l'insoutenable légèreté de l'être {le 14/05, à 03:30}

14 mai, trois heures trente du matin
l'insoutenable légèreté de l'être
starring malo and laoise

Tandis que la soirée d'ouverture touchait à sa fin, nous décidâmes - ma partenaire et moi - d'aller se coucher. Nous vîmes tour à tour les couples rentrer dans leur chambre respectives. Nous nous dirigeâmes vers ce qui allait devenir notre chambre commune. Nous entrâmes et nous découvrîmes la magie des lieux à l'aspect luxueux, rappelant les décors des châteaux d'antan. Ma canne à la main, je m'approchai pour la tapisserie des murs. Tout simplement magique. Les murs émanaient une chaleureuse ambiance. Parfaite pour faire venir le sommeil. Je me tournai vers ma conjointe : - Alors Laoise. Prête pour ta première nuit avec moi ? , dis-je d'un ton taquin. Je n'étais pas très fin en ce qui concernait l'humour. Je jouais très rarement sur les mots. Mais la situation présente faisait que je me devais de faire une petite boutade, en espérant que ma partenaire ne le prendrait pas mal. - Tu préfère dormir de quel côté ? Choisis et je m'adapterai.

Un long bâillement lui échappa. Il commençait tout de même à se faire tard et la marée d'émotions dont elle avait été victime durant la soirée l'avait inévitablement fatiguée. Elle avait vraiment besoin de dormir. Et cela tombait bien puisqu'après une bonne douche, c'est avec son partenaire qu'elle découvrit la chambre. Qui, sans grande surprise, était magnifiquement décorée. C'était agréable à l'œil. Dans un mois, elle en aurait marre et voudrait changer la disposition de chacun des meubles, mais ce n'était qu'un détail. Pour le moment, ça se révélait sympathique. Malo lui adressait la parole. Prête pour leur première nuit, qu'il lui demandait. Cela lui tira un fin sourire. « Prête ? Tu rigoles ? J'ai attendu ça toute la soirée. » Pas vrai qu'elle était crédible ? Non, pas du tout. Et heureusement. La réputation de, hm... trainée, allumeuse, aguicheuse, peu importe, très peu pour elle. Elle se contentait de plaisanter. « Côté droit. » déclara-t-elle en désignant le fameux côté du doigt avant d'aller s'y asseoir. Ah, vous savez, les habitudes... Cela dit, voyez qu'elle a pensé bon d'amener un pyjama, bien qu'elle n'apprécie pas cela. En signe de respect envers son partenaire, elle n'allait pas dormir à moitié nue. Si c'était pas généreux, ça.

Laoise finit par choisir de dormir du côté droit. Parfait. Cela ne me dérangeait guère. Je retirai mes lunettes (car oui, j'avais porté des lunettes toute la soirée - un vrai supplice) que je posai sur la table de chevet de gauche donc. Je plaçai ma canne noire près de celle-ci. Je portai comme pour unique vêtement un bas de vêtement dévoilant un torse presque imberbe, à la musculature incontestable. Je pris place dans le lit, en sachant pertinemment que je ne trouverai pas le sommeil tout de suite. Je m'allongeai de tout mon long sur le matelas. Le plafond était également décoré de mille motifs qui lui conféraient un caractère solennelle. Les décorateurs avaient fait du bon boulot. Je me retournai pour observer en silence ma partenaire qui se glissait dans ses draps. Une fois tous les deux confortablement bien installer, nous étions prêts pour aller se coucher. Mais tout d'abord, je me devais d'apprendre mieux à connaître Laoise avant d'être étreint par les bras de Morphée. - Laoise, si cela te gêne de dormir près de moi je peux dormir parterre, si c'est que tu souhaite.

