Je viens de passer plutôt une bonne nuit. Je n’ai été réveillé qu’une seule fois par un autre candidat qui a fermé la porte trop violement, et en plus, je me suis rendormi aussitôt. Donc c’est de bonne humeur que je me lève. Bon il est vrai, que de toute façon il est très rare que je me lève de mauvaise humeur. Mais ça peut arriver, si si. Mais là en l’occurrence ce n’est pas le cas. Je passe par la case douche, puis m’habille. J’enfile un short et un tshirt, et je me rends dans la cuisine dans le but de prendre mon petit déjeuner. Je me prépare des pancakes. Mais comme j’ai l’habitude de le faire pour mes gosses, en mode rigolo, avec diverses formes. Ce matin, c’est forme de lapin. Je m’applique et tout, attention, c’est de l’art. Quand je vois le résultat final, je suis plutôt fier de moi. (voir. Je suis en train de mettre la poele dans l’évier, quand une candidate fait son apparition. « Salut. Bien dormi ? » Je suis un mec poli moi le matin. Je m’installe sur le comptoir, avec mon assiette de pancake. Mon regard vagabonde, avant qu’il ne se repose sur la candidate, Paloma. Quelque chose me trotte en tête. « Tu sais que tu dois être la première actrice porno que je rencontre. » Que je lui dis comme ça, tout naturellement. Aucun rapport avec le concombre posé sur le plan de travail, et une possible association d’idées. En tout cas, c’est peut être pas un sujet à aborder, d’autant qu’elle voulait le garder secret à ce que j’en ai compris. Malheureusement pour elle, Akela en a décidé autrement en montrant les images de sa conversation avec Isaac lors d’un prime. « Mais tu renvoies pas vraiment l’image de ce que je m’en faisais. » Que je commente. Non, je veux dire quand on la regarde là, jamais on devinerait qu’elle a dû se faire prendre par plusieurs mecs à la fois, dans toutes les positions possibles, devant des caméras. « T’exerce toujours ? »

Paloma se lève toujours aux aurores, tout comme elle déambule souvent en pleine nuit. La faute à son sommeil léger et à son métabolisme bien fichu qu'a pas besoin de beaucoup d'heures de sommeil pour être opérationnel. C'est sans doute aussi la faute aux deux seuls hommes qu'elle ait jamais fréquentés sérieusement puisqu'ils avaient ce rythme en pointillés. Aslam était un oiseau de nuit, un fêtard, un queutard, le genre de mec avec des combines louches à la pelle qui nécessitaient des rencontres étranges au coeur de la nuit. Antoine était un artiste, le genre que l'inspiration rappelait quand il sombrait pourtant dans les bras de Morphée ou les siens. Dans les deux cas, Paloma s'est adaptée. A l'haleine chargée d'Aslam et ses quickies n'importe quand, n'importe comment. A la lampe de chevet d'Antoine et au bruit caractéristique d'un crayon de papier bien taillé courant sur une feuille. Depuis, elle est pareille. Elle dort peu, réfléchit trop, se lève trop. Oui, mais. La veille a été bien festive pour ses 28 ans à l'initiative de Ghika et Paloma s'est couchée tard, assez pour dormir jusqu'à presque dix heures. C'est un truc qui lui arrive jamais et ça suffit à la déboussoler un peu. Elle se douche rapidement parce que la salle de bains est assiégée à cette heure, renfile le polo trop