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 i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48

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Alistair

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MessageSujet: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyLun 8 Déc 2014 - 14:42


w/gaëtane
Une fois le prime terminé, il ne s’est pas éternisé sur le plateau, comme à son habitude. Généralement, plus vite il est libéré de cette corvée, mieux il s’en porte. Et ce soir plus que jamais. Le prime a été éprouvant, c’est le cas de le dire. L’ambiance sur le plateau était lourde, trop lourde pour lui. Il a écouté les uns et les autres révéler leur secret, silencieusement, et finalement, son tour est arrivé. Il n’est pas mécontent d’être passé à la fin, ça lui a permis de se calmer, un peu et de parvenir à formuler les choses dans son esprit. Finalement, il est resté sur sa première idée, à savoir balancer un intitulé sans donner plus d’explications. Alistair n’avait aucune envie de plomber l’ambiance déjà lourde du prime et surtout, il n’a aucune envie d’être défini par ce qu’il a pu faire. Il l’est déjà suffisamment, à l’extérieur, pour éviter que ce schéma se reproduise ici. Et il a évoqué le fait qu’il est resté cinq ans dans l’établissement pénitentiaire, soit la peine maximal pouvait être infligée à un mineur. Il les a déjà suffisamment aiguillés sur ce qu’il a pu faire, à son humble avis. Mais il ne peut pas éviter les questions, il le sait pertinemment. C’est ainsi à l’extérieur et ce sera ainsi ici. C’est la raison pour laquelle, à l’issue du prime, il n’a pas pris la direction du nid, comme la plupart de ses camarades. Il a préféré fuir, solution de facilité, en se cachant dans le labyrinthe. Vu l’heure, ce n’est pas l’idée du siècle, il en a conscience. Il est probable qu’il se perde, puisqu’il n’est jamais parvenu à retrouver la sortie de lui-même. Mais ça ne le dérange pas, du moment qu’il n’a pas à rejoindre le nid dans l’immédiat. Et puis, ça colle à son état d’esprit, car il doit reconnaître qu’il est paumé, à l’heure actuelle. Complètement paumé, appréhendant les réactions des uns et des autres s’ils comprennent pourquoi il a fait de la prison. Et il appréhende aussi les questions, auxquelles il répondra, parce qu’il ne peut pas laisser les gens dans l’ignorance. Ce serait plus facile, mais peut-être qu’ils se feront une fausse image de lui, bien éloignée de la réalité. Ce n’est pas parce qu’il a commis l’irréparable qu’il est foncièrement mauvais. Il se considère comme tel et pourtant, il garde espoir que les autres puissent l’envisager autrement qu’à travers cet adjectif. Dès demain, il lui faudra composer avec les interrogations et les regards. Mais pour l’instant, il n’est pas prêt. Pour l’instant, les images lui reviennent en tête, encore et toujours, sauf qu’il n’a plus besoin de cacher ce qui lui tourmente l’esprit. Et il se sent à deux doigts de craquer, les souvenirs reprenant le dessus sur le reste. Alors il s’enfonce toujours plus dans le labyrinthe, comme si celui-ci avait la capacité de le faire disparaître. Au bout d’un certain temps, s’étant suffisamment enfoncé pour bénéficier d’une tranquillité nécessaire, il s’assoit à terre, en tailleur, avec les faibles lumières qui éclairent le chemin pour seule compagnie. Et il reste ainsi, une bonne demi-heure, seul avec ses pensées et ses émotions mises à mal. L’avantage de ne rien laisser transparaître, c’est qu’à part une larme qui roule le long de sa joue, il est semblable à lui-même : totalement neutre d’apparence, alors qu’à l’intérieur, c’est un véritable bordel. Il se sent protégé, ici, et il n’a aucune envie de retrouver l’extérieur. Ça l’angoisse. Il sait qu’il doit commencer à penser à l’après-jeu, à comment réagir quand la chasse aux sorcières débutera à nouveau, à trouver un endroit où se cacher, se faire oublier, jusqu’à ce que la vérité finisse, encore une fois, par éclater. Mais pour l’instant, il est vite interrompu dans ses réflexions par des bruits de pas. Il a l’espoir qu’il s’agisse d’un coup des techniciens pour lui faire croire qu’il a effectivement un monstre qui hante les lieux, mais il distingue une silhouette grâce à l’éclairage des quelques lumières. Silhouette qu’il associe à Gaëtane quand le visage de cette dernière est faiblement éclairé. Il l’apprécie, Gaëtane, vraiment. Mais pour une fois, il aurait voulu être seul. Parce qu’il en a besoin et parce qu’il ne veut pas que son secret change quoi que ce soit entre eux. Celui de la jeune femme l’a surpris, c’est un fait, mais ça ne change rien pour lui. Peut-être qu’il a juste un peu plus peur d’avoir un geste maladroit et qu’elle le mette au tapis, mais excepté ce point, c’est toujours la même à ses yeux. Probablement la personne à laquelle il s’est le plus attaché et qu’il va le plus regretté, une fois à l’extérieur. « Tu vas me manquer, Gaëtane. » Il finit par dire, au bout de quelques instants, réalisant bien vite que les mots ont dépassé sa pensée. Il n’est pas du genre à s’épancher sur ce qu’il ressent, mais le fait est qu’elle va lui manquer, c’est vrai. Parce qu’il a rarement rencontré quelqu’un qui l’accepte avec son caractère renfermé et solitaire. Et qui ne juge pas utile de le pousser sur un chemin qui ne lui convient pas. Alors oui, elle va lui manquer, parce qu’avec elle, il peut être lui-même, ce qu’il ne sera plus en mesure d’être, à l’extérieur.
Gaëtane

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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyLun 8 Déc 2014 - 22:29

