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 ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36

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Andreas

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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 - Page 2 EmptySam 26 Mai 2012 - 1:13

N'est-ce pas que j'avais de très bons goûts en matière de nanas ? Ça n'était certainement pas le grand gaillard qui allait me contredire là-dessus. « Sur un plan totalement esthétique, je dirais qu’elles sont toutes absolument ravissantes. Et ce n’est pas du tout pour faire de la langue de bois, mais soyons logiques, elles ne seraient pas là si elles n’étaient pas un minimum télégéniques. » À mon humble avis, il y avait tout de même quelques erreurs de casting. Des filles pas franchement jojo, limite laides. Il leur trouvait à toutes une certaine beauté ; il n'était clairement pas difficile, alors. D'ailleurs, quelles étaient les demoiselles qui lui avaient d'emblée tapé dans l'œil ? « Après, il y en a certaines que je trouve plus proches de mon idéal esthétique que d’autres. J’aime beaucoup l’aura juvénile de Valentina, avec ses traits enfantins et cette timidité à fleur de peau. J’aime les traits fins et les yeux rêveurs de Nora, le diaphane de la carnation d’AJ. Swann a quelque chose d’angélique dans sa physionomie, de fragile et délicat, j’aime voir ses joues s'empourprer à la moindre occasion. Anouck est très belle aussi, ses pommettes hautes, sa mâchoire carrée. Sive aussi, malgré son caractère de merde. Et puis... J’sais plus son prénom. Katell ? La grande, très mince, avec un regard qui fascine ? » Valentina, la pudique, était pas mal dans son genre ; Nora, très jolie, vraiment ; Swann n'était pas mon genre mais il me semblait que je l'appréciais déjà beaucoup (oui, étrange comme sentiment) ; Aj, beauté rousse dont le visage me faisait craquer ; Anouck, que je connaissais très peu, n'était toutefois pas passée inaperçue ; Sive, la partenaire du bonhomme si je voyais juste, avait une grosse tête quand même ; Katell, une candidate que j'avais repêchée dans mon équipe lors du dernier prime, avait certains atouts même si sa maigreur m'effrayait un peu. Bon, pour résumer, Loxias avait un certain idéal féminin et il le remarqua lui-même. « Finalement, on dirait que j’ai un faible pour les blondes, non ? » En effet, bon nombre des candidates dont les noms avaient été cités par le grand brun étaient dotées de cheveux d'or. « C'est là qu'on s'diffère tous les deux : toi tu sembles avoir un type de nana bien particulier, moi je n'en ai pas et pour cause... j'saute sur tout c'qui bouge et qui a d'la poitrine... Et qui est un minimum 'baisable', bien sur. » Loxias ne semblait pas être un serial baiseur comme je l'étais. Non, je le voyais mal aligner les conquêtes, même si je me doutais pas qu'avec un tel physique, il devait faire tomber les demoiselles comme des feuilles. Néanmoins je le pensais plus romantique, plus posé que moi. Peut-être recherchait-il tout ce dont je ne voulais pas, à savoir une relation sérieuse, stable et la fidélité ? Il était sans doute trop tôt pour le lui demander. Je pouvais amplement comprendre que le fait que je lui eus sauté dessus tout à l'heure ait pu le surprendre. Il fallait me comprendre, mon doigt était sain et sauf grâce à ses soins. Il n'avait cependant pas manqué de me demander si cette réaction était due au fait que je n'avais pas l'habitude que l'on s'occupe de moi. En effet, je ne savais pas réellement ce qu'avoir l'attention de quelqu'un signifiait. Enfin, maintenant je voyais à peu près. Mais très franchement, j'avais clairement manqué d'amour étant gosse. « Et ta famille ? » demanda-t-il alors, pour ensuite poursuivre « Tes parents, tes amis, etc... Tu ne peux vraiment compter sur personne ? » Moi, compter sur autrui ? Ah, on voyait bien qu'il me connaissait encore très peu. Ce qu'il fallait savoir, me concernant, c'est que je ne faisais confiance à personne, ne pouvais compter sur personne au même titre que personne ne pouvait compter sur moi. « Ma famille, parlons-en... 