grand pour elle qu'elle a chipé à elle ne sait pas qui pour en faire un pyjama de fortune et se laisse guider par son ventre qu crie famine. Eryk est déjà dans la pièce, très occupé à créer une oeuvre d'art digne d'un enfant de huit ans. En passant de sa démarche feutrée, presque silencieuse, Paloma chipe le nez-fraise du lapin et le porte à ses lèvres charnues, délibérément défiante. « Hé. Comme rarement. Toi ? » Paloma, le matin, monosyllabes. Elle se hisse gracieusement sur un tabouret de bar et attrape une banane de la corbeille. Elle l'ouvre, lentement, consciencieusement et quand elle la porte à sa bouche, la phrase d'Eryk s'abat sur elle. Bam! Paloma rive un regard interdit sur le blond, plus surprise que mal à l'aise. Ok, gênée, elle l'est, mais à force d'entendre les piques quasi-quotidiennes d'Isaac, disons qu'elle commence à apprendre à passer outre. Précautionneusement, elle repousse la banane et esquisse une moue réprobatrice. Parler porno, de grand matin, merci mais non merci. « Peut-être que non et t'en sais rien » choisir-elle de répondre, délibérément sibylline. Avec l'essor d'internet, n'importe qui peut poster ses vidéos de cul n'importe où et s'assurer une petite notoriété ou un nombre de vues décent. Y'a pas à dire, c'est plus facile de dépasser les mille vues en postant une vidéo médiocre de soi en train de baiser qu'en train de chanter, à talent égal. Eryk précise qu'elle a pas le physique du rôle ou un truc du genre et Paloma hausse les épaules. C'est peut-être parce qu'elle a jamais vraiment été actrice, que c'est amateur et que très franchement, faire un bonnet E et courber l'échine sous le poids de son make-up n'est pas un rêve de vie. « C'est une bonne chose, j'imagine... » souffle-t-elle, distante et un peu lointaine. Paloma répond de façon évasive, son regard est fuyant, rivé ailleurs et surtout, elle entretient pas la conversation. Eryk va bien s'arrêter à un moment donné, si elle lui donne rien, n'est-ce pas ? Sûrement. Faut croire. Faut espérer du moins. Mais non, il recommence et son nez aquilin se froisse dans une moue. Putain. « Non. Tu sais c'est difficile à croire mais cette partie-là de ma vie est vraiment pas la plus intéressante » ironise-t-elle difficilement en se retenant de grincer ces mots. Paloma sait qu'elle devrait pas se braquer, parce que c'est un truc qu'elle retrouvera à l'extérieur, puissance mille. C'est con, elle y a pas pensé. Elle a pas cru qu'on diffuserait son casting en intégralité, elle pensait qu'on en ferait un portrait, un truc du genre morceaux choisis et que personne ne saurait à quel point elle s'est épanchée en long en large et en travers sur chaque morceau de son existence un peu naze. « C'est Isaac qui t'a dit ? » qu'elle demande finalement après un silence lourd de sens. Paloma relève un regard attentif sur Eryk et y'a une partie d'elle qui espère bêtement que la réponse est non, qu'il peut être con, très con, mais que sa confiance c'est pas du vent. Dans l'attente de sa réponse, Paloma allonge son bras comme un fouet pour venir chiper une oreille du lapin. Paloma n'est pas le genre à compenser par la bouffe mais un interrogatoire de grand matin, ça creuse.

