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 welcome in paris.

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Adie

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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 19 Aoû 2012 - 0:23

Enfin seuls. Dis comme ça, le tout fait très égoïste mais imaginez un instant rencontrer une personne, vous attacher à elle, sentir les sentiments vous envahir, les situations vous échapper et ne jamais pouvoir vous retrouver seul avec elle afin de parler tout simplement ou de vivre des moments plus intimes. Parce que Fake Lover, c'est ça, ce sentiment d'être constamment épié, regardé, jugé, commenté... Ça, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, n'importe où, de la salle de bain à la cuisine en passant par les chambres et même les extérieurs. Il y a les toilettes oui, mais bon, Adie, elle, n'est pas fan. Après, il y a bien eu la sortie mais là encore, le public était toujours de la partie donc, il s'agit bien là de la première fois qu'Adie et Evan se retrouvent seuls, sans aucun regard indiscret, sans aucun objectif pointé sur eux, rien, vraiment rien. Il s'agit d'ailleurs là d'un sentiment étrange et Adie est presque intimidée par la situation ce qui peut paraître franchement illogique. Mais d'être seule avec lui, seulement lui, alors qu'ils sont libres de tout à présent, c'est effrayant, libérateur mais effrayant. Néanmoins, cette dose d'adrénaline n'est pas non plus désagréable. Evan évoquant alors leurs retrouvailles, Adie ne peut s'empêcher, innocemment, de lui demander ce qu'il avait en tête, chose qu'elle sait pertinemment mais elle aime entendre la manière dont il sous-entend les choses même si c'est vrai qu'il fait horriblement chaud ici, à Paris. Elle sourit, n'ayant pas vraiment le temps de répondre et rapidement, il l'embarque dans la visite plutôt académique de son appartement passant par toutes les différentes pièces de l'appartement, bien plus grand que le sien d'ailleurs. La chambre des enfants, la décoration... Pour une fois, Evan n'est pas franchement subtil et Adie ne manque pas de souligner son adoration bien plus qu'anormale pour les décorateurs ce qu'elle ne perd pas de temps à lui faire savoir. Au vu de la réaction d'Evan, elle a en effet vu juste et s'amuse de son comportement. Puis elle remarque cette porte au bout du couloir et étant donné qu'il ne reste plus grand chose à visiter, Adie se croit pratiquement sûre de savoir ce qu'elle cache. Pourtant, elle se trompe et Evan, qui a bien évidemment compris ce qu'elle espérait, ne manque pas de la charrier un instant concernant ses dons de photographe. Il est clair que vu son essai unique et lamentable dans le nid, il vaudrait mieux pour elle, et pour Evan et son matériel d'ailleurs, qu'elle ne rentre jamais dans cette chambre noire. « Non, je laisse ça au professionnel... » Elle aurait bien menti et marché dans son sens mais non. Surtout que ça n'aurait pas été très crédible. Le problème maintenant, c'est qu'il n'y a plus de porte dans ce couloir et donc, Adie cherche à comprendre où peut bien se cacher la chambre d'Evan. Non pas qu'elle ait un intérêt particulier mais... s'il dort dans le salon, ça ne va pas le faire, non pas du tout. C'est alors qu'il l'attire vers le salon, à nouveau et prend l'escalier qu'elle n'avait pas remarqué en arrivant. Et pourtant, ce n'est pas comme si il était minuscule. Arrivés à l'étage, Evan ouvre une porte laissant apparaître un bordel sans nom fait de cartons et autres trucs posés ici et là. Elle ne sait pas vraiment où il veut en venir avant qu'il ne lui explique son projet qui ne manque pas de mettre le rose aux joues d'Adie. « J'imagine qu'on a encore quelques mois devant nous pour en reparler. » répond la jeune femme, en souriant, qui préfère ne pas précipiter les choses pour le moment, c'est mieux. D'autant plus qu'elle avait dit prendre son appartement pour ne pas le gêner avec ses enfants mais bizarrement, à cette époque là, elle croyait qu'il vivait encore avec leur mère et puis, il avait insisté pour qu'elle vienne chez lui au départ, comme point d'ancrage, avant de prendre toute décision. Un peu perdue dans ses pensées, Adie est ramenée à la réalité lorsqu'Evan toussote légèrement puis se rapproche d'elle pour l'enlacer avant de déposer avec tendresse ses lèvres sur les siennes. Se détachant, les lèvres d'Evan prennent alors la direction de l'un de ses oreilles dans laquelle il murmure, n'hésitant pas à l'effleurer légèrement comme s'il ne savait pas que ça la faisait fondre. « Oui. » répond-t-elle simplement, tout bas. Il est si proche d'elle à présent qu'il n'aura aucun mal à l'entendre, c'est sur. De toute façon, il ne va tout de même pas lui montrer encore des placards, si ? Elle attrape alors sa main, glissant ses doigts entre les siens puis la serrant avant de déposer à son tour ses lèvres sur les siennes, plus longuement cette fois-ci, essayant de retarder toujours plus l'horrible échéance de leur séparation.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 19 Aoû 2012 - 13:18

