La veille elle a fait n'importe quoi. Elle le sait bien, faut qu'elle grandisse un peu. C'est juste qu'elle a pas trop l'habitude qu'on soit pas d'accord avec elle. Et faut dire qu'avec son partenaire ça arrive bien trop souvent. Elle l'adore depuis le début, même si c'est pas du tout le genre qu'elle fréquente. Surtout parce que c'est pas le genre qu'elle fréquente dans le font. Mais elle n'arrête pas de le trouver déconcertant. Il semble l'apprécier, il s'occupe d'elle. Et pourtant dès fois sans vraiment savoir d'où ça vient il semble dresser un mur de prison entre eux deux. C'est tellement perturbant. Elle aime les gens de manière inconditionnelle et elle n'a pas la rancune facile, alors elle l'aimera toujours même quand il sera plus froid, plus distant. Elle s'est tourné en ridicule, elle n'a pas sut agir de manière responsable, mature. Capricieuse comme elle est ce n'est pas très étonnant en même temps. Melvin va certainement sourire en la voyant agir de la sorte, souhaitant tout le courage du monde à son partenaire pour réussir à la supporter durant l'aventure. On lui dit dès fois au détour d'un couloir qu'elle doit être sacrément courageuse pour supporter Ronan, mais en réalité c'est à lui que revient le prix du courage. Elle est chiante, elle le sait bien. Elle ondule ses formes moulées dans sa robe rouge, celle qu'elle apprécie particulièrement et qu'elle met quand elle veut séduire ou se faire pardonner. Ses éternels hauts talons l'amène jusqu'au bar lounge. Il est déjà là, elle a encore un peu mal à la tête depuis hier soir, mais elle fait de son mieux pour lui offrir son plus beau sourire. « Je m'offre comme barmaid pour la soirée. » Qu'elle fait en passant derrière le bar, sortant un verre et une bouteille de pure malte qu'elle a trouvé dans un recoin sombre de la cuisine du restaurant. « Je ne bois pas. » Qu'elle le rassure du bout des lèvres, souriante. Elle le sert, généreusement l'air ravie. Elle glisse le verre vers lui et puis prend soudainement un air sérieux, presque timide. « Je suis vraiment désolée Ronan, je sais que je suis pas toujours facile, peut être jamais en faite... tu me pardonnes ? » Elle bat des cils outrageusement, une pointe de séduction dans le regard. Mais ce qui transparaît le plus de son visage, c'est sa sincérité à toute épreuve.

Son sandwich à la main, il entend les talons féminins résonner dans le bar. A coup sur, c'est @Gigi, il voit pas vraiment qui serait assez courageux pour venir l'emmerder pendant qu'il dine. C'est effectivement sa partenaire qu'il observe du coin de l’œil faire le tour du bar. Il manque s'étouffer avec sa bouchée quand il constate dans quoi elle s'est glissée. Parce que ya que ce mot là qui conviendrait, c'est pas possible d'enfiler une robe pareil. Il dit pas grand chose Ronan, en entendant sa proposition. En fait, il cligne simplement des yeux, immobile, son regard planté dans le sien, son cerveau qui le supplie de pas le planter ailleurs. Étonnement, c'est son cerveau qui remporte le combat aussi, il repose ses yeux sur son assiette et prend une nouvelle bouchée. Un verre glisse vers lui, scotch, à en croire la couleur, généreusement versé qui plus est. - Ya boire et boire. Il précise, parce qu'il va pas l’empêcher de boire. Il ne voulait simplement pas qu'elle se rende malade, ce qui n'avait pas vraiment fonctionné. Il la remercie tout de même pour le verre, pas très poliment, la bouche pleine. Elle reste de son côté du bar Gigi, ce qui est aussi bien. Oui, il a beau se répéter qu'elle est mariée et bien trop jeune, elle en reste sacrément canon et il a des yeux, en plus d'une queue. Ce qui ne fait pas toujours bon ménage. Il soupire légèrement à son battement de cil intensif mais finit par sourire. - Arrête ça, tu vas plus voir droit après. Tentative d'humour peut-être légèrement avortée. C'est qu'il en fait plus vraiment, de l'humour Ronan. Attrapant son verre, il fait passer sa bouchée par une rasade de scotch. - Pourquoi t'as fait ça? Il demande, sérieusement curieux. Peut-être que s'il arrive à mieux la comprendre, il arrivera à mieux la gérer. L'espoir fait vivre après tout.