Elle a bien dormi, tant mieux, tant mieux. Bon dans le fond, c’est le genre de question qu’on pose, mais dont on se fou de la réponse. Comme un « ça va ? » dont on attend pas forcément une réponse sincère. Juste de la politesse. Un tic de langage. « Comme un bébé. » Que je réponds gaiement, alors qu’elle vient de me piquer mon morceau de fraise. Voleuse ! Mais bon de toute façon si je veux y en a pleins d’autre de là ou ça vient. C’est alors que je la questionne sur ses activités d’actrices porno. Je ne pensais pas nécessairement la lancer sur le sujet, mais disons que ça m’ait soudainement venu en tête, allez savoir pourquoi… Et comme je suis du genre à balancer les choses qui me passent par la tête, et bien j’y vais. Certains pourraient ne pas oser, mais moi, ça ne me pose pas de problème. En plus, ce n’est pas un sujet qui me mets mal à l’aise. Moi vous savez pour qu’on me gêne, faut y aller. Du reste c’est pas moi qui fait du porno, donc bon. Il y a plus matière à être gênée de son côté, forcément. Surtout si c’est quelque chose qu’elle n’assume pas tellement, je n’en sais rien. En tout cas, tout cela semble la prendre par surprise. Pour sur, elle ne s’attendait pas à un interrogatoire de si bon matin là-dessus. Peut être même à ce qu’on lui en parle tout court.  « Peut-être que non et t'en sais rien » J’hoche la tête. « Pas faux. » Allez savoir ce que font les gens dans leur temps libre. Regardez, Paloma, d’apparence, on ne la soupçonnerait pas d’être une actrice porno. Alors peut être que je suis entouré de petits dévergondés en fait. « C'est une bonne chose, j'imagine... » J’approuve ses paroles d’un signe de tête. « Ouais, je les imagine plutôt avec le string apparent, tenue vulgaire, poitrine refaite, attitude provocatrice. Les clichés… » Bon ceci dit il doit y en avoir pas mal de comme ça, je pense. En tout cas j’apprends qu’elle n’exerce plus aujourd’hui. D’accord. Une bonne chose je suppose. Fin j’en sais rien. Peut être qu’elle adorait ça. Personnellement, ce n’est pas un métier qui me plairait, et clairement, je ne voudrais pas que l’un de mes gosses se lance là dedans. Mais après qui suis-je pour juger ? Chacun ses passions. En tout cas je sens bien que la demoiselle aimerait abréger le sujet. Mais c’est mal me connaître. Quand j’ai quelque chose en tête, difficile de me l’enlever. Comme je suis un type curieux en plus. « Peut être, mais c’est un aspect non négligeable de ta vie. » Ce n’est clairement pas anodin. Prendre des leçons de piano, c’est anodin. Faire de la danse, c’est anodin. Mais se lancer dans le porno…Clairement pas. C’est pas un truc qu’on décide à la légère, tiens comme ça, pour voir. « Et je suis sur que ça serait très intéressant de savoir ce qui t’as poussé en premier lieu à te lancer là dedans. » Qu’elle n’aille pas me dire le contraire. Elle cherche à savoir comment je l’ai su. Par Isaac ? Cela m’étonne. Serais-je le premier à lui parler de ça ? « Si j’étais un fouteur de merde, je te répondrais bien oui… » Il n’a pas tenu sa promesse, aaah l’enfoiré. Histoire de briser la confiance qui aurait pu s’instaurer entre les deux. A dire vrai c'est tentant, maiiis non, quand même. Déjà que c'est moi qui suis à l'origine de la rumeur comme quoi ils auraient couchés ensemble. « Mais non, c’est via la rubrique d’Akela. On a pu tous suivre votre petite conversation. Tu ne l’as pas vu ? Remarque je n’ai pas l’impression que grand monde soit attentif dans ces moments là… Mais ça m’étonne quand même, personne ne t’as fait de remarque à ce sujet, je suis le premier ? » Peut être que les autres n’ont juste pas osé, ou comme je l’ai dis, n’ont même pas écouter, trop pris dans leurs petites conversations. Mais en tout cas dommage pour elle, moi ça ne m’ait pas passé inaperçu. Vl’a qu’elle me pique encore un bout de mon pancake. Cette fois l’oreille. « Tu sais que ça serait mon fils, t’aurais déjà perdu ta main. » Oh non on touche pas à son assiette. Bon évidemment, j’exagère un peu, mais c’est pour l’image.

