Avoir du passer quelques jours loin de Fitz ne fut pas facile à vivre pour Mado. Parce qu'après s'être habituée à sa présence, au quotidien, et avoir passé de nombreuses heures à ses cotés, il ne fut évidemment pas aisé de réapprendre à se passer de lui, même pour une petite semaine. Car ils n'avaient pas pu rester collés l'un à l'autre après l'arrêt de l'émission, qu'ils avaient du retrouver leurs proches et leur pays respectifs, et que cela leur avait peut être fait un peu de bien, tout de même, dans la mesure où se déshabituer quelques peu à la présence de l'un et l'autre n'était pas nécessairement un mal maintenant qu'ils étaient revenus à réalité. Les deux jeunes gens avaient toujours été plutôt lucides au sujet de leur relation, et s'ils s'étaient naturellement mis d'accord sur le fait qu'il faille la poursuivre en dehors du jeu, il leur avait semblé évident qu'ils ne pourraient plus passer autant de temps ensemble que ce fut le cas au sein du nid, et qu'apprendre à se faire à cette idée dès le départ rendrait les choses plus facile pour la suite. Ainsi donc, ils s'étaient quittés quelques jours plus tôt, chacun ayant retrouvé les siens, Fitz sa famille, et Mado son frère et son fils. Revoir Aaron fut pour le moins déstabilisant, étant donné qu'avoir du parler de son passé, de ce que son père lui avait fait et des circonstances dans lesquelles l'enfant avait été conçu l'avait un peu perturbée. Mais elle fut heureuse de le revoir, au fond d'elle-même, et ce sentiment la rassura quant aux efforts qu'elle comptait faire à l'égard de celui qu'elle avait encore du mal à voir comme son fils. Toujours est-il qu'à cet instant, elle n'était plus en France, et qu'elle avait même quitté Paris depuis un peu plus de deux heures dans l'optique d'embarquer à bord de l'Eurostar qui la conduirait à Londres, là où elle retrouverait Fitz. Le jeune homme l'avait invité à découvrir la capitale anglaise, et il va de soi que l'idée de le retrouver, de passer de nouveau du temps avec lui, qui plus est là où habitait son petit ami, n'avait pu que lui donner grandement envie de traverser la Manche, ce qu'elle avait donc fait, sans se faire tellement prier. Et à cet instant, tandis qu'elle récupérait ses bagages et entreprenait de descendre de son wagon, elle était incroyablement impatiente de le revoir, de l'embrasser, de l'enlacer, de parer à ce manque qu'elle avait ressenti tout au long de ces derniers jours. Quittant le train, trainant sa valise à roulettes, elle se souvint qu'ils s'étaient donnés rendez-vous un peu plus loin, après les quais, histoire de s'éloigner un tantinet de la foule, étant donné qu'elle était loin d'être la seule à voyager en ce week-end des vacances de Printemps. Et tandis qu'elle fit quelques mètres de plus, elle l'aperçut, adossé à une barrière et apparemment distrait, le regard ailleurs, comme lointain. Alors elle s'approcha, de plus en plus, tandis qu'il sembla un peu trop pensif pour remarquer qu'elle était là - ce qu'elle mettait sur le compte du fait qu'il ait pensé la voir arriver un peu plus tard - et finit par se poser tout près de lui, à ses cotés. « Ce qu'on dit au sujet de Londres et de la pluie a intérêt à être faux, parce que mon parapluie a catégoriquement refusé de faire partie du voyage, hm » lâcha-t-elle alors, l'air de rien, jusqu'à ce qu'il la remarque. Il n'avait pas l'air de pleuvoir pour le moment, mais vu qu'elle n'avait pas pensé à vérifier le temps qu'il ferait à Londres ce week-end, disons qu'elle s'en inquiétait un tout petit peu. Tout ça pour dire qu'elle se mit à lui sourire très tendrement et à l'enlacer, restant ainsi quelques instants, avant de se détacher partiellement pour déposer ses lèvres sur les siennes. « J'espère t'avoir manqué » qu'elle souffla ensuite, avec douceur et une émotion vainement dissimulée. Bien sûr qu'elle espérait obtenir une réponse affirmative. Imaginez un peu qu'il lui dise non. Elle se connaissait, elle serait capable de reprendre le train pour Paris. Ce serait quand même ballot de n'avoir même pas aperçu un bus rouge. Bah ouais, quand même.