'me reste mon père, un gros connard qui décide de ma vie jusqu'aux slips que j'dois porter. Ma mère, une putain restée en Allemagne et ne m'ayant quasiment jamais adressé la parole. Ça donne envie, hein ? » Ah j'étais carrément tombé dans la famille modèle. Côté entourage, ça n'était guère mieux remarquez. « J'ai pas d'amis. Ouais ça peut faire pitié, mais c'est un choix avant tout. J'arrive pas à m'attacher aux gens, du coup j'leur interdit de s'attacher à moi. J'prends la fuite quoi. Au final, j'ai personne sur qui compter, non. J'suis sans doute le mec le plus seul du monde, et malgré tout j'le vis éperdument bien. » Ma vie était parfaite, oh oui elle l'était. Je n'étais prêt à échanger ma situation avec quelqu'un pour rien au monde. Ce quotidien, aussi atypique et désolant soit-il, me convenait à moi. C'était le principal, non ? « Et toi, t'es du genre grand solitaire ou très porté sur la famille et les amis ? » Vu que nos goûts différaient quelque peu en matière de filles, il n'aurait pas été étonnant que nos vies se soient aussi opposées l'une à l'autre. Bah, j'allais voir ça tout de suite.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 - Page 2 EmptySam 26 Mai 2012 - 3:16

« C'est là qu'on s'diffère tous les deux : toi tu sembles avoir un type de nana bien particulier, moi je n'en ai pas et pour cause... j'saute sur tout c'qui bouge et qui a d'la poitrine... Et qui est un minimum 'baisable', bien sur. » Je ne parviens à retenir un léger rire, franc et bref. En effet, résumé de la sorte -et fort bien résumé- nous n’avons absolument rien de comparable. Il enchaine les conquêtes pour une raison qui m’échappe, et moi... moi non. Moi je n’aspire pas à accumuler le plus d’expérience possible, j’ai toute l’expérience qui m’est nécessaire. Et le sexe, à mes yeux, n’a une raison d’être que s’il est l’aboutissement d’autre chose. Cela dit, je suis un mec, et comme tout mec, j’ai des besoins qui se doivent d’être assouvis si on ne veut pas risquer une implosion des testicules. Mais on n’en est qu’à la deuxième semaine, enfin ! J’ai quand même un peu plus d'endurance que ça. Et de volonté aussi. Mais je ne peux pas l’empêcher, lui, d’assouvir son besoin de conquête de l’Ouest. D’autant que l’Ouest, lorsqu’on vient de l’Est, c’est relativement vaste comme territoire... J’m’emballe. Bref, tant que la nana est consentante, je n’ai qu’à l’applaudir pour réussir à offrir au spectateur, ce que le spectateur veut. Et pendant qu’il satisfait l’audimat à ce niveau, je peux me concentrer sur autre chose, sans qu’il s’en retrouve frustré. Finalement, merci l’teuton ! Et, je ne sais plus vraiment comment on en arrive à parler de son manque d’affection, au plutôt son manque d’attention de l’autre, mais je me retrouve à le questionner sur sa famille, et ses amis, le genre de conversation intrusive que je ne me permet jamais, en règle générale. « Ma famille, parlons-en... 'me reste mon père, un gros connard qui décide de ma vie jusqu'aux slips que j'dois porter. Ma mère, une putain restée en Allemagne et ne m'ayant quasiment jamais adressé la parole. Ça donne envie, hein ? » Andreas, subtil croisement entre un connard et une putain. Finalement, avec un tel patrimoine génétique, je comprends un peu mieux la personnalité qu’il s’est forgé. Il excuse ses travers en se disant que de toute manière, c’est dans ses gènes, qu’il ne peut pas lutter contre... Sauf que, j’ai beau le connaitre depuis trois quart de seconde, il n’a d’un putain de connard que l’image qu’il se donne. « J'ai pas d'amis. Ouais ça peut faire pitié, mais c'est un choix avant tout. J'arrive pas à