Nouveau flashback pour cette soirée puisque ce soir vous voilà dans l'Angleterre du XVIème siècle. Le roi a organisé une soirée à la cour en l'honneur de sa très chère épouse. Et cette épouse n'est autre que Esther, animatrice vedette de la saison précédente qui marque son retour dans l'aventure. Elle sera parmi vous durant toute l'aventure et dimanche retrouvera sa place d'animatrice afin de vous concocter une petite chronique. En attendant, pour cette fameuse soirée, Cupidon a décidé de vous attribuer à tous un rôle bien défini, soyez-y attentif...

Vous l'aurez donc compris, la Reine, mise à l'honneur qui n'est autre qu'Esther, elle est bien évidement soumise à son époux le Roi qui dirige son royaume d'une main de mettre. Il s'agit de Callan, le doyen de l'aventure. Ces deux là ont bien évidemment eu des enfants dont l'héritier n'est autre que Jared qui n'aspire qu'à une chose : prendre la place de son père. Quant à sa soeur, Janka, elle préfère se concentrer sur les chevaliers de la cours, les détournant de leur fonction principale grâce à son corps de déesse. Les chevaliers du royaume ne sont autre que Otello et Arès. Rumer et Dani seront chargés de divertir la cours puisqu'ils ont été engagé comme bouffons. Mais ils ne sont pas les seuls puisque Sven et Louis, troubadours animeront la soirée. Certains courtisans sont bien évidemment de la partie. Mads et Gaspard, duc et duchesse sont accompagnés de Elliot et Malik, comte et comtesse du royaume dîneront à la table du roi. Joshua est le promis de la fille du roi, futur roi de France, l'union de ces enfants est supposé rassembler les royaumes. Quant à Dagga et Fantine, filles du Pasteurs s'évertuent à s'attirer les faveurs du futur Roi, mais en vain. Candace, la maîtresse favorite du Roi et dame de compagnie de la Reine s'est bien évidemment invité à la fête. Mais elle n'est pas la seule puisque Tris, la très jeune soeur de la Reine accompagné de Raphael, son époux n'est autre que l'amante de l'Héritier qui n'est autre que son neveu. Lulu et Corto sont les valeureux soldats chargés de la sécurité du Roi. Quant à Daphne, Zofia, et Siana, elles ont été engagés comme Courtisanes afin de distraire les hommes de la cours, même si elles espèrent toutes deux gagner les faveurs du Roi lui même. Nicole, Penelope, Ismay et Sia seront chargé d'apporter vins et nourritures aux invités et se plieront aux volontés de ceux-ci. Malheureusement, cette soirée sera perturbée par l'arrivée de Paysans venus protester et réclamer un peu de nourriture. Il s'agit d'Asmaa et de sa soeur Branca prête à tout pour attirer l'attention sur elle.

La décoration a été adapté au thème, bien évidemment un buffet gargantuesque reste à votre disposition même si les plateaux seront au mains des domestiques pour cette fois. Des tenues d'époque vous attendent dans l'épicerie.

Cupidon vous souhaite une excellente soirée...

Ce soir, je suis la pute du Roi. J'aurais dû être la Reine puisque Callan est le Roi, mais non, on m'a vulgairement refilé le rôle de la pute. Et bien dans ce cas, je vais jouer mon rôle à fond. J'ai choisi la robe de salope par excellence. Rouge sang, corset ouvert dévoilant légèrement ma poitrine mise en valeur grâce à celui-ci, et comme pied de nez à cette connasse de Reine, puisque je suis censé baiser son mari, j'ai enfilé un petit diadème. J'ai des talons de douze, j'ai l'air immense là dessus. J'ai choisis des dessous affriolant, qu'on ne verra pas, mais peu importe. Je suis une courtisane, une pute de luxe entretenue par son Roi alors j'ai des bijoux hors de prix. J'ai longuement hésité avant d'ôter mon alliance, mais finalement, elle est grosse sertie de diamants, elle est parfaite pour la soirée. J'ai une démarche féline, je suis une allumeuse prête à tout pour séduire l'homme qui me couvre de cadeaux. Je ne suis pas si éloignée de la vérité finalement. J'ai l'habitude de cela. Je suis douée pour jouer de mes charmes et obtenir ce que je veux. J'ai bien réussi à séduire Callan et le garder pendant tout ce temps. Et maintenant il est fou de moi, il en sera de même pour ce cher Roi. Je fais mon entrée, sauf que la salle de réception de la Mairie décoré outrageusement pour l'occasion est désespérément vide. J'ai envie d'alcool alors, immédiatement je me poste devant le buffet, si j'ai bien compris, on est supposé me servir sauf que je n'ai pas envie d'attendre. Je commence sans eux et m'empare d'une coupe de champagne hors de prix. Et finalement un type fait son entrée. Je lui souris outrageusement. Je crois qu'il est en couple avec une jeune femme. J'ignore qui, je n'ai pas retenu. Je m'approche. « Bonsoir Milord, votre épouse n'est pas avec vous ? » Je fais une petite courbette, en soulevant légèrement ma robe, lui offrant mon décolleté plongeant avant de lui donner ma main pour qu'il la baise, tel un gentilhomme