Retrouver Paris avait fait du bien à Mado. C'était inconstatable, car c'était après tout son lieu de vie depuis des années, depuis toujours en fait, et il va de soi qu'elle avait eu besoin de revenir aux sources après l'aventure Fake Lover, qu'il avait été impératif pour elle de retrouver sa ville, son chez-elle pour la première fois depuis plusieurs mois, pour ainsi tâcher de se déshabituer à l'endroit qu'elle avait fréquenté durant les derniers mois pour se refamiliariser avec celui qui reconstituerait ses repères, qui redeviendrait son lieu de vie à part entière. Mais s'il fut bienfaisant pour elle de remettre les pieds chez elle, de retrouver Aaron, mais aussi Ezra, il ne fut absolument pas évident de passer toute une semaine loin de Fitz. Elle n'était pas seulement incroyablement attachée au jeune homme, elle avait aussi et surtout besoin de sa présence quotidienne, de l'avoir près d'elle à chaque instant. Ne plus pouvoir si brutalement dormir avec lui, se réveiller à ses cotés, passer du temps avec l'écossais, avait été un changement tout à fait déboussolant. Et ça l'avait rendue assez triste, assez esseulée aussi, évidemment. Tout comme ça l'avait conforté dans l'idée qu'elle supportait bien trop difficilement d'être éloignée de lui, et plus généralement qu'elle ne pouvait plus vivre sans Fitz. Voilà pourquoi elle accueillit la proposition du jeune homme, celle de le rejoindre à Londres après cette semaine d’éloignement, avec beaucoup d'enthousiasme. Mado n'était généralement pas très férue de voyages, mais pour le revoir, pour profiter à nouveau de sa présence, elle n'avait pas hésité à prendre l'Eurostar à une heure pour le moins matinale et à s'aventurer vers un territoire qu'elle ne connaissait absolument pas mais où elle savait qu'elle ne serait pas totalement dépaysée, tout simplement parce que Fitz serait là. Et justement, après un peu plus de deux heures de voyage, il était temps pour la française de quitter son wagon pour tâcher de retrouver son petit-ami, qui lui avait donné rendez-vous dans le coin, sans grande précision, ce qui ne l'empêcha pourtant pas de le trouver, sans grand mal. Mais tandis qu'elle approcha, elle crut d'abord le voir au téléphone, puis se rendit compte qu'il était un peu ailleurs, ou un peu trop distrait en tout cas pour remarquer d'emblée son arrivée. D'où les propos de la brune, sortis assez hasardeusement, quoi qu'avec sérieux. Oui, son parapluie avait refusé de coopérer quand elle avait tenté de le faire rentrer dans sa valise. Mais peut être avait-elle surtout voulu la jouer optimiste et partir du principe que, pour son premier séjour à Londres, la pluie lui ferait le plaisir de s'abstenir de se manifester, hm. Toujours est-il que Fitz finit par prendre la parole à son tour, la faisant doucement sourire. « Une collection, rien que ça ? Remarque, je ne juge pas, hein, chacun son truc. Moi c'est les fèves, Aaron c'est les figurines kinder et toi c'est les parapluies. C'est plus original, après tout. » Car oui, à peine était-elle arrivée que Mado réussissait déjà à dire des conneries. Mais bon, à force il devait bien la connaitre alors partons du principe que ça n'avait plus aucune chance de le faire fuir à ce stade, hein. Bien. La jeune femme finit en tout cas par l'enlacer, mais aussi l'embrasser, parce qu'elle avait naturellement envie, et besoin, de le sentir à nouveau près d'elle. Et puis elle se demanda si elle lui avait manqué, sachant qu'elle préférait entendre une réponse plutôt qu'une autre, ce qui paraissait évident, hm. Et heureusement, elle obtint la plus appréciable. Car non seulement elle osait poser la question, oui, mais en plus elle aurait drôlement boudé si la réponse ne lui avait pas convenu. L'on venait donc de passer à coté d'un drame. « Oh mais, rien ne vaut le plaisir de l'entendre de ta bouche » qu'elle souffla alors, en souriant. Car oui, si au fond elle avait osé partir du principe qu'elle lui avait manqué comme il lui avait manqué à elle, c'était toujours mieux d'en être certaine, et qu'il le lui dise lui-même. « Tu m'as manqué, toi aussi » qu'elle ajouta, comme une évidence, peut être parce qu'elle avait l'air d'être la plus dépendante dans leur couple. Mais voilà que soudainement, une sonnerie de téléphone se fit entendre. Celui de Fitz visiblement, qui n'avait pas l'air enchanté de recevoir un appel. Mado, elle, s'en fichait un peu, elle n'allait quand même pas l'interdire de téléphoner simplement parce qu'elle était là. Elle était chiante, mais pas à ce point. Mais le sachant bien élevé, elle se doutait qu'il ne tenait pas à ce qu'on les dérange. D'où son soupire, et les paroles qu'il adressa à son interlocuteur. Outch. Mado se fit toute petite, assez embêtée peut être pour la personne à l'autre bout du fil, qui venait quand même de se faire envoyer paitre. Mais