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 Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime

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Elsa

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MessageSujet: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptyLun 3 Nov 2014 - 1:37


Ft Percy
J'ai bu. Sans mesure. Et de trop. Il est rare que cela se produise, j'ai une tendance exagérée à contrôler ce genre de choses mais ce soir, j'en avais besoin. Une pulsion. Et maintenant, comme tous les imbéciles à qui cela arrive, je regrette cette pulsion. Assise toute habillée dans les douches, je me masse frénétiquement le crâne tandis que l'eau coule abondamment sur ma personne. Je me sens ridicule. Il faut que l'alcool se dissipe et il faut que cela se fasse rapidement. Mes muscles se relâchant peu à peu, ma nuque a du mal à retenir ma tête qui devient soudainement plus lourde, cette tête qui se cogne contre la parois. Aïe. Ce n'est que lorsque je sens un regard posé sur moi que je prends la peine de relever la tête. Je découvre un candidat que je connais, plutôt bien. Percy. Pourquoi lui, pourquoi maintenant ? «Laisse-moi» que je lâche alors avec une voix qui s'écrase sur le dernier mot, je ne sais même pas si il est parvenu à l'entendre. «Tu ne me dois rien.» Car nous en étions désormais là. J'avais pris la décision de ne plus rien attendre de lui, de ne pas lui demander de se comporter comme une personne qu'il n'est pas et qu'il n'a pas envie d'être. J'ai envie qu'il soit lui-même, qu'il me laisse dans ma merde si le coeur lui en dis. Après tout, il n'est en rien fautif de mon état et ne devrait donc pas se sentir concerné par celui-ci. «Je suis grande, je sais me débrouiller» Je tente de paraître convaincante, j'essaie de lui montrer que je ne dépends pas des autres et que je suis totalement apte à me gérer. Bon, là, c'est pas le meilleur moment pour ce genre de représentation mais qui ne tente rien n'a rien. «Va te coucher, il est tard» Et je l'encourage d'un signe un peu flou de la main.
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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptyLun 3 Nov 2014 - 14:51

Des primes comme celui-ci, il ne faudrait pas qu'il y en ait trop souvent, parce que Percy avait été blasé par cette histoire d'immunité qui avait fini par se balader de candidat en candidat, alors qu'elle lui était au départ destinée. Résultats des courses, il se retrouvait nominé, et tout laissait penser que cette troisième nomination serait la bonne. C'est donc plus agacé encore qu'en arrivant sur le plateau qu'il en ressortit, peut être un peu pris de court par l'élimination d'Isaac qui, si elle ne l'affectait pas réellement, avait quand même tendance à lui faire tout drôle. Pensant que le mieux pour lui serait encore d'aller se coucher, l'anglais fit un détour par la salle de bain mais constata bien vite que quelqu'un avait eu la drôle d'idée de prendre une douche nocturne. Mais en se rapprochant, c'est à un spectacle pour le moins perturbant qu'il assista, ses yeux trouvant une Elsa assise dans les douches, encore intégralement vêtue. De la surprise, il passa à l'incompréhension, parce qu'il n'aurait jamais pensé la trouver dans une pareille posture. Il n'était pas idiot, il se doutait qu'elle avait bu, plus ou moins raisonnablement, suffisamment en tout cas pour ne plus tellement se rendre compte de ce qu'elle faisait. Et la façon dont elle s'adressa à lui après qu'elle eut noté sa présence confirma sans tarder sa théorie. « Ça, c'est toi qui le dis » articula-t-il au moment où elle lui précisa qu'il ne lui devait rien. L'anglais n'avait jamais voulu mettre de la distance entre eux, à vrai dire, si ça ne tenait qu'à lui, ils reprendraient leur relation là où ils l'avaient laissée. Mais il avait compris que pour elle, c'était difficile, parce qu'elle avait été un peu plus rapide que lui dans sa façon de s'attacher. Maintenant, il ne pouvait pas prétendre que ça ne l'affectait pas, d'avoir l'impression d'avoir perdu un peu de ce qu'ils partageaient. « Je suis pas de cet avis, et tu le sais. » Elle n'était peut être pas en état de s'en rappeler, mais il se permettait de le lui préciser de nouveau, parce que non, lui ne voulait pas que tout soit différent. Il l'appréciait énormément, quoi qu'elle pense. Elle prétexta alors être suffisamment grande pour se débrouiller toute seule et il se surprit à afficher une moue attendrie, tandis qu'il s'approcha de quelques pas. « Ah donc c'est simplement pour gagner du temps sur ta prochaine lessive que tu te douches toute habillée ? » Pas sûr que sa tentative d'humour soit bien reçue, mais il en avait marre de se prendre la tête, il aimerait que leurs échanges redeviennent légers, naturels, comme lorsque tout était encore simple entre eux. Elle reprit la parole et l'anglais s'approcha pour de bon, entrant lui-même dans les douches en se fichant pas mal d'être mouillé à son tour, ça n'était pas comme si cette soirée pouvait être sauvée, a priori. « Pas sans toi » qu'il souffla en s'accroupissant près d'elle, ses yeux rivés vers les siens, et sa main parvenant timidement jusqu'à la sienne. « Pourquoi tu t'es mise dans cet état, Elsa ? » Sa voix était cajoleuse, teintée d'une empathie qu'elle lui inspirait naturellement, parce qu'elle était longtemps restée son seul soutien indéfectible et que pour ça il ne pouvait pas renoncer à elle, à eux.
