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| come and see what a prison i'm living in, 15/11 à 17h53 + (aliénor) | |
| Auteur | Message |
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AkelaMESSAGES : 1999 AGE : 41 LOCALISATION : HONOLULU, OAHU ISLAND (HAWAII, USA) EMPLOI : PROPRIÉTAIRE D'UNE ÉCOLE DE SURF & CHASSEUR D'EPAVES (EX-SURFEUR PROFESSIONNEL) CITATION : A’OHE HANA NUI KA ALU'IA JUKE BOX : TYRONE WELLS, sink or swim + MAT KEARNEY, ships in the night + SAFETYSUIT, find a way + DENEZ PRIGENT, gortoz a ran + TRACY CHAPMAN, takin' about a revolution + ALEX UBAGO, sigo buscando + TIM MCGRAW & GWYNETH PALTROW, me and tennessee + MARK SCHULTZ, letters from war POINTS : 3245
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| Sujet: come and see what a prison i'm living in, 15/11 à 17h53 + (aliénor) Mar 12 Nov 2013 - 0:46 | |
| C'était vraiment pas mon jour. Enfin, la journée en elle-même n'avait pas été si mauvaise que ça, j'avais pas trop mal dormi, j'avais fait mes longueurs quotidiennes dans un laps de temps plus que satisfaisant, y'avait de nouveau de l'ananas dans le cellier et donc j'avais pu me faire du riz à l'ananas et aux fruits de mer, j'avais pu profiter un peu du temps disons acceptable dehors - et j'avais bien conscience que tant que je serais ici "acceptable" serait le mieux que je puisse espérer de la météo - ... Non, franchement c'était une journée sans prise de tête, à la base. Et puis y'avait fallut qu'il me vienne l'idée de génie de faire un tour dans la bibliothèque. Si je m'étais contenté de lire affalé sur mon lit comme je le faisais d'habitude je n'en serais pas là, c'était certain ... Ouais, mais j'avais fini par me rendre compte que le bouquin que j'essayais désespérément de lire depuis plusieurs semaines ne m'inspirait simplement pas. Pourtant c'était le type de bouquin qui me bottait d'habitude, mais là ... Ouais non, je sais pas. Du coup j'étais venu à la bibliothèque en quête d'un truc un peu moins sombre, un peu plus gai, autre chose, quoi. J'avais fini par tomber sur un bouquin dont je n'avais jamais entendu parler, sans résumé au dos ni rien, mais le titre m'inspirait bien et le peu que j'en avais feuilleté aussi alors j'avais décidé de l'embarquer. Je m'apprêtais donc à quitter la pièce le livre à la main, et c'est là que ... la poignée de la porte m'était restée dans les mains. Non mais génial, c'était le truc que j'attendais dans ma journée quoi. J'avais bien essayé de secouer la porte du coup mais y'avait rien à faire, plus moyen de l'ouvrir de l'intérieur. « Heuuu ... Vous allez me laisser là ? » que je lançais alors à la cantonade sans doute en espérant qu'un technicien derrière ses écrans finirait par avoir pitié, ou qu'un autre candidat en ferait de même depuis la salle de vidéosurveillance ... Ouais, j'avais de l'espoir. Secouant encore un peu la porte pour la forme, j'avais fini par me rendre à l'évidence : Fallait que j'attende que quelqu'un d'autre arrive pour me sortir de cette galère. Soupirant de façon exagérée je m'étais laissé tomber dans un des fauteuils, et parce que j'avais du coup pas grand chose d'autre à foutre je m'étais plongé dans ma lecture. J'avais attendu quoi, peut-être vingt minutes avant d'entendre la porte et de sauter du fauteuil en mode Alléluia ! en voyant Aliénor débouler, sans avoir conscience du pétrin duquel elle venait de me sortir par sa simple présence ... Mais j'avais même pas eu le temps de plaider ma cause que trop tard « Nooooooon ! » et voilà, elle avait refermé la porte, la malheureuse. Et moi j'étais deux fois plus dépité, forcément, parce que j'en avais un peu assez de moisir ici ... Et Aliénor qui me regardait en se demandant très certainement quelle mouche m'avait piqué. Du coup j'avais désigné la poignée - enfin, plutôt son absence - sur la porte avant d'ajouter « J'ai d'abord cru que tu étais ma sauveuse, mais finalement je viens de te requalifier en compagnon de cellule. » Et soupirant à nouveau je m'étais laissé retomber sur le fauteuil.
