa part et préfère se lancer dans une question longue comme le bras avec des hésitations pensante et un rire gêné en ponctuation finale. Il rit légèrement face à ce spectacle. Elle sourit timidement. « Non, je n’ai pas été adopté. J’ai quitté ma famille de ma propre initiative, parce que je voulais pouvoir choisir la mienne. » Elle a clairement du mal à comprendre ce genre de décision. Elle fronce un sourcil. Sa famille était si terrible que ça ? Elle qui rêve d'une famille depuis toujours.. Mais bon il devait avoir ses raisons elle ne va pas le juger pour ça ou en tout cas pas tant qu'elle ne connaît pas toute l'histoire et elle ne va pas le forcer à lui en dire plus c'est claire. Elle reste légèrement perplexe et songeuse face à cette réponse particulière de sa vie elle n'avait entendu personne dire une telle chose. « C’est ton cas, à toi, n’est-ce pas ? » Dans ses rêverie elle ne fait pas attention à la question continuant de fixer un point au hasard et massant avec moins d'énergie, perdue dans ses pensées. « Tu as été adoptée ? » Renchérit-il. Cette fois elle entend, elle revient à elle et le regarde calmement. Adoptée ? Non pas vraiment. « Non. » dit-elle pour simple réponse avant de se décider à en dire plus. « J'ai vécu dans un orphelinat une bonne partie de mon enfance avant d'être transférer dans un foyer puis balader de famille d’accueil en famille d'accueil. » Dans tout la Latium. Elle sourit légèrement. Elle tais le faite qu'aucune famille n'a voulu d'elle alors que tout ses amis à l'orphelinat partaient un a un. Elle tait encore beaucoup de chose de ce genre. Énoncer les faits pas de problème, développer les choses là.. y a un hic. Sujet ultra sensible. « Tu ne te posera jamais définitivement dans un ville ? » dit-elle curieuse. Il semble nomade d'après ce qu'elle a comprit. Pourquoi ? Pour longtemps ? Qu'est ce qui lui plaît dans ce genre de vie ? « Comment c'est de vivre de cette façon ? » Elle n'est pas vraiment attiré par ce genre de vie peut être parce qu'elle ne sait pas ce que c'est. Elle aimerait pouvoir se faire une opinion sur le sujet d'où cette question. |
| LoxiasMESSAGES : 2255 AGE : 38 CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. » JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION POINTS : 388
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| Sujet: Re: PEACE OF MIND~ ft. loxias Sam 19 Mai 2012 - 3:32 | |
| « Tu étais où avant ? » Sa voix légère flotte en m’enveloppe, si bien que je lui réponds machinalement, comme si elle n’avait pas d’existence réelle et que je ne faisais que parler à voix haute ou répondre à mes propres questions... « Londres, Paris, Orléans, Amsterdam, Cologne, Vienne... » Et je continue de remonter le temps... « ... Vérone, Venise, Florence, Rome, Rijeka... Athènes... » Oh oui, je m’en souviens bien d’Athènes... J’arrête là mon retour dans le temps, même s’il reste d’autres villes dont je n’ai pas évoqué le nom. Mais c’était avant, avant l’Europe. Et puis ce serait trop long. Alors je me contente de songer à ma prochaine destination, avant de me rappeler que si tout se passe comme prévu, il n’y aura pas de prochaine destination. Mon cerveau s’offusque, et ma tête dodeline. Valentina prend peur. Je rattrape le coup immédiatement, et le massage reprend. La discussion aussi. Elle s’interroge sur une possible adoption dans mon enfance, et à sa manière d’évoquer la chose, je comprends que c’est un sujet qui lui parle, qui lui parle beaucoup même. Je suppose qu’elle a été