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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptyLun 3 Nov 2014 - 23:39

En arrivant sur le prime, je ne pensais pas qu'il se terminerait de cette façon. Je ne pensais pas qu'il me prendrait l'envie de boire, d'accumuler les verres sans me soucier de leur contenu et de finalement, en perdre un peu la tête. L'alcool est loin d'être mon ami. Un verre ne me change en rien, deux verres et il me prends déjà l'envie de danser à moitié nue sur les tables. Oui, de faire ma Jessica comme on le dit ici. Quand cela m'arrive, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même et je n'ai aucunement envie que l'on s'apitoie sur mon sort de "pauvre petite nana qui ne sait pas boire", je n'accepte pas l'aide que l'on peut me porter parce que je ne supporterai pas d'infliger une compagnie aussi nulle que celle-ci à quelqu'un. C'est vrai, je ne suis même pas en mesure d'aligner de belles phrases, d'avoir une discussion complètement cohérente. Même mon esprit n'est plus très clair à cause de tout cet alcool qui court désormais dans mon organisme. Le fait que ça soit Percy qui me retrouve dans cet état ne m'arrange pas vraiment et je le rejette parce que c'est la seule chose que je suis en mesure de faire pour le moment. La seule chose qui me parait correcte. Il n'a pas à endurer cela. Il n'a pas à me supporter dans un état si pitoyable. Personne n'a à le faire. J'ai honte et alors qu'il me parle en prétextant qu'l me doit quelque chose, je ne trouve pas le courage de protester. Je n'ai pas la force de me battre, je n'ai pas l'envie non plus. L'eau chaude qui coule sur mon corps ne m'apporte pas vraiment un soulagent, je me sens toujours aussi mal. Et l'anglais ne semble pas d'humeur à me laisser tranquille, il essaie même une plaisanterie. Mon rire cristallin, que je ne contrôle absolument pas résonne durant quelques secondes dans la pièce. Puis, je reprends mon sérieux et redresse finalement la tête, collant mes épaules contre le  mur derrière moi pour être certaine de parvenir à tenir droite. « C'était pour rigoler.» A la base, le premier verre était dans cet objectif là. Le second était simplement destiné à me faire oublier une nomination, une chute dans la côte de popularité et aussi le fait que rien ne va vraiment en ce moment. Enfin si, avec les autres ça va mais je vis assez mal l'éloignement que j'ai instauré entre Percy et moi. L'éloignement que je me devais d'instaurer. Je ne veux pas passer pour l'abrutie de service qui s'attache à un homme qui n'en a rien à faire d'elle, je n'ai pas envie de m'enticher un peu plus et de sombrer lorsque je me rendrais compte qu'il m'oubliera bien plus facilement que ce que moi je l'oublierai.«Puis, j'avais soif.» C'est tout ce que je trouve à lui dire. « Et maintenant je suis mal.» Nauséeuse, un épouvantable tourbillon dans la cervelle et l'envie de cracher tout ce que j'ai pu avaler sur cette soirée. «C'est nul. » C'est nul d'agir comme cela, comme une ado de quinze ans qui découvre ses premières expériences avec l'alcool. «Mais ne te préoccupes pas de moi...» C'est presque une supplication parce que je ne supporte pas de sentir son regard sur moi tandis que je me trouve au plus bas. Je me sens faible, je me sens nulle et il doit certainement me prendre pour une gamine. J'ai presque envie de lui cracher à la figure qu'il peut aller s'amuser avec tilda ou avec paloma mais les mots ne sortent pas. Les mots ne sortent plus et je bascule sur le côté.
