GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez
 

 i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyLun 4 Juin 2012 - 6:02

AJ

C’est quoi ça ? Ça ressemble à des fruits mais j’ai comme un doute... Ça baigne dans le jus, dans bien trop de jus, et puis la teinte rougeâtre me laisse perplexe. Je repousse le gros bol, et tente d'intercepter ce qu’il peut y avoir derrière. Sauf qu’entre un pot de yaourt périmé, un bocal de sauce au pesto, et des tranches de blanc de dinde tellement éventé que le truc à prit du relief, ça ne m’offre pas un choix de taré. J’passe à l’étagère du dessus. Sauf que là, si j’ai l’embarras du choix, il n’y a que des trucs à préparer. Des poivrons, des cornichons, du poulet sous cellophane, et des légumes en tout genre. J’veux manger tout de suite, moi, j’veux pas attendre une cuisson quelconque. Surtout qu’avant que ça cuise il me faudrait trouver une fille qui acceptera de se mettre aux fourneaux pour moi. Et vu le dernier prime, c’est pas gagné gagné c’t’histoire. J’vais quand même pas manger un poivron, si ? Et puis, le bol de fruits m’apparaît soudain comme une solution envisageable. Je le sors du frigo, le cale contre mon torse le temps d’en fermer la porte, et avance prudemment jusqu’à la table, tout en observant les morceaux de fruits clapoter contre les parois du saladier. Je pose le tout sur la large table, et m’installe devant, après mettre hissé sur un tabouret. C’est étrange ce truc, quand même... Pourquoi autant de jus pour si peu de fruits ? Je ne sais pas qui est l’auteur de cette salade de fruits, mais y a tout à revoir, là. Et la couleur ? Pourquoi c’est si... Rouge ? Mon pouce et mon index viennent s’emparer d’un morceau, pour le porter à mon nez. La couleur m’empêche de déterminer la nature du fruit, et son odeur ne me renseigne pas plus... C’est âpre et sucré en même temps. Je renifle une nouvelle fois, grimace légèrement, ferme les yeux à m’en décoller les paupières, tire la langue bien loin, et dépose le fruit dessus. Un... Deux... Trois... Quatre... À cinq, j’avale. Je compte à nouveau jusqu’à cinq, et je respire. Non, c’est pas périmé... C’est étrange, mais pas mauvais... Pas mauvais du tout. Je ne saurais décrire la composition du jus, mais ça ne ressemble à rien de connu... Enfin de connu par moi, hein. C’est âpre, âcre, c’est doux et légèrement entêtant. J’adore ! Du coup, je pioche un autre morceau, et puis encore un, et encore, et encore... Et je prends plaisir à croquer le fruit entre mes molaires pour laisser le jus si particulier couler sur ma langue. J’ai presque fini tous les fruits, et songe sérieusement a porter le saladier à ma bouche pour boire le jus, lorsqu’une candidate entre dans la pièce. Je reconnais AJ, et lui offre un petit clin d’oeil qui se veut attrayant sauf que, j’comprends pas trop pourquoi, mais mes deux paupières se ferment en même temps. J’retente le coup, mais pareil. Encore ? Pareil. Une dernière tentative ? Pareil. J’dois avoir l’air con à fermer les yeux frénétiquement, mais j’en ai pas conscience, c’est cool. J’abandonne. « Heeeeeeeey, AJ-bou ! » comme Adibou, mais en plus moche. « Tu viens élargir mon harem ? Parait que j’ai deux blondes et une brune, alors techniquement, m’faut une rousse. » Pourquoi mon ton est-il si trainant ? Et pourquoi j’ricane comme un demeuré ? C’est les fruits, c’est ça ? Ils étaient périmés en fait, et j’suis entrain de mourir à cause de champignons dans mon cerveau ? « Ha bah non, c’est vrai qu’faut pas t’approcher, toi, l’animateur il a dit, sinon : TCHAAAAAAK ! Le taser ! » Oui, j’imite même le geste de Syssoï dans la vidéo. J’suis un fou, moi. « Tu crois qu’c’est parce que t’es rousse et qu’il fait un transfert ? Ou bien c’est ta personnalité qui l’a séduite, et il est croc de toi ? » Faudrait qu’elle arrête de bouger, c’est difficile de fixer mon regard sur elle, et son autre elle. « AJ-bou... » Un coude sur la table, la main contre ma bouche pour que le réfrigérateur ne puisse pas lire sur mes lèvres, je chuchote, conspirateur : « j’crois qu’y a un problème avec la salade de fruits... Elle devait pas être très fraîche... Ça fait bizarre dans mon crâne. » et j’hoche la tête en lui désignant le saladier plein de sangria, avec trois pauvres morceaux de fruits pas encore ingérés, avant de m’écraser la tête contre la table en gémissant.
AJ

