Ce prime était un véritable enfer, les dilemmes des sources d'ennuis, rien ne s'était déroulé comme prévu, tout le monde hurlait contre tout le monde. J'avais été quelque peu dépassé, plus encore lorsque j'avais rejoins Franz dans le hall suite au départ de sa sœur. J'avais dépassé les limites que je m'étais imposé, lui avouant que finalement je tenais à lui, bien plus que je ne l'aurais cru. C'était donc déboussolée que j'avais fini par rejoindre mon lit un moment après. J'avais troqué ma robe du soir par une nuisette en satin noire. J'avançais à pas feutré dans la chambre tandis que certains candidats avaient déjà trouvés le sommeil. Cassandre était dans notre lit, je pouvais l'entendre sangloter. Ainsi, je me glissais dans les couverture et attrapait immédiatement le jeune homme dans mes bras. « C'est moi, je suis là, ça va aller. » Tentais-je de le rassurer alors que je caressais son visage tendrement, telle une mère. « Je... Te met pas dans des états pareils, je t'en pris, ça va passer, je sais que c'est dur mais je pense sincèrement qu'il ne voulait pas te blesser... » Je n'essayais en rien de déculpabiliser Austin, j'essayais juste de l'apaiser, d'arranger les chose, exprimant ce que je ressentais.

Ce soir, j'étais chamboulée, complétement à la ramasse, complétement désemparé, je détestais cette sensation. La sensation de ne plus rien contrôler d'être dépassé par les événements, au beau milieu d'un bordel monstre, inextricable pourtant il ne fallait. Je serrais Cassandre très fort, au fond de moi je savais qu'il risquait d'être déçu, que tout devenait bien trop compliqué, Les sentiments, l'attachement, ce n'était qu'une souffrance perpétuelle, à chaque fois, pourtant j'osais croire que les choses pouvaient être différentes, j'avais toujours mis un point d'honneur à essayer de ne voir que le bon côté des gens, j'avais rapidement cerné Austin, seulement je n'avais pas vu les sentiments de Cassandre évoluer aussi rapidement à son égard. Et ce soir il était déçu, triste, en colère. Je le serrais contre moi d'avantage, aussi fort que je le pouvais, « Je sais, c'est dur, mais ils ont agit sous le coup de la colère. Je peux pas parler pour Leone, mais Héléna est une femme géniale, qui t'apprécie énormément, je suis sûre que ça va passer. » Je caressais les cheveux du jeune homme, maternellement avant de poursuivre. « Après une bonne nuit de sommeil, les choses t'apparaîtront plus claires. Tu es un homme génial Cass, je suis sûre que tu vas t'en remettre très rapidement, tu es plus fort que tu ne le penses. »

J'étais là pour Cassandre comme il l'aurait été là pour moi dans le cas contraire, je mettais toujours un point d'honneur à accomplir mes engagements. Dans le cas d'une amitié c'était identique, d'autant que la notre ne cessait d'accroître et c'était très satisfaisant, jamais nous n'avions eu d'accrocs, mais de toute façon avec Cassandre ça me semblait presque impossible. C'est pour ça que je n'avais pas hésité une seule seconde à le réconforter, il était mal et je me devais d'être là. Il ne pleurait plus, c'était déjà un pas de gréant dans le plan consistant à remettre mon partenaire d'aplomb. « je suis sûre que non, ils vont sûrement être amer mais le fait est que personne ne peut te reprocher d'avoir agit avec ton cœur, la majorité d'entre nous l'aurait fait. » Je lui souriais même si dans la pénombre de la chambre il n'aurait que très peu de chances qu'il ne me voit. « On est partenaire, c'est normal. Tu verras après une bonne nuit de sommeil et tout deviendra déjà plus clair. »

A vrai dire, j'ignorais si j'avais finalement raison ou pas, seulement demain, les choses seraient différentes. Les tensions seraient en partie apaisé, les esprits beaucoup moins échauffé, et les discussions pourraient prendre une autre tournure. Le jeune homme semblait apaisé même si ses iris exprimaient toujours de la déception, c'était normal après tout, la peine ne pouvait pas s'évaporer grâce à quelques paroles réconfortantes. D'ailleurs, la conversation dévia rapidement vers moi, lorsqu'il me demandait comment j'allais. Je soupirais, à vrai dire je n'allais pas aussi bien que j'essayais de le faire croire, et ce depuis le réveillon de noël. Il était inutile de mentir à mon partenaire, de toute façon, à quoi bon. « Oui et non, je sais pas, non en réalité ça va pas si bien que ça. » Je soupirais à nouveau, je m'en voulais énormément, je détestais me montrer vulnérable, ou même me plaindre, pourtant je perdais le contrôle de moi même depuis quelques jours, je ne pouvais le nier.

Cassandre était adorable, il sanglotait quelques minutes plus tôt et c'était maintenant lui qui était là pour m'épauler. Bien sûr c'était plus un tracas, une interrogation qu'un mal être à proprement parlé. Je devins livide alors qu'il évoquait mon fils. « Oui énormément, mais je pense qu'avec les fêtes de fin d'années, c'est presque logique, je pense que ça va s'arranger, enfin j'espère ... » Oui c'était même certain, bien sûre il me manquait chaque jour durant mais ces temps ci c'était largement décuplé. Je soupirais ensuite. « La reste c'est toute suite beaucoup plus compliqué ... » avouais-je à demi mot, j'avais confiance en Cassandre, le problème n'était pas là, c'est juste qu'une fois encore, avouer ces choses revenaient à y faire face, et j'ignorais si j'étais totalement prête pour ça.