Percy

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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptyMar 4 Nov 2014 - 16:21

Des personnes ivres, Percy en avait déjà vu des tas, parce qu'à une époque de sa vie il avait fréquenté pas mal de bars malfamés et tout autant de poivrots. Mais trouver Elsa sous le jet d'eau, encore toute habillée, ça lui faisait bizarre, parce que pour la première fois, elle n'était plus son total opposé. Tout ça ne changerait évidemment rien à la façon dont il la voyait, mais il se sentait mal de la voir comme ça, parce qu'il y a quelques semaines c'aurait été particulièrement simple pour lui de l'aider, mais à ce jour il y avait cette distance entre eux, et ça le frustrait, parce que dans des moments comme celui-ci, il craignait du coup de ne pas respecter la volonté de la brune en cherchant à être un peu trop tactile, ou en lui imposant un peu trop longtemps sa compagnie. Il n'obtint aucune réponse lorsqu'il lui précisa qu'il n'était définitivement pas d'accord avec l'idée que leur relation doive changer, et ça ne le surprit guère, étant donné qu'elle n'était pas en état d'en parler de nouveau avec lui. Le rire de la brune résonna à travers la pièce au prochain commentaire de l'anglais, et celui-ci se pinça les lèvres, parce qu'il pouvait aisément constater combien elle avait pu y aller fort sur l'alcool. Il n'était pas là pour lui faire la morale, ça se saurait s'il était lui-même un exemple à suivre, mais il chercha tout de même à savoir ce qui l'avait amenée à boire autant, parce que ça ne lui ressemblait pas, a priori. « Moi je trouve pas le résultat franchement amusant » qu'il commenta alors comme l'ami qu'elle voulait sûrement qu'il devienne, même si dans sa tête à lui ce ne serait jamais aussi simple, qu'elle le veuille ou non ils avaient dépassé le stade de la complicité platonique depuis un moment déjà. Elsa reprit la parole et il n'ajouta rien, toutefois ses sourcils se froncèrent lorsqu'elle le somma de ne pas se préoccuper d'elle. C'est vrai qu'il se voyait vachement décréter qu'il pouvait tout aussi bien la laisser se démerder et se barrer, quitte à prendre le risque qu'elle chute une fois toute seule. Il était peut être égoïste et pas toujours très conscient, mais quand il appréciait quelqu'un il savait se montrer prévenant. Alors lorsqu'il la vit basculer sur le coté, il s'empressa de la redresser, une main placée dans le haut de son dos pour l'aider à se rasseoir. Mais il avait envie de l'aider concrètement, alors il se releva et saisit ses deux mains pour la remettre littéralement sur pied. Son bras passé autour de sa taille, il la fit marcher jusqu'au prochain jet d'eau, l'amenant à s'adosser doucement contre le mur, pour ne pas risquer de la voir perdre l'équilibre. « C'est pas de l'eau chaude qu'il te faut » qu'il souffla en croisant son regard. Sous-entendu : l'eau froide, elle, pourrait l'aider à reprendre un tout petit peu ses esprits. Ça ne marchait pas sur tout le monde, mais sur lui c'avait déjà fait ses preuves. « Ferme les yeux » reprit-il cette fois, lui inclinant légèrement la tête au moment d'ouvrir le jet d'eau et d'en baisser progressivement la température. Ses mains posées de part et d'autre de son visage, il y déposa de furtives caresses, censées l'apaiser, mais qui ici étaient d'évidents prétextes à réinstaurer une certaine proximité, parce que ça lui manquait, qu'elle avait décidé un peu vite du sort à réserver à leur relation et que comme il l'avait dit, il n'était pas près de renoncer. L'anglais profita par la suite du fait qu'elle soit adossée à la paroi pour quitter momentanément les douches et s'emparer de la première serviette qu'il trouva. Revenant près d'elle, il n'osa réellement s'approcher de nouveau, vu ce qu'il s'apprêtait à lui dire. « Retire tes vêtements » qu'il fit, plus comme un conseil qu'autre chose, après tout c'était elle qui voyait. Mais ça n'était pas la peine d'attraper froid, du coup il supposait qu'elle ferait mieux de l'écouter. Lui-même retirerait certainement les siens, puisqu'il était mouillé aussi, mais il attendrait de voir si elle consentait à coopérer, histoire qu'elle n'aille pas s'imaginer qu'il comptait profiter de la situation, et se mette à crier au viol. Il aurait l'air malin.