    Elle s'est un peu attardée, après le prime, voulant tout de même vérifier que Adnan et Mallaury allaient plus ou moins bien, mais en les voyant s'expliquer en coulisses, elle a préféré disparaître. Son rôle s'arrête ici dans cette histoire, de toutes façons, maintenant qu'il n'y a plus de secret. Elle aura essayé. Gaëtane passe par la case coulisses aussi, pour déposer la robe qu'elle a portée et la troquer contre son short en jean et tee-shirt blanc habituels, ramenant les chaussures à talons en les tenant dans une main. On la démaquille, vite fait, elle se brosse les cheveux pour retirer la laque, vite fait aussi. Ca l'a épuisée, tout ça, d'écouter, de devoir parler, et même de pleurer. Elle n'a parlé à personne de toute la soirée mais elle est fatiguée. C'est quand elle remonte les escaliers et passe devant la baie vitrée du salon qu'elle aperçoit au loin la silhouette d'Alistair, qui fuit dans le jardin, en direction... du labyrinthe ? A une heure du matin ? Ca attise sa curiosité, un peu inquiète aussi, au vu de la tournure des évènements de la soirée. S'il a donné l'intitulé de son secret, il est resté encore une fois sur la réserve. Elle s'arrête dans l'encadrement de la porte, hésitant. Elle n'a pas envie d'être trop intrusive, mais en même temps, ça l'embête, de le laisser tout seul au beau milieu de la nuit avec ses souvenirs, perdu dans le labyrinthe qui plus est. Elle pèse le pour et le contre, remonte dans la chambre pour échanger ses lentilles contre des lunettes plus confortables, elle fait les cent pas, et puis finalement, elle se décide. Elle enfile ses baskets, sa veste en laine, et sort de la maison pour marcher dans le jardin et entrer à nouveau dans le labyrinthe, à la recherche du candidat. Elle a du mal à voir s'il y a des traces de pas, alors elle fait un peu au hasard, et puis finalement, au détour d'un virage, elle le trouve, assis à terre. Elle est presque surprise de le trouver là, s'attendant à tourner et virer pendant des heures. « Oh, pardon, je... » fait-elle par réflexe, parce qu'en fait, peut-être qu'elle dérange. Elle se sent alors obligée de se justifier, et puis si il veut rester tout seul, elle partirait, de toutes façons, elle a retenu depuis longtemps le plan du labyrinthe. « Je t'ai vu entrer et puis... je... je me demandais si c'était une bonne idée de venir... » bafouille-t-elle à voix mi-basse, en désignant l'allée du labyrinthe de la main sous sa manche trop grande. Peut-être que ce n'est pas une si bonne idée que ça, elle ne peut pas voir le visage d'Alistair, avec l'éclairage à contre-jour et d'où elle est, mais elle voit bien que c'est loin d'être la grande forme. « Et puis je me suis dit que... ce n'était pas une très bonne chose de se perdre à cette heure-ci, alors... » fait-elle, de plus en plus hésitante, laissant sa phrase mourir dans l'air sans trop avoir comment la finir. Elle a un silence, parce qu'elle ne sait pas vraiment quoi dire d'autre, elle attend juste de savoir si elle peut rester ou s'il vaut mieux qu'elle retourne dans sa chambre. Sauf que ce qui sort de la bouche d'Alistair, ce n'est pas vraiment ce à quoi elle s'attendait, alors, elle sait encore moins ce qu'elle est sensée dire. Ca la touche, parce qu'elle sait bien qu'il n'est pas le genre de personne qui dit ces choses-là facilement, et qu'elle non plus d'ailleurs, et ça la laisse perplexe, surtout. Elle pensait surtout que la plupart des gens ici resteraient indifférents à la fin du jeu et aux séparations, aux départs, surtout le sien. « Oh, euh... merci... » bafouille-t-elle, le regard confus. La moindre des choses, ça serait de faire de même en retour, et de dire ce qu'elle pense aussi, non ? « Je... toi aussi... » C'est tellement maladroit, mais elle est prise de court. Mais lui aussi, il va lui manquer, parce que c'est le candidat avec lequel elle a eu les échanges les plus naturels, les plus sympathiques, les plus enrichissants aussi, sans doute grâce au fait qu'ils soient aussi similaires, dans un sens. Mais Gaëtane sent bien la pointe de négativité qui sommeille dans sa petite phrase, alors elle s'accroupit à côté, les mains dans les manches sur le bout de ses baskets, parce qu'elle aime être une éternelle optimiste quand il s'agit des autres, surtout de ceux qui lui tiennent autant à coeur. « Mais... tu sais, tu peux venir quand tu veux à Quiberon, je... je ne voyage pas beaucoup et puis même sans ça... je suis sûre que tout le monde sera très gentil... » fait-elle à mi-voix, le ton inquiet. Parce que même s'il a l'air de le penser, même s'il préfère fuir et rester seul, ils sont toujours sur la même planète, alors les probabilités pour que leurs chemins se croisent ne sont pas inexistants. Elle a bien conscience que c'est plus que des facteurs de volonté, il y a l'argent, il y a aussi son état mental, à Alistair. S'il ne veut pas venir, il ne viendrait pas, elle ne peut rien imposer, elle ne fait que rappeler ce qu'elle a déjà dit auparavant. « Enfin... ce n'est pas une obligation, mais... si tu as besoin, tu sais où je serai... » ajoute-t-elle timidement, comme pour nuancer et éviter d'avoir l'air trop autoritaire ou de forcer quoi que ce soit, parce que ce ne serait pas très respectueux. Elle n'évoque rien de ce qui s'est dit lors du prime, parce que s'il veut parler, c'est lui qui en décidera, et c'est tout.
Alistair

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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyMar 9 Déc 2014 - 3:33

Il se surprend lui-même à ne pas vouloir de la présence de Gaëtane, dans un premier temps. Ce n’est pas la première fois qu’il recherche la solitude et qu’il est interrompu, il s’en accommode, généralement. D’autant plus quand l’intrus qui vient percer sa bulle est Gaëtane, parce qu’il n’a jamais caché qu’il se sent bien en sa compagnie. Mais ce soir, il ne sent pas apte à accepter la compagnie de qui que ce soit. Un peu par égoïsme, parce qu’il n’aime pas être dérangé quand il est aux prises à des pensées négatives et aussi parce qu’il n’aime pas infliger sa mauvaise humeur aux autres. Il régresse un peu, dans ces cas-là, en optant pour la solution de facilité qui consiste à se murer dans le silence et la solitude. C’est exactement ce qu’il est venu soigner en participant à cette émission et force de constater que depuis une ou deux semaines, il marche à reculons. Quoi qu’il en soit, Gaëtane s’excuse de le déranger, il a bien saisi où elle voulait en venir. Elle l’a vu entrer dans le labyrinthe et elle a pensé que ce n’était pas une très bonne chose de se perdre à cette heure-ci. Il apprécie son inquiétude, mais il n’est pas du même avis. « J’avais envie de me perdre. » Il annonce simplement, haussant les épaules. Il ne serait jamais venu ici à une pareille heure, à moins d’avoir retenu le chemin du labyrinthe. Or, ce n’est pas le cas, il savait pertinemment qu’il se perdrait en s’enfonçant dans ce lieu. Et c’était son but, en réalité. Se faire oublier quelques heures, disparaître aux yeux de tout le monde, redevenir l’être insignifiant qu’il a toujours été. Et puis, le voilà qu’il balance qu’elle va lui manquer. C’est sorti tout seul, sans vraiment réfléchir. Peut-être que dans d’autres circonstances, il se serait bien gardé de tenir de telles paroles, même s’il n’en pense pas moins, parce que ce n’est pas son genre de s’épancher autant sur ce qu’il ressent. Mais c’est trop tard, les mots ont franchi ses lèvres. Et d’un certain côté, ce n’est pas plus mal qu’elle le sache. Ça peut paraître stupide, mais ça lui prouve qu’il n’est pas totalement inadapté, qu’il parvient aussi à poser des mots sur ce qu’il ressent au lieu de se cacher. Elle va lui manquer, c’est la vérité, parce qu’il n’a pas le souvenir d’avoir rencontré quelqu’un avec qui il peut se sentir lui-même. Avec qui il peut rester muet s’il le souhaite, ne pas se forcer à faire une conversation ou paraître sympathique. Elle le remercie et lui fait comprendre que c’est réciproque. Il aurait presque préféré qu’elle ne dise rien. Ce n’est pas une sensation qu’il connait, le fait d’être regretté, apprécié, c’est encore l’inconnu et il ne sait pas comment réagir alors il esquisse un bref sourire, oubliant qu’elle ne peut, peut-être, pas le distinguer. Il reste muet, paumé, c’est son état d’esprit général depuis quelques jours. Elle finit par prendre place à ses côtés et il se décide à accepter sa présence, parce que ce serait stupide de gâcher l’un des derniers moments qu’ils peuvent passer ensemble. Les paroles qu’elle tient par la suite le laisse perplexe. Pas parce qu’il est contre sa proposition, mais parce que ça lui fait mal, de savoir qu’il ne pourra certainement pas s’exécuter. « Je sais. » Il relève les yeux pour les poser sur Gaëtane – ou plutôt ce qu’il distingue d’elle – un court instant, avant d’avouer, un peu gêné « Et je crois que j’aimerais bien. » Venir à Quiberon, garder contact avec elle. Il ne l’a peut-être jamais exprimé à haute voix, mais pour lui, les choses sont claires : concernant les liens qu’il pourrait continuer à tisser en dehors de ce nid, ce n’est pas l’envie qui manque, mais sa situation qui pose problème. Parce qu’il ne sait pas ce qu’il l’attend. Il a payé sa dette envers la société, il ne sera pas cueilli par la police. Mais l’opinion publique a de la peine avec les gamins criminels, c’est un fait, il le sait mieux que personne. Il a beau avoir grandi, ça n’efface pas son casier judiciaire, ni son acte. « Mais je ne sais pas comment se sera à l’extérieur, comment je vais être accueilli… » Il marque une pause, parce qu’en réalité, il se doute bien de la façon dont les téléspectateurs risquent de l’accueillir. Mal. Un criminel qui se pavane dans une émission de télé-réalité, ça la fout un peu mal. Heureusement qu’il y a Isaac, Clémentine, Hadrien et bientôt Percy qui sont à ranger dans la même catégorie, même si leurs méfaits sont moindre par rapport au sien. « Peut-être que je ne pourrais pas voyager. » Il devra s’en référer à Peter, il est sous sa responsabilité officiellement. C’est lui qui s’occupe de son dossier, c’est lui qui l’a suivi depuis sa sortie de prison, c’est lui qui décidera si voyager jusqu’en France est une bonne idée ou si, au contraire, cela risque de lui porter préjudice. « Ni dépenser de l’argent dans un billet d’avion avant d’avoir totalement remboursé mes parents. » Il avoue, un peu abattu. Même sortis de sa vie, ils continuent d’occuper une place importante. Parce que c’est son principal objectif, s’il n’a pas logement à lui, s’il ne dépense pas son argent dans autre chose que de le nécessaire vitale, c’est parce qu’il doit encore leur rembourser les frais d’avocat liés à son procès. Ils se sont ruinés pour lui assurer une défense et il s’est toujours senti redevable, bien même s’ils ont finis par le rayer de leur vie. « Et peut-être que… » Il marque une nouvelle pause. Ce n’est pas habituel, chez lui, d’hésiter ainsi sur ses mots, de s’arrêter au milieu des phrases. Mais les choses font qu’il est un peu paumé et que cela s’en ressent sur sa façon de s’exprimer. « Peut-être que ce que tu apprendras sur moi ne te donnera pas envie de rester en contact avec moi. » Il pourrait tout aussi bien lui dire ce qu’il a fait de vive voix, ce serait plus rapide et plus agréable qu’à travers les médias. Mais il repousse ce moment, sans-cesse. Il sait qu’il va être tôt ou tard confronté à cette question, mais il n’est pas encore prêt à mettre des mots sur son acte. Il n’a pas réussi en dix ans, ce n’est pas pour y parvenir en quelques minutes, au détour d’une conversation. Pourtant, il ne pourra pas esquiver la chose bien longtemps.
Gaëtane