Elle a déconné, c'est certain. Alors elle s'est dit qu'elle devait bien faire quelque chose pour lui. Malheureusement elle n'a pas vraiment de talent. Elle ne va pas lui chanter une chanson ce serait une torture, encore moins lui faire à manger il pourrait en mourir. Y a bien un truc qu'elle sait faire, c'est offrir sa compagnie, être là, elle belle et servir des verres. Alors elle a enfilé une robe outrageusement moulante et décolté, qui met parfaitement en valeur sa poitrine menue laissant presque croire qu'elle sort de chez le chirurgien plastique. Son physique c'est ce qu'elle a de plus proche d'un talent, comme certains en ont. Le dessin, la peinture, le chant, la danse. Elle maîtrise pas vraiment c'est choses là, mais l'art de la séduction ça elle sait faire. Elle a pas pour but de séduire son partenaire, mais plus lui faire oublié qu'elle peut être difficile à gérer et qu'elle l'a nominé d'office aussi. Comme toujours il mange dans son coin, il est pas difficile à trouver. Elle lui sert un verre, de ceux qu'il aime bien. Faut dire qu'elle commence à le connaître. Elle l'observe et même si elle paraît si souvent absorber par sa propre personne, ça ne l'empêche pas de faire attention à lui, aux autres. « Je sais bien, mais je crois que de toute façon j'en ai pas envie. » La veille ça lui a amplement suffit. Elle en vient aux excuses, ça passera mieux comme ça, après une gorgée de pure malte, après des sourires et des battements de cils. Peut être qu'elle en fait trop. Elle rit légèrement à ce qui semble être une blague. Elle rit beaucoup moins quand il lui demande des explications. Il va la trouver stupide, se moquer et encore plus la prendre pour une gamine. Elle baisse les yeux un moment avant de se décider à passer de l'autre coté du bar, se joignant à lui. Avec l'idée secrète qu'il sera trop distrait par la vue de son corps pour prêter réellement attention à ce qu'elle va dire. « Je... je n'aime pas quand les choses ne vont pas dans mon sens, je n'aime pas non plus quand on me dit de ne pas faire quelque chose. Alors je fais un caprice... J'ai pris ce verre parce que tu m'as pris la bouteille, j'ai bu trois litres de vodka parce que tu m'as pris mon verre. » Elle explique posant sa main sur son avant bras. « Je sais bien que c'est bête, je réagis sans réfléchir ... » Souvent. Et puis elle sourit retirant la main de son bras pour venir glisser ses cheveux derrière son oreille.

Il sait pas trop s'il est content ou pas de la voir. Ce qui veut surement dire qu'il est pas si heureux que ça. Il l'aime bien Gigi, elle est mignonne mais merde, des fois on dirait une gamine de trois ans. Et il en a jamais eu lui, des gosses, il sait pas comment les gérer. Et du coup, il a aucune idée de pourquoi elle fait ça, ou de si elle va faire la gueule longtemps. Il lui en veut pas, pas vraiment mais ça le fait chier. Il est patient avec elle, beaucoup, beaucoup plus qu'avec le reste des êtres humains peuplant cette planète et franchement, ça semble toujours pas être assez. Il voit bien à sa tête qu'elle veut se faire pardonner. A sa robe aussi. Ya pas à dire, elles ont toutes le même truc les filles. Le plus de peau visible, le plus de conneries elles ont à se faire pardonner. C'est presque dommage que ça marche aussi bien. Et Gigi elle est carrément canon comme ça, ce qu'elle sait très bien, c'est inscrit sur toute sa face la traitre. Il s'accroche probablement un peu trop à son verre, c'est toujours plus acceptable de s'accrocher à ses cuisses. Elle a pas qu'à les montrer ne semble pas être une excuse très efficace dans la vie de tous les jours. C'est aussi bien qu'elle boive pas, il a toujours trouvé ça sexy une femme qui peut descendre son scotch avec plaisir. Pas besoin d'en ajouter une couche. Fuck, ça marche drôlement bien c'te connerie, il a presque oublié qu'il est supposé lui faire la tronche. De toute façon, ça marche jamais, pas quand on partage un lit, et ils peuvent pas divorcer là. Il soupire doucement en écoutant son excuse. - Tu pouvais juste dire pardon. T'étais pas obligée de t'habiller comme ça. A entendre, s'il te plait, t'habilles plus comme ça à l'avenir. Eh, il est mignon Ronan mais ça va bien deux