EibhlínMESSAGES : 1188 AGE : 29 LOCALISATION : PORTLAOISE - IR EMPLOI : PETITECONNEÀMI-TEMPS POINTS : 2917
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 1 200€ RELATIONS: PARTENAIRE: CUPIDON
| Sujet: CELSE/ Les portes de l'enfer et celles du paradis Ne savent pas encore vraiment ce que je suis - le 07/11 à 17h02 Mar 5 Nov 2013 - 11:19 | |
| « Putain mais merde ! MERDE ! Y’a pas moyen de venir ici tranquillement, sans qu’il y ait déjà quelqu’un ! Putain ! » Deux putains et deux merdes dans la même phrase. Ca ne sent pas bon. Du tout même. Bon évidemment elle exagère parce que le lieu n’est pas qu’à elle, même si elle le déclarerait bien comme tel. C’est surtout qu’au bout d’un moment, c’est vraiment hyper saoulant d’arriver dans un lieu que l’on veut visiter seule et qu’il s’y trouve toujours quelqu’un avant soit. Et comme Eibhlin s’énerve pour peu, bah ça l’énerve au plus au point. Parce que deux merdes et deux putains dans la même phrase, c’est vraiment qu’elle s’énerve au plus au point. Déjà que la semaine avait très mal commencé autant pour elle que pour son humeur de chien. De chienne. Du coup, le moindre petit truc peu l’excéder rapidement. Trop rapidement. Imaginez si elle avait eut ses règles en même temps… Elle s’avance tout de même -enfin elle roule parce qu’elle recommence à mettre ses patins – pour voir quel est ce petit con qui a eu la mauvaise idée de venir dans le temps dédié à son Cupipi. Oui, parce qu’il est taxé direct de petit con, sans la moindre honte de la part de l’inquisitrice, Eibhlin, qui ferait même condamner son plus proche ami pour des clopinettes. Bref, on s’égare. Elle roule en direction de cette masse corporelle et voit le visage de Celse. Ni une ni deux, elle roule des yeux. Monsieur je suis contrarié parce qu’on m’a nominé. Qu’est-ce qu’elle devrait dire, elle, là, maintenant ? Parce que ouai, elle a assez les nerfs. Pas pour rien. Parce que ça la saoule encore vraiment beaucoup d’avoir été nominée d’office pour que dalle. Juste parce qu’un connard à eu la chance de tirer une putain de carte de nomination d’office et qu’il faut que ça tombe sur la seule nana qui vaut la peine de gagner le jeu. Bah oui, parce que c’est la meilleure, tiens. Que les autres sont des microbes inutiles et pas digne d’intérêt. Ni d’avoir un peu plus d’argent sur le compte en banque. Oui, c’est lié… Alors c’est pire que de savoir qu’un tel ou un tel a été méchant de vouloir me nominer ! Elle s’est empêchée de détruire la moindre petite affaire d’Akela. C’est pas certain qu’elle réussisse à ne pas calmer ses nerfs sur Celse qui est là, juste devant elle et qui n’a rien demandé. Pourtant elle essaye de s'en empêcher. Elle fait une grimace et elle s'assoit à côté de lui, les bras croisés et tentant se maintenant ses mâchoires bien serrées. |
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CelseMESSAGES : 366 LOCALISATION : ČESKA REPUBLIKA. EMPLOI : MIXED MARTIAL ARTIST (FEATHERWEIGHT) JUKE BOX : (THE CLASH) THE MAGNIFICENT SEVEN, (VELVET UNDERGROUND) VENUS IN FURS, (TOM WAITS) ICE CREAM MAN, (ARETHA FRANKLIN) I SAW A LITTLE PRAYER, (MUDDY WATERS) MISSISSIPPI DELTA BLUES, (CHRIS ISAAK) WICKED GAME. POINTS : 2386
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: RELATIONS: PARTENAIRE: FREDDIE.
| Sujet: Re: CELSE/ Les portes de l'enfer et celles du paradis Ne savent pas encore vraiment ce que je suis - le 07/11 à 17h02 Sam 9 Nov 2013 - 16:50 | |
| J’ai noté sur mon iPad la liste de ce que nous avons vu, Orson et moi, dans le musée caché sur les secrets des candidats. L’engin en mains, je me ramène jusqu’au temple de Cupidon, seul endroit dans le château où j’aurai la paix pour étudier la chose comme il se doit. Depuis notre entrée dans le musée, je n’ai pas eu le temps de me pencher vraiment sur la question. Assis et heureusement solitaire dans le calme de la pièce, éclairé par les bougies qui se succèdent autour de l’autel, penché sur mon écran, j’observe les images qui s’offrent à moi en essayant de les relier à des personnalités. C’est à n’y rien comprendre. La porte qui s’ouvre, immédiatement suivie d’un hurlement féminin-poissonnier me fait sursauter et, à contre cœur, je lève les yeux de l’iPad. C’est Eibhlin, devant moi, les yeux exorbités et la bouche tordue par un rictus de colère qui gueule contre… heu… ma présence dans les lieux, je crois, même si je ne suis pas certain de tout saisir. Elle avait déjà commencé par me faire chier en me nominant sans aucune raison valable (hormis : je ne te connais pas), elle a continué lors de notre première rencontre, en mangeant devant moi des gâteaux, me fixant avec une tête d’autiste, en annonçant une répartition des actes totalement pourrie lors du dernier prime qui annulait clairement l’intelligence de mon propre vote pour la nomination, mais elle ne comptait visiblement pas s’arrêter là. Il faut savoir que j’ai tendance à la misogynie involontaire : je suis respectueux des femmes, mais je les aime aussi douces, jolies, gentilles, amusantes. Pas trop intelligentes, pas hystériques, pas vulgaires. Eibhlin ne correspond pas vraiment au genre de femme qui me rend agréable, on peut le dire. Je la regarde entrer toute seule en combustion spontanée, le visage crispé par un agacement certain qui commence à monter en moi. Jamais, jamais de toute ma vie je ne lèverai la main sur une femme. La voix de ma mère résonnerait trop en moi pour me dire que je suis un sous-homme. Il faut cependant avouer que par son hystérie (une chose à laquelle je n’ai pas été habitué venant d’une femme), Eibhlin me donne plus que jamais envie de lui en coller une histoire qu’elle ferme simplement sa gueule. Au lieu de faire demi-tour, pourquoi est-ce qu’elle s’assoit à côté de moi, les jambes et les bras croisés ? D’un geste bref, je referme l’iPad et le glisse dans sa housse. « Plutôt crever que de rester là avec toi, de toute façon », j’annonce sur un ton gentil mais bref. Je me lève, et remarque qu’elle est quand même vraiment petite, cette fille. Quel âge a-t-elle, en fait ? Je lui donnais la vingtaine, comme à peu près chaque candidate, mais maintenant que je la vois, elle fait tellement adolescente… Adolescente des séries américaines, vous savez, ces caricatures humaines de jeune fille névrosée. « A défaut d’être jolie, tu pourrais être gentille », je fais remarquer en haussant un sourcil. C’est vrai, non ? Il faut prendre conscience de ses atouts à un moment, et combler ses défauts par des qualités improvisées. Mais à en croire l’attitude d’Eibhlin, elle a décidé d’être une négation vivante de toutes les qualités dont peut recéler une femme. C’est pas croyable… |
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