SUN-HI- le 22/06/13 vers 18h20

L’autre fois, je trainais dans le jardin botanique quand j’suis tombé sur des pieds de marie-jeanne cachés dans les hortensias. Evidemment, j’en ai piqué un ou deux. Vu qu’il y en avait plein, j’me dis que ça passera inaperçu. J’imagine que c’est le viok qui les avait planqués là. Je me dis que maintenant qu’il est parti, j’peux peut-être lui piquer son bien. J’ai envie de tester. Il avait l’air de planer et ça avait l’air d’être bien drôle. J’suis pas un drogué mais j’avoue qu’un bon pet, de temps à autre, ça fait du bien. Et là.. ça fait un bail que j’en ai pas pris. Plusieurs mois. J’sais pas si c’est le bon plan d’aller fumer en cachette sur le hamac du bateau pirate mais j’prends le risque. J’ai pas vu de caméra et j’devrais croiser personne en principe. J’allume le joint que je me suis préparé un peu plus tôt grâce au matériel de Monroe puis je teste la marchandise. Whaou. J’sens presque aussitôt les effets. Surtout que je suis sur le hamac et j’ai l’impression qu’il se balance énormément. A moins que ce ne soit le cas véritablement. Peut-être. « Tieeeens boooon la baaarre et tiens boooon, le vent, hisse et oooh ! Santianooooo. » Et je continue de consommer le restant de cannabis avant de reprendre une autre chanson ou plutôt comptine pour le coup. « Il était un petit navireeee, il était un petit navireeee, qui n’avais ja-ja-jamais navigué, qui n’avais ja-ja-jamais navigué, oh et, oh et. » Le joint est quasiment terminé. J’crois que je suis complètement défoncé là. Le hamac part dans tous les sens et j’vois trouble. « Dans le poooort d’Amsterdam, y a des mariiiiins qui chantent et qui.. » Oh bon sang ! Quelqu’un se met à tousser, surement pour me faire remarquer sa présence. Je panique aussitôt. J’balance le joint de toute mes forces pour qu’il disparaisse à l’eau. J’y parviens mais j’y laisse au passage ma peau puisque j’en viens à tomber du hamac. Badaboum. « Aie ! » Sacrée chute. Je m’en remettrai. Ou pas. En attendant, j’suis pas content de m’être fait interrompre en séance karaoké mais j’arrive pas à retenir mes rires. J’en peux plus. J’arrive même pas à arrêter de rigoler. Je crois que je suis plié. Et j’sais même pas si je serai capable de me relever. J’suis mourru. Oh mais c’est Sun-Hi. Je rigole encore plus quand je lève la tête vers elle.

Il fait beau. Je veux profiter du soleil. C’est quand même bien plus agréable de pouvoir se promener dans la tenue de mon choix, plutôt que dans celle de secretaire cochonne que j’ai dû porter toute la semaine dernière. Mes petits vêtements adorés, me revoila. Heureusement je ne les avais pas quittés trop longtemps. Je me sens quand même beaucoup mieux ainsi. En espérant que je n’aurais pas de nouveau à subir un sort pareil, j’ai assez donné durant 7 jours. Lunette de soleil sur le nez, sac de plage en main, je longe la plage, les pieds dans l’eau, avant de finalement me rendre sur le ponton. Alors que je passe près du bateau de pirate, j’entends une voix s’élever. Quelqu’un chante. Je n’entends pas très bien, mais je suis presque sure qu’on chante oui. Je décide alors de grimper sur le bateau pour en avoir le cœur net. Et qui je découvre ? Sega, en train de pousser la chansonnette sur son hamac. Il ne m’a pas l’air tout à fait dans son état normal. Probablement dû à ce qu’il tenait présententement en main, à savoir un joint. Ou est ce qu’il a trouvé ça ? M’étonnerait pas que ça soit du côté d’Hadatt, Monroe… J’ai cru comprendre qu’ils étaient dans le traffic de drogues par ici. Je trouve étonnant qu’ils aient pu entrer dans le jeu avec ça, sans que la production ne dise quoi que ce soit. Parce que bon, aussi discret que tu puisses être, il y a des caméras partout, donc…Au final, ça se sait. M’enfin. Je fais un petit bruit, pour faire remarquer ma présence. Il en résulte une agitation soudaine chez le jeune homme, qui prit la main dans le sac, balance son joint à la flotte. Trop tard, je l’ai vu. Il en tombe à la renverse aussi. Et une fois qu’il m’aperçoit, il se met à rire de plus belle, halala. « Tu n’as pas honte ? » Que je lui demande. « Ce n’est pas bien de gâcher. » Bah ouais, il a balancé ce pauvre joint alors qu’il n’était même pas fini. « Tu fais une petite fête tout seul ? Tu aurais pu m’appeler. » Bah oui quand même. Je m’approche alors de lui, et lui tend une main. « Allez lève toi mon coco. » C’est qu’il semble avoir du mal le pauvre.