AJ
MESSAGES : 855
AGE : 37
LOCALISATION : FRANCE, banlieue parisienne.
EMPLOI : PROFESSEUR D'AUTODEFENSE
CITATION : L'EXPERIENCE EST LE NOM QUE CHACUN DONNE A SES ERREURS.
POINTS : 191

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyLun 4 Juin 2012 - 21:40

Je viens de finir ma cigarette, je la jette dans une poubelle avant d’aller rejoindre la cuisine, je vois Loxias, et il m’interpelle. Je me demande pourquoi il cligne des yeux comme un malade. « Tu as un petit problème de coordination ? » Je tente en arquant un sourcil avant de me diriger vers l’évier, et là, il me parle de mon harem. « C’est clair que y a un manque de variété dans tes filles. » Je lui réponds amusé, bien que je n’avais écouté que d’une oreille la fameuse chronique, d’ailleurs, les deux blonds avaient mal régis, hm, affaire à suivre. Je plaisante, j’en ai vraiment rien à faire de leur histoire, c’est complétement … bête. Stupide ? Je sais pas. Mais pauvre Loxias, parce que j’avais assisté à la crise de jalousie du cygne, lui qui avait rien fais. « Ha bah non, c’est vrai qu’faut pas t’approcher, toi, l’animateur il a dit, sinon : TCHAAAAAAK ! Le taser ! »Je souris. Non mais c’est clair qu’un tazer me serait utile, on sait jamais, si je dois l’utiliser contre Andreas, au pire, je lui casse le bras, je me tâte. « Tu sais ce qu’il t’attend, fais gaffe. » je le menace, je ne suis pas très crédible je dois dire, mais je n’ai jamais prétendu être une bonne comédienne. « Tu crois qu’c’est parce que t’es rousse et qu’il fait un transfert ? Ou bien c’est ta personnalité qui l’a séduite, et il est croc de toi ? » Me demande-t-il, bon Loxias, mon cher Loxias, je me demande bien ce qu’il t’es arrivé, lavage de cerveau pas Swann ou un bon joint, mais il n’est pas dans son état normal, c’est pas possible bon sang. « Il est croc de moi, comment tu peux poser la question. » Je lui lance avant un regard assuré, avant de lui répondre bien plus sérieusement : « Non c’est juste parce que je suis rousse comme sa copine, la pauvre. » Je commente avec un soupir de compassion pour la demoiselle concernée, je l’admire presque. Je vais me laver les mains, pour assez de faire disparaître l’odeur de la clope, comme si c’était possible. Je frotte presque maladivement mes mains, si bien qu’elles sont légèrement rouges, il m’appelle encore AJ-bou, je lui lance un regard meurtrier tandis que je me sèche les mains. Je m’approche de lui, et je lui pince l’oreille, de mes doigts glacés, je le vois sursauter, petite vengeance parce que ça fait deux fois qu’il m’appelle avec ce truc affreux. Puis il me parle de salade pas fraîche, je mets deux secondes à comprendre avant de remarquer, et là je me tape un petit fou rire toute seule. Déjà parce que je comprends l’état de Loxias en ce moment-là, et sa tête est à mourir de rire. « Je comprends mieux maintenant. » J’annonce en tirant un tabouret à côté de lui, et je m’assois. « T’aurais pu en laisser franchement. » je lui dis avant d’attraper un des derniers morceaux de fruits, un des rescapés et de le manger. « Au point où t’en es, tu devrais la finir, j’aurai même pas besoin de t’achever, tu le feras bien tout seul. » j’ajoute moqueuse avant de pousser la boisson vers lui. « Mais tu n’es jamais allé en Espagne ? Tu connais pas la sangria ? » je lui demande, un brin étonnée. Même moi qui n’y suis pas allée, je connais. Incuuulte.
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyMar 5 Juin 2012 - 4:47