minutes. Même s'il sait qu'elle est mariée, et qu'il est pas du tout au gout de la demoiselle, ça l’empêche pas d'avoir des yeux baladeurs. - Joey m'aime pas. Ouais, c'est un masochiste dans l'âme, il aime bien ressasser la conversation, et alors. - Et le brun va la sauter. Parce que clairement, ça va arriver. - Et j'ai déjà donné. Une ex femme, c'est bien assez, merci. - C'était pas cool. C'est plus pour ça qu'il fait la tronche qu'autre chose. Si elle arrête d'essayer de le caser, ça devrait aller. - Ça va pas dans ton sens, c'est juste la vie. Faut faire avec. Il précise parce qu'il sait pas où elle a vécu, mais clairement pas dans la vie réelle. - Je vais jamais dans le sens de personne t'façon. Il ajoute en haussant les épaules, comme pour la rassurer un peu.

Des excuses ça se prépare, ça se fait pas juste de manière aléatoire en espérant que ça marche. Non si on veut que ça marche justement, il faut y penser à l'avance. Il faut mettre une jolie robe. Quelque chose de classe si c'est pour ta mère ou ta belle-mère, mais quelque chose de sexy quand c'est l'homme avec qui tu dors. Ce n'est pas son homme, mais presque. Ils dorment ensemble, s'engueule pendant les primes, il la protège, la surveille et elle, elle est chiante. Tout comme un couple, sans le sexe et les sentiments. Elle sait bien ce qu'elle fait, ça veut pas dire qu'elle est calculatrice. Sur le discours elle reste sincère, y a que le package qui est pensé à l'avance finalement. Selon lui elle aurait put se contenter de dire pardon, pas besoin de cette robe. N'importe quoi, elle voit bien ses yeux qui se balade sur son corps depuis le début. Elle voit bien qu'il est un peu distrait par ses courbes et c'est le but, il sera plus enclin à oublié qu'elle agit trop souvent comme une enfant gâtée. « Ça ne te plaît pas ? » Qu'elle lui demande presque déçut. C'est pour lui qu'elle s'est habillé comme ça. Elle sait bien que ça lui plaît, mais vu qu'il semble vouloir qu'elle aille se cacher sous une burka, elle demande quand même. « C'est vrais qu'elle est peut être un peu courte. » Qu'elle fait en se tournant pour lui montrer son fessier, celui qui l'a tant interpellé lors de leur première rencontre. Musclé, ferme, rond. Et oui la robe est courte. « T'en penses quoi ? » Qu'elle lui demande en essayant d'avoir une vue intéressante elle aussi sur son fessier, en tortillant son cou de cygne. Une fois qu'elle a son avis elle se remet en position normal, elle devrait peut être boire finalement. Vu qu'il remet sur le tapis le sujet sensible. « C'est de ma faute si elle t'aime pas ? » Elle sait pas, peut être que le paintball tout ça, ses larmes … ça n'a rien arrangé à leur relation. « Tu crois vraiment qu'il y a un truc entre Sayid et elle ? Oh je pense bien qu'elle lui plaît bien, en même temps c'est Joey quoi... mais bon je sais pas. Il est pas très tactile et pas très téméraire Sayid, si Joey fait pas le premier pas je t'assure qu'il se passera rien du tout. » Donc il a ses chances. Si c'est ça le problème. « Je suis vraiment désolée, j'ai compris je te caserais avec personne... » Même si elle surveillera les choses de loin, au cas où il finirait par changer d'avis. D'ailleurs... « Si tu changes d'avis... tu me le dis, je pourrais de coacher. » Ben oui après Gigi coach mode, on va trouver Gigi coach en séduction. C'est pas intéressant de regarder l'autre boire, elle décide finalement de se joindre à lui, s'allongeant presque sur le bar pour récupérer un verre, mettant parfaitement en évidence son magnifique fessier. Elle devrait penser à l'assurer comme JLO. « Je sais, faut faire avec... mais... je contrôle pas grand chose dans ma vie finalement. J'ai pas de boulot, pas d'argent à moi... pas de maison à moi, même ma chienne n'est pas à moi... je n'ai rien à mon nom. Donc dès fois j'ai un peu envie de contrôler la vie des autres... vu que bon j'ai pas de contrôle sur la mienne. Hey tu trouves pas que je ferais une meilleure psy que Addil là ? En plus d'avoir un prénom de médicament il est franchement pas doué pour son boulot... » Elle se sert un fond, à peine deux doigts de pure malte, faut pas non plus exagérer. « On trinque ? » Elle propose en levant déjà son verre.