Tenue du jour :

Je crois que je suis entrain de vivre un des meilleurs moments de mon aventure, ici, sur ce bateau. Enfin bateau pirate made in Hollywood. Mais ça reste méga cool. Le hamac est grand et confortable et puis je me sens affreusement bien. Bon, bien évidemment, c’est dû aux substances illicites que je viens de consommer. J’crois pas qu’il y ait de caméras ici donc je suis venu me planquer. Au pire, j’me ferai engueuler par la prod’ pour le cannabis mais bon, Hadatt fumait des joins H24 donc je vois pas pourquoi on m’engueulerait. Le contrôle audiovisuel censurera ces images sinon et puis voilà. On a quand même encore le droit de s’amuser. J’crois pas m’être engagé pour la prison. Au contraire, si je suis là, c’est pour me marrer. Et un bon joint de temps en temps ça fait pas de mal. Pour la deuxième fois du jeu, je me fais interrompre en pleine concert par une candidate. Cette fois-ci il ne s’agit pas d’Avalon mais de Sun-Hi. Pour le coup, j’ai moins honte. Et de toute façon, j’suis trop heureux pour avoir honte. « Absolument pas. » Toujours plié par terre, j’essaye de reprendre mon sérieux et je me tais donc un instant. La coréenne me dit que ce n’est pas bien de gâcher. J’pense alors à ce pauvre joint qui a fini à la flotte. Bon, il était quasiment terminé mais pour le principe, elle a raison. Quand la candidate me dit que j’aurai pu l’appeler pour faire la fête, je me marre de plus bel. J’suis surpris et plutôt agréablement surpris. J’aurai jamais pensé que la jeune femme soit du genre à se détendre ainsi. « Mais la fête n’est pas terminée ! » Ok, j’ai plus de joint mais on peut s’amuser autrement. J’sais pas moi, on peut danser la polka et courir nu tels des nymphes des bois à travers le bateau. Beau programme, non ? Bon et sinon, j’essaye de me relever grâce au bras tendu de la demoiselle mais j’y arrive pas. Second essai, je me décide de tirer fort. Evidemment, la demoiselle me tombe dessus. Je ne me retiens pas pour rire à nouveau. Pris d’une envie subite, je me mets à faire basculer nos deux corps pour me retrouver à genou sur la demoiselle. Je crois qu’elle ne peut plus bouger. Je la regarde, à moitié mort de rire, à moitié provocateur. « Ton heure a sonnée. » Puis je laisse mes mains et surtout mes doigts se poser sur son corps et en particulier son ventre afin de le chatouiller le plus possible. Visiblement, la jeune femme est craintive. Tant mieux.

En marchant dans les environs, je ne m’attendais pas à tomber sur Sega. Encore moins à tomber sur un Sega stone. Il faut dire qu’on ne s’attend pas à trouver ce genre de substances illicites dans le jeu. J’aurais cru que ça serait interdit. La production doit fermer les yeux volontairement la dessus. « Absolument pas. » Et bien si, il devrait. Je secoue la tête de gauche à droite. « Rhalala, qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de toi ? » Ah je me le demande bien. N’empêche, l’est pas sympa, il aurait pu me convier à sa petite fête privée. On aurait pu croire que j’allais lui faire la leçon et désapprouver, mais pas du tout. Il n’est pas au bout de ses surprises avec moi. Il ne faut pas se fier aux apparences. Il déclare alors que la fête n’est pas terminée. Ah, il aurait d’autres joints cachés en réserve ? En tout cas, en attendant, j’essaye de l’aider à se relever. Sauf que monsieur n’y met pas du tout du sien. Au contraire, il tire trop fort, exprès je suis sure, et me fait basculer sur lui. C’est malin. Quel petit garnement. Je me retrouve allongée sur le monsieur, mais pas bien longtemps, puisqu’il ne tarde pas à inverser les positions. « Mais euh ! » Que je proteste. Sauf que bon, je ne peux plus faire grand-chose, il m’immobilise. Comment ça mon heure a sonné ? Qu’est ce qu’il prépare encore. Rien de bon surement. Et voilà qu’il passe à l’attaque ! Des chatouilles ! Ah non, je suis beaucoup trop sensible moi. Ce n’est pas la chose à faire. Mes éclats de rire se font entendre. « A…rrêtes… Arrêtes…C’est…torture ! » C’est inssuportable, une verritable torture ! J’essaie de me défaire de son emprise, mais en vain. Et lui qui continue. Il est cruel. « Je ferais… tout ce que tu veux, mais arrêtes ! » Laisse-moi le temps de reprendre mon souffle et respirer en plus ! Bon sang ce que ça fait mal aux abdos.

