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 Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20

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Raphaël

Raphaël
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MessageSujet: Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20   Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20 EmptyLun 12 Nov 2012 - 1:40

Some days I feel broke inside but I won't admit
FEAT. ELLIOT

Il faisait froid, non ? Oui, sans nul doute. Un peu normal à cette période de l'année, d'ailleurs. Par contre, Raphaël pouvait clairement affirmer que la fraicheur qu'il ressentait n'était pas due aux températures, mais plutôt à son corps. Il frissonnait. Beaucoup. Et il toussait. Beaucoup. Aussi, il se sentait mal. Horriblement mal. Autant dire qu'il ne serait pas étonnant que le jeune homme ait attrapé un bon rhume, ou un début de grippe. Honnêtement, et n'étant pas calé en la matière, il ignorait complètement ce qu'il était susceptible d'avoir contracté. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait la tête lourde, le nez pris, la gorge qui le grattait et horriblement froid. Pour preuve, il se trouvait présentement emmitouflé dans une grosse laine, sous laquelle il portait un lourd gilet, ainsi qu'un pull des plus couvrants. Mais malgré tout cela, il avait froid. Il en tremblait, d'ailleurs. Ses dents claquaient entre elles, ses membres s'agitaient sous l'effet des frissons qu'il ressentait, et il se sentait faible, comme si sa force le quittait progressivement. Il s'en doutait, il était plein de microbes. Allez savoir comment il avait fait son compte pour choper une telle crève, mais le fait est que ce mal était présentement en lui, et qu'il lui faudrait probablement prendre son mal en patience avant de s'en débarrasser. Mais lui, il était horriblement frustré. Il voyait ses camarades ivres d'énergie, alors que lui avait eu énormément de mal à marcher de son lit - sur lequel il était resté allongé une bonne partie de l'après midi - jusqu'à la salle de réception. Son optique ? Trouver Elliot. Elle était celle qui parviendrait à lui faire oublier son état calamiteux. Car en plus d'être malade, il souffrait d'un mal plus douloureux encore. Il pensait perpétuellement à celui qui devait maintenant se ficher de lui, et espérait toujours secrètement pouvoir reconquérir son cœur. C'était pourtant bien vain, il le savait. Dans l'immédiat, Raphaël avait en tout cas besoin de sa camarade pour oublier quelques instants que son mal de crâne incessant lui donnait des envies de meurtres et que ses frissons le rendaient particulièrement fébrile et vulnérable. Il en avait même les larmes aux yeux, tellement il se sentait pathétique et ridicule. Son corps aurait du être capable de combattre ces fichus microbes, mais vu qu'il mangeait extrêmement peu et qu'il était très faible de nature - dans les deux sens du terme, d'ailleurs - il fut presque inévitable qu'il finisse dans un tel état. Quoi qu'il en soit, en pénétrant dans la salle de réception, Raphaël fut enchanté d'y trouver Elliot, alors assise sur un canapé, probablement en train de lire ou d'écrire quelque chose. Tout doucement, très lentement, Raphaël approcha, marchant jusqu'à elle avec difficulté, ses bras enroulant son propre corps pour tâcher d'y conserver une certaine chaleur, et ses chaussures s'accrochant au sol tant il lui était difficile de faire le moindre trajet. Douloureusement, il se laissa tomber sur le ce même canapé, aux cotés d'une Elliot qui n'allait assurément pas tarder à regretter cette arrivée. Timidement, et tendrement, le suisse déposa sa tête sur l'épaule de sa camarade, sa main faible et froide s'emparant de la sienne, Il poussa un soupire, frissonnant toujours aussi désagréablement, le teint pâle, la mine épuisée. « J'ai si froid ... » articula-t-il, d'une petite voix tremblante. Fermant les yeux, il se serra davantage contre la jeune femme, se blottissant contre son corps beaucoup plus chaud que le sien, enfouissant bientôt son visage dans le creux de son cou, où il ferma les yeux et commença à sangloter. Il était épuisé. Son corps semblait le lâcher, tout comme son esprit semblait dépérir à petit feu. Son cœur, lui, était mourant.