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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptyMer 5 Nov 2014 - 0:01

Vous savez, lorsque l'on boit un coup de trop, il arrive toujours un moment où l'on se dit "je ne le ferai plus jamais". Ce moment, c'est maintenant que je le vis. L'eau qui coule sur mon corps ne change rien à mon état et on ne peut pas vraiment dire que Percy soit le sauveur que j'attendais. Je ne doute aucunement de ses capacités à prendre soin de quelqu'un, je crains seulement de ne pas parvenir à garder la distance que j'avais voulu installé la semaine plus tôt. Est-ce que le fait d'accepter son aide ferait de moi une femme faible et sans parole ? Des questions absurdes comme celle-ci taraudent mon esprit depuis qu'il est entré dans la pièce. Je n'ai pas bien conscience de tout mais le souvenir de notre dernière discussion reste bien ancré en moi. Comment l'oublier alors qu'elle m'avait parue si difficile. Le résultat ne semble pas faire rire Percy. Je le comprends, c'est pénible de devoir gérer les gens bourrés lorsque l'on est sobres. C'est l'un des rôles qui m'est souvent attribué lorsque je me rends en soirée avec mes amis et j'ai réellement conscience de l'investissement que cela peut demander. Je me pince les lèvres et ma tête bascule vers l'avant, elle se dépose sur mes genoux. «Non, maintenant ça n'est plus drôle.» Et si ça n'est pas drôle pour moi, ça doit encore moins l'être pour lui. Je le plains et il n'est vraiment pas obligé de rester avec moi. Non. J'essaie de l'en persuader à plusieurs reprises mais rien n'y fait, il reste là. L'anglais prend les choses en mains, il me redresse et m'aide à tenir assise tandis qu'il me conseille autre chose que l'eau chaude pour soigner mes maux. Il m'aide à me redresser, il me fixe sur mes deux longues jambes et spontanément, je passe mon bras autour de son cou. Une façon pour moi de m'assurer que je ne risque pas une chute. Je m'agrippe comme je peux même si je sais qu'il ne me lâchera pas. Il m'aide à m'asseoir quelques mètres plus loin et me demande de fermer les yeux. Je suis trop mal pour contredire quoi que ce soit et j'exécute simplement sa demande. L'eau froide qui tombe soudainement sur mon corps me fait frissonner, étonnement, cela me fait du bien. Des caresses effleurent mes joues, mes pommettes. Cela fait un moment déjà que nous n'avons plus eu ce genre de contact tous les deux, par ma faute. Parce que je l'ai voulu, j'en ai bien conscience. Je le vois soudainement s'éloigner, j'ignore où il va et ce qu'il fait. «ne pars pas.» murmurais-je tout bas, me faisant passer par la même occasion pour la fille ayant le caractère le plus contradictoire au monde. Pour le moment, je n'assume rien du tout de mon comportement. Mes paroles sont prononcées sans être réfléchies, juste parce que cela devait être dit. Parce que contrairement à ce que je dis depuis le début, je ne veux pas être seule. Je le vois finalement revenir, il tient une serviette entre ses mains et me fait une demande plutôt surprenante. «Pourquoi ?» Question inutile puisque malgré celle-ci, je m'exécute et ôte dans un premier temps mon chandail. Il est large et cela n'est pas vraiment difficile. Le t-shirt ne me donne pas plus de fil à retordre que cela mais on ne peut pas en dire autant de la jupe en cuir que j'avais décidé de porter sur le prime. Elle colle à ma peau et j'ai l'impression que je n'arriverai pas à m'en défaire. Je soulève doucement mes fesses en poussant sur mes pieds, je tente de tirer le tissus vers le bas mais rien n'y fait. «Aide-moi.» ma voix est toujours aussi basse, je suis toujours aussi gênée de devoir lui demander de l'aide, de dépendre de quelqu'un. «s'il te plait.»  Je n'en oublie pas pour autant la politesse et désormais, je n'ai plus qu'une seule hâte, me glisser dans une serviette chaude et ensuite dans un lit. J'ai besoin de dormir je crois. «Je suis fatiguée.»
