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 because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)

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Opaline

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MessageSujet: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyLun 20 Mai 2013 - 1:47

en compagnie d'oliver
(23/05/13, 13h04)
Je dors vraiment n'importe où. Mes habitudes ont foutu le camp. J'essaye parfois de me rappeler quelle heure il est, à Dublin. De me dire que je devrais dormir, là. Ou que je dois être éveillée. Sauf que je vis ici. À l'autre bout du monde. Tellement étrange. C'est la première fois que je quitte l'Irlande. Je suis là depuis peu mais j'ai déjà envie de retourner à Dublin. Parce que la routine, c'est quand même plus rassurant, je pense. Ici, c'est trop différent. Trop grand. Trop luxueux. Même si certaines bâtisses ne sont pas les plus jolies, je sens que ça reste dans le luxe. Pour l'émission, évidemment. Il faut bien que ça reste un minimum glamour, je suppose. Je dors quand même n'importe où. Les chambres, c'est exclu. Je préfère être toute seule dans un coin. C'est toujours mieux. La dernière fois, je me suis endormie au salon. Là, c'est dans la salle de détente. Sur le gros canapé qui a sa place dans la pièce. Il me suffit d'avoir une couverture, même si elle n'est pas épaisse. Sans, je me sens trop exposée. Je me réveille en un long bâillement, je m'étire avant d'ouvrir les yeux. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est. Le matin, l'après-midi, le début de soirée, je sais pas. Je suis complètement déréglée. D'accord, j'ai jamais deux nuits pareilles. C'est pas grave. Je bâille à nouveau. Je laisse mon regard s'égarer dans la pièce. Je ne suis pas seule. J'aime pas trop ça. Je remonte ma petite couverture jusqu'à mon cou. Je vais sûrement faire croire que je suis toujours assoupie, si jamais il regarde dans ma direction. Je me contente de le regarder, en attendant. J'observe ce qu'il fait, je détaille avec minutie chacun de ses gestes. Je me demande depuis combien de temps il est là. Ou s'il m'a vue, allongée, endormie. Profondément. Puisque je n'ai pas eu la moindre idée de sa présence avant d'ouvrir les yeux. Le point positif, c'est que je me réveille facilement quand quelqu'un me tourne autour. Donc je suppose qu'il ne s'est pas trop approché. Je sais pas. Ça fait peur de ne pas savoir. Toujours dissimulée sous le tissu de ma couverture, toujours le regard en direction de ses mouvements. Je préfère quand les choses se passent ainsi que dans l'autre sens.
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MessageSujet: Re: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyLun 20 Mai 2013 - 15:02

Elle dormait. Et je n’ai pas osé la réveiller, de peur de la troubler. Pour une raison inconnue, elle m’apparaissait comme un petit animal fragile, alors qu’elle était là, emmitoufler dans sa couverture, et courir après un sommeil réparateur qui s’était fait la malle. En silence, je m’étais posé à l’extrême opposé du sofa, pour lui laisser son espace et occuper le mien dans la déranger. Les seuls bruits qu’on pouvait entendre dans la pièce étaient ceux de nos souffles et des pages du livre que je tournais avec délicatesse. Quand elle s’agitait, je relevais les yeux, comme pour m’assurer qu’elle allait bien, mais fausse alerte. Elle restait assoupie. Et moi, je continuais à lire. Au bout d’un moment, je décèle un changement, un mouvement. Je me laisse le temps de terminer ma page avant de poser mon regard sur elle. Et du coup, croiser le sien. Elle est réveillée, il n’y a plus aucun doute. Mais elle reste là, en silence, visiblement pétrifiée par ma présence qu’elle n’a pas sentie. Car il y a un sacré moment que je suis là, et ce n’est certes pas ma faute si elle est sortie de son confortable sommeil. « Bon matin! » que je lui lance, malgré l’heure avancée de cette journée. Il est quand même passé midi. C’est clairement ce qu’on appelle faire la grasse matinée. Chose que je fais moi-même rarement, par nécessité plutôt que par choix. Le bistro offrant trois repas par jour, il me faut être très tôt devant les fourneaux pour satisfaire une clientèle des plus capricieuses. Yann ne connait pas ce bonheur d’être levé aux aurores, il ne connait pas cette chance. Et à vous de me dire si c’est en toute ironie que je parle, ou si je savoure vraiment chaque instant de ces matins hâtifs.
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MessageSujet: Re: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyLun 20 Mai 2013 - 22:20