Paloma montre rien ou pas grand chose mais c'est pas vraiment la conversation rêvée de grand matin, ou tout court. En fait, elle n'est pas vraiment à l'aise avec ça, au cas où Eryk l'ait pas remarqué. C'est pas la partie baise qui la dérange le plus, après tout, le sexe, c'est commun. Tout le monde ou presque aime ça, tout le monde ou presque pratique, peu importe les préférences des uns et des autres. C'est un truc banal, en fin de compte, dont personne n'a à rougir. Ce qui la dérange, vraiment, c'est tout ce que ça lui rappelle, tout ce qu'il y a autour. Une relation destructrice, une naïveté à claquer, un oubli total de tout ce qu'elle est, de tout ce qu'elle aime, juste pour les désirs et le ravissement d'un autre. Quand elle y repense, Paloma, ça a juste le goût amer du gâchis, des regrets et d'une espèce de rage froide, qui ne pourra jamais être étanchée parce que c'est contre elle-même qu'elle est dirigée. Contre elle et sa sottise, ses mauvais choix, son entêtement. Un peu extérieure à la conversation, elle attend sagement que son manque d'implication donne envie à Eryk d'arrêter ses questions mais c'est pas gagné. Il déblatère sur le cliché de l'actrice porno et Paloma hausse les épaules. Elle pourrait répliquer quelque chose, lui dire qu'elle pense que ces clichés-là sont dépassés, que les gens d'aujourd'hui ont envie de voir des filles normales qu'ils pourraient rencontrer dans la rue et se voir proposer le genre de scènes qui fleurit sur le net, mais elle dit rien parce que ce serait l'encourager à poursuivre sur cette voie. Paloma n'est pas une grande bavarde en règle générale, son silence n'est pas plus équivoque qu'un autre même s'il est clairement moins innocent. Et puis Eryk ouvre encore la bouche et sa réplique a le don de la surprendre. Elle relève un regard étonné sur lui, courbe un sourcil et peut pas s'empêcher de lui donner le change. Elle sait qu'elle devrait se taire, mais elle y arrive pas. Parce que si y'a bien un truc qui est négligeable dans sa vie et n'indique absolument rien, rien du tout, sur elle, c'est cette errance. « C'est là que tu te plantes. Ça me définit pas en tant que personne, ça dit rien sur moi » affirme Paloma d'une voix claire mais moins douce qu'à l'accoutumée. Elle qui est toujours dans la conciliation, elle affirme et elle a aucun doute. Ses yeux rencontrent enfin ceux d'Eryk et s'y plantent comme pour lui ancrer ça en tête. Ca veut rien dire, si ce n'est qu'elle aime le sexe comme 99% des gens sur cette planète. Elle est pas championne de gymnastique ou joueuse de violon, un truc rare que peu savent accomplir. Le cul, tout le monde le fait. Plus ou moins bien, mais quand même. Il marque un point, Eryk. C'est ça qui importe au fond ; la raison. « T'es perspicace quand tu veux » souffle Paloma dans un semi-sourire, sans pour autant répondre à sa question. C'est son truc, le mystère vaporeux, les pirouettes pour pas se dévoiler, se dérober aux questions et en relancer d'autres, elle le fait bien. Paloma manie les entrechats et elle a décidé que la conversation sur le porno, c'est fini. Elle apprécie d'entendre que c'est pas Isaac qui l'a balancé, ça la rassure d'une certaine manière, de se dire qu'il peut être digne de confiance en dépit de sa personnalité écrasante de petit emmerdeur. Elle secoue seulement la tête en réponse à Eryk. Nope, personne lui en a parlé et à vrai dire, elle a pas dû prendre garde aux images parce que Paloma détourne le regard quand elle se voit à l'écran, c'est un truc qui aurait tendance à la mettre à l'aise. Elle chipe une oreille, la découpe précautionneusement de ses doigts délicats et en porte un morceau à ses lèvres au moment au moment de la menace. C'est d'un regard de biche, feutré, qu'elle caresse le visage d'Eryk, un sourire insaisissable dansant sur ses lèvres pleines. « Impossible, les enfants m'adorent » balance-t-elle avec une assurance tranquille, parce que c'est le cas. Paloma a un bon feeling avec les mômes qui la trouvent soit jolie, soit gentille et souvent les deux. Elle les aime bien, avec leur imagination débordante et leurs questions sincères, pas encore lestées du poids des mensonges et de l'hypocrisie. « Il a quel âge ton fils ? » demande-t-elle, intéressée. « Je t'imaginais pas père » qu'elle avoue sur le même ton un peu détaché, sans jugement. C'est pas méchant, c'est un constat.