adoptée, elle, et je lui pose la question en douceur. Si elle ne répond pas à ma première interpellation, elle accède à la deuxième, de manière assez sibylline, toutefois. « Non. J'ai vécu dans un orphelinat une bonne partie de mon enfance avant d'être transférer dans un foyer puis balader de famille d’accueil en famille d'accueil. » Et puis elle se tait. Je n’insiste pas, même si son histoire m'interpelle et qu’en connaître le détail m’intéresse. Il me semble qu’elle ne souhaite pas ajouter quoique ce soit à cet aveu. Alors je laisse faire. Je ne vais pas entreprendre de disséquer son histoire intime et personnelle alors que je la croise pour la première fois. Faut pas déconner. Et j’ai l’impression que ce qu’elle confie est déjà du domaine de l’énorme pour elle, aussi tôt. Je laisse le silence s’étioler, avec la ferme intention de la laisser le briser à son tour. De toute manière, c’est à elle de poser une question, c’est comme ça que ça marche, l’un après l’autre, chacun se confie et se dévoile un peu plus. Et je sens qu’en l’interrogeant sur une éventuelle adoption, j’ai placé la barre si haut que je devrais peut être appréhender la question à venir. « Tu ne te posera jamais définitivement dans une ville ? » Finit-elle par souffler. Mais alors que je m’apprête à répondre à sa première question, elle en pose une deuxième, me libérant de la première, plus compliquée pour moi. « Comment c'est de vivre de cette façon ? » Je m’accorde le temps de la réflexion quelques instants, puis me lance. « C’est dur. » J’aurais pu mentir, prétexter me complaire dans cette vie de nomade sans port ni attache, mais justement parce que cette vie est sans port et sans attache, elle en devient difficile et hostile. « Je n’ai pas de racines, je n’ai pas de chez moi. Il n’y a pas un seul endroit dans le monde où je me sente véritable “à la maison”. Alors oui, je m’en créer une nouvelle dans chaque ville, mais je n’ai pas le temps de m’y habituer, qu’il me faut déjà partir vers ailleurs. J’apprends les langues sur le tas, et le métier aussi. Parce qu’il faut bien gagner sa vie, et on propose rarement un poste de cadre en entreprise à un type sortit de nulle part, qui mélange plusieurs langues pour en faire une nouvelle. De toutes manières, je ne reste jamais suffisamment longtemps pour qu’on me propose un poste intéressant.... Mais... » Parce que oui, il y a forcément un mais, sinon comment expliquer que je continue sur cette voie, si cette vie est si dégueulasse. Il y a bien une autre explication, mais je préfère lui exposer la plus simple. « Mais cette liberté n’a pas de prix. Je suis de partout et nulle part à la fois, j’ai multiplié plus d’expérience en quatre ans que beaucoup d’hommes sur leur lit de mort. Je n’ai pas de maison, mais ma maison c’est partout. J’ai déclamé du Shakespeare dans un Parthénon déserté, je me suis laissé enfermé dans une loge à la Scala, juste pour le plaisir d’y passer une nuit clandestinement, je suis monté sur les toits de l’Opéra Garnier, pour y bronzer, j’ai poussé la sérénade pour les touristes sur les gondoles à Venise... » Une nouvelle fois, j’incline la tête en arrière pour lui offrir un sourire qui se déverse jusque sur mes iris. « J’estime être chanceux. » Et je le pense, sincèrement. Ce que j’ai vécu, c’est ce qui fait de moi ce que je suis. Un patchwork de cultures et de rencontres. Je ne renie pas ce que j’étais, je le suis toujours, mais j’ai évolué vers quelque chose d’absolument différent de tout ce qu’on m’avait, jusqu’alors, enseigné. Peut être parce que j’étais différent de base, en fait. Ni mieux, ni moins bien, juste différent. |