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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyMar 9 Déc 2014 - 17:26

    Elle n'aurait peut-être pas dû, elle aurait dû encore trop réfléchir et finalement rester dans sa chambre et dormir, au lieu de venir comme ça, pour déranger. Cela dit, elle n'aurait pas nécessairement réussi à dormir, alors elle en revient toujours au même constat. L'éclairage est mauvais, elle ne voit rien du tout, en fait, c'est tellement tamisé et tellement à contre-jour à la fois, et sa vue est tellement mauvaise depuis l'accident qu'elle préfèrerait encore le noir complet, moins douloureux et plus facile à s'y adapter. Elle ne voit pas du tout si Alistair réagit ou pas à cette "effusion d'affection", puisque c'est un peu, ironiquement, comme ça qu'on peut qualifier le premier échange de mots de la soirée, au vu du caractère de chacun. C'est peut-être mieux comme ça, au moins, pas de questions et interrogations supplémentaires, et elle peut passer à la phrase suivante, au lieu de trop réfléchir. Ca lui évite aussi de la gêne supplémentaire, elle qui déjà sent bien que sa présence n'est pas idéale. Elle lui répète ce qu'elle a déjà dit, qu'il est le bienvenu à tout moment à Quiberon, n'importe quand. Elle ne peut pas partir bien loin, de toutes façons, liée inéluctablement pour plusieurs années au Val-de-Grâce sans trop pouvoir y faire grand chose. Et finalement, il admet qu'il aimerait bien venir, d'ailleurs. Ca arrache un sourire à Gaëtane, plutôt ravie d'entendre ça de la part d'un candidat qui disait encore peu de temps auparavant être sûr de ne revoir personne. C'est une évolution. Cela dit, ce n'est pas forcément possible, et les arguments sont assez solides, tristement. L'argent, son statut, finalement, on en revient toujours aux mêmes problèmes, indépendants de la volonté de chacun. Il n'y a pas grand chose à y dire, de toutes façons, ni à faire. Elle se contente de baisser le nez pour scruter ses mains, jouant avec ses doigts comme une gosse un peu timide. « Je comprends. » Elle n'y peut pas grand chose, à tout ça, elle a beau savoir qu'Alistair n'est pas l'ordure qu'il a l'air de penser être, ce n'est pas son opinion, juste la sienne, qui peut changer les mentalités de tous. La remarque sur l'argent, cela dit, ça attire son attention. Elle a trop réfléchi la semaine dernière quand elle a eu l'opportunité d'agir, mais là, avec cette cagnotte de validée, elle peut peut-être faire quelque chose. Elle n'a jamais prétendu venir pour l'argent, elle n'en veut pas, elle n'en n'a pas besoin. Dès ses premiers pas aux castings, dans la maison, elle savait très bien que si elle venait à gagner quelque chose, elle ne toucherait jamais le chèque. Alors, même si les plans originaux étaient légèrement différents, peut-être que ça peut servir quand même. « Cet argent, je... je n'en veux pas et je n'ai jamais voulu le garder pour moi alors... si il peut servir à quelqu'un... » fait-elle en hésitant, parce que c'est toujours un sujet délicat. Elle ne veut pas donner l'impression de donner la charité ou quoi que ce soit, elle veut juste aider, et s'il s'avère que cet argent est une solution, eh bien, elle propose. Il y a de grandes chances pour qu'il refuse, parce qu'elle aurait sans doute refusé elle aussi, à sa place, par fierté peut-être, mais surtout parce qu'elle ne veut pas avoir de dette envers quelqu'un. Cela dit, elle ne compte pas ça comme une possible dette, elle s'en fiche. Elle n'attend rien du tout en retour, c'est tout. Et puis finalement, c'est l'argument principal qui tombe, celui autour duquel il tourne depuis longtemps. Gaëtane ne sait pas ce qu'il s'est passé, mais elle ne peut que l'imaginer. Pour ce qu'il a dit dans le prime, la différence avec la maison de redressement. Ce n'est pas juste une pension pour les gamins difficiles, c'était la prison, qu'on se le dise. Mais ça ne change rien du tout. Il n'a jamais menti sur rien, c'est toujours la même personne. Elle est là, accroupie à côté du candidat assis à terre, les bras autour des genoux, et lève le regard vers Alistair, moins hésitant que d'ordinaire. « Je n'ai pas peur. » Elle a déjà prononcé ces mots avant d'affronter Andreja au combat amical, la semaine dernière. Ce sont des mots qu'elle tient à dire quand elle les pense, elle qui d'ordinaire est effrayée de tout et de rien. Mais s'il y a une personne de laquelle elle n'a pas peur, c'est bien Alistair. Parce qu'il n'est pas là, venu pour se vanter de ce qu'il a fait. Ca se voit qu'il porte tout ça comme un boulet au pied, que ce soit regrets, cauchemars ou déceptions. Il n'est pas fier, c'est tout le contraire, et c'est sans doute la raison principale pour laquelle Gaëtane n'a pas peur et lui fait confiance. « Tu n'es pas obligé d'en parler si tu n'en n'as pas envie... » ajoute-t-elle, naturellement. Elle n'est pas là pour poser des questions, elle laisse ça aux autres, qui d'ailleurs ne manqueront pas de le harceler cette semaine, c'est certain. C'est sa vie, il est libre de dire ce qu'il veut à qui il veut, elle ne veut pas lui tirer les vers du nez, surtout quand c'est aussi délicat. Mais s'il veut parler, elle sera là pour écouter. Ca, elle sait bien faire.
Alistair

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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyMer 10 Déc 2014 - 15:35