La visite touche à sa fin, l'appartement à beau être assez vaste, les pièces le sont également, mais je ne vis pas dans un château alors bien évidemment, la visite est courte. Sauf qu'au yeux d'Adie visiblement, l'appartement est plus petit qu'il ne l'est en réalité puisque immédiatement, elle s'imagine que ma chambre se trouve au bout du couloir. Sauf que non, bien évidemment il s'agit d'une "chambre" et j'y passe énormément de temps, bien plus que dans ma propre chambre par ailleurs, mais non, ce n'est pas ici que je dors. Mon lit n'y est pas, et non, rien ne se passe dans cet endroit que du développement photo. Alors bien sûr, je m'amuse de la situation, bien sûr je la taquine, parce qu'au vue de son essai photo, il est clair qu'elle ne doit pas être du genre à développer ses propres photos, je ne suis même pas sûr qu'elle fasse beaucoup de photos. Elle m'offre d'ailleurs la confirmation. Cool. « Je t'apprendrais si tu veux avec un numérique, y'a rien de plus facile pour débuter. » Même si les numériques c'est chiant, c'est pas authentique, c'est trop, trop. Là n'est pas le propos puisque déjà j'emmène Adie à l'étage, je ne m'arrête pas devant la première porte, mais je la conduis vers la pièce du bout, celle où le chaos prédomine. Ce n'est pas vraiment le bordel, c'est plus qu'elle est bondée. Bondée de pellicules, de photos, de cadres d'anciennes expos et que j'ai voulu garder. De doubles ou triples exemplaires de certains tirage, des appareils. C'est ma pièce, la pièce où l'accès est prohibé, mais la pièce que je suis prêt à céder, à réaménager pour Adie. Sauf que, je crois que c'est trop tôt, c'est trop précipité. Alors j'essaie de me rattraper sauf que je n'y arrive pas vraiment. Je me contente de hocher la tête. D'accord on en parlera plus tard, lorsqu'elle se sera habitué à l'environnement, si elle s'habitue à mon appartement, mes enfants courant partout, étalant leur jouets dans le salon. A cette pensée qu'elle ne puisse supporter tout ceci, que ce Evan ne lui plaise pas autant que celui que j'étais dans le nid, à savoir tout à elle, toujours présent, tout le temps, jour et nuit, sans occupations, et surtout sans enfants à charge. J'interromps ces pensées funèbres et préfère lui proposer de poursuivre la visite avant de l'embrasser avec tendresse, avant de l'enlacer. Elle répond positivement avant de déposer à son tour ses lèvres sur les miennes, sauf que l'échange est plus intense et ne semble plus pouvoir s'interrompre. Sauf qu'il le faut, il le faut pour pouvoir respirer entre autre. Alors je me détache et niche ma tête dans son cou. « Je t'aime... » Énormément, c'est pour cette raison que j'ai proposé tout ceci, et que je ne veux pas qu'elle parte d'ici, j'ai simplement envie d'être tout le temps avec elle. Ses doigts noués dans les miens, j'embrasse sa nuque et ensuite je la conduis jusqu'à ma chambre. J'ouvre la porte et la laisse découvrir les lieux. Il y fait frais, la température est idéale, la fenêtre donnant sur la cours intérieur étant restée ouverte toute la journée. J'avance à l'intérieur et referme la porte sans lâcher la main d'Adie, d'un geste de la main, je lui présente la chambre. « Et voilà... » Contrairement au rez-de-chaussée, la chambre est parfaitement rangé, totalement immaculée, un peu comme ces chambres qu'on voit dans les magazines de décoration, vous voyez. « Ça te dirait pas de froisser un peu les draps, je viens de me faire flipper tant c'est... impeccable. » J'en ai trop fait, définitivement trop. Sauf que là derrière tout ça, je viens tout de même de lui proposer de froisser les draps, ce n'est pas innocent, qu'on se le dise. Alors je souris exagérément et l'observe du coin de l'oeil.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 19 Aoû 2012 - 15:05