lorsque Fitz lui fit savoir qu'il s'agissait de son frère, elle sourit d'une façon plus amusée qu'autre chose. « Oh, t'inquiète pas, ça ne fait rien » qu'elle souffla alors, histoire qu'il n'aille pas croire qu'elle était dérangée. « Tant qu'il ne t'appelle pas simplement pour dire des horreurs sur moi, ça m'est égal » qu'elle reprit, en riant légèrement, parce que bon, elle espérait bien que le frère de Fitz ne la détestait pas sans la connaitre, et qu'il n’appellerait pas toutes les trente secondes juste pour les embêter. « Oui, va pour le taxi » fit-elle, avant de répondre à son baiser. Vu qu'effectivement, ils n'allaient pas rester là. Autant aller ailleurs, éventuellement dans un endroit plus intimiste. Faire du tourisme ? Mouais. Aller chez Fitz ? Ah, bizarrement, ça la tentait déjà plus. « Oh bah, je n'aurais pas été contre "un peu de tourisme", mais avec ma valise ça risque d'être plus handicapant qu'autre chose, alors dans ces conditions, je suggère qu'on aille plutôt chez toi, oui, c'est une meilleure idée. » Mais elle ne disait vraiment ça qu'à cause de sa valise, hein, aucunement pour se retrouver seule avec son petit ami. Quelle idée ! Quant au voyage ... « Oui, merci, tout s'est bien passé. Un peu fatiguée quand même, car j'ai choisi de prendre un train relativement tôt histoire qu'on ait plus de temps devant nous ... D'ailleurs, ici c'est une heure de plus ou une heure de moins qu'à Paris ? » Question ô combien existentielle, tout de même, histoire de se repérer. Parce que le décalage horaire, elle l'avait un tout petit peu oublié jusqu'à présent. Sa montre affichait une certaine heure, l'heure française donc, mais qu'en était-il de celle d'ici, hm ? Obsessionnelle comme était Mado, il valait mieux qu'elle soit fixée dès maintenant, histoire de ne pas y penser pendant les prochaines heures.

Si Mado donnait sans doute ici l'impression de détester la pluie, il faut savoir que ça n'était en fait pas vraiment le cas. Sans aller jusqu'à dire qu'elle aimait qu'il pleuvote, elle n'avait jamais rien contre trois petites goutes de flotte, elle qui aimait l'eau sous toutes ses formes et qui n'était pas du genre à vouloir mettre ses cheveux à l'abri de l'humidité à tout prix. Pour autant, vu que c'était la première fois qu'elle venait à Londres, et vu qu'elle retrouvait Fitz après avoir passé une semaine loin de lui, elle aimait partir du principe que la pluie comprendrait que ça n'était pas franchement le jour pour se manifester. Mado savait que par ici, il pleuvait relativement souvent. En soit, peut être était-ce exagéré de prétendre qu'il pleuvait davantage à Londres que dans n'importe quelle autre ville, mais ça à la rigueur elle s'en fichait pas mal. Tout ce qu'elle espérait, c'est que la pluie s'abstiendrait de se manifester pour le moment, vu qu'elle trouverait Londres un peu trop triste sous la pluie, hm. Toujours est-il qu'il fut plus fort qu'elle de s'amuser des propos de son petit-ami. Ainsi, il eut suffit que celui-ci lui précise qu'il avait de toute façon une collection de parapluies à la maison et que donc le fait que celui de Mado ait refusé de l'accompagner ne soit pas un problème, pour qu'elle se mette à parler de sa collection de fèves, d'Aaron et du fait qu'il collectionne quant à lui les figurines kinder, et tout ça pour en revenir au fait qu'il n'était absolument pas blâmable que Fitz, lui, ait opté pour une collection moins commune. Pour le coup, c'était une répartie un peu stupide, mais surtout la preuve qu'elle était disposée à s'amuser d'un rien, même à une heure où elle n'en était pas toujours franchement capable. Elle avait envie d'aborder ces retrouvailles de la plus agréable façon possible, et il est vrai que sa bonne humeur, elle, ne s'était pas faite prier pour l'accompagner à Londres. La jeune femme se permit en tout cas de demander à son petit ami si elle lui avait manqué, ce qui était peut être un peu gonflé, il est vrai, dans la mesure où il serait regrettable que ça n'ait pas été le cas. Mais Mado n'avait toujours pas totalement confiance en elle, alors il est probable qu'elle ait eu besoin de l'entendre de sa bouche, ce qui lui fit alors grandement plaisir. Quant à elle, elle ne tarda évidemment pas à préciser qu'il lui avait également manqué, ce qui était plus que vrai, naturellement. La réponse du jeune homme, en tout cas, la fit sourire. Il aurait effectivement été en droit de se questionner si elle lui avait confié avoir franchement bien vécu leur éloignement, être sortie en boite tous les soirs et n'avoir jamais été d'aussi bonne humeur que depuis qu'elle le voyait moins. Sauf que c'était Mado, et qu'elle avait plutôt passé les derniers jours à se ronger les ongles, à très mal dormir et à attendre chacune de leur prise de contact. Il pouvait donc être rassuré, elle était décidément accro à lui. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'attendit pas davantage pour l'enlacer, puis l'embrasser, tant elle avait besoin de savourer ce genre de contacts à nouveau. Mais l'appel que reçut Fitz eut quelques peu tendance à les interrompre, ce qui ne dérangea pourtant pas Mado, qui pouvait comprendre qu'il soit un homme occupé. Elle fut même assez désolée pour la personne qu'il envoya balader, mais s'amusa presque du fait qu'il s'agisse en fait du frère du jeune homme. « Oh, ton frère oserait faire ça ? Vraiment ? Remarque, ça doit être à cause de l' "âge bête", hein » qu'elle souffla, en souriant, et en référence à leur toute première entrevue, celle qu'ils avaient partagé sur le balcon, au début de l'émission. Pour le coup, c'était assez étrange d'y repenser. Elle était en tout cas plutôt rassurée de savoir que le frère de Fitz ne dirait pas des saloperies sur elle, ce qui serait quand même assez dommage. Partageant un nouveau baiser, ils se mirent alors d'accord quant au fait de prendre un taxi, histoire de ne pas rester devant cette gare. Leurs mains se lièrent, et Mado se laissa guider. Quant à la destination, il paraissait effectivement préférable d'oublier le tourisme et d'aller plutôt chez le jeune homme. Bah oui, pour la valise, hein. Elle acquiesça à ses propos, le remerciant silencieusement d'avoir effacé ses doutes quant au décalage horaire entre Paris et Londres, tandis qu'ils entrèrent dans le taxi qui s'arrêta devant eux. « D'accord. Par contre, je te fais confiance, hein, alors j'espère que tu n'as pas donné une adresse foireuse au chauffeur et que tu ne vas pas m'emmener dans un vieil entrepôt où tu me laisseras mourir de faim. » Oui, bon, elle regardait peut être trop de films. Mais elle plaisantait, surtout, évidemment. Elle avait confiance en lui, ça n'avait pas changé. Quant à son retour à Paris ... « Ça s'est plutôt bien passé. Enfin, j'ai tâché de ne pas me laisser bouffer par mes angoisses et par ne pas trop me préoccuper du regard des autres. Mais j'ai bien senti, en emmenant Aaron à l'école, que certaines autres mères étaient mal à l'aise, sans doute parce que ça n'est pas nécessairement bien vu de révéler des choses aussi graves à la télévision, qu'au fond elles doivent partir du principe que j'aurais du taire tout ça pour toujours. C'est tabou, et je le savais en racontant mon histoire, mais ça m'a justement donné d'autant plus envie de le faire. Pas seulement pour moi, pour Aaron aussi. » De toute façon, elle n'attendait d'aucune de ces femmes, qui avaient conçu leur enfant comme elles l'avaient voulu et qui ne pouvaient décidément pas comprendre ce par quoi elle était passée, d'être désolées pour elle. Mado avait bien dit qu'elle ne voulait de la pitié de personne, et certainement pas de celle de ce genre d'hypocrites. « Et toi ? Tout s'est bien passé avec ton boulot, ta famille ... ? » Elle espérait notamment qu'il n'avait pas eu de problèmes concernant certaines images. Le taxi s'arrêta alors devant ce qui semblait être une résidence, tandis qu'ils quittèrent le taxi, qu'ils entrèrent dans le bâtiment et qu'ils prirent l'ascenseur. Ils étaient maintenant chez Fitz, l'occasion pour Mado de constater que l'intérieur était décoré avec goût, et que l'appartement était certainement plus grand que celui qu'elle avait à Paris. La remarque de Fitz, concernant le rangement, l'amusa clairement. « Hm, d'accord, je vais tâcher d'éviter » qu'elle souffla, en riant légèrement. Surtout qu'elle n'était pas une fée d'intérieur et qu'elle se fichait pas mal de la façon dont il avait rangé les lieux. Il lui fit alors visiter l'endroit, pièce après pièce, tandis qu'elle le suivit, trouvant la chambre particulièrement plaisante. La sienne de chambre était bien différente, qu'on se le dise. « C'est joli chez toi. Spacieux, joliment décoré ... Tu dois t'y sentir bien. » C'était assez vintage et elle aimait beaucoup cette atmosphère. Lui souriant, elle s'approcha de lui, déposa une main contre son torse puis goûta furtivement à ses lèvres. « Tu as déjà ramené beaucoup de filles ici ? » qu'elle demanda, l'air de rien, plus par curiosité qu'autre chose. Elle se doutait de n'être pas la première à venir ici, ce qui paraissait logique, mais c'était histoire de se faire une idée. « Désolée. Tu n'es pas forcé de répondre » qu'elle rectifia pour autant, histoire qu'il n'aille pas croire qu'elle le mettait au pied du mur et qu'elle insisterait s'il préférait ne pas en parler. D'ailleurs, pour lui prouver qu'elle n'avait pas l'intention de lancer un sujet épineux, elle l'embrassa à nouveau, plus longuement, plus sensuellement aussi. Ils étaient enfin seuls, tous les deux, sans caméra et sans crainte d'être dérangés. Alors oui, peut être avait-elle une petite idée derrière la tête, depuis déjà quelques instants.