m'attacher aux gens, du coup j'leur interdit de s'attacher à moi. J'prends la fuite quoi. Au final, j'ai personne sur qui compter, non. J'suis sans doute le mec le plus seul du monde, et malgré tout j'le vis éperdument bien. » J’y crois pas une seule seconde. Enfin si, la première partie est criante de vérité, mais la suite, la conclusion, pue le déni à quinze bornes. Un pieu mensonge sous forme d’acceptation. Je ne suis même pas sûr qu’il en ait réellement conscience. « Et toi, t'es du genre grand solitaire ou très porté sur la famille et les amis ? » Outch ! Fallait vraiment que j’arrête de poser des questions que je n’aurais, moi-même, pas souhaité qu’on me pose, ça m’évitera de me retrouver con face à mon interlocuteur. « J’suis pas certain que tu le vives bien. Enfin... J’veux dire que moi, par exemple, par nécessité j’ai pas d’amis, et je ne vois plus ma famille, et crois-moi, j’pense qu’en matière de cas sociaux, ma famille est un cran au-dessus de la tienne... Mais est-ce que je vis bien ce déracinement forcé ? Non. Maintenant, clairement, j’suis pas entrain de te dire qu’il faut que tu leur laisses une seconde chance et que vous vous sautiez dans les bras façon générique de “la petite maison dans la prairie”, y a des incompatibilités d’humeurs qui restent immuables... Mais bon, n’espère pas me faire croire que cette solitude ne te pèse pas, même pas un peu, parce que j’y crois pas une seule seconde. » J’hausse les épaules. J’attends même pas de réponse à ça, en fait, je ne fais qu’énoncer quelque chose. C’est pas un dialogue, c’est un monologue. « Si ta famille est autant à chier, pourquoi tu ne créer pas la tienne, à toi ? Je te parle pas mariage et gosse, mais une sorte de tribu d’amis triés sur le volet... Qu’est-ce qui t’empêche de t’attacher, en fait ? » Ok, j’suis de nouveau trop intrusif. Mais c’est plus fort que moi... J’sais pas... Peut être que je serais ainsi dans la vie de tous les jours si j’avais le temps de me poser cinq minutes pour me faire des potes. Peut être que c’est ça, le vrai moi ? J’sais pas, j’ai jamais eu ni le temps, ni l’occasion de m'expérimenter moi-même.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 - Page 2 EmptySam 26 Mai 2012 - 18:01

D'ordinaire je ne conversais pas avec celles et ceux dont je me trouvais fortement différent. C'était le cas avec Loxias, car lui et moi n'avions pas les mêmes petites habitudes en ce qui concernait les femmes. Moi je laissais les sentiments de côté (les quoi, d'ailleurs ?) tandis que monsieur ne semblait pas du genre à sauter sur tout c'qui bouge, à la première occasion. Je ne le voyais pas comme ça, et sans doute qu'il avait, lui aussi, remarqué ce qui nous différenciait tous les deux. Je le vis rire ; j'étais vraiment hilarant, moi, décidément. Très vite, notre discussion avait dévié sur un sujet qui m'enchantait déjà moins que ces demoiselles. Je pensais qu'au moins un candidat, sur cette bonne trentaine, n'aurait pas le profil d'un psychologue. Mais même Loxias semblait à tout prix décidé à rentrer dans mon esprit, à la façon d'un Patrick Jane en puissance. En moins blond, en moins con et en plus grand. Pourquoi est-ce qu'il semblait que je n'avais pas l'habitude qu'on s'occupe de moi comme le grand bonhomme venait de le faire là ? Parce que, tout simplement, je n'avais jamais vraiment eu l'attention de quiconque. Est-ce que j'avais de la famille, des amis sur qui compter, tout de même ? Nop. Une famille de vrais crevards et aucun ami à répertorier. En résumé, non, je ne pouvais vraiment compter sur personne. Comme personne ne pouvait, évidemment, compter sur moi. Malgré tout j'avais tenu à signifier à Loxias que cette situation me convenait parfaitement et que je la vivais au mieux. Compte tenu des circonstances. « J’suis pas certain que tu le vives bien. Enfin... J’veux dire que moi, par exemple, par