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MessageSujet: Re: Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20   Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20 EmptyLun 12 Nov 2012 - 20:30

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Ça me paraît une éternité en tout cas. Je parcoure un livre rempli d'images du monde entier, agrémentés de textes littéraires ou de citations célèbres. Je le feuillette avec un enthousiasme sans nom. Comme si je visitais les continents à travers d'images saisissantes de la réalité. Les heures défilent. Je me rends compte qu'il commence à faire tard. Je referme mon livre d'un coup sec. C'est à ce moment-là que Raphaël fait son entrée. Je le dévisage intensément. Il a le visage livide. Ses membres tremblent et tentent de le protéger du froid qui le saisit. Je suis inquiète. Est-il malade ? Je le vois s'approcher de moi. Il se laisse choir à côté de moi. Mon regard s'attendrit. - J'ai si froid ... , me souffle-t-il. Il se blottit contre moi, son visage se lovant dans mon cou. Je l'entoure de mes bras doucement et le recouvre avec un pan de mon plaid pour réchauffer son corps frigorifié. Il commence à pleurer. Pour quoi ses vilaines larmes ? Je les sèche immédiatement avec mes doigts. Je dépose un baiser sur son front, je caresse ses cheveux avec tendresse. Je pose ma main sur son front pour vérifier sa température. Il a un début de fièvre. C'est sans doute la fatigue qui y est pour beaucoup. Le climat changeant également. Je le berce contre moi en fredonnant un petit air. Il y a un sujet dont je voulais lui parler depuis longtemps. Mais ce n'était jamais le bon moment pour l'aborder. J'ai décidé de le faire maintenant. En espérant que ce que je m'apprête de lui confesser ne va pas créer de malentendus entre nous ou chez les autres. - Je dois t'avouer quelque chose. Je prends sa main dans la mienne et la serre. Ce que je m'apprête à lui dire va le surprendre. Mais je ne peux plus garder ça pour moi bien longtemps. Je me lance avec une certain fébrilité dans la voix : - Tu te souviens de notre baiser dans le cimetière ? Ce n'était pas un malentendu. Inconsciemment, j'ai voulu ce baiser. J'ai voulu que ça arrive. Et ... ça m'a plu. Je ne vais pas le nier ... Je rougis légèrement. Je ne sais pas pourquoi je remets ça sur le tapis. Sans doute pour expliquer certaines choses qui sont restées en suspens. J'avoue que ce moment m'a marqué car je me souviens encore de la douceur de ses lèvres sur les miennes, de la façon dont elles ont effleuré ma peau. Ça me semblait presque irréel. C'était trop beau pour être vrai. Mais on est revenu à la dure réalité quand on s'est souvenu de Arès dans cette histoire. C'était comme un rappel à l'ordre. Je lui ai promis de ne plus recommencer. - Je m'en suis voulue après ça car je voyais que ton amitié avec Arès devenait importante et que moi-même, j'ai commencé à avoir des sentiments pour lui. Un moment, j'ai douté ... Mais comme je voyais combien Lulu te rendait heureux, j'ai préféré oublier tout ça ... Je voulais te voir heureux avant tout. Je m'y suis tenue à cette promesse alors qu'auparavant, je n'aurai pas hésité à aller beaucoup plus loin avec Raphaël. Mais mon attirance pour Arès était évidente. Je ne regrette pas de mettre donner à lui. J'ai du faire un choix. J'ai décidé d'aller de l'avant en gardant tout de même ce souvenir en mémoire. Un souvenir que j'enfouis en moi depuis des semaines. J'évite d'y penser car ça ne sert à rien de ressasser le passé en continue et ce n'est pas bien vis-à-vis Arès. C'était la bonne décision à prendre. J'en reste fermement convaincue. Ma relation avec Raphaël, c'est plus que de la simple amitié. C'est fusionnel. Et ce, depuis le début. Je ne veux en rien briser le lien fort qui nous unit.