Pourquoi j’ai dis oui, exactement ? Pourquoi est-ce que j’ai décidé de retourner m’enfermer dans la même télé-réalité qu’il y a quelques mois ? C’est encore une question que je me pose. La direction avait décidé de me mettre aux abonnées des absentes durant les premiers primes, simplement pour me refaire rentrer dans l’aventure un peu plus tard. Je serais en quelque sorte la maman du nid, quelqu’un sur place pour supporter les candidats et leur donner le courage et l’énergie qu’ils ont besoins. Ça me plait bien comme rôle, je suis incapable d’être méchante avec qui que se soit ou presque, je crois donc que je suis la bonne personne pour effectuer cette tâche. Évidemment, y’en a un qui n’était pas du tout d’accord avec cette décision. Connor me fait confiance, mais il aurait préféré que je refuse et que je reprenne ma place normale dans l’animation des primes. Mais non, j’avais accepté. Et me voilà à entrer dans le village, vêtu d’une énorme robe d’un ridicule pas possible, puisque je suis la reine de la soirée, couronne et tout le tralala. J’aurais aimé mieux un entré tout en discrétion, faut croire que je n’avais pas vraiment le choix. Je souris, je me sens légèrement timide du coup, mes joues prenant leurs teintes rosées habituelles. Personne n’est présent. Enfin, non c’est faux, je remarque Candace, dans une robe outrageusement sexy, me gênant aussitôt. Je connais son nom, mais c’est pratiquement tout. Je prends place dans la chaise d’honneur difficilement, le jupon de ma robe me gênant énormément. Il y a une chaise libre à mes côtés, celle-ci appartenant à mon mari de la soirée. Je ne sais pas trop comment agir, quoi dire. Peut-être que je ne serai pas la bienvenue parmi eux. Une légèrement angoisse s’empare de moi, alors mes joues se crispent dans se sourire qui me paraît peu naturel. Je ne sais pas si je dois parler à Candace… Elle se tape mon « mari » après tout. Mais bon, je ne me vois pas l’ignorer. « Bonsoir… » dis-je peu certaine de moi-même, ma voix déraillant. Allez Esther, c’est pas le temps de passer pour une coincée de la vie. J’ai changé depuis le temps !

Encore une soirée ? J’en aurais presque oublié le jour. J’hésite même à m’y rendre en entendant qu’il s’agit encore d’une soirée à thème durant laquelle je devrais revêtir un truc inconfortable au possible. En plus, je ne sais pas jouer la comédie. Toutefois, j’écoute l’introduction à rallonge, et l’énumération des rôles de chacun. Chevalier ? Sérieusement ? La Production aurait-elle de l’humour, finalement. Juste par curiosité, je me rends au cellier, m’attendant presque à découvrir une croix rouge sur ma tenue. Il y en a bien une, mais elle est plus ocre que rouge, et rien à voir avec la forme attendue. Très bien, soit, puisque je l’ai en main. Je la traine jusqu’à la chambre de l’école, me demandant si je vais parvenir à endurer toute une soirée avec un tel poids sur les épaules, mais l’avantage est que je n’aurais pas froid. La première couche, une fois enfilée, aurait pu suffire en soi, chemise en lin ouverte, culotte d’homme, c’est suffisant non ? Non, puisque je me dois d’enfiler une cotte de maille couvrant buste, bras et jambes, retombant sur mes bottes en cuir vieilli. Cotte de maille sur laquelle je glisse la robe du chevalier, que je ceinture à la taille avant d’y ajouter l’épée dans son fourreau. C’est moins lourd que ça en a l’air, j’imagine que la cotte de maille a été trafiquée. Il y a des gants aussi, et une bague, que je passe et ajuste tout en avançant à travers le village. Je n’ai pas pris la peine de m’observer dans un miroir, je me doute de quoi j’ai l’air. d’un figurant. Pas de plein air, aujourd’hui, bien que j’aurais été apte à supporter des températures en dessous de zéro, mais en entrant dans la salle de réception de la mairie, je comprends pourquoi, Gina aurait chopé une pneumonie en un dixième de seconde. Il n’y a pas grand monde, pour l’instant, et la favorite du roi est déjà entrain de draguer. Un farfadet en plus. Mon farfadet. Alors, après avoir salué la Reine d'un mouvement de tête respectueux, je m’empare d’un calice de vin rouge, et je joue avec mon épée en patientant. J’ai toujours adoré les épées, tellement plus noble que les armes à feu...