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| Sujet: Re: PEACE OF MIND~ ft. loxias Sam 19 Mai 2012 - 18:12 | |
| « Londres, Paris, Orléans, Amsterdam, Cologne, Vienne... » Autant de villes ? Elle laisse un soupire d'étonnement s'échapper de ses lèvres et encore c'est pas terminée. « ... Vérone, Venise, Florence, Rome, Rijeka... Athènes... » Un second soupire s'échappe de sa bouche. Un véritable globe trotteur elle admire et jalouse cette qualité. Maintenant la question du point de départ trotte dans sa tête. Vient-il d'Athènes ? Ou est-ce une autre ville parmi tant d'autre ? Elle réserve son jugement et sa question pour plu tard. Pour l'instant une autre question brûle ses lèvres. A t-il été adopté ? Tout ce qu'il dit peut l'amener dans ce genre de direction, alors autant lui demander espérant ne pas être trop indiscrète surtout. Il répond, elle ne comprend pas sa réponse mais elle se dit qu'il doit avoir tout un tas de raison pour avoir fait ce choix. Et décide de ne pas poser plus de question à ce sujet pour le moment en tout cas. A son tour de lui poser la question, adopté elle ? Non pas vraiment malheureusement. La réponse qu'elle donne est simple et presque méthodique. Elle n'entre pas dans les détails parce que ces détails ils font extrêmement mal. Il ne pose pas plus de questions à ce sujet et c'est plutôt plaisant. Un silence s'installe, un doux silence. On peut sentir que l'italienne se sent déjà beaucoup plus à l'aise bien que ça reste sur le fil du rasoir. Un geste imprévisible de la part du jeune homme et elle prend la fuite. Pour l'instant ça va, ça reste calme et de nouveau c'est elle qui brise le silence d'une voix feutré. Deux questions à la suite. Elle aurait mieux fait de les poser une à à une pour être certaine d'avoir une réponse aux deux, mais elle ne peut forcer personne à lui répondre. « C’est dur. » Alors pourquoi vivre de cette manière ? Si une façon différente serait plus facile et plus agréable. « Je n’ai pas de racines, je n’ai pas de chez moi. Il n’y a pas un seul endroit dans le monde où je me sente véritable “à la maison”. Alors oui, je m’en créer une nouvelle dans chaque ville, mais je n’ai pas le temps de m’y habituer, qu’il me faut déjà partir vers ailleurs. J’apprends les langues sur le tas, et le métier aussi. Parce qu’il faut bien gagner sa vie, et on propose rarement un poste de cadre en entreprise à un type sortit de nulle part, qui mélange plusieurs langues pour en faire une nouvelle. De toutes manières, je ne reste jamais suffisamment longtemps pour qu’on me propose un poste intéressant.... Mais... » Il devait y avoir un mais forcément sinon elle ne voit pas l'utilité d'une telle vie. Elle, elle a l'impression que sa vie est une éternelle fuite. Pourquoi ne pas se poser ? Elle ne comprend pas. Elle attend donc la suite pour comprendre. « Mais cette liberté n’a pas de prix. Je suis de partout et nulle part à la fois, j’ai multiplié plus d’expérience en quatre ans que beaucoup d’hommes sur leur lit de mort. Je n’ai pas de maison, mais ma maison c’est partout. J’ai déclamé du Shakespeare dans un Parthénon déserté, je me suis laissé enfermé dans une loge à la Scala, juste pour le plaisir d’y passer une nuit clandestinement, je suis monté sur les toits de l’Opéra Garnier, pour y bronzer, j’ai poussé la sérénade pour les touristes sur les gondoles à Venise... » Chaque mot