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MessageSujet: Re: Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20   Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20 EmptyMar 13 Nov 2012 - 1:10

A cet instant précis, Raphaël se sentait misérablement faible. La crève qu'il avait du choper en restant un peu trop dehors - chose habituelle pour quelqu'un comme lui, qui avait bêtement l'impression d'étouffer en permanence et où qu'il se trouve - avait fait de gros dégâts sur son organisme. C'est bien simple, s'il n'était pas encore un tant soit peu réaliste, et vu qu'il avait un coté pessimisme bien affirmé, il en arrivait presque à penser qu'il vivait ses derniers instants, que cette fichue maladie aurait bientôt raison de lui, de son existence. Mourir à cause d'un rhume, ou au grand maximum d'un début de grippe, ce serait quand même assez problématique, surtout affreusement ballot. Quoi qu'il en soit, c'est près d'Elliot qu'il était persuadé de pouvoir trouver un peu de réconfort en ce jour difficile. Parce qu'en plus d'être malade comme un chien, il fallait qu'il broie du noir et s'estime affreusement malheureux. Autant dire que rien n'allait pour lui, hm. Il était en tout cas certain que sa camarade saurait lui apporter l'apaisement dont il avait présentement tant besoin. Déjà, elle lui apportait une présence rassurante, mais également - et, dans son état, ça n'était pas négligeable - un peu de chaleur. Parce qu'il avait froid. Oh bon dieu, oui, il crevait de froid.Il frissonnait, clauqait des dents, tremblait. Il était vraiment dans un sale état. Heureusement, donc, qu'Elliot était maintenant tout près de lui. Blottit tout contre elle, profitant de sa présence, du confort qu'elle lui apportait, voilà qu'il se mit brusquement à pleurer. Des larmes de fatigue, de ras-le-bol. Des larmes lourdes et douloureuses qui ne demandaient alors qu'à s'échapper, qu'à se déverser sur ses joues rougies. Bientôt, il sentit les doigts de sa camarade s'atteler à sécher les dites larmes, puis ses lèvres se déposer sur son front. Elle agissait avec lui comme une mère, ça n'était pas la première fois. Et alors que cela aurait pu le déstabiliser, ça n'était ici pas le cas. Il avait besoin de ce genre de contacts, de ce genre d'attentions. Il était comme un enfant désireux de rester dans les bras de quelqu'un qui saurait apaiser ses problèmes, calmer ses angoisses. Car le mal dont il souffrait présentement était plus complexe qu'une simple maladie. C'était plus problématique que ça, oui. Et comme d'habitude, Elliot parvenait à arranger les choses à coup de simples caresses de simples baisers. Elle était si douce, si attentionnée. Il l'aimait comme il aimait ses sœurs, il en prenait maintenant conscience. En fin de compte, elle était un peu comme sa quatrième frangine. Lorsque sa camarade déposa sa main sur son front, Raphaël se demanda ce qu'elle en conclurait. Lui, il avait affreusement froid. Mais il transpirait quelques peu, également. Alors peut être couvait-il quelque chose d'assez sérieux. Quoi qu'il en soit, lorsque sa camarade prit doucement la parole, il ne manqua pas d'appréhender ce qu'elle avait à lui dire. Lui avouer quelque chose ? Il s'attendait bizarrement au pire. Et là, elle évoqua le baiser qu'ils avaient tous deux échangés dans le cimetière, quelques temps auparavant. Un baiser qui n'avait pas été extrêmement bien vu par certains candidats. Un baiser qu'il n'avait personnellement pas oublié. Et là, il apprenait que sa camarade avait apprécié ce dernier. Elle ignorait sans doute combien ce fut réciproque. La main de Raphaël serra davantage celle de sa camarade, tandis qu'il ne quitta pas ses yeux. « Tu sais, ça ... ça m'a plu, aussi » avoua-t-il timidement, mais innocemment. Revenir là dessus ne devait rien changer, aussi plaisant fut ledit baiser. Elliot était avec Arès et Raphaël se battait pour assumer ce qu'il ressentait à l'égard de Lulu. Il ne fallait rien gâcher, et surtout pas leur si belle amitié. « Arès a eu des mots très durs à mon égard lorsqu'il avait le sentiment que je voulais vous séparer, que ... que je te voulais. Et il ignorait alors tout du baiser. Je n'ai pourtant jamais cherché à être un frein à votre relation. Je ... je vous aime tellement lui et toi, et vous voir ensemble, si épanouis, ça me comble de joie, tu sais. » Et cela lui permettait même d'en oublier de courts instants ses peines, ses désillusions. C'était toujours mieux que rien. « Je t'avoue quand même que j'ai été amené à penser que ... que tu m'avais embrassé par pitié, oui, par simple pitié ... » souffla-t-il doucement, baissant quelques peu les yeux. Il avait souffert de cela, honnêtement. Parce qu'il s'était alors demandé s'il n'était bon qu'à faire pitié, justement. « Elliot, je me demandais ... s'il n'y avait pas eu Arès, s'il n'y avait pas eu Lulu ... est-ce que ... est-ce que tu aurais voulu qu'on ... qu'on aille plus loin, tous les deux ? » Okay, c'était affreusement maladroit, et il y avait un risque qu'elle s'offense et qu'elle le trouve affligeant. Mais il avait besoin de savoir. Il fallait que tous les non-dits soient révélés afin que tout soit repris sur des bases saines.