La chambre noire donc, mauvaise pioche. Chose qu'Evan ne perd pas de temps à lui faire remarquer, amusé bien certainement de la voir aussi impatiente d'en arriver au clou de la visite. Ce n'est pas de sa faute de toute façon, c'est lui qui a commencé en l'embrassant avec douceur dans le cou et sur la nuque avant de faire quelques allusions lubriques sur une activité possible sur le plan de travail, puis dans la chambre. Alors autant reporter son attention sur cette visite étant donné qu'en plus, il est fort possible qu'Adie y reste un petit moment, dans cet appartement. Toujours en face de cette mystérieuse porte, Evan ne l'ouvre pas pour autant. Adie n'y connaît rien en photo, peut-être qu'il ne faut pas l'ouvrir après tout, c'est pas là-dedans qu'il y a une lumière rouge et que la lumière naturelle fait griller les négatifs ? Mouais, ses souvenirs de cours d'arts sont bien lointains à présent. Dans ce domaine précis en tout cas. Evan lui propose alors de lui apprendre et Adie hausse les épaules. Pourquoi pas mais bon, Adie c'est plus le genre à prendre des photos en vacances et à se rendre compte en rentrant chez elle que tout est mal cadré, mal ajusté, mal zoomé, une perte de temps donc. D'autant plus qu'elle préfère largement passer son temps libre à dessiner, pour le boulot ou pas d'ailleurs. Il l'emmène ensuite à nouveau dans le salon pour lui faire emprunter l'escalier débouchant sur un palier avec deux portes. La première qu'il lui fait découvrir cache une sorte de fourre-tout dont elle ne comprend pas vraiment l’intérêt avant qu'il ne lui énonce son projet pour la pièce. Elle se rend bien compte que sa réponse à l'air froide mais elle se connaît, elle sait aussi que dans le nid, son comportement précipité envers Evan lui a joué de sacrés tours et elle n'a pas envie qu'il en soit de même à présent. Elle veut prendre le temps de bien faire les choses, ce qui veut donc dire qu'ils ont encore le temps pour le choix de la peinture, des meubles et du linge de lit. Cinq mois plus exactement. Il se rapproche alors, la serrant contre lui, l'embrassant furtivement puis lui demandant si elle souhaite continuer la visite. Plus qu'une porte de toute façon, autant en terminer avec les formalités de bienvenue, non ? A son tour, Adie s'accroche à Evan, attrapant sa main puis ses lèvres pour un baiser plus long, plus passionné, plus intime que les précédents, celui qu'elle attendait depuis une semaine, se morfondant devant sa télé, revoyant les innombrables extraits de leur aventure à chaque fois que l'un des candidats se trouvaient dans telle ou telle émission. Chose qu'elle aurait d'ailleurs pu faire, être interviewer dans un talk show mais contrairement à certains visiblement, Adie a refusé la totalité des invitations lui étant envoyées. Mais là n'est pas la question. Les lèvres se séparant, Adit sourit lorsqu'Evan reprend la parole et lui répond en un souffle alors qu'il est de nouveau parti à l'attaque de son cou. « Je t'aime aussi. » Puis il arrête et s'avance vers la dernière porte avant de l'ouvrir, laissant alors Adie découvrir une chambre carrément immense et surtout, complètement indemne de tout passage enfantin. C'est alors qu'Evan reprend la parole avec une demande pour le moins inattendue et amusante dans la formule. A croire qu'il a tout rangé pour elle d'ailleurs, si seulement il avait vu l'état de son appart à elle... Adie sourit, espiègle. Elle sait très bien où il veut en venir, elle le connaît trop bien bien qu'il ne s'en soit jamais caché, les premières semaines dans le nid le prouvait plus que facilement. Froisser les draps donc ? Ok. Adie enlève alors ses talons, se retrouvant pieds nus sur le sol de la chambre et les envoie valser d'un côté en leur donnant un léger coup de pied. Puis elle s'avance, lâchant la main d'Evan, faisant face au lit et attrape les draps bien ajustés et bien faits sur le lit avant de les agiter vigoureusement, les laissant retomber complètement froissés sur le matelas. « Froissés comme ça ? Ça te va ? » lui demande-t-elle alors en se tournant vers lui et en souriant innocemment, bien consciente que ce n'était pas de cette manière qu'il comptait s'y prendre. Elle en profite ensuite pour s’asseoir sur le rebord du lit, attrapant un des oreillers au passage, le lançant en direction d'Evan et manquant pathétiquement son coup d'ailleurs. « Oups. » S'il voulait le bordel, pas de soucis, elle pouvait s'en charger.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 19 Aoû 2012 - 18:57