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| AliénorMESSAGES : 461 LOCALISATION : SAINT-MALO POINTS : 2224
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| Sujet: Re: come and see what a prison i'm living in, 15/11 à 17h53 + (aliénor) Mar 12 Nov 2013 - 19:24 | |
| Je me baladais dans le nid, le cœur ouvert à l'inconnu, sans trop savoir quoi faire ou qui aller embêter ; comme d'habitude, j'avais envie de me trouver un peu de compagnie, quelqu'un avec qui parler, jouer, passer le temps, et j'errais dans les couloirs ainsi que les divers pièces mises à notre disposition jusqu'à obtenir satisfaction. Mes journées sont ainsi toujours plus ou moins occupées de la même façon. Après mon entraînement matinal pour bien démarrer la journée, je programme rarement quoi que ce soit de particulier et laisse les aléas des rencontres et le hasard de mes pérégrinations dicter la suite des évènements. J'imagine que c'est un peu pour ça que je finis par traîner souvent avec les mêmes personnes – je fréquente toujours plus ou moins les mêmes endroits, au final. Mes pas me guident instinctivement vers des lieux familiers, avec lesquels j'ai certaines affinités. Et cela se fait au détriment de pièces dont j'oublierais presque l'existence, comme la bibliothèque, par exemple. Aussi, en cette fin d'après-midi, je me résous à m'y rendre, presque excitée, en vérité, de changer un peu mes habitudes. Moi, presque excitée d'aller à la bibliothèque, on aura tout vu. Mon regard se fait un peu suspicieux, méfiant, quand j'entre à l'intérieur et observe ce nouvel environnement. Je prends un air plus naturel quand j'aperçois Akela, que je m'apprête à saluer alors que je referme la porte, mais il ouvre la bouche en grand et a l'air un peu catastrophé, et je me demande ce que je lui ai fait pour recevoir un accueil pareil. Je sais pas mais y'a quelque chose dans son "Non" qui me donne l'impression qu'il voulait pas que je sois là… Il s'explique alors et mon regard dévie vers l'endroit où aurait dû se situer la poignée. Oh, ok, je comprends mieux. Un peu alarmée, je me mets à tâtonner la porte, un réflexe pas trop productif mais j'espère peut-être tomber sur un creux ou une cavité qui me permettrait de tirer la porte comme je peux ou je ne sais quoi. « Arrrrrrgh je savais que j'aurais pas dû venir ici, les dieux de la bibliothèque doivent se sentir offensés par ma présence dans ces lieux, je suis maudite… » Oui enfin techniquement il était un peu maudit avant moi mais visiblement j'ai un peu zappé ce détail. Je finis par capituler et me retourne pour poser un instant mon dos contre la porte, un air piteux au visage. « Je suis désolée… N'empêche que ça me rassure un peu, parce que je me suis demandée ce que je t'avais fait un instant pour provoquer une réaction pareille. » je confesse en relevant les yeux vers lui. On avait jamais vraiment beaucoup discuté, alors je voyais mal quel affront j'aurais pu commettre, mais bon, on sait jamais. « Tu es bloqué là depuis longtemps ? » je lui demande, déjà un peu inquiète. Je peux pas survivre longtemps, moi, dans une bibliothèque… |
| AkelaMESSAGES : 1999 AGE : 41 LOCALISATION : HONOLULU, OAHU ISLAND (HAWAII, USA) EMPLOI : PROPRIÉTAIRE D'UNE ÉCOLE DE SURF & CHASSEUR D'EPAVES (EX-SURFEUR PROFESSIONNEL) CITATION : A’OHE HANA NUI KA ALU'IA JUKE BOX : TYRONE WELLS, sink or swim + MAT KEARNEY, ships in the night + SAFETYSUIT, find a way + DENEZ PRIGENT, gortoz a ran + TRACY CHAPMAN, takin' about a revolution + ALEX UBAGO, sigo buscando + TIM MCGRAW & GWYNETH PALTROW, me and tennessee + MARK SCHULTZ, letters from war POINTS : 3245