Elle bouge et bouge, et avec elle tout le reste bouge aussi. C’est comme si elle avait un vortex au cul qui attirait tout les éléments autour vers son... Non, je ne terminerais pas cette phrase, l’image me déplait, finalement. Je voudrais que ça s’arrête, sinon dans quinze seconde je me donne la mort par noyade, dans le saladier. J’m’en fous, j’ai plus rien à perdre, j’ai déjà des champignons parasites dans le crâne. Sauf que ma tête est lourde, lourde, et elle parle, parle... Elle répond à tout, et sa voix ricoche absolument dans chaque recoin de mon conduit auditif pour finir en écho dans mes tympans. A la limite, j’ai qu’une envie, qu’elle me parle doucement et me berce jusqu’à mon dernier souffle, et à la place c’est sarcasmes et compagnie. Même la grande faucheuse serait plus indulgente, il me semble. Je tente de la mettre en garde contre les fruits, grand seigneur, histoire qu’après mon trépas, d’autres vies soient épargnées, et tout ce que je récolte c’est un truc froid qui me pince l’oreille, et que je tente de chasser comme un chien se grattant avec la patte arrière : mal. Finalement, j’échoue le front contre la table, dans un gémissement que je pense être le dernier. Tout ça à cause d’une putain de salade de fruits pas fraîche. Et là... L’apocalypse éclate dans mon crâne. J’comprends pas, j’comprends plus rien. Et je passe en mode survie. En une fraction de seconde, avec des réflexes que je ne pensais pas avoir à l’article de la mort, je m'éjecte de mon tabouret, sonde la pièce du regard, repère l’endroit que je recherche, et vais me plaquer contre le mur porteur, sous cette arche décorative, recroquevillé, les mains sur la tête. Mon coeur s’affole, mon esprit mourant me repasse des images que j’ai trop souvent vu, j’entends les hurlements en écho régressif, et je gémis en pensant que les bombardements couvriront mes plaintes. Sauf que... Tout n’est que luxe, calme et volupté... Ta gueule, Charles !! J’extrais ma tête de mes mains, et mon regard hagard se balade sur la totalité de la pièce pour s’arrêter sur une AJ qui m’observe... Et je comprends... Le bombardement, c’était son rire. Son rire amplifié mille fois par le champignon parasite, et les fruits pourris. Bizarrement, un différé m’apparaît, et je la ré-entends, au milieu de ma paranoïa, me parler sangria et Espagne. Je me redresse, tentant de faire bonne figure en m’agrippant au mur. « Exercice d’alerte personnel. » je l’informe en chassant une mouche devant mes yeux. « Petit rituel mensuel... Tout est en ordre, j’suis au point. » Crédible ou pas ? Je chasse la mouche à nouveau. « Oui, donc, nous disions ? » Le langage soutenu, ça le fait toujours bien quand tu veux jeter un voile sur une situation et/ou réaction embarrassante. Je titube légèrement jusqu’à elle, et m’y reprend à trois fois pour me hisser sur le tabouret. « L’Espagne... Non, jamais vu. Mais quel rapport avec la salade de fruits ? » Je l’observe comme si elle était totalement demeurée. A moins qu’elle soit en possession d’une information que je n’ai pas, genre les fruits espagnols contaminés par une bactérie inconnue qui réduit le cerveau à l’état de mousse végétale en moins de douze heures ?! Oh putain. C’est affreux !! C’est une expression de pure panique qu’elle doit lire sur mon visage en cet instant, avant que je tente de chasser cette saloperie de mouche collée sur ma rétine. « Chasse la mouche, AJ-bou ! Chasse la ! » je l’implore brusquement, sans comprendre qu’il s’agit simplement de ma vue qui se brouille, se tachetant de petits points noirs. Et pendant ce temps, sur les écrans, un message avertissant des dangers de l’abus d’alcool, défile en continu.
AJ

AJ
MESSAGES : 855
AGE : 37
LOCALISATION : FRANCE, banlieue parisienne.
EMPLOI : PROFESSEUR D'AUTODEFENSE
CITATION : L'EXPERIENCE EST LE NOM QUE CHACUN DONNE A SES ERREURS.
POINTS : 191

