sïana

Cette histoire de dilemmes, le fait que j’aie été malade hier et que je n’ai pu me pointer au prime, et surtout, le fait que Candace et moi n’ayons pas le droit d’approcher l’un de l’autre durant toute la semaine à le don de m’énerver. Non mais c’est quoi ces conneries, pourquoi ne pourrions nous pas nous voir. Et si je débarque dans une pièce où elle est, je fais quoi ? Je dois absolument ressortir ? C’est con, très con. Je devrais être content en plus, je lui avais bien dit la semaine dernière que je ne voulais plus me mettre entre elle et son mari. Mais bon, de là à ne plus lui parler du tout. Bon, j’arrête. Ce n’est certainement pas la fin du monde, je ne vais pas passer la semaine à me torturer à cause de ça, sinon, je serais particulièrement ridicule. J’ai les deux mains dans les poches de mon jeans, errant, ne sachant pas vraiment où je vais, mais ce n’est pas nécessairement grave. Quand ta rien à faire, tu te laisse mener où une chose se produira. Et j’aperçois Sïana, que je ne connais pas beaucoup, se rendre vers l’entrer pour les sous-terrains. Intrigué, curieux, je décide de la suivre. Je ne m’approche pas trop près d’elle, ne voulant pas être repéré, et essayant de me faire le plus discret possible, ce qui n’est pas évident vu ma grandeur et ma non-subtilité. Je me crois presque comme un espion, me demandant tout de même pourquoi je la suivais ainsi, à la place de simplement lui demander où elle allait pour pouvoir me joindre à elle. J’imagine que le gamin en moi aimait bien avoir l’impression d’être un James Bond numéro deux. J’hausse les sourcils en comprenant qu’elle se rendait à la cave à vin. C’était donc ça son plan. J’entre à sa suite, décidant de ne plus me la jouer incognito, même si j’imagine qu’elle avait déjà deviné ma présence. « Je voulais voir qui tu venais espionner… mais je me rends compte que tu venais plutôt te saouler ! » dis-je en souriant un peu plus en regardant la brune devant moi. Non mais je suis pour ce plan aussi.