Percy

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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptyMer 5 Nov 2014 - 20:49

Percy n'aurait pas pris la peine d'épauler n'importe qui dans une pareille situation, mais parce qu'il s'agissait d'Elsa, les choses étaient inévitablement différentes. Elle avait toujours été la candidate dont il pouvait se dire le plus proche, et ça n'était pas ses récentes résolutions qui y changeraient quoi que ce soit. Qu'elle veuille se protéger, il pouvait le concevoir, mais qu'elle ait besoin de mettre cette distance entre eux, ça le dépassait un peu plus. Ce qui lui était le plus incompréhensible, c'est qu'elle semble lui tenir rigueur du fait qu'il ne se soit pas exactement attaché à elle comme elle avait pu s'attacher à lui, mais qu'elle ne lui ait même pas laissé le temps d'aviser, de voir ce que les choses auraient pu leur réserver. Percy n'était pas un tendre, mais si elle était parvenue à entrer dans son cœur comme une amie à laquelle il tenait beaucoup, elle aurait peut être pu s'y faire une place un peu plus concrète, au fil du temps. Quoi qu'il en soit, non, ça n'était pas drôle de voir la brune dans cet état, parce que l'anglais se sentait mal de ne pas tellement savoir quoi faire pour l'aider. Pourtant il n'hésita pas un seul instant à la redresser lorsqu'il la vit basculer sur le coté, entreprenant de l'aider à se relever pour venir l’asseoir sous un autre jet d'eau, duquel il fit couler une eau plus froide, parce que l'idée c'était de lui éclaircir un peu les idées. Mais c'est l'anglais qui, pour le coup, était plutôt troublé, lui qui ne put s'empêcher de déposer quelques furtives caresses sur les joues d'Elsa, avec qui il avait toujours été question d'une proximité bienvenue, jusqu'à dernièrement en tout cas. Il se reprit pourtant, quittant un court instant les douches pour se mettre à la recherche d'une serviette. Se tournant momentanément vers elle au moment où elle sembla s'inquiéter de son départ, il mouva doucement la tête, avant d'être déjà de retour avec sa trouvaille. Là, il prit le risque de lui conseiller de se dépourvoir de ses vêtements. « Pour que t'ailles pas empirer ton cas » qu'il énonçaau moment elle sembla s'interroger sur ses intentions, constatant pourtant qu'elle ne mit pas longtemps à mettre sa suggestion en pratique. Lui, ça lui faisait bizarre d'assister à cette scène, parce que ça n'avait rien à voir avec la fois où ils avaient passé une nuit ensemble. A cet instant, il était forcé de poser sur elle un regard plus protecteur, et c'était un brin perturbant. Il se surprit alors à détourner légèrement les yeux au moment où il la vit entreprendre de retirer sa jupe, mais bientôt la voix de la brune s'éleva pour lui demander son aide, et il fut un peu pris de court, là encore. Pourtant, il s'approcha et s'accroupit face à elle, ses yeux un court instant orientés vers les uns, avant que ses mains ne trouvent le haut de sa jupe et tirent sur celle-ci avec juste ce qu'il fallut de force pour qu'elle ne lui résiste pas bien longtemps. Ainsi l'en débarrassa-t-il, posant le vêtement dans un coin, avant de récupérer la serviette et de saisir à nouveau les mains de la brune pour la remettre debout, et cette fois quitter les douches. Il l'assit près des lavabos, où elle serait plus au sec, et vint tout doucement l'entourer de la serviette, l'étreignant l'espace d'une seconde pour lui frotter les bras avant de se redresser. « Réchauffe-toi » qu'il souffla, faisant quelques pas avant d'ôter lui-même sa veste, puis son t-shirt, repensant d'un seul coup à ce qu'elle avait dit l'instant d'avant, quant au fait qu'elle soit fatiguée. Alors il chercha de nouveau son regard, tandis qu'il s'apprêtait à déboutonner son pantalon. « Je t'aurais bien proposé de dormir avec moi, mais j'ai peur que ça aille pas tellement dans le sens des restrictions que tu nous imposes » reprit-il, pas nécessairement pour formuler un reproche, même si tout ça le frustrait réellement. Il savait quand même se tenir un minimum, donc si elle voulait dormir avec lui, il ne tenterait pas de profiter de la situation, et il espérait qu'elle le savait. Mais ça le saoulait, vraiment, de devoir à présent s'inquiéter de ce qu'il faisait, parce que ça brisait tout le naturel qui avait toujours caractérisé leurs échanges. « A ce propos, Siomha a raison » ajouta-t-il plus spontanément encore, sans plus la regarder cette fois. « J'en ai pas rien à faire de toi, alors j'espère que c'est pas ce que tu te dis. » Mais c'était probablement stupide de sa part de lui dire toutes ces choses alors qu'elle était encore bien saoule, mais dans le fond, sobre ou bourrée, Elsa restait Elsa, et si elle avait besoin d'être rassurée, ces mots l'y aideraient, même si ça n'était qu'une fois qu'elle aurait dessaoulé.