Oh, le bonheur. Le matelas était super confortable. Elle se faufila sous les couvertures, les ramenant jusqu'à ses épaules. Parfait. Une douce chaleur l'enveloppa alors, promettant une bonne nuit de sommeil. Elle aurait difficilement pu demander mieux. Déviant ses prunelles en direction de Malo, elle écouta attentivement ce qu'il avait à dire. C'était une gentille attention, c'était très attentionné de sa part même. Elle semblait d'ailleurs comprendre qu'il n'était pas le genre de gars qui ne pense qu'à lui et à son propre petit confort. C'était cool. « Ne raconte pas n'importe quoi, ta présence ne me dérange absolument pas. » Partager un lit, ce n'était pas grand chose. Vraiment pas. Et il était hors de question qu'elle l'oblige à dormir par terre alors qu'un si confortable matelas les attendait. Non, vraiment, il pouvait rester là, le lit était suffisamment grand pour deux. La brune se positionna alors sur le côté, ayant sans doute l'air plus enclin à la conversation ainsi, observant son partenaire tout en glissant une main sous l'oreiller sur lequel reposait sa tête. « Dis-moi ce que je dois impérativement savoir sur toi. » Prénom, nom, ville, âge, numéro de sécurité sociale, plaque d'immatriculation, résumé de son casier judiciaire, ce genre de choses. Un sourire encourageant sur les lèvres, elle ne l'obligeait bien sûr à rien, mais quitte à devoir partager un lit ainsi qu'une partie de l'aventure en tant que partenaires, autant savoir un minimum de choses sur lui, n'est-ce pas ?

- Ne raconte pas n'importe quoi, ta présence ne me dérange absolument pas. Tant mieux. J'avais été un peu rassuré de sa réponse. J'aurai dormi parterre si elle me l'aurait demandé. Au moins, j'évitais les crampes au dos. Cela remontait à longtemps la dernière fois que j'avais dormi à même le sol. Je me souvenais d'un coup, de la texture du sol marbré du hall du manoir familiale. J'en frissonnais rien que d'y penser. Je l'observai prendre position, elle semblait prête pour converser. - Prend tes aises. Je veux que tu te sentes confortable., dis-je en posant délicatement ma tête sur le soigneux oreiller. - Dis-moi ce que je dois impérativement savoir sur toi. Par où allais-je commencer ? Le début, c'était logique. Mais elle allait vite se rendre compte que parler de moi était un exercice périlleux. Je devais alors lui confier que la partie apparente de mon être. D'abord, mon âge : - J'ai 27 ans. Mon lieu de naissance, ma ville maternelle : - Je suis né à Paris, mais j'ai passé mon enfance dans les quartiers bourgeois de Londres. J'allais éviter d'ennuyer ma partenaire avec mes problèmes de complexe œdipien mal réglé (quand je parlais de ma mère, on ne pouvait plus m'arrêter) et mon manque de communication avec ma grand-mère paternelle (qui m'avait pratiquement élevé seule). Je passais les détails de mon enfance pour me concentrer sur l'essentiel. - Je suis devenue boiteux il y a trois ans. Je me retournai un instant pour lui montrer ma canne qui trônait près de la table de chevet. - Comme tu vois, je ne peux pas me passer de ma canne pour circuler dans le château. Je fis une pause pour chercher autre chose à dire à mon égard. Le métier, bien sûre. - Je suis styliste. Avant cela, j'ai été costumier pour l'Opéra National de Paris pendant deux ans. Un CV plutôt prestigieux pour les connaisseurs. J'enchaînai : - En plus d'être boiteux, je fume.. Je remarquai le regard désapprobateur de Laoise. Le même qu'elle m'avait lancé au premier prime. - Je pense que je vais éviter de parler cigarette devant toi. Je souris avant de poursuivre. - Quoi d'autre ? J'aime porter des vestes cintrées et des chemises impeccablement repassées. J'ai une fâcheuse manie à vouvoyer les gens. J'ai des manières de gentleman. Je crois que c'est tout, pour l'instant. Et toi ma chère, dis-moi tout.