prononcé est attirant. Elle aimerait bien vivre une chose pareil. Puisqu'au fond elle, elle est peut être installé quelque part mais elle n'est clairement pas chez elle. Et elle n'est nulle part chez elle parce qu'elle a une conception du foyer assez strict. Des parents, des enfants, de l'amour. Elle n'a rien de ça alors elle peut comprendre la partie ardue de sa vie. Elle l'envie fortement mais à la fois elle à cette petite part d’incompréhension, ce petit truc qui lui dit qu'il fait erreur sur la manière dont il doit vivre sa vie. Mais c'est à lui de décider ce qui est meilleur pour lui. Et donc, il n'a pas répondu à la première question, elle l'a bien remarqué et n’insistera pas plus que ça. « J’estime être chanceux. » Elle sourit, elle l'envie. Elle ne voit que du courage dans la façon dont il mène sa vie bien qu'il y a une part de 'lâcheté' peut être. Elle n'a pas encore arrêté son jugement. « Je t'envie, tu es courageux. » dit-elle de sa voix douce et chantante. Elle continue le massage tant salvateur pour le jeune homme. « Tu as du voir des choses magnifiques, cela doit être merveilleux de se sentir si libre. » dit-elle se laissant quelque peut embarqué par les paroles du jeune homme. Mais elle, non jamais elle ne fera une telle chose c'est synonyme d'imprévu. Elle a besoin de stabilité. « Et quel est le point de départ alors de cette vie nomade ? Tu viens d'où ? » Il a vécu dans plus de ville qu'une personne ayant le double de son age, fait plus de métier, parler plus de langue que la plus part d'entre eux, il est riche d'expérience et de culture. En ça elle l'envie éperdument, il a une chance incroyable d'être capable de faire de genre de choix. « Racontes moi le meilleure endroit que tu ai visité.. si tu veux bien... » Tout simplement parce que ça la fait rêver, sa vie est tellement plate de banalité et de routine qui l’enchaîne les pieds bien dans le sol.. qu'un peut de rêverie par procuration ne lui ferait clairement pas de mal. |
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| Sujet: Re: PEACE OF MIND~ ft. loxias Dim 20 Mai 2012 - 4:25 | |
| « Je t'envie, tu es courageux. » Je ne suis pas sûr de mériter un tel compliment, aussi je me quitte ses doigts, avançant légèrement le visage pour ne pas la brusquer, et me retournant pour lui faire face, à elle, derrière ce fauteuil. « Tu as du voir des choses magnifiques, cela doit être merveilleux de se sentir si libre. » C’est donc ceci qu’elle trouve courageux ? Voir des choses belles, vivre des expériences uniques, et être libre ? Je suis chanceux, oui. Courageux, c’est autre chose. Je ne dis pas que je ne le suis pas, mais d’aucuns diront que je suis courageux, d’autres que je suis faible et ridicule. Mais elle a raison de dire que c’est merveilleux de se sentir libre. Seulement, comme pour tout, ça a un prix. Rien n’est gratuit dans ce monde, pas même le simple fait d’agir selon son propre libre arbitre. « Et quel est le point de départ alors de cette vie nomade ? Tu viens d'où ? » Je reporte mon attention, quelque peu vagabonde ces temps-ci, sur elle et lui offre un sourire énigmatique. « A ton avis, d’où je viens ? » je lui retourne la question en jouant des sourcils. « Commençons doucement, niveau débutant, si tu le veux bien. Je ne vais pas te demander une ville précisément, mais un coin du monde. Alors, à ton avis, d’où je viens ? » J’en appelle à son imagination et à son pouvoir d’observation. Si je ne sais rien de la présence du premier en elle, je suis sûr de son