Je ne peux pas en vouloir à Adie de préférer prendre son temps pour décider pour la chambre. J'avais eu peur de la vitesse où ses sentiments à mon égard c'étaient amplifiés. Je pense que c'est ce qui m'avait fait me braquer, dans le sens où je refusais de voir la vérité en face. J'ai toujours eu tendance à m'enflammer par le passé, surtout lorsque je suis amoureux, et on peut facilement deviner que rien de tout ceci n'a été fructueux. Et en réalité, ce n'est pas vraiment mon intention ici, il est vrai que je préférerais qu'elle reste ici, mais si elle préfère avoir son indépendance et se prendre son propre appart à Paris, je ne vois pas ce que j'aurais à redire, elle se sera pas à 10 000km de là, j'pense qu'on pourra se voir aussi souvent qu'on le désirera. Je voulais simplement lui dire que c'était possible. Si elle voulait rester, elle pourrait le faire et son bébé pourrait même avoir sa propre chambre, à côté de la notre. Alors, je n'insiste pas, on pourra en reparler plus tard, dans plusieurs jours, voir semaines que toute cette nouveauté se dissipe. Rapidement je me rapproche à nouveau, bien que nous n'étions déjà pas très éloigné l'un de l'autre. On est pas autant collé habituellement, certes on passait beaucoup de temps ensemble dans le nid, mais pas au point d'être constamment l'un sur l'autre, ce besoin vitale se faisait moins ressentir puisque nous passions notre temps ensembles. Nos moments intimes nous les avions la nuit dans le lit que nous partagions à l'abris des regards, surtout vers la fin de l'aventure. Et là, bien que l'imagine ne soit pas très rutilante, j'ai besoin de toucher Adie, de la sentir comme un junkie a besoin de sa dose quotidienne. C'est presque obsessionnel, de la même manière que le contact de ses lèvres sur les miennes, son souffle s'écrasant contre ma peau, ses doigts noués aux miens. Elle m'embrasse avant que je ne la conduise dans la chambre. La chambre parfaitement immaculée. Et la portrait est saisissant, je n'ai même pas le souvenir de l'avoir vu si impeccable, le stress sans doute. J'en sais rien. Je ne suis pas entrain de sous-entendre que d'ordinaire, le chaos règne, puisque je ne le supporte pas. Néanmoins, le lit est rarement fait au carré, tout simplement. Je soumets une idée particulièrement étrange à Adie. Elle sourit, c'est plutôt bon signe, je l'observe se déchausser, fouler le parquet pieds nus me lâchant par conséquent la main. Je l'observe légèrement interrogateur, n'imaginant pas vraiment ce qu'elle s'apprête à faire. Elle commence à défaire les draps et les soulève dans les airs. Je croise les bras contre mon torse sans cesser de sourire. Je ris d'ailleurs face à question avant de finalement remuer la tête de gauche à droite. « Non, pas vraiment, je m'attendais à quelque chose de plus, naturel et bestiale à la fois. C'est trop plat encore. » Je réplique, légèrement amusé, tandis qu'elle s'assied sur le rebord du lit. Elle attrape l'un des oreillers, et me le lance. Pourtant, je reste de marbre ne bougeant pas d'un petit doigt, puisque vu l'angle, je l'imagine tout à fait s'échouer sur le sol. « Il y a encore quelques petits progrès à faire de ce côté là mon ange. » Je ne suis pas du tout entrain de me moquer. Enfin, peut être un peu tout compte fait. Je ramasse l'objet, le fait tourner entre mes mains puis le lance sans aucune force, puisque je ne veux pas non plus l'assommer, sur elle. Et moi, je ne loupe pas mon coup. « Oops. » Je hausse légèrement les épaules et emploi le même ton qu'elle l'a fait et l'observe à nouveau avec envie. « Ça va, le matelas te convient ? » Oui parce que dans le cas contraire, ça risque d'être légèrement ennuyeux. Si elle ne dort pas, ou si elle se réveille avec des courbatures, j'suis un mec attentionné, surtout avec la femme que j'aime.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 19 Aoû 2012 - 20:17

Si dans le nid Evan était celui qui avait toujours attendu que les choses se passent, il semblerait bien que ce soit tout le contraire à l'extérieur. C'est lui qui avait insisté pour qu'elle vienne à Paris le plus rapidement possible, lui qui avait pratiquement tout mis en place et à présent lui qui mettait en place des projets qui sous-entendaient plus que fortement qu'il était décidé à la faire rester ici. Dans tous les cas, et ce malgré le fait qu'Adie s'était promis de ne pas trop accélérer les choses, la jeune femme était rassurée et heureuse de le voir aussi entreprenant et inspiré par sa venue. Elle avait un peu peur, peut-être, que sa présence ne vienne parasiter sa vie telle qu'il l'avait toujours connu et un tel enthousiasme était parfait pour la rassurer. A présent sur le palier