Elle allait finir par se sentir pousser des ailes, avec un partenaire si préoccupé par son bien-être. Elle n'était pas habituée à cela. Et pour tout dire, elle était davantage la nana qui prend soin des autres que la nana choyée, en temps normal. Elle n'allait pas s'en plaindre, c'était gentil de sa part. Quoi qu'il en soit, elle était bien installée, elle était prête à écouter la biographie rapide de Malo. Elle n'allait pas non plus lui demander chaque détail de sa vie, juste quelques informations intéressantes. Lorsqu'il commença à s'exprimer, son attention entière lui était consacrée. Elle tâchait de mémoriser tout ce qu'il lui avouait, juste parce que ça se faisait moyen de ne se souvenir de rien alors qu'elle avait elle-même posé la question. Ses prunelles devaient refléter le fait qu'elle était absorbée par le récit, jusqu'au sujet de la cigarette où son regard se fit réprobateur, chose qu'il sembla comprendre. Finalement, il termina, lui retournant la question. Pas si vite, papillon. « D'accord, alors, j'te le dis une fois, une seule : fumer tue. » Et là, ça devait faire déclic, il ne fumera plus jamais. C'est beau de rêver. « Et donc, tu es styliste ? Ça veut dire que tu vas critiquer mes choix vestimentaires catastrophiques ? » Son sourire se fit taquin tandis qu'elle espérait que sa phrase serait un bon point de départ pour lui afin de discuter davantage de son métier. Elle aimait faire parler les gens. Cela dit, elle préférait éviter de discuter de sujets pouvant être sensibles ou douloureux, tout comme elle ne souhaitait pas aborder directement le sujet de son handicap, des fois que ça serait tabou pour lui, ou tout simplement qu'il ne désirerait pas en parler davantage à une inconnue. Ce qui serait compréhensible, après tout. Quoi qu'il en soit, elle était désolée qu'il soit condamné à utiliser une canne, ça ne devait pas être marrant tous les jours. « En ce qui me concerne, j'ai vingt-quatre ans, je vis à Kildare depuis ma plus tendre enfance. » Et... Que dire ? Sa vie n'était pas des plus palpitantes, qu'on se le dise. « J'ai terminé mes études, mais j'ai décidé de prendre du bon temps, de profiter de ma jeunesse. » Elle avait pris ses études tellement au sérieux qu'elle se donnait un peu de répit avant d'entrer véritablement, et sans retour possible, dans le monde des adultes. « J'ai une petite sœur et un petit frère. » Ouais, on s'en fout. « Je suis légèrement maniaque. » avoua-t-elle en fronçant le nez une seconde. Juste très légèrement. Très très légèrement... Ou peut-être un peu plus. Beaucoup, d'accord. Autant qu'il le sache dès maintenant. Que pouvait-elle bien dire d'autre ? « Et je ne vois pas quoi ajouter de plus. » Elle réfléchit une seconde, à la recherche de l'information qu'elle ne pouvait garder pour elle. Mais non, elle avait fait le tour. Ouais. Bon. C'était déjà mieux que rien, n'est-ce pas ?