Alistair prend peu à peu conscience de la stupidité de son acte. Quelle idée lui est passée par la tête pour qu’il s’imagine que de défendre un secret comme celui-ci relève de la bonne idée ? En réalité, il a toujours su que ça n’en était pas une, simplement il s’imaginait être éliminé avant et ne pas avoir à revenir ici pour avouer lui-même la vérité. Sauf qu’il est encore en course et qu’il n’a donc pas pu échapper à cette révélation. Naïvement, il voulait prouver aux gens qu’il n’est pas le même, que bien qu’il soit distant, renfermé et peu bavard, il n’est pas dangereux pour autant et qu’il n’est pas nécessaire de se détourner de lui une fois la vérité sur son passé révélée au grand jour. Simplement être jugé pour ce qu’il est et non pas ce qu’il était. Il voulait aussi montrer qu’un criminel – un gamin, en plus de ça – n’est pas foncièrement méchant pour le reste de sa vie ou enclin à la récidive, et qu’il peut vivre une vie à peu près normale. Et puis, paradoxalement, c’était le risque à prendre, pour participer à cette émission. Au point où il en est, Fake Lover lui est apparue comme la meilleure solution pour se faire de l’argent facilement, et on ne peut pas dire qu’il ait grand-chose d’autre à cacher. Il aurait pu s’inventer un secret bidon, du style je suis claustrophobe, mais vu sa mémoire, il aurait probablement oublié de jouer le jeu à un moment ou à un autre. Quoi qu’il en soit, il a besoin de calme pour remettre de l’ordre dans ses idées. Et par calme, il envisage une solitude totale durant quelques heures, une bulle dans laquelle s’enfermer sans que personne ne puisse la percer. C’est mal connaître ce nid et sa capacité a toujours mettre quelqu’un en travers de son chemin. Ce soir, c’est Gaëtane. Dans un premier temps, il ne sait pas s’il préfère accepter ou non sa présence, même s’il pencherait plus pour la seconde option. Ce n’est pas qu’il a quelque chose contre elle, c’est simplement qu’il ne veut pas lui infliger ses états d’âme, il l’a déjà assez fait par le passé. Et puis, finalement et paradoxalement à son envie de tranquillité, il lui avoue qu’elle va lui manquer. C’est sorti ainsi, sans prévenir et cela le surprend lui-même. Mais puisque cela est dit, autant ne pas faire marche arrière puisqu’il s’agit de paroles sincères. Il ne répond rien quand elle lui renvoie ses paroles à la figure. Il est touché, c’est certain, choqué, aussi. Il ne sait guère comment réagir alors il préfère ne pas réagir. Elle évoque la possibilité qu’il vienne à Quiberon et pour la première fois, il admet que l’hypothèse lui plait, mais les circonstances risquent de l’en empêcher. Il ne peut rien prévoir tant qu’il n’est pas dehors. Et puis, il a l’argent, encore et toujours. Même si ce serait pour la revoir elle, la personne avec laquelle il s’est le plus lié depuis qu’il est ici, un billet d’avion reste une dépense qu’il ne peut pas se permettre tant qu’il n’a pas remboursé ses parents. Sa réflexion sur l’argent ne manque pas de faire réagir la jeune femme et les paroles qu’elle tient par la suite le laisse muet un court instant, avant de reprendre ses esprits. « Tu me le proposes ? » Il relève la tête, un peu hésitant. Il n’est pas toujours doué pour lire entre les lignes, mais s’il a bien compris, c’est exactement ce qu’elle vient de faire, non, de lui proposer un peu d’argent qui provient directement de sa cagnotte ? Il n’attend pas sa réponse pour poursuivre, se concentrant à nouveau sur le sol. « Si c’est le cas, c’est gentil, mais je refuse. Je n’ai pas envie de m’endetter auprès de quelqu’un d’autre. » Sa proposition est généreuse et appréciable, c’est certain. Peut-être que dans d’autres circonstances, il l’aurait acceptée, même s’il en doute. Le fait est qu’il n’aime pas compter sur les autres, pour quoi que ce soit. Rien que le fait de lui faire à manger le dérange, parfois, parce qu’il se sent redevable. Autant dire que c’est impossible pour lui d’envisager accepter cette proposition. Et puis, il est déjà endetté auprès de ses parents, accepter son argent ne ferait que déplacer le problème, car il serait ensuite endetté auprès de Gaëtane. Et clairement, il ne veut pas que des questions d’argent entrent en compte dans les liens qu’ils ont pu tisser, surtout pas. Il sait qu’elle en fera bon usage de cet argent, qu’elle ne le dépensera pas pour faire la fête ou acheter des futilités, autant qu’elle le garde, en plus de cela. Mais outre le problème de l’argent et de sa capacité – ou non – à voyager, il en reste un bien plus important : l’image qu’elle aura de lui à sa sortie, s’il ne prend pas la peine de lui expliquer pourquoi il s’est retrouvé enfermé durant cinq longues années. Et autant dire que, dans l’immédiat, il n’est pas prêt à en parler. Ou peut-être, à demi-mots, comme sur le prime, laissant sous-entendre ce qu’il a fait sans jamais être précis. Une chose est sûre : il ne va pas s’étendre sur la question et raconter chaque détail encore ancré dans sa mémoire. Et de côté-là, peut-être qu’à leur sortie, les médias se feront une joie de révéler l’autre visage d’Alistair, à coup de photos choquantes et de témoignages accablants. Si cela remonte jusqu’aux oreilles de Gaëtane – et c’est probable – peut-être qu’elle ne souhaitera plus avoir le moindre contact avec lui, c’est une possibilité. Disons qu’être proche d’un meurtrier – puisqu’il faut mettre un mot sur cet acte – c’est rarement vu d’un bon œil, raison pour laquelle il n’a cessé de s’inquiéter de l’opinion que les autres pourraient avoir sur lui à l’issue de ce jeu. Il s’attendait à toute sorte de réponses sauf celle qui sort de la bouche de Gaëtane. Elle n’a pas peur. « C’est vrai ? » Il demande, instantanément, relevant la tête. C’est sûrement vrai, si elle le lui dit sans la moindre once d’hésitation. Mais ça le surprend, car ce n’est pas le genre de paroles auxquelles il est habitué. C’est plutôt l’inverse, même. Il a payé sa dette, il n’a aucune pulsion violente – excepté envers lui-même – il ne représente pas un danger pour les autres et pourtant, il sera toujours attaché à cette étiquette de gosse dérangé avec lequel il ne faut pas traîner. Alors qu’elle n’ait pas peur de lui, c’est inattendu. Il esquisse un bref sourire à la prochaine réflexion de Gaëtane. « Je n’en ai jamais envie, je n’aime pas en parler, c’est délicat… Encore plus avec les caméras. » Il précise. Il ne compte pas vraiment en parler, car il n’y a pas des jours où il est plus enclin à s’ouvrir sur le sujet que d’autres, il n’en a jamais envie, tout simplement. C’est délicat, c’est certain, et surtout à cause des caméras. Il n’a aucune envie d’en parler et de passer pour le type qui arrive à en discuter sans le moindre problème, ce n’est pas le cas. Mais ça le rassure, dans un sens, de savoir que Gaëtane ne va pas s’attarder à lui demander des précisions. D’autres ne seront pas aussi tolérants qu’elle. Le calme avant la tempête. Il marque une pause par la suite, un silence s’ensuit, silence qui lui est bénéfique un instant, avant qu’il ne brise celui-ci par une révélation à laquelle lui-même ne s’attendait pas. « C’était le père de ma meilleure amie. » Il évoque en murmurant, comme pour s’assurer que les micros ne puissent pas capter cette confession. Ils doivent déjà le savoir, à l’extérieur, alors il peut bien l’avouer à quelqu’un ici, quelqu’un de confiance, bien même s’il ne sait pas pourquoi ces mots ont franchi ses lèvres. Il aurait pu parler de n’importe quoi, de l’arme du crime, de son procès ou de son enfermement, mais il a fallu qu’il dévoile l’identité de sa victime. Peut-être parce que dans un sens, c’est pire qu’un simple inconnu. « J’ai jamais pu et je pourrais jamais me le pardonner. » Et c’est tant mieux, à son avis, plutôt que d’accepter et de vivre normalement, ça prouve qu’il n’est pas foncièrement mauvais, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il imite la position de Gaëtane, ramenant ses genoux contre son torse, comme le gamin apeuré qu’il était. « C’est comment les services secrets ? » Il demande, sorti de nulle part, mais il a besoin de changer de sujet et c’est le seul qui lui est venu à l’esprit. Mais après tout, c’est une question pertinente. C’est comme dans les films ? Ils torturent des gens à tour de bras, mettent leur vie en péril dès que l’occasion se présente, n’écoutent jamais les ordres ? Il se doute bien que la vérité doit être considérablement éloignée, mais la réponse l’intéresse, du moment qu’ils peuvent éviter de s’attarder sur le sien, de secret.
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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyMer 10 Déc 2014 - 17:56