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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptySam 8 Nov 2014 - 0:50

Prétendre qu'en ce moment les choses sont simples avec Percy serait un énorme mensonge. Je ne compte pas fermer les yeux sur la réalité, je ne compte pas me voiler la face en imaginant que les choses sont faciles. Ca n'est pas le cas et ça ne l'est plus depuis que j'ai admis ressentir des sentiments à l'égard de l'anglais. Des sentiments que j'aurais peut-être dû garder enfuis profondément, des sentiments que j'aurais dû refouler dès le début. J'ai espérer et j'ai finis par perdre, vaut mieux s'en rendre compte maintenant que plus tard. Mais ce n'est pas à cause de tout cela que je me retrouve dans cet état, ce n'est pas à cause de lui et il n'est pas à blâmer ce soir. Si j'ai eu la main un peu trop lourde sur l'alcool c'est simplement à cause de la nomination et de ma côte de popularité en chute depuis quelques semaines. Je l'ai mal vécu, mal supporté et j'ai simplement été faible. J'ai cédé à la facilité simplement. Je ne comptais pas atteindre cet état là et je ne pensais pas une seule seconde à devoir dépendre de Percy par la suite. Il était là, il était bien décidé à me venir en aide et je n'avais absolument pas la force de l'envoyer ailleurs. J'avais bien essayé mais il avait refusé et ce, à plusieurs reprises. Ce soir, je pourrais donc compter sur lui et espérer de lui qu'il se comporte comme un ami. Cela faisait parti des paramètres que nous avions fixé la semaine précédente, que j'avais fixé pour être plus précise. Désormais, je me trouvais sous le jet d'eau froide, plus efficace selon l'anglais qui me suggéra de me déshabiller. Je lui demandais pourquoi alors que je connaissais déjà la réponse qu'il allait me donner. C'était pas pour abuser de moi, c'était simplement pour m'aider et pour éviter que j'attrape froid. Silencieusement, j'entrepris alors de tout enlever et ça bloqua au niveau de la jupe. Impossible de l'enlever et obligée de me remettre une fois de plus à l'anglais. Cette façon qu'il avait de me déshabiller ne ressemblait en rien à ce que nous avions déjà vécu, c'était plus calme et aucune idée malsaine ne se cachait là-dessous. Par ces geste, l'anglais me prouvait que je pouvais compter sur lui. Qu'il restait, malgré tout, une épaule sur laquelle me reposer en cas de besoin. Me retrouvant en sous-vêtement, il m'enroula rapidement dans une serviette bien chaude. J'allais déjà un peu mieux mais désormais, c'était la fatigue qui s'emparait de moi. Chose que je fis remarquer à Percy qui précisa que dormir ensemble, ça ne correspondait pas vraiment aux règles que nous nous étions fixés. Il n'avait pas tord mais je n'avais pas envie de penser à cela, j'avais juste envie de m'allonger dans un lit, le savoir près de moi était quelque chose de rassurant et c'est à peu près tout ce qui pouvait compter pour le moment. Me retrouver seule maintenant ? Pas moyen. «Dors avec moi. »  murmurais-je alors. Je ne lui donnais pas d'ordre, c'était une simple recommandation mais il faudrait qu'il sache que je ne lui en voudrais pas, que je ne considérerai pas qu'il abuse d'un moment de faiblesse de ma part. Je suis déjà plus lucide et je ne veux pas dormir seule. Il revint également sur des propos tenus par Siomha lors de l'une des rubriques, des mots qu'elle a pu prononcé à notre égard. Il fait justement le point à ce sujet et me rassure, me dit que je ne représente pas rien pour lui. Dans un geste un peu hasardeux, ma main attrape la sienne et mes doigts serre un peu celle-ci. «C'est pas ce que je me disais.» Je savais bien que j'avais pris de l'importance dans l'aventure du candidat, j'en étais consciente et ce, depuis un moment. J'en avais d'ailleurs jamais vraiment douté. La seule chose qui m'avait chagriné, c'était d'avoir espérer quelque chose de lui. J'aurai peut-être voulu qu'il nous laisse une chance, qu'il ne se dise pas dès le début que ça servait à rien d'essayer. J'aurai aimé qu'il essaie au moins. «Mais qu'est-ce