Le sujet "cigarettes" allait bel et bien être tabou, voire même banni dans les conversations de la jeune femme. – D'accord, alors, j'te le dis une fois, une seule : fumer tue. Comme si je ne le savais pas. Je n'y pouvais (presque) rien y faire. C'était devenue une mauvaise habitude, mais j'avais apprécié la sollicitude de ma comparse. Je comprenais tout à fait bien qu'elle ne voulait qu'une bonne santé pour moi. C'était mal parti pour moi. Mais je la remerciais intérieurement. Je n'allais pas me débarrasser mon addiction aussitôt. – Et donc, tu es styliste ? Ça veut dire que tu vas critiquer mes choix vestimentaires catastrophiques ? Je n'aimais pas critiquer le style vestimentaire des autres, car pour la simple et bonne raison qu'un style est personnel et est symbolique de la personne. Donc, je n'oserai jamais mon goût vestimentaire sur autrui. Je ne pourrais que la conseiller sur des vêtements qui la mettraient en valeur. Je n'eus pas le temps de répliquer qu'elle continua de parler : – En ce qui me concerne, j'ai vingt-quatre ans, je vis à Kildare depuis ma plus tendre enfance. Elle était alors irlandaise de naissance. Cela s'entendait avec son accent, qui était différent du mien. Vingt-quatre ans. A son âge, j'étais déjà marié. – J'ai terminé mes études, mais j'ai décidé de prendre du bon temps, de profiter de ma jeunesse. Elle avait bien raison. Elle devait en profiter. La jeunesse était l'apanage des femmes. – J'ai une petite sœur et un petit frère. Elle ne savait pas quelle chance elle avait d'avoir des petits frères et soeurs. J'avais toujours été enfant unique. Bien que j'avais des cousins de même âge que le mien, seul le sang nous réunissait. L'esprit fraternel n'existait pas lors des réunions familiales. – Je suis légèrement maniaque., rajouta-t-elle. Au moins, nous avions un caractère commun. J'étais également maniaque. Après, tout dépendait la définition de chacun de l'adjectif "maniaque". Selon, il y avait des degrés distincts de maniaquerie. – Et je ne vois pas quoi ajouter de plus. Je pris une position assise tout ne la quittant pas du regard et demandai : – Comment se nomment tes petits frères et soeurs ? Et maniaque dans quel sens ? Je terminai ma phrase avec un petit rire taquin. – Au fait, tu peux me poser toutes les questions que tu veux. Je promets de ne pas éluder la question, sauf si ça va trop loin. Je plongeai mon regard bleu acier dans le sien.

Comparée à d'autres, sa vie n'avait rien d'exceptionnelle. Elle le savait. Face à quelqu'un qui a fait le tour du monde ou vivait dans l'excès constant, elle savait bien qu'elle passait pour un véritable moustique. La nana qui réside dans une ville quasiment inconnue – sauf pour les amateurs de chevaux, puisque Kildare accueillait le plus important haras du pays – qui défend des valeurs familiales et qui ne prétend pas à un quelconque rôle de fille adorant faire la fête, n'étant pas délurée. Elle était normale, c'est tout. Ce n'était pas un mal de l'être, n'est-ce pas ? Elle avait ses valeurs, elle avait sa vie, et c'était suffisant. Elle lui avait résumé les gros points de sa vie, les choses notables. Elle n'entrait pas dans les détails, puisque si elle commençait à parler, elle parlerait trop. Une fois son résumé terminé, il s'enquit de quelques questions. « Mon frère s'appelle Caolán, et ma sœur Linnéa. » Une minimoy et un adolescent rebelle. Elle était l'ainée. Toute une histoire. Quant à sa maniaquerie... « Dans le sens maniaque de la propreté, j'aime que tout soit propre et que tout soit bien rangé. » C'était dur d'expliquer exactement quelles choses la dérangeaient, ou de résumer simplement ce que tout le monde cachait sous ce fameux mot. « Elle est maniaque, ta fille » avait-elle souvent entendu dire dans la bouche de ses tantes. A force, elle avait fini par adopter le mouvement elle-même. Cela dit, elle trouvait cela normal, de ne pas vivre dans une porcherie et de ne pas accepter les horribles traces de dentifrice sur le miroir de la salle de bain. « Par exemple, là, je sais que le hall d'entrée doit être affreux à voir et ça me donne envie d'aller tout ranger, tout nettoyer. » Pas non plus que ça l'empêcherait de dormir, mais... peut-être qu'elle se réveillerait plus tôt sans le vouloir pour remettre la pièce en ordre. Elle pouvait donc lui poser des questions. Intéressant. La malice dans le regard, elle se mit à réfléchir. Elle adorerait poser des questions hilarantes, malheureusement, l'heure tardive influençait sur sa créativité. « Pourquoi participes-tu à Fake Lover ? » qu'elle finit tout de même par demander. C'était loin d'être original, mais sa question lui semblait indispensable.