Elliot

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MessageSujet: Re: Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20   Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20 EmptyDim 18 Nov 2012 - 0:49

Ce n'est pas qu'une simple fièvre qui le rend encore plus vulnérable qu'à l'accoutumé. Il y a autre chose. Un mal dont j'ignore la cause. Ses maux ne sont pas seulement physiques. Ils sont psychiques également. C'est psychosomatique. Le corps est lié à l'esprit. Son âme a été meurtrie. Je peux m'empêcher d'éprouver une certaine douleur en le regardant. J'en ai le cœur qui flanche. Son état m'inquiète. Je suis surprise qu'il est venu me voir en étant malade de cette façon. La température de son corps est anormalement élevé. Ses mains sont froides, son front est en sueur. Ses tremblements ne font que de s'accentuer de minute en minute. L'entourant de mes bras frêles, je tente de le réconforter du mieux que je peux. Le berçant de temps à autre. Le plaid nous recouvre tous les deux, nous apportant un peu de chaleur dans cette pièce froide. Ses larmes m'interpellent, m'éclairent de plus en plus sur la nature de sa souffrance. Il est épuisé. Physique et surtout, émotionnellement. Ses joues creuses, sa peau cadavérique, son regard embrumé. Toutes les symptômes d'une fatigue accablante. Je chasse ses vilaines larmes de ses joues. Ma mâchoire se serre. Je lui prodigue des caresses affectueuses pour atténuer la douleur. Pour la rendre supportable. Mes doigts se promènent dans ses cheveux. Je le couve du regard de façon maternelle, je le tiens fermement contre moi pour ne pas qu'il flanche. Et là, m'est survenu en mémoire un souvenir que j'ai refoulé depuis des semaines. Celui du baiser que nous avons échangé au cimetière. Un baiser que je ne suis parvenue à oublier tellement qu'il était intense. Un baiser qui m'a marqué, car j'ai vu en lui pour la première fois un homme, un vrai. Capable de prendre les devants, de me désarçonner à tel point que j'ai fini par douter des sentiments que j'avais son égard. Un baiser qui aurait pu tout changer. Hélas, ça s'est terminé autrement. Par des larmes et encore des larmes. Puis nous sommes devenus des amis. Je lui explique alors ce que j'ai ressenti en l'embrassant. Je ne lui dis que le strict minimum pour ne pas créer de malentendus. En vérité, ce baiser m'a troublé. Un moment d'égarement que je me suis promise de ne plus jamais réitérer. Ainsi, je lui déballe tout ce qui j'ai sur le cœur pour me débarrasser enfin de ce qui nous encombre. - Tu sais, ça ... ça m'a plu, aussi. Je l'ai senti très entreprenant. Une sensualité que je ne lui connaissais pas. J'ai été séduite un court instant. Bouleversée, j'ai paniqué. Je crois que je l'ai blessé sans m'en rendre compte en le repoussant. Je n'ai pas voulu ça pour lui. Il ne m'était pas destiné. C'est ce que j'ai toujours voulu croire. Notre lien en est ressorti grandi après ça. Notre complication est intacte. - Arès a eu des mots très durs à mon égard lorsqu'il avait le sentiment que je voulais vous séparer, que ... que je te voulais. Et il ignorait alors tout du baiser. Je n'ai pourtant jamais cherché à être un frein à votre relation. Je ... je vous aime tellement lui et toi, et vous voir ensemble, si épanouis, ça me comble de joie, tu sais. Nous sommes tellement ressemblants que c'en est troublant. Un sourire rêveur s'épanouit sur les lèvres. Nous voulons le bonheur de l'autre. Mais j'ignorais que Arès avait pensé une telle chose. Je sais qu'il n'a jamais voulu nous séparer. Il murmure : - Je t'avoue quand même que j'ai été amené à penser que ... que tu m'avais embrassé par pitié, oui, par simple pitié ... Je fronce légèrement les sourcils. Ce baiser, j'en avais vraiment envie. Certes ça avait été un acte impulsif, mais qui venait tout de même du cœur. La pitié n'en a jamais été le moteur. Ce jour-là, je l'ai vu sous un jour nouveau. Je lui serre la main et bouge la tête