nécessité j’ai pas d’amis, et je ne vois plus ma famille, et crois-moi, j’pense qu’en matière de cas sociaux, ma famille est un cran au-dessus de la tienne... Mais est-ce que je vis bien ce déracinement forcé ? Non. Maintenant, clairement, j’suis pas entrain de te dire qu’il faut que tu leur laisses une seconde chance et que vous vous sautiez dans les bras façon générique de “la petite maison dans la prairie”, y a des incompatibilités d’humeurs qui restent immuables... Mais bon, n’espère pas me faire croire que cette solitude ne te pèse pas, même pas un peu, parce que j’y crois pas une seule seconde. » Il était donc si difficile de comprendre que je n'étais pas destiné à vivre mal une situation qui, de toute évidence, ne m'affectait en rien ? J'étais pleinement conscient du fait que n'importe qui se serait senti très seul et l'aurait très mal vécu, seulement ça n'était clairement pas mon cas. Peut-être parce que ma présence se suffisait à elle-même. J'étais du genre... narcissique. Vous savez, cette « contemplation de soi ou attention exclusive portée à soi ». Ça, c'était juste toute ma vie quoi. Mais attention, je n'avais rien du pervers narcissique. Tout le contraire en fait. Car je ne voulais pas être aimé, ne me sentant pas capable d'aimer ni ne ressentant le besoin d'aimer en retour. Donc il ne me croyait pas - bah tant pis pour lui alors, hein. Je savais encore qui j'étais, et me connaissais mieux que personne. Si je disais que je le vivais bien, je le vivais bien et puis voilà. « Si ta famille est autant à chier, pourquoi tu ne créer pas la tienne, à toi ? Je te parle pas mariage et gosse, mais une sorte de tribu d’amis triés sur le volet... Qu’est-ce qui t’empêche de t’attacher, en fait ? » La question qui tue et à laquelle, malgré des années de réflexion et d'études approfondies de ma personne, je n'avais jamais véritablement trouvé de réponse. « J'ai essayé d'm'attacher. À quelques nanas, principalement. Seulement je n'y suis jamais parvenu, et j'en ignore la raison. J'crois qu'j'suis juste incapable d'aimer. Des amis, honnêtement, j'en ai pas besoin. On est jamais mieux servi que par soi-même. 'Toute façon ma vie ne se résume qu'à une seule chose : moi. J'ai pas l'temps, ni la volonté, ni même la capacité d'aimer quelqu'un d'autre au moins autant que je m'aime moi. Alors oui, j'vais passer pour le gros salopard qui ne pense qu'à sa gueule, qui passe son temps à s'regarder dans un miroir, qui ne cesse de s'envoyer des fleurs à-tout-va et qui ne jure que par lui-même, qu'il considère comme étant la preuve que sur cette terre, la perfection existe. Et tu sais quoi ? Bah ouais, c'est tout moi ça. Et j'perds même plus mon temps à tenter d'm'attacher aux autres, car c'est peine perdue. Et au vu de ma personnalité et de ma façon d'être, j'crois aussi que personne ne souhaitera ni ne pourra s'attacher à moi. Pas sans souffrir en tout cas. Car tout amour ou affection qui me seront donnés ne recevront en retour aucune réciprocité ni reconnaissance. Voilà. » Pffou, qu'est ce qu'il ne fallait pas faire parfois pour se justifier ou répondre à une simple question. Donc en gros, j'voulais même pas perdre mon temps à me constituer un petit cercle d'amis comme l'avait proposé le grand Loxias. Une idée bien loin d'être stupide mais qui ne correspondait pas avec l'homme que j'étais. « C'est... trop indiscret si j'te demande pourquoi tu n'vois plus ta famille ? » J'voulais ni le mettre mal à l'aise, ni le foutre en rogne, hein. Parce qu'il semblait évident que c'était un sujet délicat, à ses yeux. Il disait le vivre assez mal, contrairement à moi, alors forcément que s'en était un. Après, rien ne l'obligeait bien sur à se confier à moi encore d'avantage. J'en savais déjà suffisamment le concernant pour savoir que, malgré nos différences, nous pourrions parvenir à nous entendre un minimum lui et moi.