Je suis bien sous ma couverture. Il y fait un peu chaud, mais je m'en fiche. J'y suis bien. À moitié cachée. Seulement ma tête n'est pas dissimulée. Je préfère voir. Quand je ne vois pas, je me sens mal à l'aise, je panique rapidement. Parce que ne pas voir me rend vulnérable. Une proie facile, oui. Heureusement, là, il faut jour, pleinement jour donc je vois les alentours. Et la personne qui se trouve là. Encore quelqu'un que je ne connais pas. On est combien, au juste ? Je ne sais pas. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Ça fait énormément de monde. La propriété est immense donc je ne suis pas trop importunée non plus. Déjà beaucoup, c'est vrai. Je ne suis pas très bavarde. Sociable, je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression d'être asociale, ou sauvage. Je n'ai juste pas grand chose à dire. Je n'aime pas parler non plus. Le silence, c'est bien. Mais ce silence, il le brise en me saluant. Je suppose que je dois lui dire la même chose. C'est comme ça que ça marche, je pense. « Bonjour ? » Mon ton prend un air interrogatif, c'est vrai. Je ne suis pas certaine que c'est ce que je suis supposée dire. Aussi parce que je viens de sortir du sommeil et que je suis perturbée. Mon regard se balade encore un peu vers lui, pour essayer de voir si je lui ai déjà parlé, si je me rappelle de son prénom. Non. Du tout. C'est pas grave. Je reste allongée quelques secondes de plus avant de me redresser, toujours en serrant la couverture autour de moi. Ma main remet en place ma chevelure désordonnée. Je laisse mes yeux vagabonder dans la pièce, un peu partout. Je me demande quelle heure il est. Pour qu'il me dise bon matin, en plus, c'est qu'il doit être tôt. Je ne sais même plus quand j'ai été me coucher. J'ouvre la bouche pour poser une question mais aucun son ne sort. C'est mieux si je ne parle pas. Je le sais, en plus. Je devrais arrêter d'essayer. Surtout qu'il ne sait peut-être pas quelle heure il est. Je n'ai pas envie de l'embêter. Il lit, il a l'air plutôt occupé. Le silence, c'est bien. J'aime bien le silence. Et c'est mieux quand je parle pas. Je n'ai pas envie de parler. Je n'ai rien à dire. A lui dire. Je ne suis pas du genre à engager la conversation. Surtout pas là, comme ça. Je préfère rester dans le silence. Blottie dans ma couverture. Et je ne sais pas depuis combien de temps il est là. Peu importe si ça fait que cinq minutes, je trouve que c'est déjà trop.

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MessageSujet: Re: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyMer 22 Mai 2013 - 2:55

Elle émerge doucement de sa torpeur. Je ne la brusque pas. Mon regard reste rivé sur les pages usés de mon roman, livre que j’ai lu et relu à mainte reprise. Ça m’arrive si souvent que la plupart des bouquins dans ma bibliothèque sont dans un état désastreux. Mais je n’aime pas les nouvelles choses : je m’accroche à mes classiques, mes favoris, mes chouchous. Parfois, un petit courageux se taille une place jusqu’à ma table de chevet, mais ils sont rares. Je préfère encore me retrouver dans les histoires qui ont bercés mon adolescence que de m’aventurer en territoire inconnu. Ces livres ont tant d’importance à mes yeux, ayant pour la plupart appartenu à ma mère, et parfois même ma grand-mère avant moi. C’est mon héritage, ce que mes lègues mes aïeux, et j’ai juré d’en prendre soin comme de la prunelle de mes yeux. « Bonjour ? » J’ai cru entendre un son, un bruissement de corde vocale qui se frayer chemin jusqu’à mes oreilles. Mon regard se vrille un instant vers ma voisine, entortillé dans sa couverture qui lui a servi de refuge pour la nuit. Désorienté, à peine sorti du sommeil, son regard se fait vague et distant. Je n’insiste pas, encore une fois. Je ne m’impose pas non plus. Je sais me faire discret quand il le faut, c’est même devenu une spécialité, à force. Ma présence se fait terne, et distante face à ma compagne hasardeuse. Je n’ai jamais voulu la déranger de ma compagnie. C’est pourquoi je me contente d’exister à ses côtés, de cohabiter avec elle dans cette espace sans rien demander de plus. Et je ne crois pas que ce soit un supplice. Je n’ai pas l’impression que ma présence l’incommode. Je ne suis qu’un inconnu de plus dans ce Nid. Un visage sans nom, sans histoire, sans voix.