    C'était comme ça depuis qu'elle a même évoqué l'idée avec le docteur Mercier. Elle vient ici pour se confronter à la réalité, aux personnes de son âge qu'elle est sensée côtoyer au quotidien, en tant que jeune adulte de vingt-quatre ans maintenant, pour essayer de retrouver un semblant de vie normale et pas celle d'une ermite qui se cache dans un village de campagne parce que c'est plus confortable. Jamais il n'a été question d'argent, parce qu'elle n'en n'a pas besoin. Elle touche sa retraite, confortable, et sa pension d'invalidité, et vit très bien avec. Il lui reste aussi un peu d'argent de ses dernières apparitions à la télévision, il y a huit ans. De toutes façons, être riche, elle s'en fiche pas mal. Ce n'est pas l'argent qui lui donnera un cerveau standard, ce n'est pas l'argent qui effaceront ses angoisses quotidiennes. L'argent ne ramènera pas ses souvenirs. Si elle venait à en gagner, elle l'avait décidé dès le début : il irait à la recherche et aux associations pour les personnes atteintes d'autisme. Cela dit, ça peut encore changer. Et là, elle voit aussi une très bonne opportunité pour le dépenser. C'est toujours aider quelqu'un, après tout. Gaëtane hoche la tête pour confirmer ce qu'elle vient de dire à Alistair, qui semble un peu étonné. Et puis elle hausse les épaules. Il refuse, bien entendu, elle s'y attendait. Là, maintenant, elle se dit qu'elle aurait vraiment dû le faire, ce buzz dans le vide, parce qu'il n'aurait pas eu le choix, mais elle déteste tout autant imposer ses propres choix aux autres. « Ca n'a jamais vraiment été à moi... ça ne l'est toujours pas... et je n'en n'ai pas besoin. » Après tout, ce n'est qu'une cagnotte fictive jusqu'au dernier jour. Ce n'est pas vraiment réel, elle n'a pas le chèque à son nom entre les mains. C'est aussi quelque chose qu'elle sait bien faire, ça, jouer sur les mots. Mais elle n'a jamais considéré cet argent comme le sien alors elle ne voit aucun problème à le donner à qui elle veut. Elle n'est que la décideuse, pas la propriétaire, pour l'instant. « Ce n'est pas vraiment une dette, non... ? » ajoute-t-elle en hésitant un peu, parce qu'elle est vraiment nulle quand il s'agit de faire changer les autres d'avis, mais pour elle, c'est clair comme de l'eau de roche. Alistair peut toujours y réfléchir jusqu'à dimanche, après tout. Elle a proposé, c'est à lui de décider. Elle n'a pas peur, non, pas du tout. En tous cas, pas de lui, c'est certain. Des autres qu'elle ne connaît que peu, oui, de l'extérieur et de ce que certains pourraient lui faire endurer, oui, mais d'Alistair, non. Il a l'air même étonné, voire abasourdi d'entendre quelqu'un dire qu'il n'a pas peur d'elle, ça en est même assez triste. Gaëtane accuse le coup de la réaction et tout ce qui s'ensuit avec une expression un peu perplexe et hoche la tête pour confirmer qu'elle ne ment pas, ou qu'elle n'essaie pas de se persuader du contraire. Bien sûr que c'est vrai. Et quand il dit ne jamais vouloir en parler, elle comprend bien. Ca fait quelques heures qu'elle a saisi que ce qu'il s'est passé, ce n'est ni léger, ni simple, et que c'est même tellement lourd à porter que ça le fait espérer disparaître, souvent. Elle ne voit pas vraiment son expression, parce que la lumière de l'éclairage mal placée les fait plutôt ressembler à des ombres chinoises qu'à autre chose, et que sa vue est vraiment nulle, surtout après avoir porté des lentilles toute la soirée. Ses yeux sont secs, elle qui pourtant s'est surprise à verser une larme pendant le prime. Il y a un silence, elle ne dit rien, elle se contente de se mordre l'intérieur de la bouche en guise d'inquiétude, et puis de toutes façons, elle n'a rien à ajouter, il ne s'agit pas d'elle, là. Ca serait égoïste de vouloir combler le silence. Mais quand cette phrase s'envole de la bouche d'Alistair, le seul et premier détail qu'elle a de ce qu'il s'est passé, elle a le coeur qui fait un bond dans la poitrine, parce que tous les scénarios défilent sans sa tête. La situation. Le fait qu'il s'agisse de la famille d'un proche. Et là, elle se demande ce qu'a bien pu faire cet homme pour que ça dérape de cette façon, parce qu'il a forcément fait quelque chose. Elle sait qu'Alistair n'est pas un meutrier de sang-froid. Accident, ou de la défense, elle a le cerveau qui carbure et là, vraiment, elle aimerait vraiment pouvoir l'arrêter. Elle a l'impression, même sans rien dire, que ses idées sont complètement intrusives et empiètent sur la vie privée et cet évènement qu'Alistair voudrait effacer. Elle a le beau rôle, finalement, elle qui s'est débarrassée de ses souvenirs involontairement, elle n'a pas à repenser aux possibles choses qu'elle a peut-être faites, elle a juste à vivre avec un trou dans la tête. Gaëtane a du mal à retenir ses pensées, qui s'enchaînent, et finalement sort de tout ça en sentant ses joues s'humidifier à nouveau. C'est drôle, comme sensation, pour quelque chose qui n'est pas arrivé depuis des années. Elle ne dit rien, se contente de renifler et retire ses lunettes pour essuyer ses joues de la paume des mains. « ...je... pardon, désolée. » Elle ne devrait pas pleurer, ce n'est pas son rôle non plus, elle devrait plutôt essayer de rendre les choses meilleures, mais elle se rend bien compte que malgré beaucoup d'efforts, la tâche est difficile. Elle ne peut pas faire en sorte qu'il oublie, elle ne peut pas effacer ce qu'il s'est passé, et pour ce qui est du pardon, ce n'est pas non plus dans ses cordes. Ca contribue aux larmes sur ses joues, ça aussi, ce sentiment d'impuissance. Elle reste silencieuse quelques instants, et puis une question d'Alistair la ramène à ses propres souvenirs. Ou plutôt, le manque de souvenirs. Comment c'était ? Bonne question. Elle secoue la tête. « Je ne sais pas... » répond-t-elle avec un timide sourire un peu désespéré. Sa mémoire a bien joué son coup et a décidé d'effacer tout ce qu'elle a vécu à partir du moment où elle est montée dans cette voiture de l'armée, jusqu'au moment où elle s'est réveillée à l'hôpital. La nature est bien faite. « Je ne m'en souviens pas... et on ne peut rien me dire, par sécurité, alors... » ajoute-t-elle en haussant les épaules. C'est sans doute mieux comme ça. Si elle se souvenait et était encore en liberté, elle pourrait potentiellement être dangereuse pour beaucoup, pour les autres agents, pour la France même, peut-être. Et elle n'est pas sûre de supporter le poids de toutes ces choses, et de toutes les questions qui fuseraient dans sa tête par la même occasion.
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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyJeu 11 Déc 2014 - 2:13