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyMar 5 Juin 2012 - 21:38

Sa réaction me surprend, mais je ne dis rien, je me contente de l’observer, l’air sévère, les sourcils froncés, la bouche pincée, en me demandant ce qu’il peut bien foutre dans cette posiiton. J’abandonne. Il revient vers moi, je remarque son manque d’équilibre flagrant, il galère même pour monter sur le tabouret, je le laisse essayer, puis à la troisième fois, prise de pitié, je l’aide, il me fait vraiment de la peine, je l’attrape par le bras et je l’aide à se hisser dessus. « L’Espagne... Non, jamais vu. Mais quel rapport avec la salade de fruits ? » Il me regarde comme si j’étais conne, je lui rends son regard avant de soupirer : « Ce n’est pas une salade de fruits Loxias, réfléchis. » Je lui dis en essayant de lui faire percuter que c’était de l’alcool. « Quoique, n’essaie pas, tu n’es pas en état je crois maintenant. » Je m’empresse de lui dire pour qu’il refroidisse ses neurones déjà bien engourdis par l’alcool je pense. Je me lève, et je trempe un doigt dans l’alcool avant de le porter à ma bouche. « C’est de l’alcool et des fruits, mais c’est pas du tout une petite salade de fruit. » Je lui explique alors, j’articule et je parle à voix basse, doucement, parce que j’imagine que cela doit bien résonner dans sa petite tête. J’en connais un qui va passer une bonne journée. Je vois le visage qui se décompose, quoi encore ? Il est pas bien ce mec, il se met soudainement à brasser de l’air, je m’assois sur l’évier et je le regarde septique, je me demande s’il faut que j’appelle du renfort. Genre un mec bien musclé pour le calmer ou même pour l’assomer, au moins, ça le calmera définitivement, et puis ça apaisera sa douleur auditive due à l’abus d’alcool. J’envisage sérieusement cette option alors que je l’observe s’agiter. « Chasse la mouche, AJ-bou ! Chasse la ! » Je fronce les sourcils, sérieuse, avant de lui répondre d’un ton légèrement inquiète : « Y a pas de mouche ici. » Je lui murmure. Je soupire. « Bon sur une échelle de un à dix, tu évalues à combien ta douleur ? » Je lui demande très sérieusement, on dit que dix c’est le déboîtement d’une épaule, je ne pense pas qu’il aille plus mal que cela, quoique, avec le bruit, il peut bien avoir l’impression que sa tête explose. Mais bon c’est de la sangria, ce n’est pas comme s’il s’était fait un TGV (tequila, gin, vodka pour les incultes). Il ne faut pas tout mélanger non plus. Je sais pas trop quoi faire pour lui, là, maintenant, de toute façon, il est dix-huit heures, donc, son état va continuer encore un peu. « Je vais chercher de l’aspirine ? » Je suggère dans un murmure. « Je peux aussi te proposer un seau d’eau glacée en pleine face si tu veux ? » J’ajoute aussi doucement mais j’ai plus peur qu’il décède à cause du choc thermique.
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyMer 6 Juin 2012 - 4:23

