Elle n'a pas l'habitude de se réveiller aussi tard dans son quotidien, elle est normalement réglée comme une horloge pour se réveiller à huit heure précise. Elle a pris ce rythme depuis quelques années déjà et pourtant on dirait bien qu'ici les règles ne sont pas les mêmes. Il faut dire qu'il fait si sombre dans la suite Elvis qu'elle ne peut pas compter sur les rayons du soleil pour la tirer de son sommeil. C'est ce qui l’amène à se réveiller à des heures plus tardives comme aujourd'hui. 10H30, du jamais vu. Elle file dans le dressing pour enfiler un gilet, fait un petit détour par la salle de bain pour se brosser les dents et elle file dans la cuisine pour grignoter quelque chose. Un pomme et un verre de jus de fruit suffiront si elle souhaite pouvoir manger à midi, Adélie n'a jamais eu un gros appétit, elle n'a pas toujours été comme ça mais elle a appris à se restreindre.C'est encore un peu ensommeillée qu'elle arrive dans la salle de bal, la pièce est tellement lumineuse qu'elle est obligée de plisser les yeux. Le choc est trop violent. Elle ne remarque même pas tout de suite la présence d'une autre candidate dans la pièce, elle l’accueille avec un sourire chaleureux ce qui a le don de mettre immédiatement la rouquine en confiance. « Oh bonjour ». Elle lui répond ponctuant sa phrase d'un léger sourire. Elle reconnaît la candidate, si elle se souvient bien, elle s’appelle Mackenzi, elle le sait parce que la brune était sur le banc des nominés la semaine dernière. « Je vais bien merci, je suis juste vraiment fatiguée.Je crois que j'ai trop dormi, je suis encore plus fatiguée qu'après une nuit blanche. Et toi alors, tu vas bien ? Cette nouvelle vie de célibataire te convient ? ». Elle lui demande soucieuse de savoir comment elle vivait le départ de son ancien partenaire éliminé lors du dernier prime. Ses yeux finalement habitués à la lumière de la salle de bal, elle est finalement frappée par la fraîcheur de sa camarade, elle est très en beauté à une heure si matinale. « Tu es très élégante. Je me demande bien de quoi j'ai l'air à côté de toi ». Elle lance en plaisantant. Avec le tee-shirt de sa sœur, son short de pyjama et ses cheveux élégamment négligée elle devait avoir de l'allure c'était sûr.

Elle ne sait pas si la luminosité de la salle de bal y est pour quelque chose mai Mackenzi irradie dès le matin, elle a l'air si lumineuse qu'elle met immédiatement la jeune française à l'aise. Elle se sent toujours plus en confiance avec les gens souriants, c'est toujours agréable d'être accueillie par quelqu'un de si souriant d'aussi bon matin et non par un candidat grognon qui soupire toutes les deux minutes. Adélie est toujours positive le matin, elle ne voit pas de raisons d'être de mauvaise humeur alors qu'une nouvelle journée s'annonce avec son lot de surprise. Elle est peut être plus fatiguée qu'après les huit heures de sommeil réglementaires mais elle va bien, elle n'a aucune raison de se faire du mouron après tout. Sa camarade évoque sa mère et une des phrases qu'elle avait l'habitude de lui répéter dans ce genre de situation ce qui a le don d'arracher un sourire à la jeune femme. « Ta mère est de très bon conseil. La mienne se contenterai de dire que je suis une vraie marmotte et que chaque minute de sommeil que je m'octroie me rapproche un peu plus du coucher du soleil ». Elle se contente de répondre simplement. Cette petite réflexion prenait tout son sens quand on savait qu'en hiver la nuit tombait bien trop vite en montagne et avec elle le froid, l'obscurité et l'ennui. Dans un famille pleine d'énergie la paresse a toujours été vu comme un vilain défaut, une faiblesse de l'âme alors elle se tient à cette philosophie de vie qui la berce depuis l'enfance. La française finit par lui retourner la question, avec le prime de dimanche beaucoup de choses ont dû se bousculer dans la tête de la solaire Mackenzi. La brunette est contente d'être encore dans l'aventure. Son célibat n'a pas l'air de la déranger même si elle espère ne pas le rester éternellement. « Vous étiez si différents que ça avec Istvan ? » s'enquit-elle visiblement intéressée par les liens qui unissaient les candidats. Elle n'a pu côtoyer le garçon, elle n'a pas eu le temps, en une semaine c'était beaucoup trop difficile de faire la connaissance d'une trentaine de candidat en l'espace d'une semaine. « Tu ne resteras pas célibataire longtemps, je pense que d'ici dimanche ce problème sera réglé. Tu as pas une petite préférence parmi les candidats ? Lequel ferait un partenaire idéal pour toi ? ». Elle en pose des questions dès le matin mais elle est curieuse de nature parfois un peu trop mais ce n'est jamais dans le but de tirer les vers du nez de ses camarades. Mackenzi est très élégante ce matin c'est vrai et elle s'empresse de lui remarquer en se demandant bien ce à quoi elle pouvait bien ressembler à côté de cette femme déjà toute apprêtée. « Oh, ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas complimentée comme ça. C'est adorable. ». Elle répond en affichant son plus beau sourire malgré ses traits encore un peu fatiguée par la nuit qu'elle vient de passer. « Tu penses que Marilyn et JFK ont dansé dans cette pièce ? Je les vois bien danser une valse rien qu'eux d'eux. Je crois que je fabule un peu mais ils m'ont toujours fait rêver. ». Cette idée vient de lui traverser l'esprit et elle ne peut s'empêcher de demander à sa camarade américaine son avis. Tout le monde était au courant de l'amour qu'ont partagé l'icône glamour et le célèbre président américain. Peut être même que cet hôtel avait été le refuge de leurs rendez-vous secrets.