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| Sujet: Re: come and see what a prison i'm living in, 15/11 à 17h53 + (aliénor) Mer 13 Nov 2013 - 19:54 | |
| La malheureuse, elle ne savait pas encore ce qui l'attendait quand elle avait décidé de venir visiter la bibliothèque. Enfin, visiter ... depuis le temps elle avait bien du déjà y mettre les pieds, non ? J'en savais trop rien en fait. Bref. En tout cas c'est presque aussi horrigiée que moi qu'elle avait posé les yeux sur l'absence de poignée sur la porte qu'elle venait de refermer. Et pour cause, j'avais posé la poignée en question à côté d'une rangée de livre près de l'entrée ... Je me demandais si les foudres de Cupidon risquaient de s'abattre sur moi pour avoir détérioré du mobilier, d'ailleurs. « Arrrrrrgh je savais que j'aurais pas dû venir ici, les dieux de la bibliothèque doivent se sentir offensés par ma présence dans ces lieux, je suis maudite … » Comment elle y allait, elle était encore plus dans le dramatique que moi, fallait le faire quand même ... Quoi que j'avouais, c'était à peu près le même genre de pensées insensées qui m'avaient traversé l'esprit quand la poignée de la porte m'était restée dans les mains. Comme quoi j'avais pourtant rien fait pour mériter ça, que j'avais encore insulté les ancêtres de personne aujourd'hui, tout ça ... Enfin bref. « Je suis désolée … N'empêche que ça me rassure un peu, parce que je me suis demandée ce que je t'avais fait un instant pour provoquer une réaction pareille. » J'avais éclaté de rire, balançant mon bouquin sur la table toute proche tout en me calant un peu mieux dans le fauteuil ; Après tout quitte à attendre qu'une troisième personne vienne nous secourir autant se mettre à l'aise, Aliénor devrait probablement en faire de même. A moins qu'elle ne soit le genre à marcher en long et en large quand elle attendait quelque chose, auquel cas cela me semblerait sans doute agaçant, ce qui était d'une mauvaise foi incroyable étant donné que c'était bien souvent aussi ce que je faisais. « Pourquoi, tu as quelque chose de compromettant à m'avouer ? Parce que si oui, c'est le moment. » avais-je en tout cas simplement répondu sur le ton de la plaisanterie. Non mais je savais bien que c'était pas le cas, et puis de toute façon y'aurait en théorie fallut pour que j'ai quelque chose à reprocher à Aliénor que je la croise un peu plus qu'une fois de temps en temps au détour d'un couloir, ou de loin lors des primes. Autant j'avais plusieurs fois eu le temps d'apprendre à connaître son partenaire, autant Aliénor restait un mystère tout entier me concernant. C'était précisément ce à quoi je pensais quand elle m'avait demandé « Tu es bloqué là depuis longtemps ? » Portant une main à mon cœur avec théâtralité comme si la question qu'elle venait de me poser me plongeait dans le plus profond des désarrois - hem, hem - j'avais répondu « Depuis hier soir ! » ... Juste pour le plaisir de voir sa réaction si elle s'imaginait tout à coup subir le même sort et avoir passer une soirée et une nuit entière coincée ici avec moi, à hésiter entre un fauteuil ou bien le tapis pour dormir. « Non bon, depuis vingt minutes ... J'ose espérer que si j'avais été là depuis hier soir Camille se serait quand même inquiété avant de ma disparition et aurait déclenché une alerte enlèvement. » Qui sait, si ça se trouve il finirait par vraiment se demander où j'étais, ou bien Lewis le ferait avec Aliénor ... et si personne ne venait d'ici là y'en aurait bien un des deux qui aurait assez de bon sens pour aller regarder dans la salle de vidéosurveillance, non ? Parce que ça faisait vingt minutes et j'avais l'impression que ça faisait trois heures là, en plus j'allais finir par avoir faim ...