du premier étage, seuls, Adie n'avait envie que d'une chose : qu'il lui montre cette fichue chambre histoire qu'elle aille se blottir sous la couette contre lui, retrouvant ainsi leurs bonnes vieilles habitudes. Sauf qu'ici, ils n'avaient plus vraiment besoin de couette étant donné l'absence de caméras mais ça, Adie ne s'y était toujours pas faite. Un peu plus d'ailleurs et elle aurait continué de se mettre en maillot de bain chez elle pour prendre sa douche. Après ce baiser qu'elle attendait depuis des jours à présent, Evan consent enfin à ouvrir cette porte, lui faisant découvrir l'ordre à l'état pur. Rien sur le sol, rien sur les meubles à part deux trois babioles en déco, lit parfaitement fait... Finalement, il avait peut-être raison, un vrai petit homme d'intérieur qu'il disait.... Et pourtant, malgré le temps qu'il a du passer à tout mettre en ordre, Evan semble plus qu'impatient de tout déranger, principalement le lit et ses draps. Adie comprend bien évidemment ce qui se cache là-dessous mais il doit également savoir qu'elle ne va pas se laisser faire si facilement. Non pas qu'elle n'en ai pas envie mais s'il veut s'amuser à la torturer en l'embrassant dans le cou, elle compte bien faire de même en le narguant légèrement. Ayant accompli ses méfaits, Adie s'assoit sur le rebord du lit alors qu'Evan continue son jeu d'insinuations à répétition, chose que la fait fondre de plus en plus. « Naturel et bestial ...? Trop plat ?! C'est quoi le rapport? » Sur ces mots, Adie a bien une idée lui venant en tête mais elle n'est pas tellement sûre que dans son état, ce soit très conseillé et puis, sauter sur un lit, ce n'est plus vraiment de son âge après tout. Elle s'empare alors de l'un des oreillers, tentant avec bien peu de succès de l'envoyer sur Evan, manquant alors sa trajectoire de plusieurs dizaines de centimètres, chose qui bien évidemment ne va pas rester impuni. « C'est à cause du vent. » Mais oui bien sûr. Même si après tout, la fenêtre est ouverte. Dieu que c'est agaçant de toujours louper ses coups... Adie soupire, se récupérant l'oreiller de plein fouet au visage alors qu'il tente de l'imiter, toujours planté au même endroit que précédemment, les bras croisés sur son torse. Adie, du coup, commence à prendre ses aises, s'enfonçant un peu plus sur le lit. Il n'est pas à baldaquin certes mais plus grand ce qui en soit, est bête, ils ne seront pas obligés de se coller l'un à l'autre pour dormir. A croire que Cupidon avait pensé à tout. Evan s'enquiert alors de l'avis d'Adie sur le matelas. C'est vrai que le premier soir dans le nid, elle avait directement émis son avis sur le matelas de leur lit, chose qu'il n'a vraisemblablement pas oublié. « J'en sais rien, j'ai pas encore testé. Je te dirais ça demain matin ! » Ou quelques heures au choix. Adie toujours sur le lit, Evan toujours planté là, la distance commence à se faire légèrement sentir. « Tu comptes rester là encore longtemps et me laisser toute seule ou... ? » D'habitude, il mettait moins longtemps à la rejoindre... A moins que finalement, ce soit une nouvelle forme de torture, le genre 'regarde moi, je suis là et je ne bougerai pas'. Le pire c'est que ça marche et Adie se trouve presque idiote, là, toute seule comme un idiote, sur un lit qu'elle a défait sciemment pour l'ennuyer.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 9 Sep 2012 - 18:20

On est dans la chambre à présent, j'observe Adie se diriger vers le lit, elle commence à secouer les draps après ma petite remarque. Evidemment elle voit où je veux en venir, tout comme je sais qu'elle s'amuse elle aussi. Toujours devant la porte dorénavant close, je ne bouge pas d'un centimètre, croisant même mes bras contre mon torse, je me contente de l'observer. Elle me reprend, ce qui me fait sourire davantage. « Le rapport c'est que c'est pas du tout ce que je te demandais. Du jargon de photographe, tu ne peux pas comprendre. » Je réponds tout en agitant la main, l'air totalement condescendant, je plaisante évidement, et c'est bien ce que tend à prouver mon sourire malicieux. C'est à ce moment qu'elle tente de me jeter mon oreiller en plein visage, mais le pauvre s'échoue sur le sol derrière moi. Je tourne la tête, l'observe et finalement le ramasse. Et le lui renvoie, évidemment, parce qu'il doit être sur le lit, ça va de soit. Je lui fais une remarque, qu'elle met sur le dos du vent. « Le vent forcément, tu veux que je ferme la fenêtre ? Parce qu'avec sa force, tu risquerais toi même de trébucher, ce