don d’observation. Cela dit, elle s’accorde un sursit, sollicitant le mien, de don. « Racontes moi le meilleur endroit que tu aies visité.. si tu veux bien... » J’hésite un instant. Non pas sur la possibilité d’accéder à sa requête, mais sur la localisation du meilleur endroit que j’ai visité... Dans mon crâne, les images défilent, comme un diaporama, un doigt imaginaire glissant sur l’écran pour me faire passer à la suivante. Finalement, je n’en vois qu’un. Mais au lieu de me lancer dans son récit, je relève le nez jusqu’à la jeune femme, et lui souris. « D’accord, mais... Seulement si tu t’installes confortablement. » je l’informe en désignant le fauteuil en face du mien. « Et... merci pour... heu... ma tête. » j’hésite, un peu gêné, ne sachant pas très bien comment formuler des remerciements. Habituellement, je n’ai pas a en formuler, je me débrouille toujours seul... La jeune italienne obtempère, et je la suis du regard jusqu’à ce qu’elle prenne place en face de moi. Et je me lance. « L’endroit le plus merveilleux que je connaisse, au risque de te décevoir, n’a rien d’exotique ou de luxueux, il n’est pas historique, ni issue d’une grande ville européenne. C’est une ruine. Une simple ruine. Un bâtiment éventré dont les pièces semblent avoir été découpée en deux, brusquement, ne laissant qu’une moitié debout. Sur le sol, le pavement à disparu sous les gravas, et tout n’est plus que poussière grise. Tu dois enjamber des monticules de bétons et de plâtre afin d’accéder à un immeuble en particulier. De lui, il ne reste plus qu’un étage, si bien qu’il a tout d’une maisonnette perdue au milieu d’un champ de ruines. Une poutre obstrue la porte en diagonale, et tu dois te baisser pour entrer. Une table, renversée, reste là, unique vestige de ce qui avait été autrefois une salle à manger. Un tableau pendouille au mur. Il n’a aucune valeur, c’est pour ça qu’il est toujours là, rescapé des pilleurs. Une arche qui tient encore, mène à une seconde pièce, dont la fenêtre sans vitre vomie lumière et poussière. Et au fond de cette pièce, une volée de marches qui donne accès aux profondeurs de la bâtisse. Personne ne s’aventure jamais là, plus personne ne respire cet air opaque. Et pourtant... » Les yeux dans le vague, je crois que je n’ai plus conscience de Valentina. J’ai été projeté loin d’elle, loin d’eux, loin d’ici, loin de ce temps-ci, vers une autre époque, aujourd’hui révolue. «... Pourtant, dans cette nouvelle pièce cachée de tous, un matelas gît au sol. Il est moche, lardé de trous et de poussière, mais les draps jetés dessus témoigne de la touche coquette qu’on a souhaité y apporter. De même que l’épais voilage fait de matière noble et de couleurs chatoyante, accroché contre la lucarne donnant sur la rue, à hauteur de pieds, des pieds qui ne risquent plus de passer. Et quelque part, dans un coin, une bougie solitaire, coincée dans le goulot d’une bouteille, sa cire chaude ayant laissé des coulures sur le verre. Quelques livres, des magazines étrangers issus de la contrebande, et des esquisses sur les murs. Une, en particulier, une qui représente une fenêtre s’ouvrant sur un paysage verdoyant et en paix, une fenêtre accrochée sur un mur qui n’offre plus aucun paysage. Une esquisse, une promesse, et tout un avenir clandestin et incontournable. » Ma voix s’essouffle, comme mes poumons. Je ferme les yeux, les réouvre. Je bats des paupières, et réintègre le monde réel, le temps présent. « C’est ça, mon endroit le plus merveilleux. » Et je souris.