( Et désolé pour ça :lol: )
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MessageSujet: Re: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyJeu 23 Mai 2013 - 11:39

Il me faut quelques minutes pour reprendre pleinement conscience après cette ''nuit'' de sommeil que j'ai passé sur ce canapé. Un peu de temps pour revenir à la réalité, pour faire un dernier au revoir au pays des rêves. Et plus je me réveille, plus je trouve ça étrange qu'il puisse être ici depuis longtemps. Même si ça ne fait que quelques minutes. Qui regarde une inconnue dormir. Qui reste dans la même pièce qu'une inconnue qui dort. Ça me dépasse. Et ça m'inquiète. Beaucoup. Être surveillée, je n'aime pas trop ça. C'est l'impression que ça me donne. Quand je dors, je suis vulnérable. Comme dans le noir. Une proie facile. Parce que je ne suis pas vraiment là, que je n'ai pas tous mes sens. Je n'aime pas ça. Vraiment pas. Je sens même mon palpitant s'emballer, me faire savoir qu'il y a quelque chose qui cloche, là. Je balade mes yeux dans sa direction, rapidement, discrètement. Il n'a pas l'air de me porter la moindre attention, trop occupé par les pages de son livre. Ah. Même s'il y a une partie de moi qui me dit que ce n'est pas plus mal, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il doit y avoir un truc caché là-dessous. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas ce qu'il peut avoir en tête et c'est loin de me rassurer. Toujours protégée par la chaleur de ma couverture, j'hésite à me lever. Et à sortir directement. Ça serait mieux, plus simple. J'ai cette envie qui me dit de me sauver aussi vite que possible. Comme un courant électrique qui me pousse vers la sortie. Pourtant, je reste là, assise, avec un air calme alors qu'à l'intérieur, c'est une tempête qui s'abat. Je me demande pourquoi il est là, depuis combien de temps. Et je n'ai aucune réponse, aucune. Je m'enfonce un peu plus dans le canapé, perturbée, avec une boule au ventre. Je regarde droit devant moi. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est. Et je n'ose même pas lui demander. Je reste juste coincée dans mes interrogations, sans savoir quoi dire ou quoi faire. C'est en une soudaine impulsion que je décide d'ouvrir la bouche, pour l'interroger, toujours de ma voix calme. « Tu es là depuis longtemps ? » Au moins, je saurai. J'ai le droit de savoir, après tout. Hein, que j'ai le droit de savoir. Oui. C'est pas méchant, ce que je demande, juste une simple réponse, une approximation. Pour savoir.
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MessageSujet: Re: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyVen 24 Mai 2013 - 18:34

Oliver

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« Tu es là depuis longtemps ? » Je jette un coup d’œil à ma montre. En vérité, je l’ignore. Je n’ai pas noté l’heure à laquelle je me suis installé sur ce sofa, encore moins celle où j’ai débuté ma lecture. Mais elle veut une réponse. Je sens que cette information – manquante – la taraude. « Plus ou moins une heure… Je n’ai pas voulu te déranger, désolé si c’est le cas. » Va savoir pourquoi je ressens le besoin de m’excuser, de me faire pardonner cette intrusion dans son intimité… ou ce qui s’en approche le plus. Car la notion d’intimité est très sommaire en ces lieux, voir pratiquement inexistante. Rien que la présence des caméras nous rappelle sans cesse que l’on n’est jamais seul. Jamais. Il y a toujours quelqu’un qui veille. Un téléspectateur, un membre de la production… même nos camarades ont cette opportunité de nous scruter à la lettre. Je le sais, je l’ai moi-même fait. La curiosité l’emportera toujours sur notre pudeur. Et même si j’ai tenté de me convaincre, en vain, que je n’étais pas comme les autres, je me suis laissé charmé par ce qu’offrait cette salle que l’on nomme la régie. J’insère mon marque-page là où mes yeux se sont arrêtés, puis tourne la tête vers ma voisine, son corps recroquevillé tout contre les coussins du sofa. « Tu préfères peut-être que je te laisse seule? Tu n’as qu’à le dire, et je m’en vais, c’est tout. » Comme je le mentionnais plus tôt, mon but n’est pas de m’imposer. Je sais m’adapter. Et si c’est ce qu’elle désire, alors soit. Je ne serais pas incommodant. Attendant sagement sa réponse, mes oreilles captent la mélodie qui soudain se fait entendre dans la pièce. Cette chanson. Oui, elle me dit vaguement quelque chose pour l’avoir entendu lors du premier prime. Je trouve déplacé que Cupidon ait choisi ce moment précis pour faire résonner son autorité. Car baiser oblige. Et dans la situation présente, ça me déplait. Voir même d’être forcé d’embrasser qui que ce soit contre mon gré. Je retiens un soupir, puis me lève de mon siège. La jeune femme n’a pas bougé d’un poil et son regard se fait vague, fixant le vide devant elle. Je toussote un peu. « Ce n’est pas dans mes habitudes d’agir de la sorte, alors j’espère que tu ne te feras pas une sale idée de ma personne à cause de ça. » Je m’accroupis à sa hauteur, et, prenant soin de garder mes mains à l’écart, me penche pour frôler ses lèvres, l’espace de quelques secondes à peine. Rien que par principe. Et parce que je n’ai pas envie de perdre ce satané argent pour une histoire de baiser. Le plus ironique dans cette histoire, c'est que je ne connais même pas son prénom.

