Ma dernière visite de la forêt ne s'était pas très bien passé, je fus percutée par Everleigh qui était en pleine séance jogging, cette dernière ne m'avait pas vue sur son chemin puisqu'elle était concentrée à écouter la musique à l'aide de ses écouteurs, ce n'était pas bien grave, mais cela avait tout de même gâché ma visite de la forêt et c'était bien ce que j'avais gardé en mémoire pendant cette mini-excursion. J'avais décidé d'y retourner afin d'en garder un très bon souvenir et puis je ne risquais pas de me salir puisqu'il faisait beau pendant toute la semaine. C'était donc sans veste, sans parapluie ou tout autre vêtement de pluie que je me dirigeais vers la forêt afin de finir ce que j'avais commencé. Je m'avançais, encore et encore sans pour autant savoir où me diriger, pour être honnête, je cherchais le chemin de la dernière fois que j'avais complètement oubliée, en passant. Je fus prise de panique, j'étais sûre de mourir sur le coup puisqu'aucun candidat ne serait prêt à aller me chercher dans cette forêt, comme d'habitude, j'exagérais tout et n'importe quoi, mourir dans cette forêt, c'était une blague et puis la production n'allait sûrement pas me laisser planter là, quoi. « Oh, ma tête. » Dès que je ne me sentais pas bien, quelques symptômes venaient pointer le bout de leur nez, comme par exemple le tournis. Il venait toujours celui-là, je préférais m'asseoir dans le but de reprendre mes esprits. Je ne savais pas réellement ce qui m'arrivait à ce moment-même et surtout pourquoi m'arrivait-il ce genre de choses ?

Je n’ai pas beaucoup dormi. C’est malheureux, mais c’est ainsi. Depuis quelques jours, Morphée semble avoir quitté mon lit. Impossible de la retrouver. J’ai pourtant cherché longtemps, mais rien. Aux abonnées absentes. La garce. Si quelqu’un l’a kidnappé pour me faire une farce, il va entendre du pays. Pour aujourd’hui, je me suis résolu à son abandon. Elle finira bien par venir un jour. Je me suis donc levé relativement tôt. A quoi bon glander au fond de mon lit ? C’est d’autant plus dommage quand on sait le temps qu’il fait dehors. C’est pourquoi après avoir prit ma douche, mangé mon petit déjeuner tout en discutant avec Fitz, que je sors du chalet. Le soleil domine dans le ciel. C’est bizarre, je ne sais pas comment ils arrivent à rendre le tout naturel, alors qu’on se retrouve en définitive sous un géant dôme. Dans une bulle. On en a pas l’impression pourtant, ce qui n’est pas plus mal. Sinon bonjour le sentiment d’oppression. Bref, en tong, short et tshirt, je me promène sur les sentiers. Je m’engouffre dans la forêt. Jusqu’à ce que j’aperçoive une candidate au loin. D’ci, je ne saurais dire de qui il s’agit. Harlow peut être ? Ou Diana ? Ce n’est qu’en m’approchant un peu plus, que je me rends compte que cette chevelure appartient bel et bien à Diane. Je la vois s’assoir, au milieu du chemin. J’arrive à sa hauteur, elle ne semble pas au mieux. « Diana ? Tout va bien ? » Un coup de chaud peut être ?

Ma décision était prise, il n'était plus question pour moi d'aller m'aventurer seule dans la forêt, elle n'était peut-être pas comparable à une vraie forêt à l'extérieur, mais c'était tout aussi dangereux pour moi. C'était ma toute première fois et je tombais sur tout et n'importe quoi. Je fus prise de panique et j'avais donc préférée m'asseoir dans le but de me calmer et de reprendre mes esprits. Après un petit instant seule accroupie en pleine forêt, je fus surprise par l'arrivée d'une autre personne, cette dernière m'avait sortie de mes pensées par sa voix, sa voix masculine, d'ailleurs. C'était donc un homme. Myles. « Diana ? Tout va bien ? » Non, je ne me sentais vraiment pas bien à l'instant, mais je ne préférais pas embêter le jeune homme avec mes problèmes, il avait sûrement mieux à faire et puis j'étais curieuse de connaître les raisons de sa venue dans la forêt. « Oui, je vais bien. Ne t'en fais pas. » Répondis-je à ce dernier tout en saisissant la main du jeune homme avant de me relever. Bon, je ne lui avais pas demandé la permission, mais il n'allait sûrement pas m'en vouloir pour cette action. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Une simple question de curiosité de ma part. La réponse du jeune homme n'était pas obligatoire, s'il ne souhaitait pas m'en informer, je n'allais pas insister à ce propos, disons que c'était un moyen comme un autre de faire la conversation.