Bien sûr que Fitz avait manqué à Mado. C'était d'une évidence incontestable, tant elle s'était attachée à lui et tant il fut effectivement difficile pour elle de vivre loin du jeune homme pendant quelques jours, après avoir passé plusieurs mois en sa compagnie. Le fait est qu'elle s'était habituée à l'avoir près d'elle au quotidien et que se retrouver seule, d'un seul coup, dans un autre pays que lui et en ne pouvant compter que sur des appels téléphoniques pour entendre le son de sa voix, ça l'avait véritablement affectée. Les nuits qu'elle avait passé seule ne furent guère plus agréables que les journées qu'elle ne put pas partager avec l'écossais, alors oui, indéniablement, il lui avait manqué. Le doute était d'autant moins permis lorsqu'on tâchait de se rappeler de l'attitude de Mado au sein de Fake Lover, elle qui s'était montrée plutôt démonstrative au niveau de l'affection qu'elle ressentait pour son petit-ami, qui ne l'était d'ailleurs pas devenu pour rien. De toute façon, elle se doutait bien que le jeune homme n'aurait pas pu sérieusement douter du fait qu'il ait pu lui manquer, car il avait sans doute bien plus confiance en lui qu'elle n'avait confiance en elle, vu que Mado avait trouvé le moyen de s'en inquiéter, pour sa part, et qu'elle avait tout de même eu besoin d'être un peu rassurée. A croire qu'elle partait du principe qu'elle tenait plus à lui qu'il tenait à elle et donc que ce genre de séparations étaient plus aisées à vivre pour le jeune homme. Toujours est-il qu'il fut incroyablement plaisant de retrouver Fitz après deux heures de train et toute une semaine sans se voir. Ainsi, un baiser et un câlin ne furent absolument pas de trop. Ce qui le fut par contre un peu plus, c'est ce coup de téléphone que reçut le jeune homme. Si Mado ne comptait pas lui interdire de téléphoner, il est vrai que ça ne tombait pas nécessairement au meilleur moment, car ils avaient besoin de se retrouver. Mais bon, il ne s'agissait que du frère cadet de Fitz, et elle se verrait mal rouspéter pour si peu. Le jeune homme, par contre, n'accueillit pas cet appel avec plaisir et ne manqua d'ailleurs pas d'exprimer à son interlocuteur qu'il ferait mieux de ne pas rappeler pour le moment. Mado, qui ne sut plus tellement où se mettre pour le coup, préférait ne pas jeter la pierre au frère de son homme. Elle avait elle-même un frère cadet et même Ezra était parfois un peu casse-pieds, quoi que gentiment. Elle mettait ici simplement ça sur le compte de l' "âge bête" du frère de Fitz, dont le jeune homme lui avait parlé lors de leur toute première entrevue, qui remontait à un grand nombre de semaines maintenant et qui avait donc constitué leur "rencontre". C'était alors amusant de faire écho à cet épisode lointain mais appréciable. Même si Fitz ne semblait décidément pas prêt à excuser le comportement de son frère. « Ça finira bien par lui passer. Il a sans doute besoin de mûrir à son rythme, c'est tout. » Elle ne disait pas nécessairement ça pour prendre la défense d'un gamin qu'elle ne connaissait pas ou pour s'improviser psychiatre, simplement parce que c'était ce qu'elle pensait, qu'au fond elle imaginait que le frère de Fitz n'était pas un mauvais bougre, simplement un adolescent comme beaucoup d'autres, ne prenant pas grand chose au sérieux. En tout cas, les deux jeunes gens ne comptaient pas rester devant cette gare, ce qui serait un peu bête sachant que c'était plutôt pour découvrir l'univers de Fitz que la jeune femme avait voyagé jusqu'à Londres, et il était relativement peu probable que cette gare ait une signification symbolique pour le jeune homme, hm. Ainsi, ils montèrent dans un taxi, dans l'optique de se rendre à l'appartement de Fitz, que Mado avait bien envie de découvrir. La jeune femme ne se priva alors pas de faire encore un peu d'humour, s'inquiétant faussement du fait que son petit ami puisse avoir donné une adresse douteuse au conducteur et puisse avoir l'intention de lui causer du tort dans un endroit isolé et qui sonnerait sa perte. A noter que Fitz fut réceptif à son humour et qu'il ne manqua pas d'entrer dans son jeu, ce qui la fit rire de bon cœur. « Rah, je me doutais bien que tu étais beaucoup trop gentil pour être honnête, comme garçon. Quand je pense que tu avais tout prévu depuis le début ... Ceci étant dit, ça n'est pas plus mal que le plan A ait échoué, parce que le plan B me tente quand même un peu plus. » Bah oui, rien d'étonnant à cela, vu qu'elle préférait effectivement rester libre de ses mouvements, et passer du temps dans un appartement plutôt que dans un endroit louche et paumé on ne sait où. Niveau