( Cupidon because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) 645092042 )
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MessageSujet: Re: because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04)   because of you, i don't know how to let anyone else in (23/05, 13h04) EmptyDim 26 Mai 2013 - 17:42

Une heure. C'est ce qu'il vient de me dire, ça fait une heure. Plus ou moins. Autant de temps qu'il est là. Pendant que je dormais. Ça fait beaucoup de temps. Trop de minutes. Je ne sais pas si c'est une bonne chose de savoir, du coup. Je ne me serais jamais imaginée qu'il était là depuis autant de temps. Je me suis dit que ça faisait peut-être dix minutes. Ou quinze. Et que sa présence m'avait réveillée malgré tout. Mais non. Une heure. C'est beaucoup, une heure. Je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'il a fait là durant tout ce temps. Il s'est contenté de lire ? J'ai dû mal à y croire. Je ne sais pas quoi croire. Quoi penser. Mon esprit est affolé par cette révélation, il peine à s'en remettre et à retrouver un peu de cohérence. Je le regarde vaguement quand il reprend la parole, qu'il me dit qu'il peut partir si je veux. Pourquoi ils font tous les choses par rapport à ce que je veux. Une nouvelle fois, je me fais la constatation que tous ces gens sont vraiment étranges. Qu'ils agissent comme ils veulent sans me demander mon avis. Il fait ce qu'il veut. D'accord, c'est vrai, s'il pouvait partir, ça serait tout aussi bien pour moi. Je pourrais partir aussi, remarquez. Mais ça, je n'ose jamais vraiment le faire. Parce que quand je fuis, c'est toujours pire après. S'il y a une chose que je n'ai pas le droit de faire, c'est bien ça. M'en aller, m'échapper. Je ne sais pas quoi lui répondre. Alors quelque part, heureusement que Cupidon décide de nous jouer une petite musique. Puis je me souviens de ce que ça veut dire, cette chanson. Je l'ai déjà entendue, quelques jours plus tôt. Je sais ce qu'on doit faire. S'embrasser. Je ne l'ai pas fait avec mon partenaire, l'autre jour. Donc j'ai déjà perdu de l'argent. Ça m'agace. Pourtant, je suis toujours autant divisée, sans savoir quoi choisir entre l'argent et sceller mes lèvres à celles d'un homme que je ne connais. Et qui, pour ce que j'en sais, vient de passer une heure à me regarder dormir. Pas la situation la plus rassurante du monde. Je n'ai rien le temps de dire, de faire, qu'il s'est déjà levé. Oh. C'est un peu plus dur de respirer, soudainement. Je ne sais pas trop ce qui va se passer, là. Mais je n'aime pas du tout le savoir si proche. Pas du tout. Je lève les yeux vers lui quand je l'entends parler. Pas dans ses habitudes. Ne pas avoir une mauvaise image de lui. Ces paroles ne me rassurent pas. Au contraire. Alors je ferme les yeux. Je préfère. Je crois. Je ne sais pas. Mais c'est plus simple de fermer les yeux, de ne pas voir ce qu'il va faire. Comme pour m'échapper de cette situation. Je sens son souffle effleurer mon visage. Puis ses lèvres contre les miennes. Juste quelques secondes. Je ne participe pas, non. Je reste immobile, sans rien faire. Je ne sais pas ce que je suis censée faire. Je ne suis pas très douée pour les baisers. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est l'un de mes premiers, mais presque. Il s'écarte alors j'inspire, profondément. Je ne sais pas. Je me sens tellement mal à l'aise que j'ai l'impression de rougir. Et je tremble aussi. Mais ça, j'ai assez l'habitude, faut l'avouer. « Je... je... » Rien ne vient, rien ne sort, je ne sais pas quoi dire. Est-ce que je suis supposée dire quelque chose ? Je ne sais pas. Alors je me tais. Je baisse le regard vers le sol. Respirer, ne pas paniquer. Je sais. J'essaye. Il devrait partir. Ou je devrais partir. Mais je suis toujours incapable de bouger. Au moins, je peux toujours me réjouir de ne pas avoir perdu d'argent. D'accord, c'est vrai, j'ai du mal à penser à quoi que ce soit de réjouissant pour le moment.

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