pour lui indiquer qu'il se trompait. - Elliot, je me demandais ... s'il n'y avait pas eu Arès, s'il n'y avait pas eu Lulu ... est-ce que ... est-ce que tu aurais voulu qu'on ... qu'on aille plus loin, tous les deux ? Je l'observe avec intensité, je caresse doucement les traits de son visage. Je plante mon regard océan dans le sien. Je lui souris avec tendresse. Je hoche la tête en silence tout en venant coller mon front contre le sien. Je soupire et réponds : - J'aurai voulu être ta première fois ... Je rougis un peu. A présent, tout a changé. Pour une fois de ma vie, je suis parvenue à mettre un frein à certaines de mes émotions pour éviter de me disperser. De blesser les gens que j'aime. - Je veux que tu saches que tu es une personne qui mérite d'être aimée. J'espère que Lulu te rendra sincèrement heureux. N'oublie pas que je serai toujours là pour toi. Je te l'ai promis. Je dépose un baiser sur sa joue, je le serre dans mes bras. J'enfouis mon visage dans son cou. Je ne veux pas être séparée de lui. J'ai besoin de lui dans ma vie.
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MessageSujet: Re: Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20   Some days I feel broke inside but I won't admit ◐ 13/11 | 18h20 EmptyDim 18 Nov 2012 - 4:58

Pourquoi évoquait-elle ce baiser ? Pourquoi l'évoquait-elle alors qu'il avait eu lieu il y a de cela plusieurs semaines ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Pourquoi alors qu'il était entre la vie et la mort ? Bon d'accord, peut être ne l'était-il pas - quoi qu'il pourrait décéder d'un rhume, c'est certain - mais il est vrai que Raphaël ne comprenait pas tellement l'utilité qu'elle voyait dans le fait d'évoquer quelque chose de si lointain, mais surtout, de si embarrassant. Parce que mine de rien, ce baiser avait beaucoup plu au jeune homme. Il se souvenait du goût si agréable des lèvres de sa camarade, de la petite excitation qui était née en lui lorsqu'elle avait donné une dimension plus sensuelle au baiser, et que lui même avait profité de la situation pour expérimenter son hypothétique talent en la matière. Pour autant, ce baiser avait été différent de ceux qu'il avait pu partagé avec Lulu, et Raphaël pariait également cher sur le fait qu'il en était de même par rapport aux baisers que sa camarade avait partagé avec Arès. Aussi agréable fut le baiser qu'ils partagèrent tous les deux, il va de soi qu'il n'aurait jamais pu avoir le même impact, le même sens, la même symbolique que lesdits baisers avec les protagonistes en question. Mais il est tout à fait véridique que Raphaël avait trouvé cela plaisant, très agréable. Il l'avait d'ailleurs montré, sur le moment, et ne voyait présentement aucune raison de nier l'évidence. Pour autant, le fait d'être aujourd'hui grandement ami avec Elliot, le fait de la savoir en couple avec Arès, et le fait d'avoir des sentiments pour Lulu lui laissait un goût particulier. A ses yeux, le baiser qu'il avait échangé à une époque avec Elliot était à classer parmi les choses passées, parmi les bons souvenirs certes, mais surtout parmi ceux qui n'auraient aucune chance de se reproduire. Mais c'était très bien comme cela, et sa camarade était assurément d'accord avec lui sur ce point. Ils étaient bien trop amis pour vouloir instaurer la moindre ambiguïté au sein de leur relation. Et ils tenaient tous deux aux personnes qui faisaient désormais partie de leur vie pour être capables de leur faire le moindre mal, et de s'en faire, par la même occasion. Cette amitié devait rester telle qu'elle, et rien ne les empêchait évidemment d'évoquer le fameux baiser, à condition seulement de ne pas chercher à le revivre. C'était suffisamment beau d'y repenser occasionnellement, sans trop de nostalgie, simplement parce que cela restait quelque chose de plaisant, de positif, et probablement quelque chose qui avait contribué à libérer Raphaël de certaines de ses chaines. A sa manière, elle