sécurité, et confort, c'était décidément préférable, oui. Fitz se mit ensuite à la questionner sur son retour à Paris, et Mado ne put alors que lui faire savoir qu'elle avait bien remarqué que les personnes qu'elle avait l'habitude de fréquenter étaient gênées à son égard. Mais l'interprétation qu'elle faisait de ces comportements était plutôt pessimiste, car elle était amenée à penser que les choses qu'elle avait révélé au sein de l'émission avaient pu déranger, tant elles étaient taboues. Elle ne savait pas trop si les gens étaient désolés pour elle ou bien outrés qu'elle ait osé raconter toutes ces choses. Sans doute cela dépendait-il des personnes. « C'est ce que j'essaie de me dire, oui. » Ce qui n'était pas toujours facile, vu qu'elle se doutait que personne n'avait jamais soupçonné son père de ce genre de choses et que tout le monde ne serait pas prêt à admettre qu'il ait pu les faire. Peut être que pour certaines personnes, il serait plus simple de chercher un autre coupable, finalement. Profitant du fait que Fitz attrape sa main, elle lui retourna la question, souhaitant savoir comment s'étaient passées les choses de son coté. Naturellement, au sujet de sa famille, un épisode avait eu un peu plus de mal à passer que le reste. Prévisible. « J'espère que ta mère se doute que j'aurais préféré éviter cette exposition moi aussi, qu'elle ne m'imagine pas du genre exhibitionniste et ... qu'elle ne me déteste pas trop » souffla-t-elle, en riant légèrement. Parce qu'il serait fâcheux que la mère de Fitz pense que Mado n'avait eu aucun problème à être affichée de la sorte. Non, clairement, elle l'avait mal vécu. Et elle continuait de s'en vouloir d'avoir "initié" la chose cette nuit-là, n'ayant plus du tout pensé aux caméras. Le taxi arriva en tout cas à destination, l'occasion pour eux d'en descendre puis de monter jusqu'à l'appartement du jeune homme. Un appartement décoré avec goût, et visiblement par les soins de la sœur de Fitz. Souriant d'abord à cette précision, Mado finit par s'approcher, déposant une main contre le torse de son petit-ami avant d'approcher ses lèvres des siennes. Mais là, une question lui échappa. Une question stupide, sans grand intérêt, et risquant peut être de tendre l'atmosphère, ce qu'elle voulait à tout prix éviter. Mais il souriait. Pourtant, il n'était pas forcé de répondre. Cependant, c'est ce qu'il fit. Et là, Mado eut un peu de mal à avaler sa salive. Une ... centaine ? Cela lui semblait assez improbable, même pour un jeune homme aussi séduisant que Fitz. Ne serait-ce parce qu'il ne semblait pas du genre à enchainer tant de conquêtes. Du moins, elle osait l'espérer. Elle fut donc rassurée lorsqu'il s'amusa de la situation. Elle ne répondit pas, se sentant profondément bête, et se contentant de l'embrasser. Parce qu'elle en avait envie, mais aussi parce qu'elle ne voulait pas se risquer à ce genre de conversations. Elle savait que ça pourrait lui faire du mal, au fond, de s'imaginer d'autres femmes avec Fitz, avant elle, alors qu'elle n'avait jamais connu que lui, de son coté. C'était peut être idiot mais elle se savait capable de mal le vivre. Ainsi elle apprivoisa ses lèvres, avec envie, sentant les bras du jeune homme l'entourer, jusqu'à ce que le baiser cesse et que Fitz reprenne la parole. La jeune femme l'observa alors, confuse. « Oui ... Ça n'a aucune importance. Oublions ça, c'est vraiment idiot. » Surtout qu'au fond, ça ne la regardait peut être pas, et que ça constituait le passé de Fitz. L'essentiel était que, dans le présent, il soit ici avec elle. Ainsi, elle recaptura ses lèvres, avec douceur d'abord, puis plus passionnément, passant l'une de ses mains dans les cheveux du jeune homme tandis que la seconde s’affairait à déboutonner sa chemise, bouton après bouton, pour l'en dépourvoir, et l'abandonner au sol. Se détachant légèrement de lui, elle saisit sa main et l'attira jusqu'au lit, sur lequel elle le pria de s'assoir, puis de s'allonger. Elle l'y rejoignit, lui grimpant littéralement dessus, en riant légèrement, parce que bon, c'était assez inédit hein. « Tu en rêvais, il me semble » qu'elle souffla, mutine, en référence cette fois-ci à l'épisode Emmeline, ou disons au fait qu'il ait laissé entendre que Mado pourrait elle aussi vouloir lui grimper dessus, plus légitimement. Se penchant légèrement pour l'embrasser, elle laissa bientôt ses lèvres dévaler sa mâchoire, son cou, puis son torse, qu'elle embrassa, laissant volontairement sa chevelure effleurer la peau de son petit-ami. Se savoir à l'abri des regards lui donnait confiance en elle et elle osait espérer que Fitz ne s'en plaindrait pas.