que je suis Percy » Une fois de plus, je visais le sol de mon regard sans oser affronter celui du candidat. Assise près du lavabo, je m'appuyais contre celui-ci et frottais nerveusement mes mains sur mes deux genoux. «J'aurais juste aimé que tu essaies au moins.» Je me redresse finalement, tente de garder l'équilibre sur ces jambes qui me paraissent bien trop longues soudainement. «Allons nous coucher» Je n'avais pas spécialement envie de débattre plus longtemps sur une affaire que je savais déjà bouclée. Percy n'est pas le genre d'homme qui se donne à une seule femme et il fallait tout doucement que je me fasse à cette idée. Cela ne changerait pas, je devais me l'entrer dans la tête une bonne fois pour tout. J'entrepris alors de rejoindre ma chambre et encourageais le candidat à me suivre dans le couloir. Ne pouvant garder le silence, je repris alors la parole «Je ne veux pas que l'on se ruine l'un l'autre.» Je ne veux pas lui faire du mal et je ne veux pas non plus souffrir de cette histoire, de ce lien qui me semblait presque idéal il y a quelques semaines encore. J'entrais alors dans la porte, fixant mon lit, j'essayais d'aligner mes pas de façon normal, j'essayais de garder l'équilibre. Un exercice plutôt périlleux quand on a un verre dans le nez comme moi. Abandonnant ma serviette au pied du lit, je me glissais alors dans les couvertures et invitais le candidat à en faire de même. «Je déteste quand les choses sont compliquées comme ça... J'ai l'impression de ne plus pouvoir me comporter naturellement.» Je levais les yeux au ciel et remontais la couverture jusqu'en haut, jusqu'à mon cou.
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MessageSujet: Re: Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime   Ne dîtes pas trop de mal de vous même : on vous croirait. - après le prime EmptySam 8 Nov 2014 - 3:27

Puisque l'idée c'était ici que les idées de la brune soient un peu éclaircies, l'anglais supposa que l'eau froide était plus indiquée. Il n'était pas certain de bien s'y prendre, d'avoir les bons réflexes, parce qu'il n'était pas confronté à ce genre de situations tous les jours. Et pour dire vrai, il aurait été cherché quelqu'un de plus susceptible d'être efficace s'il ne s'agissait pas ici d'Elsa, une candidate qui comptait pour lui, quoi qu'elle pense. C'était devenu compliqué entre eux, mais il se refusait à partir du principe que parce qu'il ne s'était pas attaché à elle comme elle s'était attachée à lui, ils étaient condamnés à supporter cette distance absurde. Il ignorait ce qu'ils étaient exactement l'un pour l'autre à ce jour, mais il ne consentirait pas à s'effacer simplement parce qu'il était incapable de mettre un nom sur certains ressentis. Haïr quelqu'un, ça le connaissait, parce qu'il était envahi d'une rage qu'il pouvait sans mal abattre sur les autres. Mais dès qu'il était question d'attachement, les mots lui manquaient, parce qu'il n'avait jamais connu tout ça, que sa vie n'avaient toujours été qu'une succession de relations dénues de sens ou seulement caractérisées par un mépris réciproque. Ici, il avait vraiment envie d'aider Elsa à dépasser ce moment pas tellement agréable, parce qu'il n'aimait pas la voir comme ça. Alors il lui suggéra d'ôter ses vêtements car il ne manquerait plus qu'elle attrape la crève, et tâcha de la rassurer au moment où elle sembla s'interroger sur ses intentions, même si la brune ne tarda pas à s’exécuter. Il la vit alors se déshabiller, un peu perturbé par tout ça, c'est vrai. Elsa eut cependant un peu de mal à ôter sa jupe et c'est avec une docilité influencée par le fait qu'il veuille tout simplement qu'elle aille mieux qu'il l'aida à la retirer, l'emmitouflant dans une serviette qui lui permettrait de se réchauffer, avant de revenir sur son commentaire de tout à l'heure. Car lui, ça ne lui poserait aucun problème de dormir avec elle, ça aurait même tendance à le rassurer. Mais c'aurait sûrement tendance à aller contre cette distance qu'elle semblait vouloir mettre entre eux. Sauf que