La journée est bien entamé maintenant. Une journée de plus dans ce... cauchemars. Oui elle ressent ça comme ça. Elle, elle n'aurait pas du tout simplement elle n'aurait pas du s'embarquer dans cette émission. Elle devait savoir qu'elle ne serait pas du tout capable de gérer autant de personnalité différente en même temps. Parce qu'elle le sait qu'elle a tendance à faire fuir les gens parce qu'elle a un petit coté moralisatrice, parce qu'elle dit toujours des choses que les gens ne veulent pas savoir en ramenant sa science comme si elle était une personne pédante alors que pas du tout. C'est tout ce qu'elle a sa culture, elle n'a rien de plus alors elle le montre comme atout. Comme la jolie fille de la maison va se pavaner en petite tenue pour montrer ses jambes de gazelle. Non elle, son atout c'est ce qu'il traîne dans sa caboche. Et encore jusqu'ici elle s'est plutôt bien tenue alors qu'on ne commence pas à dire que c'est une folle. Enfin soit, elle ne se vexera pas pour ça.

Il est 19h00 et des poussières quand la belle décide d'aller faire un petit tour dans les pièces qu'elle n'a jamais vu pour le moment. Elle pousse la porte de la cave à vin elle avait bien envie de s'y rendre par pure curiosité. Une jeune femme est là entrain de se servir un verre de vin certainement pour le goûter en vu du dîner de ce soir. Elle la regarde un air excédé sur le visage. Pourquoi cet accueil ? Ah oui.. c'est vrai c'est parce qu'elle est la fille anti alcool. « N'y pense même pas. » Lui dit-elle en guise de salutation. Val sait pas vraiment quoi en dire. Elle reste muette, gêné, peiné, et triste de se faire traité de cette manière juste parce qu'elle a eu le courage de dire ce qu'elle pense. Alors ses yeux se perde sur la bouteille de vin rouge que la demoiselle à choisit. Elle s'avance et se saisit de la bouteille pour mieux lire l'étiquette. Château Margaux, un bordeaux, bon choix c'est un premier cru. Elle s'avance sur les étagères et regarde un peu au hasard se saisissant de quelque bouteille juste pour lire l'étiquette. Puis elle tombe sur LE vin rouge. La bouteille est vieille. « Pourquoi prendre un château Marguaux, quand on peut avoir un château la tour de 1960. » dit-elle un léger sourire satisfait sur le visage. Ok c'est pas comme ça que tu vas l'amadouer Val. « Tu comptes te saouler ? » dit-elle légèrement inquiète tout de même. Parce que si elle en est arrivé à ce point là. « Parce que quand on goûte un vin en général on ne remplit pas le verre de moitié mais seulement un fond. » Elle n'a aucun problème avec l'alcool contrairement à ce qu'ils peuvent tous penser là tout de suite. Elle lui sourit un sourire compatissant lui tendant la bouteille.

Elle préfère être apprécié c'est certain. Alors elle se dit que parlé de quelque chose qu'elle aime c'est à dire le vin semblerait-il et bien elle va arrêter de l'agresser avec son regard particulièrement intimidant ? Ou pas. Mais pourquoi ne pas tenter alors. Elle n'a rien a perdre de toute manière puisque al demoiselle semble avoir une piètre opinion de l'italienne. Au pire elle finira par la détesté tout bonnement, elle en a vu d'autre. Elle lui demande alors pourquoi un château Margaux alors qu'on peut avoir un château La tour ? Juste comme ça, juste pour lui montrer qu'elle n'est pas une personne à l'esprit étriqué et radicale qui pense que l'alcool est le mal. Non, elle le tolère quand ça ne termine pas en beuverie diffusé à la télé à une heure de grande écoute.