Autant être honnête, se rendre à Quiberon à une idée à laquelle il a pensé, mais qui lui semblait totalement irréalisable. À vrai dire, elle lui semble encore irréalisable à l’heure actuelle, pour plusieurs raisons. Il y a le fait qu’il ne pourrait pas forcément se déplacer comme il le souhaite, tout dépendra de son contrôleur judiciaire qui continue à le suivre, quinze ans après les faits. À première vue, quitter le Royaume-Uni lui semble être une idée judicieuse. Il pense que les gens sont plus susceptibles de le reconnaître que dans un village de campagne français, mais peut-être qu’il se trompe. En tout cas, Gaëtane avait déjà piqué sa curiosité à propos de ce lieu quand elle avait évoqué le fait qu’il s’agit d’un endroit calme, il y a déjà quelques semaines. Et puis, le fait qu’elle y vive et qu’il pourrait ainsi la revoir et garder contact avec elle n’est pas un argument négligeable, au contraire. Mais il reste encore le problème de l’argent. Il ne peut pas vraiment le dépenser dans des futilités. Pas qu’il considère le fait de rendre visite à Gaëtane comme futile, loin de là, simplement il ne se permettrait pas de faire passer ses envies avec le remboursement de sa dette, cela a toujours été ainsi. Les paroles de Gaëtane le surprennent, il est étonné. Est-ce qu’elle va sérieusement de lui proposer une partie de sa cagnotte ou a-t-il rêvé ? Et bien, il faut croire que non, puisqu’elle déclare que cet argent n’a jamais été réellement à elle et qu’elle n’en a pas besoin. « Peut-être, mais je suis sûr que tu sauras le dépenser convenablement. » Il dit, convaincu. Elle n’en a pas besoin, tant mieux pour elle, mais il compte sur elle pour le dépenser convenablement. Il ne se fait pas trop de souci, en réalité, il en est persuadé. Sa proposition est généreuse, c’est le cas de le dire, mais il n’a aucune envie de s’endetter auprès d’une autre personne. C’est un cercle vicieux dans lequel il ne veut pas tomber. À vrai dire, s’il avait été égoïste dès le départ, s’il n’avait pas jugé utile de rembourser les frais d’avocat à ses parents, il ne serait pas dans cette situation. Peut-être aurait-il dû les laisser tomber comme eux l’ont fait, mais à leur différence, il ne peut pas tourner la page aussi facilement. Gaëtane estime que ce n’est pas vraiment une dette. « Pour moi, ça en est une. » Il répond, haussant les épaules et affichant un maigre sourire. Son raisonnement n’est pas stupide, c’est argent n’est que virtuel pour l’instant, elle n’a pas eu le chèque à son nom, elle pourrait très bien le reverser. Sauf que lui ne voit pas les choses ainsi, c’est de l’argent qui lui est destiné. Dans ce sens, son avis rejoint celui qu’il a eu à la suite de la proposition d’Andreja de lui reverser la moitié de sa cagnotte ‘’volée’’ par la découverte de la moitié de son secret. Cet argent, il est à eux, ils l’ont mérité et il n’a aucune envie d’en profiter parce qu’ils lui le proposent. Il se débrouillera autrement, il a toujours réussi à se débrouiller, ça ne risque pas de changer. Et sa réponse non plus, par ailleurs. Dans tous les cas, pour ce qui est de Quiberon, peut-être qu’elle aura envie de retirer sa proposition en apprenant ce qu’il a pu faire, elle ne serait pas la première. Ça le peinerait, c’est certain, parce qu’il s’est attaché à elle et que ça lui ferait mal, mais c’est un sentiment qu’il connait bien, depuis le temps. Une chose est sûre, il ne lui en voudrait pas. Pourtant, elle lui annonce qu’elle n’a pas peur et ça le laisse muet, surpris, choqué, toutes sortes d’émotions qui se confondent, parce qu’il ne s’agit pas de la réaction habituelle des autres. Et il ne peut faire taire cette petite voix dans sa tête qui lui hurle qu’elle n’a pas peur maintenant, mais peut-être qu’après… Mais dans l’immédiat, il se raccroche à cela et encore plus quand elle lui confirme par un hochement de tête qu’elle est sincère. Il n’en doutait pas à vrai dire – c’est Gaëtane – mais c’est un réflexe, tant ça lui semble incompréhensible. La jeune femme évoque ensuite le fait qu’il n’est pas obligé d’en parler s’il n’en a pas envie. Il rectifie en avouant qu’il n’en a jamais envie, car il s’agit malgré tout d’un sujet particulièrement délicat, d’autant plus avec les caméras autour d’eux. Et il marque ensuite un silence, apaisant dans un premier temps, qui ne tarde pas à devenir lourd, même pour lui. Et finalement, il lâche une bombe. Une petite révélation, murmurée du bout des lèvres, qu’il réalise en même temps qu’il la prononce qu’il s’agit là d’une très mauvaise idée. C’était le père de sa meilleure amie. Il n’a pas besoin d’en dire plus, ça en dit déjà assez, paradoxalement. Et il y a le silence, à nouveau. Un silence lourd, entièrement dû à sa bêtise. Il entend Gaëtane renifler, elle s’excuse et il relève la tête juste au moment elle essuie ses paumes. Il comprend rapidement la situation malgré la pénombre et il se sent stupide. Incroyablement stupide. Alistair dans toute sa splendeur, capable de dissuader les autres de l’aider ou de s’accrocher à lui en une simple phrase. « Non, c’est moi. » Il n’est pas doué pour décrypter le comportement des autres, encore plus dans la pénombre, mais il a bien conscience qu’il n’aurait jamais dû se laisser aller à une telle confession, il vaut mieux qu’il s’en tienne à son comportement habituel concernant ce sujet, à savoir se renfermer sur lui et prétexter un soudain mutisme plutôt que de formuler des réponses. « Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, c’est stupide. » Il ajoute, façon pour lui de s’excuser. Il a lancé une bombe, provoqué un malaise et il ne peut s’en prendre qu’à lui. Ce n’est pas comme si ce genre de comportement était suspect venant de lui, mais s’il peut les éviter en compagnie de personnes qu’il apprécie, c’est volontiers. Alors oui, il est préférable qu’il s’en tienne au même plan qu’à l’extérieur, à savoir ne rien dire ou acquiescer simplement de la tête. Il pensait naïvement répondre aux questions des gens, mais à voir comment il a jeté un froid avec Gaëtane – alors même qu’elle ne posait pas de questions – il va songer à s’abstenir de répondre. En fin de compte, il n’y a pas de meilleure façon de parler des choses. C’est difficile, c’est presque impossible sans passer pour un être totalement insensible, il n’y a pas d’approche adéquate, tout simplement. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire qu’il change de sujet, et rapidement. Dans la précipitation, il ne réalise même pas que sa question n’a aucun sens. Il le sait, pourtant, que Gaëtane ne possède pas le moindre souvenir de cette partie-là de sa vie, et le voilà qui pose une question sur les services secrets. Il réalise sa bêtise quand elle lui dit qu’elle ne sait pas. Il secoue légèrement la tête, fermant les yeux, exaspéré par lui-même et son manque de tact. Mais qui sait, peut-être qu’on lui a raconté quelques anecdotes à ce sujet, anecdotes qu’elle sera en mesure de lui raconter. Sauf que ses maigres espoirs sont bien vites anéantis. Elle ne s’en souvient pas et on ne lui a rien dit par mesure de sécurité. C’est logique, après tout. « C’est vrai, j’y pensais plus, excuse-moi. » Il dit, référence au fait qu’elle ne s’en souvienne pas, tandis qu’il continue à se maudire intérieurement pour sa bêtise. « Je suis pas doué pour changer de sujet. » Il avoue, comme une tentative de justifier sa question, car après tout, il s’agit bien de cela, une précipitation pour ne pas que le sujet de son secret reste sur le tapis trop longtemps. « Tu penses réussir à trouver le sommeil, ce soir ? » Voilà, ça c’est mieux comme sujet, il le maîtrise et il est souvent au centre de leur conversation.
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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyJeu 11 Déc 2014 - 9:57