serait vraiment mal. » Je la taquine mais reste camper à ma place, comme si mes pieds étaient scellé au parquet de la chambre. Je l'observe prendre ses aises, visiblement elle n'a pas trop de mal à prendre ses marques, c'est plutôt une bonne chose. Et puis bon, c'est un lit comme les autres, légèrement différent de celui du nid, mais peu importe. Je m'inquiète de son confort et elle me répond au tac-o-tac. Je fronce les sourcils, demain matin hein. Étrangement, son regard me laisse présager que j'aurais la réponse bien plus tôt. D'ailleurs, la suite semble tout à coup très intéressante de mon point de vue. « Pourquoi ? T'as quelque chose de particulier à faire sur ce lit ? J'suis bien moi là, j'ai une vue imprenable sur le lit, sur toi. C'est parfait. » Je lance soudainement très innocent. Pour une fois que je peux être le bourreau, même si finalement c'est une vraie torture pour moi de l'observer d'aussi loin. Je pourrais m'approcher, maintenant ou peut être faire durer encore son supplice. Oui, bien sûr que je pourrais. Alors, je reste là, encore quelques secondes. Elle va finir par me déteste si ça continue, alors finalement j'avance, très, très lentement. Et au lieu de m'asseoir à ses côtés, non je pousse le vice à m'installer à l'opposé sans cesser de l'observer, du coin de l'oeil. J'vais me prendre un coup si ça continue. Je l'aurais bien mérité, il faut dire. Ce n'est pas méchant, c'est simplement drôle à constater... « Bon et là c'est mieux ? » Evan, chieur professionnel, bonsoir !
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 9 Sep 2012 - 20:46

Certes, Adie n'était pas très douée dans le lancer d'oreiller mais de là à ce qu'il se moque comme ça, ce n'était pas tellement justifié ! D'autant plus que son excuse était tout à fait valable, le vent ayant très bien pu jouer sur la trajectoire de ce léger projective. Mais non, Evan s'en amusait et en profitait même pour se jouer d'elle en utilisant comme excuse ses termes de photographes. Comme si elle était aussi stupide... « Moi aussi je peux utiliser des termes que tu ne connais pas si tu veux jouer à ce jeu là ! » lui sort-elle alors, la mine boudeuse. Surtout qu'elle le sait, oui c'est bon, qu'elle est une très piètre photographe, une réelle catastrophe ambulante même avec un appareil des plus basiques. C'est déjà assez honteux comme ça, pas la peine d'en rajouter un couche. Sauf que non, c'est plus drôle de la faire languir, planté comme un piquet face à elle alors qu'il a lancé les hostilités lui-même quelques minutes auparavant et ce en reprenant ses moqueries sur le vent, ce fichu vent. « Non, ça devrait aller, j'ai un poids en plus maintenant, pratique pour ne pas s'envoler. » Même si pour le moment, on y voit pas grand chose, surtout lorsqu'elle porte des vêtements amples, comme aujourd'hui entre autres. Mais bientôt, dans quelques mois, ce sera une autre paire de manches. Ce qui est pratique en plus, c'est que la naissance est prévue pour la dernière semaine de l'année, entre Noël et le premier de l'an alors autant dire que le décompte est bien plus rapide à faire mais également bien plus angoissant. Cependant, Adie n'a pas vraiment à se soucier de tout ça pour le moment et son problème majeur à cet instant se trouve plutôt être la tête de mule qu'elle a devant elle et qui s'amuse en ne faisant rien de ce qu'elle attend d'elle. C'est frustrant, hautement frustrant surtout après une semaine de séparation compliquée à devoir gérer les après coups d'une émission de télé-réalité dans laquelle ils ont été collés l'un à l'autre plus de 14 semaines. Avec des hauts et des bas, certes. Alors qu'il la questionne, se jouant de ce qu'elle pouvait insinuer en lui demandant s'il comptait la rejoindre ou non, Adie préfère rester silencieuse, fronçant les yeux et lui envoyant un regard désapprobateur. Il se faisait moins prier lorsqu'ils étaient encore dans le nid alors qu'en plus, là-bas, il y avait des caméras et qu'il fallait user de ruses pour se cacher des regards indiscrets. Mais là, non, il patiente, son sourire insupportable sur le visage, bien décidé à ne pas bouger. A moins que... Il se met alors à avancer, très lentement et c'est à ce moment là qu'Adie se décide à lui répondre. « Je te ferais remarquer que ce n'est pas moi qui ait introduit la chambre dans la conversation tout à l'heure. » Et il arrive finalement sur le lit. A l'opposé d'elle. Sérieusement, on se croirait dans une cour de récré avec des gamins de 5 ans se tournant autour. Adie lève les yeux au ciel et soupire. Tant pis pour lui. Elle se lève et prend la direction de la sortie de la chambre d'un pas décidé et un peu agacée. « Et bien maintenant, j'ai faim. Placard de gauche, c'est ça ? Je te laisse avec ton lit. » Léger silence. « Tout seul. » dit-elle d'un ton plutôt froid. Car même si elle plaisante légèrement, ayant décidé d'entrer dans son jeu, elle est tout de même légèrement vexée. Les hormones, je vous dis, si si.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyLun 10 Sep 2012 - 13:50