l'avait aidé, une fois de plus, tout comme elle l'apaisait à cet instant précis. Par contre, il est vrai qu'il avait inévitablement été amené à voir dans ce baiser une preuve de pitié, et cela lui avait fait assez de mal. Vous savez bien comment Raphaël était paranoïaque, alors ce genre de pensées n'étaient assurément pas surprenantes venant de lui. Au signe de tête négatif de sa camarade, il se mit à sourire légèrement. C'était rassurant, vraiment. Il savait qu'il devait faire confiance aux gens et ne pas partir perpétuellement du principe que leurs intentions étaient mauvaises. Surtout qu'Elliot n'avait jamais cherché à le blesser, il le savait. Par la suite, voilà qu'il posa une question assez embarrassante à sa camarade. Le fait est qu'il voulait savoir si quelque chose aurait pu être possible si les choses avaient été dérangeantes. Rien ne disait qu'il aurait aimé que ça se passe ainsi. Simplement, il voudrait savoir s'il était véritablement susceptible de plaire à quelqu'un. Il était question de se rassurer, à un moment critique où il doutait de l'effet qu'il pouvait encore avoir sur Lulu. Cette situation parviendrait peut être à lui rendre service, au fond. Aux caresses de sa camarade, il frissonna légèrement. Et lorsqu'elle colla son front au sien, il ferma les yeux, profitant de cette proximité si agréable, si touchante. Mais brusquement, il se sentit fortement gêné. Elle disait qu'elle aurait voulu être sa première fois. Il n'en fallut pas davantage pour le faire atrocement rougir. Et elle semblait alors tout aussi gênée que lui. « Tu aurais été déçue, je suppose » articula-t-il, décidément adepte du "je pue la merde alors je me rabaisse". Il lâcha un rictus nerveux. « Je ne suis pas Arès ... » Et sa voix tremblante semblait indiquer combien il le regrettait. Il avait pu remarquer combien Arès se montrait sensuel avec elle, combien il semblait sûr de son pouvoir de séduction. Raphaël ... c'était une autre histoire. Jamais il n'aurait pu la contenter, comme avait du le faire leur camarade. Elle aurait fini par détester ce moment et s'en serait moqué. Oui, c'est ce qu'il pensait, vraiment. Et là encore, il se posait des questions, au sujet de Lulu. Comment avait-il pu passer une nuit avec lui ? Est-ce que les choses furent plaisantes ? Ou est-ce que cette distance qu'il sentait maintenant entre le jeune homme et lui indiquait simplement qu'il était aussi doué pour faire l'amour que pour prendre la parole en public ? En tout cas, ce genre de pensées lui brisaient le cœur. Il se sentait incroyablement fébrile, incroyablement vulnérable. Mais il tâcha de le cacher, surtout lorsque sa camarade reprit la parole. Un sourire ému gagna alors ses lèvres. Il la dévisagea avec une immense tendresse. Que ferait-il sans Elliot ? Il n'en savait rien. Mais elle était tout pour lui. Il profita pleinement de l'étreinte qu'elle lui offrit, la serrant fort contre lui et laissant couler quelques larmes. Des larmes de joie, d'émotion, ce coup-ci. « Tu es extraordinaire Elliot » articula-t-il, la tenant toujours serrée contre lui, et incroyablement sincère. « C'est une fierté, non, un honneur, d'avoir droit à ton amitié. » Il se détacha légèrement, déposant un baiser sur son front. « On ne se quittera jamais, parce que ... parce que j'ai trop besoin de toi. Alors, si je dois voyager, je voyagerai. Ça me fera changer d'air. Je veux rester en contact avec toi, avec Arès ... J'ai eu trop peu d'amis dans ma vie pour laisser la fin du jeu me reprendre les personnes qui comptent incroyablement à mes yeux. Ça n'arrivera pas. » Et sur ce point, il était catégorique. Arès, Elliot ... ils faisaient partie de ceux qu'il voulait impérativement revoir une fois dehors. Il était venu ici pour changer, pour se sociabiliser. Au moins, il pourra dire qu'il était parvenu à se faire des amis. Et croyez bien qu'à ses yeux, ça n'était pas rien.

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