« Parce que je n'y connais pas grand-chose ? » Certes on ne peut pas s'y connaître en tout. Même Valentina a de sérieuse lacune, elle connaît le vin mais ne lui demandé pas de parlé de cocktail, d'alcool à la mode et fort elle ne saurait rien vous dire, ni leur goût, ni leur contenance en alcool. « Si c'est ton cas, je te délègue bien volontiers la tâche qui m'est incombée. » Elle n'est donc pas ici par hasard. Pourtant vu le choix qu'elle avait fait instinctivement elle doit avoir été initié non ? Ou bien alors elle a tout bonnement une chance incroyable de tomber sur un premier cru comme ça juste au hasard. « Je trouve que tu te débrouille bien, un château Margaux, c'est un premier cru tout comme le château La tour. » dit-elle gentiment. Bien que le La tour le surpasse c'est certain. Elle n'a tout de même pas choisit une piquette. « J'étais supposée choisir le vin pour le dîner. Et apparemment, ce sera un la tour de 1960 ! » Ajouta-t-elle ensuite décidé à prendre la bouteille que lui tend Valentina. L'italienne s'interroge alors sur les intention de la demoiselle vu ce qu'elle s'est servit en vin elle se demande si elle a l'intention de sa saouler ce qui serait réellement inquiétant. De un elle est seule enfin l'était, de deux l'heure n'est pas à ce genre de choses non ? A moins qu'il n'y ai pas d'heure. « Pourquoi pas ? Je ne vais pas ramener une bouteille ouverte, et ce serait bête de gâcher un tel vin. Je te sers un verre ? » Un verre ? Non.. Et puis elle peut mettre à décanter le contenu de la bouteille dans une carafe en cristal comme celle non loin de là. Elle réfléchit tout de même au verre, peut être doit elle faire un effort d'adaptation peut être alors ça donnerait envi au autre de faire un effort pour apprendre à la connaître ? Sa réflexion pas encore terminé que la blonde lui fait un commentaire. « Je dois dire que je suis surprise par ta prestation, au vu de la scène que tu nous as tapé à notre entrée dans le jeu... » Elle fronce les sourcils, il faut croire que les gens n'ont rien comprit à ce qu'elle dit. Elle n'est pas si radicale elle ne proscrit pas l'alcool. Elle est d’accord pour dire qu'en mangeant un bon verre de vin est toujours apprécié. Que lorsqu'on fête quelque chose un bon verre de champagne est toujours là pour nous ravir. Mais les beuverie télévisé elle trouve ça tout bonnement navrant. « Je veux bien un fond s'il te plaît. » En somme elle accepte qu'elle lui sert un verre mais certainement pas aussi fournis que le sien. « Sinon je ne suis pas anti alcool. De plus je suis italienne ce serait un comble pour moi de ne pas connaître un peu le vin. Je m'y intéresse depuis quelques années maintenant j'ai déjà participé à des dégustation en tout genre. Mais.. » Oui il y a un mais c'est certain. « Je trouve ça particulièrement navrant d'assisté à une beuverie. Et tellement inapproprié quand on sait que l'on nous film. L'alcool de manière modéré je ne dis pas non. Et si l'on pouvait arrêter de me juger sur cette seule prestation, j'ai l'impression que je suis la fille qui n'aime pas l'alcool, la donneuse de leçon. » Dit-elle légèrement excédé. Elle l'est peu être mais elle est bien plus que ça. « Quel est ton nom ? » Finit-elle par demander. « Valentina. » dit-elle pour se présenter.

Désolé pour la longueur je ne m'étais pas rendu compte.