Ne pas être trop taquin, ne pas être trop taquin, ne pas être trop taquin. Mon radar est en rade je crois, parce que là, j'enchaîne, j'enchaîne les catastrophes avec Adie. C'est clair. Je le sais pourtant, je le sais que mon humour n'est pas toujours très bien reçu. Je me suis sans doute dit, à tord vraisemblablement, qu'elle s'était habituée, que tout ceci n'était dit que sur le ton de l'humour. Elle commence à me connaître maintenant non ? Et pourtant, sa mine boudeuse aurait dû me mettre sur la voie, j'aurais dû m'arrêter avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle se vexe vraiment, mais non. Non, ce serait trop me demander, je me lance et lorsqu'il s'agit de s'arrêter c'est déjà trop tard. Puisque j'en rajoute une couche, encore et toujours. Vraiment, lorsque j'ai évoqué mon jargon, je plaisantais, clairement. Pourtant, ce n'est visiblement pas de cette manière qu'Adie a pris les choses, son ton me laisse songeur. Et je la laisse répliquer, je ne dis rien puisque ce serait envenimer des choses qui n'ont pas lieu d'être. Bon par contre, la réplique sur le vent, totalement ironique je peux pas m'en empêcher, grossière erreur. Je lève les yeux au ciel face à sa réplique. Non mais je vous jure. « T'as raison, qu'est-ce que t'es énorme, c'est une honte ! » Non mais elle rigole, je n'ai jamais vu une femme enceinte aussi mince à son stade. C'est même presque inquiétant. Ceci dit, je vais me retenir de faire un quelconque commentaire à ce sujet au risque de réveiller le dragon qui sommeille en elle. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche, ouais, mais non, enfin bon, ça va, j'suis pas si horrible que ça ? J'ai fait bien pire non ? C'est frustrant, j'suis d'accord. Mais on va se retrouver n'est-ce pas ? Oui, enfin là pour le coup, je n'en suis plus tout à fait sûr. Je sens que je l'ai réellement vexé pour le coup. Mais pourquoi ? Parce que je l'ai fait languir quelques instants ? Sérieusement ? Son regard noir ne trompe pas, mais il n'est visiblement pas suffisant puisque je continue sur ma lancée. Qu'est-ce que je peux être con parfois non ? « J'avais aussi évoqué le plan de travail... » Tout ça pour dire qu'il ne faut pas tout prendre au pieds de la lettre mademoiselle la grognon. D'ailleurs, j'suis à peine assis qu'elle se lève, elle a fin soit disant, enfin non j'veux bien croire qu'elle ait faim, le problème c'est le ton qu'elle a employé, parce qu'elle a beau tenter de me faire croire qu'elle plaisante, elle est avant tout vexé. Elle sort et je soupire. Je n'ai pas le temps de répondre que ses pas résonne déjà sur l'escalier en métal. Je laisse tomber sur le lit, les bras en croix derrière la tête. J'observe le plafond immaculé, je soupire et me redresse au bout de quelques secondes. Je sors de la chambre et m'appuie sur la rambarde des escaliers qui surplombe le salon et la cuisine d'où j'ai une vue imprenable sur Adie, qui farfouille un peu partout. « A gauche du frigo... » Je lance, pour lui indiquer ma présence sans réellement savoir ce qu'elle cherche. Peut être qu'elle ne le sait pas non plus par ailleurs. J'en sais rien. Je soupire à nouveau. « J'sais pas toi, mais j'ai soudainement l'impression d'être de retour dans le nid, tu sais quand on ne parvenait pas à communiquer... . » J'essaye pas de déclencher la guerre, c'est juste une remarque comme ça. J'ai l'impression de régresser qu'on ne va pas échapper aux prises de têtes stupides causé par des malentendus. Non parce que j'pensais qu'on avait dépassé ce stade, mais je me suis gouré. J'sais pas quoi faire là pour le coup, tout à l'heure en parlant de la chambre de bébé, j'ai l'impression d'avoir été trop rapide, et là quand... Non franchement, je n'arrive pas à doser j'crois. Clairement pas. Je m'avance vers les escaliers, descends les marches pour arriver rapidement devant la table qui nous sépare elle et moi. « J'imagine que je peux aller me faire foutre si j'viens t'enlacer maintenant ? » Je demande, l'air penaud.