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| Sujet: Re: PEACE OF MIND~ ft. loxias Dim 20 Mai 2012 - 16:56 | |
| Aux mots de l'italienne, le jeune homme stoppe le massage qu'elle lui prodigue depuis de longue minutes. Une seconde elle pense qu'elle a fait quelque chose de mal, la petite craintive. Mais puisqu'il ne dit rien et se contente seulement de lui faire face et bien elle continue se disant qu'il a tout simplement plus mal a la tête. Elle lui demande alors d'où il vient. « A ton avis, d’où je viens ? » Un léger sourire se dessine sur le visage de la blonde. Elle a bien sa petite idée mais elle pourrait se tromper. Ça aurait été tellement plus facile S'il avait simplement répondu à la question non ? « Commençons doucement, niveau débutant, si tu le veux bien. Je ne vais pas te demander une ville précisément, mais un coin du monde. Alors, à ton avis, d’où je viens ? » Elle accepte de se prêter au jeu mais se laisse le temps de la réflexion lui posant ainsi une autre question histoire de ne pas se tromper. Pas qu'elle déteste avoir tord, non pas du tout c'est juste qu'elle ne voudrait pas le décevoir. Idiot non ?« D’accord, mais... Seulement si tu t’installes confortablement. » Lui propose t-il lui montrant le fauteuil en face de lui. Elle s'exécute, docile et surtout qu'elle était resté debout longtemps une positon assise ne serait pas de refus. « Et... merci pour... heu... ma tête. » Dit-il hésitant. Elle sourit sincèrement avant d'ajouter. « Ce fut avec plaisir. » Elle le disait sincèrement et ça l'étonnait presque. Il faut dire qu'elle n'était pas très à l'aise avec ce genre de contact, mais puisqu'ils avaient discuté tranquillement et de choses fortes intéressante elle s'était prise au jeu. Maintenant assise dans le fauteuil elle attends le récit, son récit du meilleur endroit pour lui. Elle l'écoute attentivement se laissant bercer par ses mots divinement bien choisit. Il ferait un conteur parfait. Au début elle s'imagine parfaitement les choses mais rapidement elle est prise au dépourvu elle ne s'attendait clairement pas à ce genre d'endroit. Un squatte ? Une ruine ? Le demeure d'un sans domicile fixe ? Elle ne sait pas exactement ce qu'il lui décrit, elle l'écoute avec toujours autant d’intérêt mais rapidement ses sourcils se froncent, elle se demande quel importance peut avoir cet endroit pour lui. Lorsqu'il parle de la fresque représentant cette fenêtre ouverte dur un monde meilleur, ses traits se radoucit et elle commence à saisir petit à petit la beauté de l'endroit. L'espoir. Un léger sourire anime ses lèvres. « C’est ça, mon endroit le plus merveilleux. » dit-il revenant parmi eux. Il semblerait que cette simple évocation de cet endroit l'ai transporté dans une autre dimension. Elle, elle avait fait des efforts pour se projeter mais avec toutes les questions qui on traverser son esprit se fut fort difficile. Elle n'a put donc voyager bien que cette description l'a particulièrement émue. I est doué pour parler, pour s'exprimer c'est une qualité remarquable. Plus elle apprend à le connaître plus elle se rend compte que ce château n'est pas seulement peuplé de personne détestable. Il a aussi ses petites perles. Un sourire de plus illumine cette fois son visage. Elle réfléchit un instant, elle cherche un endroit similaire pour elle, un endroit fort de signification. Son sourire s'efface à mesure de sa réflexion. Elle secoue légèrement la tête revenant au sujet actuel des choses. « Je dirais que tu viens de la péninsule des Balkans, plus vers le sud. Albanie, Turquie, Grèce, Macédoine.. » Elle se trompe peut être mais au vu de son prénom c'est ce qu'il lui vient. Mais soit, on aurait pu le prénommer ainsi n'importe où dans le monde bien qu'en Grèce ça a beaucoup plus de poids. Elle soupire lourdement et décide de se lever de nouveau retournant à sa valise. Elle a terminé sa mission : détendre Loxias. Et certes elle a passé un bon moment c'est justement pour cela qu'elle se dit qu'il serait préférable d'arrêter l'échange maintenant avant qu'elle ne finisse par dire quelque chose qui va tout faire capoter. Elle lui sourit timidement portant s avalise à bout de bras la plaçant au dessus du dressing. D'une manière assez automatique elle frotte ses mains l'une contre l'autre avant de les insérer dans les poches de son jean. « Contente d'avoir fait ta connaissance Loxias, j'ai passé un très bon moment. Je.. je vais aller faire un tour. » dit-elle ne voulait pas se trouver d'excuse pour sa fuite elle dit simplement la vérité. Elle attrape une de ses vestes qu'elle met sur son dos et lui offre un dernier sourire avant de prendre la porte de la sortie.
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