Peu à peu, je commençais à m'apercevoir que des candidats rentraient à tour de rôle dans la pièce. Il était alors une heure avancée du soir. La soirée était alors en train de s'achever. Ils n'allaient pas tarder à être étreints par les bras de Morphée, tandis que je reportai mes yeux sur ma partenaire qui finit par me donner les noms de ses frère et soeur. Des noms bel et bien irlandais. Elle poursuivit : – Dans le sens maniaque de la propreté, j'aime que tout soit propre et que tout soit bien rangé. Nous avions vraiment là un point commun. J'aimais également la propreté, surtout quand cela concernait les vêtements. J'aimais les ranger par couleur, par texture de tissu et par type de vêtement. Mon armoire dans le Nid était rangé comme je souhaitais qu'il le soit. Chaque pièce de vêtement était rare. Des costumes signées par de grandes maisons telle que Tom Ford, par exemple. Tous les jours, j'en prenais soin comme si c'était des œuvres d'art qui méritaient un certain respect. J'écoutais toujours Laoise d'une oreille sérieuse, en mémorisant tout ce qui faisait parti de son être à commencer par les détails de sa vie, puis une partie de son caractère . – Par exemple, là, je sais que le hall d'entrée doit être affreux à voir et ça me donne envie d'aller tout ranger, tout nettoyer. Je hochai la tête alors. Je la comprenais. J'avais horreur de voir tout désorganisé. Ensuite, elle commença à poser sa première question : – Pourquoi participes-tu à Fake Lover ? Je croisai les bras, en prenant un air réfléchi. – L'appel de l'aventure, sans doute.Participer à Fake Lover, c'est comme partir en vacances pour moi. A Londres, je n'avais jamais du temps pour moi. J'étais constamment occupé par les préparations de défilés et du lancement de ma boutique. Entre temps, je ne pouvais m'amuser, car je réservais mon temps libre à me documenter ou à lire des ouvrages sur le tissage. J'avais besoin de pause pour me recentrer. Et surtout pour me redécouvrir et me délivrer de mes démons. Un léger sourire s'esquissa sur mes lèvres et mon regard devint alors mélancolique. – Une autre question ?, m'enquis-je de demander.

Malo n'aurait jamais dû lui donner l'occasion de lui poser des questions. Puisque curieuse comme elle était, ils pourraient y passer la nuit. Chose qui ne plairait pas nécessairement aux petits colocataires souhaitant dormir. En attendant, elle se ferrait un plaisir de l'interroger sur tout ce qui lui passait en tête. La première question s'étant portée sur sa présence dans le jeu. Question légitime après tout. Il était intéressant de connaître les motivations de chacun pour s'enfermer avec de purs inconnus à la vue de milliers de téléspectateurs. Elle pouvait comprendre ce qui poussait Malo à participer à l'émission. Le jeu, s'éloigner de sa vie, tout ça. Laoise pouvait le comprendre, c'était plus ou moins les mêmes raisons de son côté. Elle acquiesça simplement face à cette confession. Une nouvelle question ? Ça devrait pouvoir se trouver. « Si tu gagnais de l'argent grâce au jeu, qu'est-ce que tu en ferais ? » Première interrogation qui lui traversait l'esprit. C'était une autre manière d'en savoir plus sur lui. Elle supposait qu'il n'était pas pauvre et qu'il ne faisait pas ce jeu pour renflouer son compte en banque alors que pourrait-il bien faire de tout cet argent ? Elle était curieuse de le savoir. Promis après, elle enchainait sur les questions indiscrètes et beaucoup moins sérieuses... Ouais, ou pas, en fait.

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