« Ce n’est pas une salade de fruits Loxias, réfléchis. » Pardon ? Comment ça c’est pas une salade de fruits ? Elle est ivre morte, la rouquine ou quoi ? La pauvre, elle me ferait presque de la peine... Surtout qu’elle change d’avis comme de chemise, un coup elle me demande de réfléchir, et la minute suivante se rétracte. Faudrait savoir ce que tu veux, ma jolie, quand même. Surtout que je vois mal qu’elle réflexion je pourrais avoir concernant une salade de fruits, mais bon. Brusquement, je m’inquiète pour elle. Peut être que le champignon parasite se répand dans l’air et qu’elle a inhalé des toxine par ma faute ? Et voilà, je culpabilise. Cette fille va mourir par ma faute. Le pire, c’est que même après ma mise en garde concernant les fruits, elle continue de piocher dans le bol pour en ingérer quelques uns. Je tape sur sa main pour faire tomber la lamelle d’orange qu’elle s’apprêtait à porter à ses lèvres, mais n’obtiens aucune reconnaissance de sa part. Je tente de lui sauver la vie et... Elle me gronde du regard ? « C’est de l’alcool et des fruits, mais c’est pas du tout une petite salade de fruit. » Quoi ? Mais non, voyons... Qui aurait l’idée de mettre de l’alcool dans des fruits ? Les fruits c’est... Je trempe un doigt dans le liquide, et le porte à mes lèvres afin de le suçoter. « Mais... C’est... C’est sucré... » ce qui me semble totalement incompatible avec toute notion d’alcool. L’alcool c’est âpre, c’est acide, c’est jamais sucré, ou juste un peu, comme me l’a appris Malo, mais ça a pas ce goût là... Alors, je tente de mettre en application tout le cérémonial auquel il m’a initié. Je fais tourner le liquide dans le saladier, et observe les larmes... Inexistantes. « Ca pleure pas. » j’annonce, catégorique, comme si elle se trouvait dans ma tête et comprenait aisément le chemin de pensés qui m’aurait conduit jusqu’à cette affirmation. « Il est très, très, très jeune. » Quand les larmes coulent vite et de manière très fluide, le vin est jeune, m’a apprit Malo... Alors, là, le jus de la salade de fruits, c’est genre un nourrisson. Je voudrais poursuivre mon investigation, mais une putain de mouche m’en empêche, et AJ-bou refuse de m’en défaire. « Y a pas de mouche ici. » je lui retourne un regard signifiant clairement “ouai, c’est ça, fous-toi de ma gueule.”, avant de me taper l’oeil du plat de la main. J’ai du la tuer, elle n’est plus là. J’observe ma paume, mais il n’y a rien non plus... Elle est passée où ? « Bon sur une échelle de un à dix, tu évalues à combien ta douleur ? » me demande-t-elle tandis que je scrute le sol à la recherche du cadavre. « Ca va, j’ai connu pire... C’est surtout la mouche qui a tout pris. » je l’informe en faisant pivoter mon tabouret pour ne rater aucun angle de sol. « Je vais chercher de l’aspirine ? » Je relève le nez. Elle est sérieuse. « J’crois que ce sera sans effet sur un cadavre d’insecte, tu sais ? » Elle est mignonne, mais elle serait pas un peu conne, par hasard ? « Je peux aussi te proposer un seau d’eau glacée en pleine face si tu veux ? » Elle parle tout doucement, je lui en suis reconnaissant, mais il n’empêche que je pige pas un broc de ce qu’elle raconte. Alors, je l’observe avec inquiétude, mais pas l’inquiétude feinte, non, non, la réelle inquiétude qui prend aux tripes et pousse à grimacer en observant l’autre. « T’es sûre que tu vas bien ? » je lui demande, le timbre vibrant de cette empathie qui me caractérise un peu trop. Elle prétend que la salade de fruits est alcoolisée, ensuite elle voit pas les mouches, puis veut la sauver à coup d’aspirine et de bassine d’eau glacée... Ha mais ?! Attendez... « C’était une amie à toi, c’est ça ? » Oh putain de merde, j’viens de tuer sa mouche apprivoisée... J’suis qu’un con, bordel, j’suis qu’un con. C’est donc, tout naturellement que je tente de m'assommer à l’aide de la table. Une fois... Deux fois... Trois fois...
AJ

AJ
MESSAGES : 855
AGE : 37
LOCALISATION : FRANCE, banlieue parisienne.
EMPLOI : PROFESSEUR D'AUTODEFENSE
CITATION : L'EXPERIENCE EST LE NOM QUE CHACUN DONNE A SES ERREURS.
POINTS : 191