Elle lui demande si ça lui plait pas. Elle ose, carrément, sans aucun détour lui demander si ça lui plait pas, avec son petit air de chien battu. Sa main se resserre un peu plus sur son verre tandis que l'autre forme un poing. C'est un rustre Ronan, il le sait, c'est plus simple, mais il a pas toujours été comme ça, surtout pas avec les femmes. Mais elle est là, à tortiller son derrière devant ses yeux et clairement, ya une synapse qui lâche, un truc qui claque et en moins d'une seconde, il est debout, a coincé Gigi contre le bar, son appréciation bien positionné contre son fessier. - Gigi, à moins que tu ne désires pousser ce flirt un peu plus loin, je te conseille d'arrêter ça, et d'arrêter ça maintenant. Il lui souffle à l'oreille, sentant son propre sang s'emballer. Reculant d'un pas, il lève les bras pour libérer la demoiselle et se rassoit tranquillement sur son tabouret. Tranquillement, c'est l'air qu'il se donne mais il est loin d'être tranquille Ronan. Il bout de l'intérieur, il passe toutes ses nuits avec elle, il a pas baisé depuis plus d'un mois, ça commence à devenir une torture c'te connerie. Pas besoin qu'elle en rajoute trois tonnes. Il s'attend presque à la voir détaler tel un lapin, prise en faut pourtant elle est toujours là quand il relève les yeux. Son souffle récupéré, il récupère son sandwich et l'écoute. - Je suis à peu près certain que c'est tout moi. Il a besoin de personne pour qu'on le déteste Ronan, c'est une espèce de truc inné chez lui. Et Gigi parle. Et parle. Et parle. Damn, c'est un vrai moulin cette fille, de quoi en devenir dingue. - Il va la sauter. Il affirme, hochant la tête. Il connait pas vraiment le type mais clairement, si elle lui plait, il va le faire ce premier pas, ya pas photo. Et il a résumé ça en quatre mots. Économie d'énergie, c'est certain. Il ricane légèrement en l'entendant lui dire qu'elle peut le coacher. Eh ben, ils iraient pas très loin, ça c'est certain. - J'ai été marié hein. Il lui rappelle simplement, preuve qu'il est loin d'être novice en matière de rague. c'est pas parce qu'il y a renoncé que ça a toujours été le cas. Elle serait surement étonnée, la Gigi, si elle rencontrait le Ronan d'avant. Elle le reconnaitrait pas, pour sur. Même lui, il serait pas sur de se reconnaitre, c'est dire. Prêt à ignorer sa longue tirade, il se surprend à l'écouter en comprenant que ça vient du cœur. Il la regarde un petit moment, trinquant plus par habitude qu'autre chose. - Pourquoi t'as pas de métier? C'est vrai, elle pourrait trouver un truc non? Ou même faire une de ces émissions de télé réalité à la noix -sans rancune- impliquant des femmes de milliardaires ou un truc comme ça. - T'es pas stupide. On pourrait croire le contraire, très, très facilement mais c'est pas le cas. Le simple fait qu'elle ait réussi à voir à travers ça en est la preuve flagrante. - Et puis, tu me contrôles moi. Ouais, il en est pas super fier mais clairement, ya que Gigi qui peut se targuer de pouvoir l'influencer un tant soit peu. En fait, il suffit qu'elle le regarde avec son air de chien battu pour qu'il soit perdu. C'est pathétique, quand on y pense. - Un peu. Il préfère préciser parce que ouais, c'est pas le truc le plus sympa du monde à s'avouer. - Pourquoi tu t'es mariée aussi jeune? Il demande parce que franchement, c'est peut-être pour ça aussi qu'elle contrôle rien, elle est passé de la jeunesse à la vieillesse en genre deux mois. Parce qu'on prend quinze ans quand on se marie. Direct, dans les dents.