    Le sujet de l'argent est toujours un peu délicat, parce que d'un côté, elle ne veut pas avoir l'air égoïste et repartir avec cette cagnotte sans rien dire, qu'elle soit pour elle ou non, et de l'autre, elle a toujours peur de blesser en proposant cet argent. C'est toujours difficile d'aborder le sujet sans tomber dans l'extrême, alors elle ne préfère pas insister. Elle a dit ce qu'elle pensait sur le sujet, maintenant, c'est à lui de décider ce qu'il veut faire. « Réfléchis-y, quand même... » fait-elle histoire de clôturer la discussion autour de tout ça, d'une voix un peu timide. Elle n'a pas envie d'avoir l'air trop agressive, elle ne veut rien forcer à personne, même si elle aimerait qu'on lui dise qu'elle peut faire quelque chose pour aider. Jusque là, elle s'est tout de même sentie assez inutile et surtout désarmée face à tout ça. Et quand, à la surprise de Gaëtane, il aborde spontanément le sujet de ce qu'il s'est passé, il y a des années, elle est même prise de court. Parce qu'il ne suffit que d'une phrase pour chambouler ce qu'il se passe dans sa tête, pour la faire réfléchir, et pour que l'empathie se décuple, et la voilà qui se met à pleurer sans même s'en rendre compte, au début. Elle se rend bien compte que même si beaucoup l'ont plainte, avec ses soucis familiaux, sa piètre carrière vite avortée, ses soucis psychologiques à répétition, elle est loin de tout ce qu'a pu vivre Alistair. Quand elle s'essuie les joues après s'être rendue compte que les larmes avaient coulé, il l'aperçoit, d'ailleurs, et semble penser qu'il a fait ou dit quelque chose de mal. Ce n'est absolument pas le cas. Il n'a absolument pas à s'excuser, pas du tout, alors quand il le fait, elle se contente de secouer la tête, d'un air déterminé, parce que non, ce c'est pas du tout l'effet escompté. Après des années sans jamais laisser s'humidifier ses yeux autrement que sous la contrainte de la panique, elle voit bien qu'elle aurait peut-être dû retenir ça un peu plus longtemps. Mais le prime et tout le reste ont eu raison de cette barrière et la voilà qui fout encore les pieds dans le plat. Elle ne trouve rien à dire, plantée là comme une idiote, alors qu'elle entend la voix d'Alistair se dérober alors qu'elle pensait essayer de faire mieux aller les choses, même si l'évolution est infime. Tout ce qu'elle trouve à faire, c'est une solution de détresse, dénuée de beaucoup de réflexion, mue par un mimétisme. Elle s'avance et passe ses bras autour du cou d'Alistair pour essayer d'en faire une étreinte de soutien, cependant maladroite. Elle a vu Jessica prendre Paloma dans ses bras pour la soutenir, au prime, aussi. Alors peut-être que ça marche. Elle qui d'ordinaire évite ce genre de contacts, elle prend le risque de tout faire péter, parce qu'elle sait bien qu'Alistair non plus, comme elle, n'aime pas ça. C'est maladroit parce qu'elle ne sait pas aussi bien faire que Jessica, mais quand elle ne trouve rien à dire, c'est peut-être mieux de trouver des alternatives. S'il veut parler, qu'il parle, s'il veut rester silencieux, alors qu'il le reste, s'il veut pleurer, il peut pleurer. Et tant qu'il ne lui aura pas demandé de partir, elle sera là pour écouter ou soutenir, c'est tout. Au bout de quelques secondes, Gaëtane revient à la réalité, se rendant compte qu'elle s'impose, chose qu'elle déteste faire, et se dégage d'un air embarrassé pour se repositionner plus loin, assise à genoux dans l'herbe. Elle remet ses lunettes en place plusieurs fois, frénétiquement, son éternel tic nerveux. Le changement de discussion est maladroit aussi, mais ça lui est bien égal. Elle commence à l'accepter, de ne pas se souvenir, après tout, alors elle bafouille en secouant la tête. « Oh, non, je... non, ce n'est pas grave. Je suis sûre que... de toutes façons, je n'aurais pas vraiment eu le droit de répondre... » fait-elle pour nuancer. Et puis c'est sans doute mieux de ne rien savoir, finalement. Les angoisses, elle les doit aux tests et aux hôpitaux, et à son Asperger, pas à un manque de souvenirs. Si elle va arriver à dormir, à vrai dire, elle a bien essayé, dans la demi-heure passée, sans succès. Elle hausse les épaules avec une moue un peu défaitiste. « Je ne sais pas... » fait-elle en tortillant ses doigts entre eux sur ses genoux, la tête baissée. « Pas tant que... tu seras assis tout seul ici, je crois. » C'est bien pour ça qu'elle s'est sortie de la chambre, pour se lancer à sa recherche, après tout, alors si elle retourne de là d'où elle est venue comme ça, ça n'aura pas changé grand chose à la situation. Mais s'il préfère rester là tout seule, elle repartirait. Si elle n'arrive pas à dormir, elle trouverait une occupation dans la maison, comme d'habitude. Après un prime comme celui qu'ils viennent d'expérimenter, elle doute être la seule à rester éveillée, de toutes façons.
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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyVen 12 Déc 2014 - 2:33

Gaëtane n’est pas la première à lui proposer de l’argent, Andreja l’a déjà fait avant elle, lui proposant de lui redonner le peu de sous qu’il avait pris de sa cagnotte, après avoir découvert la moitié de son secret. Sauf que la réponse était la même que pour Gaëtane, un non définitif. Parce qu’Alistair n’a aucune envie de s’endetter auprès de quelqu’un d’autre. L’avantage avec la dette qu’il a envers ses parents, c’est qu’il ne les voit plus, il ignore ce qu’il devienne et c’est ainsi plus facile de les rembourser à son rythme, parce qu’ils ne lui mettent pas la pression. Et puis, surtout, il n’a aucun lien avec eux, c’est bien plus facile quand des histoires d’argent entrent dans l’équation. Gaëtane clôture le sujet en lui demandant de quand même y réfléchir. « D’accord. » Il hoche brièvement la tête pour appuyer ses dires. Mais en réalité, il sait pertinemment qu’il ne changera pas d’avis. Pire, il n’y réfléchira pas. Car y réfléchir voudrait dire trouver des raisons d’accepter et il préfère toujours s’en tenir à sa première décision. C’est pour cela qu’il a promis à Andreja de réfléchir à sa proposition d’appartement mais qu’il ne l’a pas fait. Et dans le cas de Gaëtane, il s’agit d’argent, une somme un peu plus conséquente que les 2’200€ qu’Andreja lui a déjà proposé et il n’a aucune envie qu’un sujet aussi sensible vienne gâcher les liens qu’ils ont pu créer. Enfin, si l’argent lui semble être un sujet sensible, ce n’est rien comparé à ce qui l’a mené en prison. Et pourtant, le voilà qui aborde le sujet à travers une simple phrase, prononcée sans réfléchir, qu’il regrette aussi tôt. C’était le père de sa meilleure amie, c’était le père d’Emily. Et il espère sincèrement que celle-ci n’a pas connaissance de l’émission, il l’a suffisamment blessée pour ne pas qu’une simple phrase enfonce le clou. En revanche, il peut deviner la réaction de Gaëtane et il se sent immédiatement stupide. Elle venait à peine de lui dire qu’elle n’avait pas peur de lui et le voilà qui balance cette petite phrase qui a pourtant un gros impact. Il se sent stupide parce qu’il est indirectement ou non, il ne sait pas vraiment, responsable du changement d’humeur de Gaëtane. Il s’imagine qu’elle pleure et il remercie silencieusement la pénombre de ne pas pouvoir le constater de ses yeux et de se fier uniquement aux sons qu’il perçoit, parce qu’il se base sur son impression et ça lui suffit pour se dénigrer. Et paradoxalement, c’est elle qui s’excuse. Elle ne devrait pas, c’est entièrement sa faute et il ne sait pas comment rattraper le coup. Elle secoue légèrement la tête tandis qu’il essaie tant bien que mal de justifier cette phrase – même si en réalité, il n’y a pas de justification, il ne sait lui-même pas pourquoi ces mots ont franchi ses lèvres. Et là, il s’attend à toutes sortes de réaction de la part de la jeune femme. Qu’elle reste muette, qu’elle essaie de le rassurer maladroitement ou, plus probable, qu’elle parte. Parce qu’il ne comprendrait pas qu’elle reste alors qu’il gâche les choses dès qu’il ouvre la bouche. Et pourtant. Il s’attendait à tout, sauf ce qu’elle fait. Il la voit s’approcher, il a un mouvement de recul par réflexe – vieille habitude – tandis qu’elle l’encercle maladroitement de ses bras. Il met quelques secondes à réaliser ce qu’il se passe, mais accepte finalement cette étreinte. Ses bras se lèvent même dans le but de rendre son étreinte à Gaëtane, mais à peine a-t-il frôlé son dos qu’il s’abstient et que ses bras reprennent leur position initiale, le long de son corps. Elle n’aime pas les contacts, Gaëtane, peut-être même moins que lui, il ne veut pas lui imposer quelque chose qui la rendrait mal à l’aise. Il ferme les yeux une fraction de secondes, touché par ce geste, parce qu’au lieu de fuir, elle est restée. L’étreinte dure une poignée de secondes, Gaëtane reprenant sa position initiale. Il est confus, un peu perdu, entre le fait qu’il se maudisse encore pour ce qu’il a dit et le geste imprévu de la jeune femme, alors il change de sujet maladroitement, évoquant les services secrets. Et à la réponse de Gaëtane, il se sent encore plus stupide, à la limite du cas désespéré, car il sait pertinemment qu’elle n’a aucun souvenir. Il s’excuse, mais elle ne prend pas mal les choses. Elle n’aurait de toute façon pas eu le droit de lui répondre. C’est vrai, les techniques des services secrets ne doivent sûrement pas s’ébruiter. Il hoche simplement la tête, signe qu’il a enregistré sa réponse, tandis qu’il tente un nouveau changement de sujet, évoquant le sommeil de Gaëtane qu’il sait légèrement capricieux. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont cette fâcheuse tendance à se retrouver à des heures tardives, ou après un prime quelque peu mouvementé, comme celui de ce soir. Elle ne sait pas, mais il devine à son comportement dans la pénombre – le fait qu’elle semble jouer avec ses doigts – que c’est mal parti. Sauf qu’elle ne s’attarde pas sur ce qui peut la tracasser, mais sur le fait qu’elle ne dormira pas tant qu’il sera assis ici tout seul. « Je ne suis pas seul. » Il répond dans un premier temps, esquissant un bref sourire qu’elle ne devinera peut-être pas, mais peu importe. Il n’est pas tout seul, c’est vrai, et même s’il était plutôt réticent à sa compagnie quand elle est arrivée, il s’est finalement adapté et comme à chaque fois qu’il passe du temps avec Gaëtane, ça lui fait du bien. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. » Il ajoute, parce qu’il s’agit bien de cela, non ? Il n’est pas doué pour interpréter les gestes et encore moins les mots, mais il lui semble qu’il s’agit bien de cela, même si ça lui semble toujours aussi surprenant que l’on puisse s’inquiéter pour lui. « Je ne veux pas te retenir si tu préfères dormir ou faire autre chose. » Surtout pas, il ne voudrait pas qu’elle se prive de son sommeil simplement parce que l’idée qu’il soit seul, perdu dans le labyrinthe, lui est désagréable. C’était ce qu’il recherchait en venant ici, la solitude et le calme, et il parviendra sans peine à profiter de cela si Gaëtane vient à déserter pour vaquer à ses occupations. Il faudra compter sur la compagnie de ses pensées négatives, aussi, mais depuis le temps, elles ont leur petite place attitrée dans son esprit. « Et puis, je ne pense pas rentrer avant un moment. » En tout cas pas avant qu’il soit certains que la quasi-totalité du nid a sombré dans le sommeil. Il est venu ici dans l’idée de s’y éterniser, de disparaître quelques heures et à moins qu’un monstre qui erre ses lieux se mette à sa poursuite, il ne pense pas décamper. « Je crois que je ne suis pas prêt à supporter le regard des autres. » Il ajoute, comme une explication au fait qu’il ne pense pas rentrer. C’est son plan, cette semaine, se faire le plus discret possible, longer les murs, éviter soigneusement les autres. Parce que même s’il n’a pas dit clairement les raisons de son emprisonnement, elles lui semblent relativement évidentes, on ne purge pas cinq ans, à treize ans, pour le vol d’un paquet de bonbons. Et peut-être qu’il aurait dû donner des explications plutôt que de se contenter d’un intitulé, pour ne pas que les gens se fassent des idées, pour ne pas qu’ils s’imaginent les pires scénarios possibles, même si la réalité est loin d’être édulcorée. « Peut-être que si je reste là assez longtemps, le monstre du labyrinthe viendra me dévorer. » Il termine, haussant brièvement les épaules, réalisant bien qu’il retombe dans ses vieux travers, submergés par ses pensées négatives, alors autant tenter une pointe d’humour avant de créer définitivement un malaise.
Gaëtane