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyJeu 7 Juin 2012 - 20:37

Il tape sur ma main, et surprise mais le choc, je laisse tomber la rondelle de fruit dans le saladier, je me tourne vers lui, sourcils légèrement froncés, un air surpris collé sur le visage. Je crois qu’il a toujours saisis que la sangria c’est inoffensif. Je crois qu’il n’a toujours saisis que c’est de l’alcool tout court en fait, il ne me croit pas, je le vois bien. Je le regarde avec une certaine curiosité je dois dire, parce que j’ai rarement l’occasion de voir quelqu’un légèrement pompette, en général je me tire avant, parce que je ne sais jamais quoi faire. Donc j’évite ce genre de situation, et puis ça m’évite les bavardages sans queue ni tête, Loxias est un beau cas que je dois dire, c’est tout à son honneur. Il me fait sourire. Je ne sais pas trop ce qu’il se passe à l’intérieur de sa tête, ça doit être un gros bordel j’imagine, mais ses réactions, tous comme ses paroles, sont à côtés de la plaque, commençant par le coup de la mouche. « Mais... C’est... C’est sucré... » Me dit t-il. J’hausse les épaules, je place l’une de mes mains sur mes hanches. « Et alors ? » Je lui demande parce que je ne comprends pas, l’alcool n’est pas fait que pour nous arracher la gorge, le rhume, c’est sucré, et c’est bien de l’alcool. Puis il fait bouger le saladier, par pur réflexe je m’approche de la table, je pensais qu’il allait le faire tomber, non, il bouge simplement le liquide. Il me balance un : « Ca pleure pas. » comme si j’étais capable de comprendre ce qu’il pouvait se passer dans son esprit à l’instant T. Je suis un brin perplexe, et son : « Il est très, très, très jeune. » n’arrange pas la chose. « Tu ne pourras pas être un peu plus clair s’il te plait ? » Je lui demande finalement, parce que je ne saisis pas son histoire de larmes et d’âge. J’ai l’impression d’être encore plus à côté de la plaque que lui, c’est pour dire ! Il se frappe l’œil, bon je crois que je ne peux définitivement rien faire pour lui là. Il me reparle de la mouche, je soupire. « J’crois que ce sera sans effet sur un cadavre d’insecte, tu sais ? » Pardon ? « C’est pour toi, pas pour la mouche. » Je lui réponds en me passant une main sur le front, un brin désespérée, j’ai l’impression qu’on ne parle pas la même langue, qu’on ne se comprend pas. Pourtant là, je parle bien anglais en plus et pas hébreux, alors ça m’énerve. Je ne suis clairement pas patiente. « T’es sûre que tu vas bien ? » Il est sérieux ? Je plante mon regard sérieux dans le sien. « Moi oui, mais c’est à toi que je devrais demander cela. » Je le contre en l’observant, puis il me reparle de la mouche, encore, et encore. « Ouai, c’était ma pote, et tu l’as tué, ce qui fais de toi un meurtrier. » Je lâche avec une certaine ironie, ironie qu’il ne percevra pas vu son état, peu importe, puis il commence à se frapper la tête contre la table. On a un gros problème là. Je contourne la table pour le rejoindre, mais il a déjà eu le temps de se cogner trois fois, j’attrape sa nuque, et je l’immobiles, je le force à regarder en l’air, sachant que j’ai ma tête juste au-dessus lui, je croise son regard. « Tu ne pourrais pas arrête de bouger pendant cinq minutes ? » Je lui demande.
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyVen 8 Juin 2012 - 2:59

« Tu ne pourras pas être un peu plus clair s’il te plait ? » J’ai l’impression de l’être, pourtant. C’est elle qui ne l’est pas avec ses théories étranges concernant la salade de fruits. Je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins, et à la place d’un mot malheureux, je pars à la recherche du cadavre de mouche qui doit bien se trouver quelque part. Sauf qu’entre-temps elle me demande si je veux de l’aspirine. J’pense que vu l’état de mort avancée de la susdite mouche, l’aspirine risque d’être passablement sans effet. Je tente de le lui faire comprendre, mais voilà qu’elle prétend que l’aspirine est pour moi, et non pour la mouche. « Ha bah voilà, maintenant madame concède qu’il y avait bien une mouche, hein ! » je lui rétorque, les deux poings sur les hanches, en la narguant comme il se doit. Oui, parce que y a deux minutes, elle a quand même cherché à me faire passer pour un con en prétendant qu’il n’y avait pas de mouche, et brusquement, y en a une. Faudrait savoir, madame je-sais-tout, hein. Putain, j’suis trop fier de moi, sur ce coup. J’ai presque envie d’embaucher une fanfare pour faire le tour de la cuisine. Mais non, je m’abstiens. Et quand arrive le coup du seau d’eau glacée, je commence à sérieusement m’inquiéter pour la santé mentale de la jeune femme. Est-ce qu’elle va bien, c’est ce que je lui demande. « Moi oui, mais c’est à toi que je devrais demander cela. » Je ne l’écoute pas, je viens de tilter sur une théorie plausible. La mouche morte était sa mouche domestique, et son état résulte du deuil qu’elle va devoir vivre par ma faute, moi, le tueur de mouche sans remords. « Ouai, c’était ma pote, et tu l’as tué, ce qui fais de toi un meurtrier. » m’avoue-t-elle avec beaucoup de courage, puisque pas une larme. Voilà, je le savais. Tout s’explique. Je suis un tueur de mouche, mais avant tout, un persécuteur de rousse. J’ai juste envie de me noyer dans ma salade de fruits. C’est ce que je m’apprête à faire, mais me rappelle à temps des champignons parasites. J’veux une mort noble, pas un truc dégueulasse à figurer dans un mauvais épisode de Docteur House. Alors, je décide de m’assommer contre la table, normal, juste pour voir la mort en face et de près, et pouvoir compter les noeuds dans son bois. La table. Sauf que AJ se précipite, fait le tour de la table, et m’attrape par la nuque pour me forcer à relever le nez. Elle a la main fraîche, c’est agréable. Mais quand je tente de la regarder, elle est une et demie. Y a une moitié d’elle qui tente de s’extraire de son corps, et c’est le truc le plus flippant qu’il m’est été donné de voir. « Tu ne pourrais pas arrête de bouger pendant cinq minutes ? » me demande-t-elle comme si j’étais le truc le plus perturbant du secteur. Madame, y a ton fantôme qui tente de sortir de ton corps, alors que je bouge ou non ne devrait pas être ton soucis principal. « AJ-bou... » C’est une plainte qui sort d’entre mes lèvres, même moi j’en ai conscience. « T’es entrain de perdre ton âme... » J’vois pas d’autre explication, et je préfère la prévenir des fois qu’elle soit apte à faire quelque chose contre ce phénomène. Et puis, brusquement, ma tête s’affaisse et vient cogner contre l’épaule de la jeune femme, où je m’installe. « J’suis traumatisé d’la salade de fruits, maintenant. » j’avoue, sans réellement parvenir à articuler, me contentant de mourir contre son épaule. J’suis presque bien, là.
AJ