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| AliénorMESSAGES : 461 LOCALISATION : SAINT-MALO POINTS : 2224
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 17 550 € RELATIONS: PARTENAIRE: LEWIS
| Sujet: Re: come and see what a prison i'm living in, 15/11 à 17h53 + (aliénor) Jeu 14 Nov 2013 - 22:05 | |
| Je reste un peu fixée sur le vide de la porte, là où censée se situer la poignée. Y'a vraiment pas moyen qu'on répare ça manuellement, à la sueur de notre front, avec un peu d'huile de coude et tout le toutim ? Je suis certaine que le McGyver de Lewis aurait su résoudre ce problème en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, avec seulement l'aide d'une de mes pinces à cheveux, comme ils font dans les films. Enfin, j'dis ça, mais j'ai pas de pinces dans les cheveux. On n'est pas plus avancés du coup. Poussant un soupir, je m'éloigne un peu de la porte, mais pas trop. Histoire que, si elle s'ouvre par magie (ou parce qu'un candidat aurait actionné la poignée de l'autre côté), je puisse bondir dessus et la stopper net avant qu'elle ne se referme. « Pourquoi, tu as quelque chose de compromettant à m'avouer ? Parce que si oui, c'est le moment. » Je fais mine de réfléchir un instant. Et puis, prise dans mon élan, j'y réfléchis sérieusement. « Je ne crois pas. J'aime bien manger des chips et des cookies dans la chambre, et parfois j'en mets sur le lit des autres et je prends pas toujours la peine de bien les enlever, mais je crois que votre lit a presque toujours été épargné. » je confesse avec une petite moue enfantine. Puis bon, elle commence à se vider notre chambre. Reste plus que nos couples respectifs, plus celui de Pavel et Nicola ainsi que celui d'Eiblhin et Zoey ; du coup, c'est plus sympa de ma part de pourrir les lits inoccupés, et j'essaye, dans la mesure du possible, de me limiter à ceux-là. « Depuis hier soir ! » J'ouvre de grands yeux ronds un instant, incroyablement crédule. Et puis je capte. Ça me prend que quelques millisecondes, mais quand même. « Non bon, depuis vingt minutes ... J'ose espérer que si j'avais été là depuis hier soir Camille se serait quand même inquiété avant de ma disparition et aurait déclenché une alerte enlèvement. » L'idée d'une alerte enlèvement au sein du nid me fait sourire. Non mais c'est vrai, c'est un bon test ça, on verra combien de temps les candidats mettront à réagir. J'ai déjà vu ce genre de trucs dans des émissions de télé-réalité : on isole deux ou trois candidats dans une salle pour voir au bout de combien de temps les autres réagissent. « Hum, je sais pas si je tiendrais seule vingt minutes dans une bibliothèque… Déjà au bout de cinq minutes je commencerais à avoir l'impression que les murs se resserrent… » je fais en frissonnant un peu à cette idée. Je peux pas rester inactive comme ça. Faut essayer un truc, n'importe quoi, j'ai envie de crier à l'aide ou d'essayer de défoncer la porte, mais rien faire ça me rend folle. « Pourquoi il a fallu que ça arrive dans une bibliothèque ? La salle de sport ou la piscine ç'aurait été tellement moins horrible… Ou même la cuisine… » je me lamente en lançant un dernier coup d'œil à la porte récalcitrante. Quoique la cuisine, ç'aurait été un coup à terminer boulimique. « Et dis, tu l'as mise où la poignée ? » je lance soudainement, tentant vainement de regagner une once d'espoir. |
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