Mado ne connaissait le frère de Fitz que de part les minces détails que ce dernier lui avait livré à son sujet. Elle ne savait alors de ce jeune homme que son âge, et le fait que cela implique justement qu'il soit un peu casse-pieds sur les bords. En somme, c'était bien peu, mais elle ne pouvait simplement pas s'empêcher d'être assez embêtée pour lui, qui venait de se faire enguirlander au téléphone. Alors bien sûr, elle pouvait comprendre que Fitz en ait assez de l'attitude de son jeune frère, et il est probable que si elle côtoyait quelqu'un d'aussi pénible au quotidien elle en ait ras le bol elle aussi, mais pour le coup, elle essayait tout de même de lui trouver des circonstances atténuantes, ou disons, d'insister sur le fait que ce gamin finirait bien par mûrir un jour et par se calmer. Elle ne voulait pas donner l'air de se ranger du coté de ce jeune homme qu'elle n'avait jamais rencontré et qui devait quand même être assez chiant, mais Mado aimait penser que les choses finiraient par s'arranger et que Fitz aurait droit à un frère plus facile à vivre. Toujours est-il qu'il n'était pas non plus utile de passer la journée à parler de ça, car même si Mado n'avait rien contre le frère de Fitz, elle partait quand même du principe qu'il y avait des choses plus intéressantes sur lesquelles bavarder. Pour le moment en tout cas, ils s'étaient mis d'accord sur le fait qu'il serait assez bête de rester devant la gare, vu qu'elle n'était pas franchement venue pour admirer St Pancras pendant des heures, mais davantage pour monter à bord d'un taxi qui les mènerait jusqu'à l'appartement du jeune homme. Enfin a priori, vu que Mado commençait à se demander si elle était autant en sécurité qu'elle le pensait avec Fitz. Et s'il avait donné une mauvaise adresse au conducteur, histoire de la séquestrer dans un coin douteux et l'y tuer sauvagement ? Oui, bon, disons qu'elle ne prenait décidément pas grand chose au sérieux aujourd'hui, sans doute parce que revoir Fitz la détendait et la mettait d'extrême bonne humeur. Le jeune homme, en tout cas, n'eut aucun mal à entrer dans son jeu et à se faire passer pour un dangereux meurtrier, au point d'avancer qu'il fut effectivement dans ses plans de lui nuire mais qu'avec bonheur, elle l'avait démasqué à temps. Et maintenant, il en rajoutait une couche en laissant entendre qu'en fait, c'était l'un des secrets qu'il avait proposé à son entrée dans Fake Lover, un secret bien plus polémique que celui que Cameron avait découvert, et qui n'avait effectivement pas du faire l'unanimité au sein de la Production. Et bien, décidément, on en apprenait des choses aujourd'hui ! « Ah d'accord, ça explique beaucoup de choses. Comme le fait que ta première partenaire ait mystérieusement disparu. Et dire que j'étais désolée pour toi qu'elle soit si passive ! » Roh bon, quitte à se risquer à l'humour noir, autant le faire bien. Et puis, Mado espérait que le fait de n'avoir pas franchement connu sa partenaire initiale ne l'ait pas empêché de vivre une plaisante aventure. Elle espérait surtout qu'il ne prendrait pas mal le fait qu'elle plaisante à ce sujet. Encore heureux que la discrétion de la petite blonde n'ait pas été du au fait que Fitz l'ait conduit dans la forêt pour y commettre son meurtre. Non, Mado ne croyait pas sérieusement qu'elle était entrain de pourrir dans un coin. Sa morbide imagination avait des limites, et ça n'était assurément pas plus mal. Quant au reste, et bien, il est vrai que Mado ne vivait pas nécessairement avec sérénité son retour à la vie réelle. Il faut dire qu'elle avait été amenée à révéler son secret, et donc une partie peu agréable de son passé, et qu'elle savait bien que le regard des gens avait changé. Le fait est qu'elle ne voulait pas y lire la moindre pitié, car elle ne voulait véritablement pas être plainte. Si elle avait parlé de son histoire, des sévices orchestrés par son père et passés sous silence par sa mère, ça n'était aucunement pour qu'on s’apitoie sur son sort. Non, elle avait simplement voulu se soulager, et faire la vérité sur une histoire qu'elle avait caché pendant trop d'années. Elle ne voulait pas nécessairement que son père soit inquiété - elle avait cru comprendre, par d'anciens voisins avec qui elle avait plus ou moins gardé contact, qu'il avait de graves soucis de santé, et clairement, elle ne voulait pas se venger en livrant son nom à la police - simplement retrouver un peu de dignité, et montrer qu'en parler