AJ
MESSAGES : 855
AGE : 37
LOCALISATION : FRANCE, banlieue parisienne.
EMPLOI : PROFESSEUR D'AUTODEFENSE
CITATION : L'EXPERIENCE EST LE NOM QUE CHACUN DONNE A SES ERREURS.
POINTS : 191

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0 €
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyVen 8 Juin 2012 - 22:56

« Ha bah voilà, maintenant madame concède qu’il y avait bien une mouche, hein ! » Bordel, ce n’est pas vrai, il recommence avec sa mouche, c’est pas possible. Je me frappe le front avec le plat de ma main, je suis désespérée là. Et hop, il vient de me faire perdre quelques neurones là. Je crois que finalement, l’aspirine, c’est moi qui va la prendre, je vais me shooter avec et tout sera mieux dans le meilleur des mondes. Je joins mes mains, et je pose mon menton dessus, j’inspire, et j’expire profondément. Reste calme AJ, reste calme AJ, il n’est pas dans son état normal, il ne fait pas exprès. Je crois qu’à ce rythme-là, je vais devenir complétement folle, je croise son regard. J’ai la mâchoire qui se contracte, je le regarde, il tout fier de lui, les mains sur les hanches, comme si c’était moi qui racontait de la merde depuis le début, et qu’il a toujours raison avec sa mouche, avec sa salade de fruit. D’ailleurs il n’a toujours pas pigé que c’est de l’alcool, mais j’ai un peu abandonné la partie. « Pourquoi tu me fais pas confiance ? » Je lui demande, un air légèrement outré collé sur la figure tandis que je le fixe, yeux plissés, en faisant la moue. Eh oui, c’est une bonne question tout de même. Mais vu l’état dans lequel est ce pauvre petit Loxias, avoir une réponse un tant soit peu cohérente relevait du miracle, et … je ne crois pas aux miracles.
Finalement je lui réponds que la mouche était ma pote, ça ira dans son sens, et vaut mieux pas que je perturbe son esprit ou que je le contredise encore plus en ce moment, le pauvre, il a déjà assez de mal comme cela. Mais je crois qu’il a du mal avec la notion de meurtrier –sans blague- puisse qu’il tente de se punir en s’assommant contre la table en bois. Je l’arrête rapidement avant que cela ne devienne vraiment grave, en plus je pourrai être poursuivie pour non-assistance à personne en danger, et c’est hors de question. Il penche la tête vers l’arrière, et m’observe, je crois bien que je discerne une lueur de peur dans ses yeux. Je fais peur ? Je lui fais peur ? Vraiment ? Impossible. Il m’appelle encore avec ce truc affreux. « Quoi encore ? » Je lui réponds vivement tandis qu’il continue, mon âme se barre apparemment. « Elle ira pas bien loin, t’inquiète. » Je lui lance en soufflant alors que sa tête se pose sur mon épaule. « C’est de la sangria je te dis. » Je le contredis encore, avec douceur néamoins. Je tapote sa tête, du genre ‘brave bête’ avant de poser ma main sur ses cheveux. « Tu as vu la longueur de ta tignasse ? Je te la couperai. » Je lui dis en jouant avec l’une de ses mèches de cheveux bruns, je m’éclate comme je peux. Par contre je manie super bien les ciseaux, tous mes potes me demandent de m’occuper de leur crinière. Il peut avoir confiance.
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 EmptyDim 10 Juin 2012 - 3:02