« Disons qu'à force de dîners avec des connaisseurs, j'ai retenu quelques noms. Mais je suis incapable de dresser une réelle comparaison entre eux. J'aime le vin, mais je ne suis pas passionnée par celui-ci. Et puis, je crois que j'aime l'idée de hasard qu'il y a dans son choix, quand on ne connait pas réellement. » Cette fille est folle se dit Valentina. Le hasard.. il n'apporte rien de bon. Que des incertitude, du stresse et des questions qui n'ont pas lieu d'être. Autant être certaine du vin que l'on choisit en se renseignant ou en laissant la tâche à quelqu'un de bien plus expérimenté. Elle doute qu'il y a de la piquette dans cette cave mais sait-on jamais. Elle lui propose un verre alors. Val réfléchit longtemps mais se dit que c'est un effort qu'elle doit faire si elle veut être si elle veut être apte à apprivoiser la bête. L'italienne la regarde la servir un fond tout en lui expliquant son point de vu. Elle lui tend alors le verre. Elle s'en saisit et fait tourner le liquide rougeâtre dans son contenant le laissant l’hypnotiser légèrement. Elle continue, brève et directe. Et elle ne pensait pas que son discourt allait provoqué un flot de parole chez la jolie demoiselle. Elle n'a donc rien comprit se dit elle. Imposer, elle n'a aucunement voulu l'imposer elle a voulu les faire réfléchir par deux fois. Une fois aurait suffit s'ils ne l'avaient pas tous traiter avec méprit. La seule personne qui pourrait tenir ce genre de propos c'est certainement Swann a qui elle avait arbitrairement subtiliser le verre. Mais les autres elle ne les a obligé en rien. Elle a voulu tenter de faire germer une idée dans leur tête. Et cette idée c'était penser aux autre pour une soirée. Une seule soirée mais ils ont été incapable de se priver pour une soirée ça montre le niveau d’égoïsme de ces spécimens. La blonde continue, Valentina ne dit rien mais l'expression de son visage totalement navré devant de telle parole en dit long sur sa pensée. Priver, ce mot revient à plusieurs reprise, leur priver de leur breuvage. Quel égoïsme c'est dingue, l'italienne trouve ça tellement indigne, tellement dégoûtant de penser à soi et seulement soi dans toutes circonstance. Une soirée, elle demandait une soirée sans alcool. Était-ce si dur ? Elle leur en a trop demandé, elle les a surestimé ce ne sont qu'une bande de singe rustre et totalement porté par leur personne et rien de plus. Au dire de la jeune blonde oui c'est certain c'était bien trop lourd pour leurs frêle épaule. L'italienne hume le contenue de son verre continuant de garder le silence laissant la colère s’infiltrer dans son sang. Ce genre de discours est totalement purulent. Et maintenant voilà qu'elle pense à l'Audimat de l'émission. On aura tout vu tout entendu. D'abord sa petite personne ensuite la pérennité de la série et donc ça en revient à sa petite personne. Et les autres alors ? Elle croit réellement que le publique ce serait offusqué d'une soirée sans alcool ? UNE SOIREE ? Non certainement pas et quand bien même le message à faire passer est tellement plus important que cela c'est navrant d'entendre des mots si peu mature dans la bouche de cette jeune femme. « Moi c'est Sive. Enchantée. » Enchantée, le mot est totalement erroné. Val ne répond rien pour le moment. Pour l'instant elle goûte son vin. Un bon vin, définitivement un bon vin, qui ne mérite pas d'être bu par une jeune femme aussi pourri de l’intérieur qu'elle. Elle semble tellement convaincu de ses paroles, convaincu qu'elle a raison. C'est fou, c'est presque de la pitié qu'elle ressent en ce moment. « C'était donc trop dur pour vous c'est ce que tu me dis ? Que c'était injuste de vous imposer quelque chose à vous tous alors qu'une simple minorité participait à la beuverie. En effet je suis d'accord si telle avait été mes intention ça aurait été terriblement injuste. » Commence-t-elle dans un premier temps. Elle reste tout à calme pour une fois. « Je ne vous ai rien imposé, je vous ai soumis une idée. Pour une soirée, une soirée se passer d'alcool. On était là pour apprendre à ce connaître au final. Et si c'est le goût qui vous intéresse et non la teneur en alcool il y a bien d'autre choses tout à fait délicieuse. Il s'agissait d'une seule soirée. Et je crois qu'il n'y qu'une personne qui a été capable de poser son verre, une seule tandis que vous autre vous avez pensez à quoi ? Votre personne et seulement votre personne. Pourquoi vous priver hein pourquoi vous priver ? Pour d'autre tout simplement pour faire passer un message important. Et si le sort des adolescent de nos jours ne vous intéresse pas et bien tant pis. Et je trouve ça tellement navrant. Tellement triste.. De ne pas être un capable pour une soirée de se priver de quelque chose que l'on aime... Une soirée. Est-ce si long ? Est-ce trop demander ? Je ne crois pas. » Elle parle d'une vois douce dorénavant persuadé qu'elle a besoin de douceur elle le montre d’égoïsme. « Et est-ce que tu es entrain de me dire que le public est si idiot qu'il ne veut rien voir d'autre que des gens boire sans retenue ? Que le public n’aurait pas été touché par un tel message ? Moi je pense que bien au contraire ça leur aurait touché, eux les parents. Certaine n'aurait pas été satisfait parce qu'il y en a toujours. Et alors ? Le poids du message vaut la peine de perdre quelques téléspectateur qui eux auraient vite fait oublié cette soirée, puisqu'il ne s'agissait que d'une soirée. Mais soit, je me rend compte que je me suis bercé d'illusion en pensant être en compagnie d'adulte responsable. Triste vérité, ce château n'est qu’égoïsme. » termina-t-elle extrêmement peiné par ce constat. Elle boit une seconde gorgée. Autre chose à dire petite blonde ?