Spoiler:

Sun-Hi me demande si j’ai pas honte de fumer en cachette la fameuse substance illicite. Je lui ai répondu tout en riant que je n’ai absolument pas honte. Pourquoi j’aurai honte ? Je maintiens que le cannabis ne peut faire que du bien. La Coréenne prend un air faussement désespéré pour déclarer que mon cas est perdu d’avance. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de moi ? « Ça c’est la question que je me poserai toute ma vie. » Enfin je crois. Même quand je serai vieux, je ne serai pas quoi faire du restant de mes jours. Je suis une peine perdu. Oh et la demoiselle voulait participer à ma fête privée. C’est vrai que j’aurai pu l’appeler. J’me la suis jouer solo pour le coup. Mais ceci dit, il n’est pas trop tard pour continuer de rigoler avec Sun-Hi. Alors qu’elle tente de mettre un terme à toute cette mascarade en m’aidant à me relever, je décide plutôt de la faire tomber sur moi. Je rigole un bon coup puis je me décide de la chevaucher pour lui faire l’attaque des chatouilles. Elle râle un peu puis essayes de se défendre en vain tout en riant aux éclats. Bah oui.. c’est ça d’être craintive. Elle me supplie d’arrêter et je la regarde avec mon petit sourire en coin histoire de la narguer. « Mais non c’est marrant. » Je fais genre je-ne-suis pas d’accord et je-ne-comprends pas histoire de l’enquiquiner un peu plus. Puis elle déclare alors qu’elle fera tout ce que je veux si j’arrête. Hum.. Intéressant. Je me stoppe net. « Hum.. D’accord. » Je réfléchis quelques secondes avant de me mettre à rire un petit peu, tout seul. « Tu dois, dans un premier temps, réciter l’alphabet à l’envers sans te tromper. » Idée saugrenue du soir, bonsoir. « Puis après, tu devras fermer les yeux. » Bon, on n’y est pas encore. Il y a fort à parier qu’elle se plante dans l’alphabet. A l’envers, c’est pas vraiment évident aussi.

Spoiler:

« Ça c’est la question que je me poserai toute ma vie. » Je me doute bien. Je prends un air désolé pour lui. « D’autant que je n’ai pas de solutions à apporter » Pourtant d’habitude, j’ai une solution a tout, mais là… Faut croire que la devise, il n’ya pas de problèmes, il n’y a que des solutions, ne marche pas dans son cas. C’est terrible. Bref, j’essaye de le relever, parce que monsieur s’est étalé comme une crêpe sur le sol. Sauf qu’évidemment, au lieu d’accepter mon aide, il m’attire à lui, pour me faire tomber à mon tour. Saligaud. J’aurais dû le voir venir. Il se met alors à me torturer, en me faisant des chatouilles. Pas ça grand fou ! Je suis bien trop sensible de ce côté-là. Rha, il a ce qu’il veut, ce n’est pas juste. Sur quelqu’un d’autre cela n’aurait peut être pas marché, mais moi…Non, évidemment, je ne peux m’empêcher de pouffer de rire. Je veux qu’il arrête, mais il a décidé que c’était marrant. J’opte alors pour une autre technique, déclarant que je ferais n’importe quoi, tant qu’il se stoppe. Peut être pas la chose à dire en fait. Mais bon au moins ça a l’effet escompté, plus de chatouilles. Ah. Je reprends mon souffle. « Tu dois, dans un premier temps, réciter l’alphabet à l’envers sans te tromper. » Quelle est donc cette idée farfelue ? Puis je dois fermer les yeux ? Pourquoi faire ? N’importe quoi celui là. Mais bon, puisque j’ai dis que je ferais tout…Puis je ne suis pas à l’abri qu’il se remette à me torturer, alors vaut mieux que je m’éxécutes. « Z, y, x, u…non…w, v, u… » Dites donc, c’est compliqué son truc. Je suis obligé de prendre des pauses pour réfléchir. « t, s, r…euh…p ? ou q ? Non, q, p, o, n, m ! » Je dois me réciter l’alphabet à l’endroit dans ma tête à chaque fois, pour voir ou j’en suis, et tenter de le reprendre dans l’autre sens. « l, k…j…i, h…g, f, e, d, c, b, a ! ça y’est, ouf ! » La fin était plus facile, je la connais mieux. En tout cas ce fut laborieux. Bon maintenant je crois qu'il faut que je ferme les yeux. Je suis obligée ? Je me méfie. Mais bon, je le fais quand même. Quelle idée saugrenue va lui passer par la tête ? Vu qu'il n'est pas dans son état normal, il y a de quoi s'inquiéter. Il ne va pas me jeter un truc sur la tronche ou quoi quand même j'espère.