non, la brune sembla valider cette idée. « C'est d'accord. » Il avait tendance à se satisfaire, c'est vrai, du fait qu'elle semble se prendre un peu moins la tête. Mais l'anglais repensa d'un coup à la rubrique de Siomha, et se mit à craindre qu'Elsa se soit mise en tête qu'elle ne comptait pas du tout pour lui. Que les autres s'en fassent une fausse idée, à la rigueur il s'en fichait, mais que la brune pense qu'il se fichait d'elle, ça l'embêterait, ainsi il chercha à la rassurer. Il sentit la main d'Elsa saisir tout doucement la sienne et ce contact le prit de court, mais lui fit du bien. Elle disait ne pas s'être mises ce genre d'idées en tête, et il aimait autant qu'elle le lui confirme. Mais sa question sembla tout de même témoigner du fait qu'elle ait besoin d'être un brin rassurée, ainsi il tâcha de ne pas se laisser déstabiliser. « Une fille géniale, qui compte à mes yeux, et dont j'aurais le plus grand mal à me passer » articula-t-il alors, parce que c'était ainsi qu'elle lui apparaissait. Il voyait bien combien ça le perturbait, de ne plus pouvoir l'approcher aussi facilement qu'avant. Il n'aimait pas ce qu'ils étaient devenus, et tout ça parce qu'à la base ils n'étaient pas armés de la même manière. Ses prochaines paroles le gênèrent peut être un peu plus, parce qu'elle revenait sur ce qu'il lui avait dit, quant au fait de leur laisser une chance. « T'aurais vraiment voulu que je le fasse pour de mauvaises raisons ? Car j'aurais trouvé ça nul de le faire pour la forme, juste pour tenter le truc. » Il aurait eu l'impression de la duper, de lui faire croire qu'il leur voyait un avenir, alors qu'en l'état il ne pouvait absolument pas dire qu'il se prendrait un jour à penser de cette façon. Il aimait beaucoup Elsa, mais il avait été célibataire toute sa vie, ça n'était pas si simple de changer radicalement d'état d'esprit. « Moi, ce que j'aurais aimé, ce que j'aimerais toujours, c'est que tu nous donnes un peu de temps. » Il ne pouvait pas lui garantir qu'il y verrait plus clair à l'avenir, mais elle avait l'air résignée or il aimerait autant qu'elle garde bien en tête qu'il ne fonctionnait pas comme elle, que si quelque chose devait naître en lui, un jour, ce ne serait pas demain. Il la vit se redresser et il se savait prêt à l'aider s'il s'avérait qu'elle avait du mal à tenir debout. La brune suggéra d'aller se coucher, et il la suivit de près au moment où elle gagna sa chambre. Il l'entendit articuler de nouvelles paroles, mais ne répliqua pas, et la suivit plutôt jusqu'à son lit, dans laquelle la brune se glissa après s'être débarrassée de la serviette. Lui, il resta un petit instant à l'observer, l'entendant bientôt reprendre la parole, tandis qu'il se décida à la rejoindre, constatant justement à ce moment-là combien c'était difficile, oui, d'agir naturellement. « Alors rendons-les simples » qu'il souffla en tournant son visage vers le sien, las de voir chacune de ses relations se compliquer. « On a rien à perdre à laisser les choses se faire. Si tu te concentres sur ce que je te montre, sur la façon dont je t'exprime mon affection, tu penseras peut être un peu moins à ce qu'il y a ou n'y a pas là-dedans. » Et il remonta l'une de ses mains pour la placer contre son cœur, ses yeux toujours rivés vers les siens. De cette façon, ils pourraient rester proches et aviser en temps voulu, s'il s'avérait que les choses évoluaient. Ils étaient nominés et seraient peut être séparés, mais à cet instant il la jouait optimiste, parce qu'il le fallait. « Et là, si t'en as envie, tu peux ... te blottir contre moi » reprit-il en tout cas d'une voix plus basse, parce que lui en avait envie et que si c'était aussi son cas, elle n'aurait aucune raison de ne pas se comporter naturellement, justement, parce que ça ne faisait rien d'autre que les frustrer, a priori. Ils avaient toujours été proches, tactiles l'un envers l'autre, ainsi il aurait l'agréable impression de retrouver les fondements de leur relation.

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