« Pourquoi tu me fais pas confiance ? » De manière générale, ou bien en ce cas précis concernant la salade de fruits ? Parce que d’une manière assez générale, j’ai été conditionné a ne jamais éprouver le phénomène de confiance, bien que, je m’y efforce. Mais en ce qui concerne la salade de fruits, c’est simplement parce que une salade de fruits c’est une salade de fruits, et son histoire d’alcool, c’est des salades, justement. Mais je n’ai pas le temps de me répandre en argumentaire explicatif -de toute manière, j’ai pas le courage- que la conversation -si tant est que l’on puisse qualifier ça de conversation- passe du coq à l’âne, ou en l’occurrence, du fruit à la mouche. Finalement, suite à cet homicide pour lequel je mérite la peine capitale, et n’étant pas en possession d’injection létale, je décide de mettre fin à mes jours à grands coups de table en pleine tronche, ou plutôt de tronche en pleine table. Sauf que même pour ça, elle vient m’interrompre, accrochant ma nuque de ses mains pour m’empêcher toute tentative de suicide frontal. J’aimerais lui dire que ça va bien, qu’il lui suffit de me laisser faire, mais elle a l’aura qui se fait la malle. Sans déconner, y a un bout d’elle qui se tire vers la droite, et je me dois de la mettre en garde. « Elle ira pas bien loin, t’inquiète. » Ha bah, elle semble habituée à ce phénomène. Je voudrais l’interroger sur les tenants et les aboutissants d’une âme fugueuse, mais mon cou ne supporte plus ma tête, aussi je m’écroule contre son épaule, lui avant subir un véritable traumatisme de la salade de fruits. Elle insiste, prétextant qu’il s’agit de sangria... Sauf qu’elle me parle chinois, et j’ai aucune notion de cette langue. « Si tu veux... » je capitule, conscient de ne pouvoir lutter plus longtemps si elle s’acharne. Et puis, brusquement, tout se calme, ou du moins, tout devient moins douloureux. Elle promène ses doigts dans ma tignasse, et j’ai comme un feu d’artifice sous le crâne. Ai-je déjà dit que j’adorais ça ? Ma mère me le faisait, pour m’endormir, et j’en ai gardé ce bien-être immédiat, cet apaisement soudain, ce sentiment de protection. « Tu as vu la longueur de ta tignasse ? Je te la couperai. » C’était donc ça ? Oui, je sais qu’ils sont trop longs, mais moi je sais pas faire, et j’ai toujours un peu peur de confier ma tête à la première venue. Mais AJ-bou, elle a la voix assurée, et techniquement, ma tête est déjà entre ses mains. « Tu ferais ça ? » je miaule en m’installant, carrément, à la bien, contre son épaule. C’est le seul et unique contact, ma tête échouée contre elle, parce que le reste de mon corps reste sagement de mon côté, les mains coincées entre mes mes genoux serrés. « J’te jure, si tu t’occupes de mon sauvetage capillaire, je m’occupe de te chasser une nouvelle mouche et la dresser pour toi. Promis. » Ouai, j’suis comme ça, moi, grand prince.

Contenu sponsorisé

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty
MessageSujet: Re: i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37   i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37 Empty

 

i'm a loser baby, so why don't you kill me - lundi 4 juin, 17h37

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» seuls au monde - lundi 11 juin, 2h47.
» in my remains ♌ lundi 25 juin, dix heures quinze
» I'm a loser baby so why don't you kill me ♌ 13/03, 18H09
» My power, my pleasure, my pain, baby to me you're like a growing addiction that I can't deny won't you tell me is that healthy, baby? ∞ lundi 12 mars, vingt deux heures quarante six.
» TRY AGAIN - lundi 25 juin, 14h38

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE TROIS :: SAISON 7 :: Intérieur-