« C'est là que tu te plantes. Ça me définit pas en tant que personne, ça dit rien sur moi » Hm je doute de la sincérité de ses propos. Que ça ne la définisse pas en tant que personne, d’accord, mais ça en dit quand même un peu sur elle. Beaucoup de personnes aiment le sexe – moi y comprit – mais très peu seraient près à se lancer dans le porno. Par exemple, même si on me payerait très cher, je pense que je ne le ferais pas. Il y a une différence entre aimer le sexe – dans l’intimité – et le faire devant des inconnus, qui te gueulent comment te mettre dans telle et telle position. Je pense que ça me couperait toute envie, clairement. Donc si, ça en dit quand même sur elle. Mais à condition de savoir les raisons qui l’ont poussé à se lancer dans une telle carrière. « D’accord. » Que je me contente de répondre. Je ne vais pas tenter de remettre en doute ses paroles, et essayer d’avoir le dernier mot. Pour une fois. « T'es perspicace quand tu veux » Je note bien qu’au passage elle a soigneusement éviter ma question. Alors c’est quoi ? Juste par plaisir ? Parce qu’elle adore ça ? Quelque chose me dit que ça ne doit pas être ça. Pour le fric alors ? Hm. Je suppose que je n’aurais jamais la réponse. Pas maintenant en tout cas. En même temps, c’est normal. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se confie à moi, alors qu’on ne se connait pas. Peut être plus tard, ou peut être que je l’apprendrais encore via la rubrique d’Akela. Je pencherais plutôt pour la seconde solution. Allez savoir pourquoi, ce n’est généralement pas vers moi que les gens vont pour se confier. C’est un tort, parce qu’en réalité, même si je n’en ai pas nécessairement l’air, je sais très bien écouter. « Ça m’arrive. » Je suis sympa, je décide d’en rester là sur le sujet. J’ai bien vu qu’elle ne voulait pas s’étendre, alors je ne vais pas jouer au gros relou qui insiste. De toute manière, je n’arriverais à rien, si ce n’est la braquer. Elle me répond par la négative quand je lui demande si quelqu’un lui en a déjà parlé de ses activités d’actrice porno. Je suis le premier. Comme quoi les gens ne prêtent vraiment pas attention aux vidéos diffusées lors du prime. Ou alors ils n’osent pas en parler avec elle, mais j’ai comme un doute sur ça, vu certains énergumènes présents. Ils auraient forcément fait une réflexion. Au moins, elle a été tranquille…jusqu’à ce que je débarque. Dommage. Mais ça y est, le sujet est clos. Maintenant la conversation porte plus sur moi, et mon fils. C’est que depuis tout à l’heure elle se permet de picorer dans mon assiette. « Impossible, les enfants m'adorent » C’est beau cette naïveté. « Attends d’avoir rencontré le mien. » Le mien c’est juste un petit monstre au visage d’ange. « Si on m’avait donné un euro à chaque fois qu’on m’a dit ça…je serais millionnaire à l’heure actuelle. » C’est toujours la réaction des gens quand ils apprennent que je suis père : ils sont surpris. Jamais ils ne s’imagineraient qu’un mec comme moi puisse avoir des enfants. Parce que moi-même parfois je me comporte en gosse. Plus que de l’étonnement, certains en viennent même à s’inquiéter pour la santé de mes enfants. Ils s’imaginent que je suis un total irresponsable qui ne doit pas s’avoir s’en occuper correctement. Aux dernières nouvelles, ils ont encore tous leurs membres, et sont en parfaite santé. « Il a six ans. Mais il n’a pas été livré seul. Il a son double féminin. J’en ai eu deux pour le prix d’un, y avait une promo. »