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MessageSujet: Re: welcome in paris.   welcome in paris. - Page 2 EmptyDim 23 Sep 2012 - 11:24

Adie était vraiment chiante, très chiante même mais ça, elle ne s'en rendait pas forcément compte et surtout avec sa grossesse qui avait pour habitude de lui faire subir des sautes d'humeur fréquentes qu'elle ne pouvait contrôler ni même anticiper. Heureusement pour elle en un sens, Evan l'avait certainement vu au summum de son pire comportement, d'autant plus avec son état. Il savait donc à quoi s'attendre, même si l'extérieur était encore assez vague pour eux, et l'avoir accepté ainsi comptait pas mal même si c'était, pour lui, à ses risques et périls. La jalousie par exemple, en ce moment, c'était assez soft mais bientôt, ce serait pire. Parce qu'Evan est photographe et ça n'aide pas, qu'à l'extérieur il y a foule de tentations et surtout, surtout, que dans quelques mois, Adie ne sera plus que l'ombre d'elle-même, une ombre bien plus imposante, qu'elle aura pris du poids partout, la peau tirée, les cernes sous les yeux, la fatigue constante. Et même si Evan blaguait sur son état présent, Adie avait très bien en tête qu'à un moment, elle allait être encore plus à fleur de peau. Si encore il s'agissait de son enfant, Evan aurait peut-être pu trouver ça attirant et sexy, paraît que certains hommes aiment ça mais là, il ne s'agissait même pas de sa création mais de celle d'un autre et niveau capital attirance, ça doit être assez bas en réalité. Toujours seule sur le lit, Adie commence à se lasser. En général, elle est plutôt patiente mais là, c'est énervant. Elle aurait du s'en douter pourtant, elle connaissait trop bien Evan pour savoir qu'il était du genre à s'amuser d'autant plus qu'avec elle, ça fonctionne très bien. Tout du moins jusqu'à une certaine limite, limite qui venait à présent d'être franchie. Si bien qu'agacée, Adie se lève et décide de retourner à la cuisine. Elle ne ment pas nécessairement lorsqu'elle dit avoir faim, de toute manière elle a tout le temps faim. Elle ne demandait pas grand chose, elle n'était même pas forcément demandeuse de tout ce que lui pouvait insinuer, un simple câlin chaste ayant bien fait l'affaire. Affairée devant les placards, Adie cherche sans relâche un truc à se mettre sous la dent sans pour autant trouver son bonheur. La voix d'Evan l'interpelle alors et elle jette un regard vers l'escalier, le trouvant en haut de celui-ci. Restant toujours silencieuse, elle finit par attraper une pomme lorsqu'Evan reprend la parole et sort un truc sur le nid comme quoi là-bas ils n'arrivaient pas à communiquer. « Pas de ma faute cette fois-ci. » sort-elle de façon neutre. Parce qu'il est clair que là ce n'est pas de sa faute s'il y a problème de communication, ayant largement fait comprendre son besoin d'affection à Evan qui lui a manqué plus qu'il est possible en une semaine de temps. Sans lever les yeux, elle l'entend descendre l'escalier et attrape un couteau pour couper sa pomme en quartiers, paraît qu'enceinte les dents sont fragiles. Il s'approche alors, se plaçant face à elle devant la table, engageant la conversation, chose qu'elle n'était pas prête à faire tellement elle est têtue comme une mule. « Tu peux toujours tenter et voir ce qui se passe ! » répond-t-elle un sourire en coin. Elle n'est pas nécessairement réfractaire à cette attention mais elle aimerait juste qu'il le fasse de lui-même vu que lorsqu'elle demande, elle doit attendre comme une idiote. Toujours le couteau à la main, elle s'engage alors dans la découpe de sa pomme en quartiers, assez surprise de la facilité avec laquelle elle procède, certainement du couteau de compétition... « T'as une passion secrète peut-être ? Tu me fais peur à avoir des couteaux aussi performants en fait... » Peut-être qu'il fallait aussi qu'elle arrête de regarder Dexter...

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