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MessageSujet: Re: i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48   i'll tell you my sins and you can sharpen your knife, 08/12 - 1h48 EmptyVen 12 Déc 2014 - 12:23

    Gaëtane ne sait pas quoi dire, pas quoi faire, et elle déteste ça, parce qu'elle se sent complètement inutile alors qu'elle voudrait pouvoir faire quelque chose. Parce que voir Alistair dans un état comme celui-ci contraste trop avec les discussions qu'ils ont pu avoir auparavant, plus légères. Et elle déplore tout ça, parce qu'elle sait que ça pourrait être mieux, mais ça ne l'est pas, c'est pire. Elle est complètement désarmée, cela dit, elle l'est souvent. Cette fois plus que les autres. Elle se dit que c'est peut-être une mauvaise idée de venir et d'interrompre la solitude volontaire d'Alistair, mais en même temps, elle n'a aucune envie de partir, de le laisser seul avec ses démons, de peur d'avoir l'air de fuir quelque chose. La seule chose qu'elle pourrait fuir, finalement, c'est son inutilité face à tout ça. Alors elle s'accroche, elle cherche désespérément quelque chose à dire ou à faire, et la seule chose qui vient, c'est ce geste aperçu lors du prime entre deux autres personnes, qu'elle a déjà vu chez les autres mais jamais chez elle, qui cependant a l'air d'avoir la signification souhaitée. Alors voilà, elle se retrouve à agir plus vite que sa pensée, c'est assez rare. Elle est maladroite, elle appréhende un peu sa propre réaction au contact, parce que d'ordinaire, ça la met mal à l'aise et elle évite, mais au final, rien de tout cela. C'est peut-être l'habitude, d'avoir laissé malgré elle Ghika ou d'autres s'approcher, quand elle était en confiance, ou peut-être parce que c'est destiné à avoir un sens, mais elle se surprend à rester étonnamment calme. C'est même presque rassurant, même si ce n'est pas forcément le sujet. Et puis finalement elle se rend compte que son geste n'est pas forcément appréciable, alors elle s'éloigne pour se rasseoir sans trop rien dire, un peu gênée. Il dit ne pas être seul, mais si elle s'en va et le laisse là, il le sera. Elle ne répond pas, se contente d'avoir une moue un peu tiraillée entre l'inquiétude et le désaccord, mais ça ne sert à rien d'insister, elle aurait l'air d'une folle complètement bornée. Elle s'inquiète, c'est plus fort qu'elle, même s'il lui dit de ne pas trop s'en faire. A le voir comme ça, assis tout seul dans le noir, au milieu du labyrinthe, après toutes les révélations, ce n'est pas une simple phrase qui fera tout disparaître d'un coup. Elle a l'impression que les rôles s'inversent, elle se souvient avoir dit ne pas vouloir le retenir, un soir où elle n'arrivait pas à dormir, et voilà que c'est Alistair qui s'y met. Ce à quoi elle secoue la tête. « Tu ne me déranges pas... » fait-elle. Elle est venue d'elle-même, non ? Elle a ses priorités, et son état passe avant toute occupation nocturne qu'elle pourrait avoir. Alistair est venu pour rester longtemps dans le labyrinthe, alors elle se contente de hocher la tête en baissant les yeux vers ses pieds. « Oh... » fait-elle. C'est son choix. Mais s'il est venu pour rester là, ca lui rend la tâche d'essayer de faire mieux aller les choses encore plus difficile. Et ça renforce encore plus le sentiment qu'elle ne devrait pas être là, en fait. Il a peur du regard des autres, c'est compréhensible. Comme beaucoup après leurs révélations, Andreja étant sans doute le suivant sur la liste. Alors là non plus, elle ne dit rien, parce qu'elle est très mal placée pour essayer d'arrondir les angles avec des promesses dans le vide. Promettre quoi ? Que les autres ne le regarderaient pas de travers, qu'ils ne poseraient pas de questions, que ça ira ? Tout ça, c'est complètement faux. Alors elle se contente de hocher lentement la tête avec une expression inquiète. Sa remarque sur le soi-disant monstre arrache un timide sourire à Gaëtane, un peu triste. Elle a entendu parler de cette rumeur un peu stupide, et beaucoup semblent s'en amuser, mais là, la plaisanterie a un double tranchant. Gaëtane secoue la tête avec les lèvres pincées. « Il ne me fait pas peur non plus. » Quelle idée de dire qu'un monstre vit dans le labyrinthe, ils ont peut-être cru que beaucoup tomberaient dans le panneau, mais à la place, c'est plutôt un prétexte aux plaisanteries, plus ou moins légères. Et s'il existe, eh bien, elle s'en chargerait, et puis c'est tout. Un silence s'installe, la plaisanterie n'a pas vraiment allégé l'atmosphère, au contraire. Toutes ces remarques font remarquer à Gaëtane qu'elle se mêle sans doute de ce qui ne la regarde pas, qu'elle est plutôt un intrus dans tout ça, et qu'en s'accrochant aux branches, elle ne respecte pas le souhait de solitude d'Alistair, alors elle est assez embêtée. « Je... je voulais juste savoir si je peux faire quelque chose pour t'aider... même si... je sais que je ne peux pas faire grand chose... » commence-t-elle en hésitant. Bien sûr qu'elle ne peut pas grand chose, mais on ne sait jamais. « Mais... si tu préfères que je m'en aille... je... je ne veux pas m'imposer alors je m'en irai... » ajoute-t-elle en commençant à se relever, parce qu'elle sent bien qu'elle n'aurait pas dû venir. C'est compréhensible, ça ne change rien à ce qu'elle pense de tout ça et d'Alistair, mais elle voit bien qu'elle s'impose et n'a pas envie de faire ça plus longtemps. Alors s'il veut qu'elle s'en aille, il suffit de le dire, et elle partira. Elle aurait bien un petit quelque chose à faire ailleurs, pour passer le temps... peut-être.

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