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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 - Page 2 EmptyDim 27 Mai 2012 - 4:49

« J'ai essayé d'm'attacher. À quelques nanas, principalement. Seulement je n'y suis jamais parvenu, et j'en ignore la raison. J'crois qu'j'suis juste incapable d'aimer. Des amis, honnêtement, j'en ai pas besoin. On est jamais mieux servi que par soi-même. 'Toute façon ma vie ne se résume qu'à une seule chose : moi. J'ai pas l'temps, ni la volonté, ni même la capacité d'aimer quelqu'un d'autre au moins autant que je m'aime moi. Alors oui, j'vais passer pour le gros salopard qui ne pense qu'à sa gueule, qui passe son temps à s'regarder dans un miroir, qui ne cesse de s'envoyer des fleurs à-tout-va et qui ne jure que par lui-même, qu'il considère comme étant la preuve que sur cette terre, la perfection existe. Et tu sais quoi ? Bah ouais, c'est tout moi ça. Et j'perds même plus mon temps à tenter d'm'attacher aux autres, car c'est peine perdue. Et au vu de ma personnalité et de ma façon d'être, j'crois aussi que personne ne souhaitera ni ne pourra s'attacher à moi. Pas sans souffrir en tout cas. Car tout amour ou affection qui me seront donnés ne recevront en retour aucune réciprocité ni reconnaissance. Voilà. » Wahouuu... Ça c’est du discours bien rodé, bien détaillé, bien imagé. Le genre de discours où si t’as rien de vraiment très constructif à avancer, vaut mieux fermer ta mouille. Evidemment, j’ai du mal avec l’idée qu’il puisse s’aimer autant que ça, puisque, fondamentalement, tout humain se veut avec des failles et des faiblesses, autant de défauts qui deviennent qualités aux regards des autres, parfois, mais qui ne le sont jamais pour soi-même. Et je ne pense pas qu’Andreas, malgré la personnalité que je devine et que j’apprécie, puisse faire défaut à cette règle de base d’une évidence ne souffrant aucune controverse. Surtout pas avec la famille qu’il m’a décrit. Un gamin choyé, couvé, protégé, pourri gâté et posé sur un putain de piédestal, se prendra pour le nombril du monde. Mais un gamin engendré par une putain et un connard ? Faut une sacrée force de caractère pour parvenir à s’apprécier après avoir été si souvent déprécié. Et je sais de quoi je parle. Qu’il se pense incapable d’aimer, je le conçois, je l’ai longtemps cru moi aussi, qu’il ne ressente pas le besoin de s’attacher aussi... Mais je ne suis pas certain qu’il m’ait offert les réelles motivations d’un tel comportement. Et je reste intimement persuadé que cette aura de nombrilisme narcissique nappée d’autosatisfaction n’est qu’une poudre de plus, qu’il jette à la face du monde... Cela dit, ce n’est pas à moi d’en juger. Je ne me sens absolument pas investi d’une mission divine visant à ouvrir les yeux à ce mec, ou lui enfoncer mes propres idées reçues dans le crâne. Son narcissisme ne me dérange pas, au contraire, et l’autoportrait qu’il dresse de lui-même, malgré tout ce que je viens de dire, est, de loin, l’un des plus intelligents qu’il m’ait été donné d’entendre ici. Sa logique a quelque chose de sain, sans hypocrisie ni faux-semblant. Aussi, je me contente de l’observer en silence un instant, sans rien ajouter de plus qu’un simple hochement de tête. Et c’est lui, qui rompt le silence tout neuf. « C'est... trop indiscret si j'te demande pourquoi tu n'vois plus ta famille ? » me demande-t-il avec cette dose d'hésitation dans la voix que j’assimile immédiatement à une forme de respect. J’apprécie. « Oui, ça l’est. Mais puisque tu viens de répondre à ma question précédente, qui l’était tout autant, j’imagine que je te dois bien ça, non ? » Donnant-donnant, c’est quelque chose que j’essaye d’appliquer le plus souvent possible. Maintenant, reste à savoir comment évoquer ma famille sans heurter la sensibilité des plus jeunes... Je réfléchis et hésite un instant, avant de me lancer, à l’aveugle, funambule débutant et sans filet. « Disons que... J’ai fait des choix de vie qui étaient contraires aux intérêts de ma famille. Dans un premier temps j’ai cherché à rester dans le chemin tracé pour moi, mais... il existe certaines choses contre lesquelles on ne peut pas vraiment lutter. Je ne suis absolument pas celui qu’ils voudraient que je sois. Par moment je le regrette, ce serait tellement plus simple... Mais, finalement, c’est mieux ainsi. » J’hausse les épaules, comme si rien de tout ça n’avait d’importance, ce qui n’est pas le cas, mais puisque je ne peux rien changer. « J’imagine que je ne figure plus sur le testament. » j’achève dans une tentative d’humour pitoyable, sourire à la clef. « Bon, et si tu me montrais qui sont Elise et Ariana ? J’aimerais bien pouvoir mettre un visage sur les prénoms de tes prochaines proies... » je finis par demander, en me levant du lit, subtile diversion par changement de sujet, et retour à quelques conversations qui lui plairont à coup sûr, je m’en doute. La famille, pour moi, comme pour lui, étant un sujet difficile d’accès, autant revenir à quelque chose d’universellement agréable : les foufounes.