La guinguette à peine terminée, qu'une seconde soirée est mise en place. Je m'attends au pire. Et finalement, je suis plutôt agréablement surprit. Moi, un chevalier ? Je me sens pousser des ailes. Et pire, je ne sens plus mes chevilles, tant elles ont grossies. Non parce que, autant vous le dire, je rêvais d'être chevalier quand j'étais petit. Ainsi, je descends au sellier et je découvre ma tenue. J'ai un peu de mal à l'enfiler et je découvre la lourdeur de la cotte de maille qu'on m'enfile (je suis incapable de le faire moi-même). Plusieurs minutes plus tard, quelques heures même, j'ai l'impression, il est l'heure de la fête, j'entends des rires et de la musique. Je sors, ressemblant à peu de chose près à ça. Et je ne suis pas peu fier. Je m'avance fièrement - mais avec difficulté - jusqu'à la mairie qui nous sert de salle des fêtes. J'aurais préféré être en plein air avec cet accoutrement qui me tiens foutrement chaud. Il n'y a pas grand monde, la salle se remplit peu à peu. Quant à moi, j'inspecte, je découvre les lieux et surtout la reine, Esther. Elle est sacrément jolie, la production ne s'est pas foutu de nous. Je salue les quelques personnes que je connais (pas grand monde en vérité) et je m'approche du buffet, mon casque sous le bras, près à dévorer les quelques amuses gueules présents. J'ai faim.

Une nouvelle soirée vient d'être annoncée, la royauté en est le thème. Pourquoi pas. Sauf qu'on a été transporté dans le royaume d'Angleterre, pourquoi pas la France ? Nous sommes en France n'est-ce pas ? Et puis cerise sur le gâteau, j'apprends que je suis le Roi. Et là c'est le drame : Moi Callan, irlandais, je suis supposé être le Roi de cette Putain d'Angleterre ? C'est une blague ? Sous prétexte que je sois le plus vieux candidat ils m'ont collé roi. La plupart aurait été honoré, mais être proclamé Roi d'Angleterre c'est simplement une insulte. Pourtant, je suis joueur et en tant que Roi je me dois d'être là alors finalement je pars chercher la tenue qui m'a été désigné. Une tenue moderne, c'est déjà ça. Bien que le pantalon bouffant soit particulièrement désagréable à porter. J'essaye de me rappeler de la présentation de la soirée. Je suis le Roi, c'est enregistré, ensuite en plus d'être Roi, je suis un Roi quetard. Je dois me taper tout le royaume, ma femme est fait partie de la production, la femme de ... C'est quoi son prénom déjà ? Ah oui Connor, l'étalon de ces demoiselles en chaleur copain comme cochon avec son acolyte Russe. Bref. J'ai une multitude de fille à mes pieds, je suis le Roi après tout. Et ma favorite n'est autre que Candace. Quelle surprise ! Elle va se faire un malin plaisir à jouer l'allumeuse, je le sens. J'entre dans la Mairie. « Votre Roi est là, prosternez-vous devant lui... » Je lance triomphant. Normalement, quelqu'un doit m'annoncer, mais bon. C'est pareil. J'avance jusqu'à mon trône enfin avant je ne peux pas m'empêcher de remarquer la tenue de ma femme, elle a fait fort. Je passe juste dernière elle, effleurant discrètement son bras avant de m'installer sur le trône m'étant réservé. Esther, ma reine est déjà là. Je lui souris. Elle doit se prosterner devant son Roi et non l'inverse donc je ne fais rien. « Comment s'est passé votre voyage Madame ? » Traduction version 2012 : Bonsoir, Callan, ravie de faire ta connaissance, j'espère que tu vas te plaire parmi nous. Je m'appuie contre l'accoudoir observant la jeune femme avant de regarder Candace, d'un air dédaigneux. « Laissez-nous je vous prie... » D'un geste de la main je lui fais comprendre qu'elle me gêne. Elle va enrager.

On est déjà mercredi ? Ou jeudi ? Je n'arrive même plus à me situer maintenant pourtant les jours passent et ne se ressemblent pas. C'est donc le jour de la soirée, c'est pour cela que Cupidon nous l'annonce. Ce soir, j'incarne une fille de Pasteur qui essaie de s'attirer les faveurs de sa majesté. Il y a pire, je suis presque contente. Je vais chercher ma tenue dans l'épicerie, je m'empare de ma housse et je ne l'ouvre pas tout de suite, histoire de ne pas gâcher la pseudo surprise. Je me rends dans ma chambre, plus précisement sur mon lit avant de descendre la fermeture et d'observer ma robe qui est blanche, évidemment. J'attache les pans de la bande de tissu sous ma poitrine dans mon dos, faisant un noeds en m'aidant à l'aide du miroir. Puis je relève rapidement les cheveux en un chignon, certes pas parfait puisse que quelques mèches rebelles s'en échappent, ondulantes. Je chausse de simples ballerines, blanches, assorties à la robe avant de me rendre au rez de chaussée sans plus attendre. Je balaie la pièce d'un regard, à la recherche d'un visage familier, je tombe sur Otello qui joue avec son épée. « Vous allez finir par blesser quelqu'un. » Je lâche. Le vouvoiement était de rigueur à l'époque, non ?