reste la meilleure chose à faire, que ce sont malheureusement des choses qui arrivent, plus souvent qu'on le croit, pour peut être en inciter d'autres à raconter leur histoire. Toujours est-il qu'elle se sentait soutenue, par Fitz, qui était là pour elle depuis un certain temps déjà et qui, elle l'espérait, le resterait. Le jeune homme, en tout cas, avait inévitablement entendu parler du pays au sujet d'un évènement qui les avait mis mal à l'aise tous les deux, à savoir l'épisode de la chambre secrète, plus franchement secrète alors, ce qu'ils avaient oublié, un certain soir ... Ce qui inquiétait Mado, c'est que la famille de Fitz ait été moralisatrice, parce que bon, ça n'était vraiment pas de sa faute. Mais visiblement, c'aurait pu être pire. Elle avait simplement un peu peur que la mère du jeune homme ait une ignoble opinion d'elle à présent. Parce que Mado n'était pas une exhibitionniste, et préférerait que cette femme ne la voit pas comme telle. Ce n'était visiblement pas le cas et les propos du jeune homme la rassurèrent clairement. « J'aurais pu comprendre qu'elle me juge à partir de ces quelques images, même si ça m'aurait sans doute tourmentée, parce que bon, savoir que la mère de son petit-ami nous prend pour une sans-gêne, ça doit être incommodant. » Et puis, supposons qu'elle soit un jour amenée à la rencontrer, ce serait quand même terrible d'avoir droit à des regards critiques et pleins de sous-entendus. Non vraiment, Mado préférait se dire qu'il n'y avait pas méprise et que, dans cette histoire, elle ne passait pas pour une nympho exhibitionniste, hm. « Alors comme ça, tu t'es déjà fait surprendre par ta mère ? » qu'elle reprit, en gloussant légèrement et en référence à ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt. Pas pour se moquer, simplement pour détendre l'atmosphère. Il n'était pas forcé d'en parler, parce qu'en fait c'était peut être un peu bizarre, mais elle ça l'amusait un tantinet. Pas méchamment, hein. Toujours est-il qu'ils arrivèrent enfin à destination et ne tardèrent pas à atterrir chez le jeune homme. C'était plutôt grand, bien décoré, et tout était bien agencé. Et puis, cette chambre, elle était quand même classe, hein. De quoi donner quelques idées à Mado. Mais elle eut la mauvaise idée de lancer un sujet malvenu, en posant une question improbable à son petit-ami. Très honnêtement, elle n'était pas certaine de vouloir savoir combien de filles il avait bien pu ramener ici. Elle savait qu'avec son charme, il avait du plaire, et plus d'une fois. Et si elle commençait à imaginer ce genre de choses, elle allait très probablement psychoter. Du coup, elle préféra l'embrasser, plus passionnément que précédemment, parce que l'important n'était pas qu'il ait déjà ramené des filles ici, mais qu'il n'y soit qu'avec elle à ce jour. Elles étaient son passé et Mado était son présent, c'est tout ce qui devait importer. Donc oui, ils étaient d'accord pour considérer que ça n'avait aucune importance. Ainsi, la jeune femme l'embrassa de plus belle, avec une certaine fougue là encore, avant d'entreprendre de déboutonner sa chemise, doucement mais surement. Car oui, elle le préférait torse nu. C'est fou, hein. Donc s'il n'avait pas encore compris qu'elle avait envie de lui, après tant de jours passés sans le voir, ça devenait plus clair sans doute. D'autant plus lorsqu'elle le fit s'allonger sur le lit et qu'elle lui grimpa dessus. De quoi rappeler certaines choses, mais d'une façon plus plaisante que celle dont elles s'étaient déroulées à la base. « J'ai eu du temps pour ça » qu'elle souffla, en réponse à ses paroles, avant d'embrasser sa peau. Elle fut bien vite dépourvue de son t-shirt, puis enlacée, mais préféra déposer ses lèvres contre le torse du jeune homme, qu'elle couvrit de fins baisers. Mais bientôt, les positions s'inversèrent et Fitz se retrouva au dessus d'elle, ce qui ne fut pas pour lui déplaire. Leurs lèvres s'unirent à nouveau, avec délice et passion, tandis que les caresses de Fitz lui donnèrent tellement chaud qu'elle n'eut d'autre choix que de se débarrasser de son soutien-gorge, qui étriquait une poitrine désireuse de s'en échapper. Se redressant légèrement pour se coller contre lui, elle laissa leurs peaux s'effleurer, leurs lèvres se scellant à nouveau, leurs langues jouant l'une avec l'autre, tandis que ses mains caressaient le dos de son homme et que, bientôt, l'une d'elles dévala son torse et commença à défaire la boucle de sa ceinture.