Andreas

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MessageSujet: Re: ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36   ach wirklich ! ► 22/05 - 16H36 - Page 2 EmptyDim 27 Mai 2012 - 16:05

« Oui, ça l’est. Mais puisque tu viens de répondre à ma question précédente, qui l’était tout autant, j’imagine que je te dois bien ça, non ? » Comme il disait, il me devait bien ça tout de même. Mais bon, je n'aurais pas insisté d'avantage s'il m'avait sorti le contraire. Je pouvais concevoir que certaines personnes ne souhaitaient pas forcément se confier sur ce genre de choses. Loxias, heureusement, allait le faire. Parfait, moi qui voulait en apprendre encore un peu plus le concernant. Alors, alors... pourquoi ce grand bonhomme ne voyait-il plus sa famille ? « Disons que... J’ai fait des choix de vie qui étaient contraires aux intérêts de ma famille. Dans un premier temps j’ai cherché à rester dans le chemin tracé pour moi, mais... il existe certaines choses contre lesquelles on ne peut pas vraiment lutter. Je ne suis absolument pas celui qu’ils voudraient que je sois. Par moment je le regrette, ce serait tellement plus simple... Mais, finalement, c’est mieux ainsi. » Mmmm, mieux pour qui ? Pas pour lui, non certainement pas. Je voyais bien que cette situation n'était pas pour lui plaire. « J’imagine que je ne figure plus sur le testament. » Il eut un léger rictus, et la seconde d'après j'en eus un à mon tour. Ah ouais quand même... ça ne rigolait pas. Enfin si, justement. Bref. En ce qui me concernait, pour ne plus être sur le testament de mon père, il me fallait encore lui faire la plus grosse crasse du monde. Malgré le fait que mes rapports avec celui-ci étaient particulièrement houleux, je pouvais toujours compter sur son fric à condition de me plier à ses exigences. Il n'en était pas de même pour Loxias, et c'était assez désolant tout ça. Et quand il disait qu'il n'était vraiment pas celui que ses parents voudraient qu'il soit, que devais-je en comprendre au juste ? Genre, il avait choisi de mener une vie de... meurtrier ? saltimbanque ? porno star ?... Allez savoir. En tout cas, il n'était clairement plus en accord avec les siens. Le pauvre, ça ne devait pas être facile tous les jours. Nous étions si différents lui et moi... Contrairement à mon ressenti face à la situation qui était la mienne - l'indifférence la plus totale, le mépris tout au mieux - Loxias semblait réellement affecté par la sienne. « Bon, et si tu me montrais qui sont Elise et Ariana ? J’aimerais bien pouvoir mettre un visage sur les prénoms de tes prochaines proies... » Oh mais quelle fabuleuse idée ! Quand il s'agissait de demoiselles, j'étais toujours partant, vous vous en doutez. Je me levai donc d'un bond du lit, quasiment en même temps que lui, en oubliant presque que mon doigt avait triplé de volume en l'espace d'une heure. Il en restait classe, néanmoins. Et puis les filles, ça les attendrit les gros bobos. « D'accord, allons-y. C'est clair qu'tu peux clairement pas passer à côté. » Deux demoiselles aussi ravissantes, il lui fallait à tout prix les rencontrer. Nous nous dirigeâmes vers la porte de la chambre, devant laquelle je m'avançais maintenant à pas de loups, méfiant. « Heu, tu vas passer d'vant, j'crois que c'est mieux. » Des fois que celle-ci ne tente une nouvelle attaque... Oui, je sais, c'était pas bien sympa de ma part d'être prêt à lui laisser tout se prendre, mais voilà j'avais pour ma part déjà pris trop cher aujourd'hui. En témoigne ce gros doigt bandé. Faudrait pas qu'ce soit toujours les mêmes, oh. Nous quittâmes finalement la pièce, sans aucun accident. Ouf. Inutile de préciser que je n'allais certainement pas entreprendre de fermer la porte derrière moi. Ah non.

sujet terminé.

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