« Je n'ai rien dit de tout ça, j'ai bien peur que nous nous soyons mal comprises. » Un léger sourire anime les lèvres de Valentina. Cette femme à tellement de fierté qu'elle ne se rend pas compte qu'elle fait erreur. Val à très bien comprit ce qu'elle a dit et c'est exactement ce qu'elle lui fait comprendre. Alors peut être qu'elle s'est très mal exprimé mais elle en doute. Tout ce qu'elle voit là pour le moment c'est qu'elle n'assume pas la porté de ses paroles. « C'est la manière dont tout ça s'est fait, je pense, le problème. Regarde. Aujourd'hui, par exemple, tu me proposerais qu'à la prochaine soirée on se passe tous d'alcool, et tu ferais la même proposition aux autres, je pense que nous pourrions concevoir cette idée. Parce que l'idée arriverait calmement et que nous avons déjà eu un premier contact avec toi, et que nous sommes plus à même de comprendre le message à faire passer. » Non bien entendu que même aujourd'hui personne ne serait capable de se priver de sa boisson parce qu'ils sont tous égoïstes. Triste constat et Valentina ne démordra pas là dessus. Mais il semblerait que la blonde ait clairement envie de se faire comprendre. Alors peut être qu'enfin de compte elle s'est clairement mal exprimé ? Ou peut être qu'elle ne s'était pas rendu compte de la teneur de ses propos avant de les énoncer à haute voix. Peut être. « Par exemple, un mec rentre dans le métro, et dit à tout le wagon de se lever pendant une minute en signe de soutien aux défavorisés, ou aux muets, ou aux gamins qui crèvent de faim dans le monde... Je doute que beaucoup de personnes se lèveraient. Et pourtant, beaucoup se sentent touchés par ces sujets. Mais on ne sait pas si le mec qui fait la demande est dérangé, ou complètement bourré, ou qu'il se fiche de nous, ou même encore parce qu'on est pris au dépourvu. Alors la majorité des personnes resteront tranquillement assises sur leur siège. Tu vois ce que je veux dire ? Ouais. Ben ce soir-là, t'étais un peu ce mec-là. On ne te connaissait pas et tu as scandé des propos auxquels on ne s'attendait absolument pas. » Jolie comparaison qui arrache un sourire à la blonde. Elle comprend ce qu'elle veut dire. Et elle conçoit que peut être ce n'était pas le bon moment. Mais pour une fois que la blonde fait preuve de spontanéité elle aimerait qu'on ne le lui reproche pas. « Je comprends. Il faut croire que j'ai la naïveté de croire que malgré la façon ou la personne qui veut faire passer un message tout ce qui compte c'est le message. Mais soit, je m'y suis prise mal. Mais je n'en démords pas j'ai tout simplement cru en vous sans vous connaître alors que vous, vous n'avez pas été capable de le faire à mon encontre. Triste. » dit-elle simplement avant de laisser la blonde poursuivre. « Et pour la production, je disais exactement l'inverse. Je doute qu'ils nous montrent tous complètement éclatés, avec des bouteilles vides de partout, cela signifierait qu'ils sacrifient une partie de leur public qui ne supporterait pas de telles images. » Et là c'est elle la naïve. Elle sourit. « A ton tour d'être naïve. L'alcool fait vendre ma belle. » C'est une triste vérité. Une de plus. L'italienne vide son verre d'une traite elle a plus le temps de le savourer. « Je te laisse, on se revoit au dîner. » dit-elle simplement. Parce que de toute manière elle ne s’entendront pas c'est certain. Alors pourquoi continuer un dialogue de sourds. « C'était.. intéressant Sive. » Un léger sourire s'arque sur le visage de la belle italienne. Elle vient de se rendre compte que cet échange lui a donné bien plus de confiance en elle et la mise à peut près à l'aise si ça c'est pas un exploit. Elle passe la porte de la cave retournant à sa petite balade.

sujet terminé pour valentina.