Elle joue avec le feu Gigi. Enfin elle s'en rend pas vraiment compte. Tout ce qu'elle fait c'est s'amuser un peu et pousser les choses un peu trop loin pour être certaine que son pouvoir opère. Même si bon y avait franchement pas besoin de ça. Sans prévenir il se lève brutalement et la coince contre le bar. Elle a le cœur qui s'animent un peu trop vite. Elle s'attendait pas à ça. Il est beaucoup trop proche d'elle. Partager un lit ça va. Mais se retrouver si proche de lui, ça va pas du tout. Elle se rend bien compte que c'est un peu de sa faute, de la robe tout ça. Elle se mord lé lèvre inférieur, ses joues se sont légèrement empourprées. Il s'éloigne. Elle ne répond pas, se sentant un peu stupide. Complètement stupide même. Mais bon... maintenant y a plus qu'à rebondir sur le faite que Joey ne l'aime pas. Y a beaucoup de chance que ce soit de la faute à Gigi tout ça. Elle en est persuadée. « Peut être bien... » Elle répond timide d'un seul coup. Elle a besoin d'un verre, d'un bon verre histoire de faire passer tout ça et puis elle aime pas se retrouver à regarder les autres boires c'est presque impoli franchement. « J'en suis pas aussi sûre que toi. » Elle commente alors qu'il parle du faite qu'il va réellement coucher avec elle. Non franchement elle est sûre. Qu'ils se rapprochent l'un et l'autre pourquoi pas. Mais elle a du mal à croire que Sayid pourrait coucher avec quelqu'un sous les caméras, elle l'imagine trop pudique pour ça, trop intègre aussi pour se donner en spectacle. Peut être qu'elle pense comme ça parce qu'elle a une haute opinion de sa personne. C'est vrai qu'elle l'aime bien. Il sourit quand elle lui propose de le coacher, ce qui la fait sourire elle aussi. Il ne sourit pas souvent, elle aime le voir sourire son partenaire. « Oui mais je te rappelle que t'as divorcé, t'avais peut être un problème de drague ! » Elle le taquine légèrement. Elle sait bien qu'elle peut pas tout contrôler, que c'est la vie, qu'il y a des choses qui faut laisser faire et s'en accommoder. Mais bon, elle lui explique qu'elle n'arrive pas à faire autrement, elle lui explique pourquoi ça lui tient à cœur que les choses aillent dans son sens de temps en temps. Elle parle beaucoup, elle s'attend à ce qu'il ne l'écoute pas totalement. Mais il écoute et il trinque. Il la questionne sur le faite qu'elle n'a pas de métier, c'est évident non ? Elle n'a aucune réelle compétence. Elle pourrait tout juste être caissière et ça Melvin il la laisserait pas avoir ce genre de boulot c'est certain. Elle manque de s'étouffer avec le contenu de son verre quand il affirme qu'elle n'est pas stupide. « Ah bon ? » C'est nouveau ça. Elle savait pas que c'était possible qu'on lui dise un truc pareil. « C'est justement parce que je suis très futée que j'ai pas de boulot, j'ai pas de diplôme rien.. donc bon voilà. » Elle les épaules comme si ce n'était pas important. « Dis pas ça, t'es pas contrôlable toi. T'es trop indépendant. » Elle lui fait savoir même s'il tempère en ajoutant « un peu ». Ce qui la fait sourire, bon peut être qu'elle a un peu d'ascendant sur lui, mais ça risque de pas durer très longtemps de toute manière. Elle termine son verre, qu'elle repose sur le bar. « Parce que... j'ai eu cette opportunité, de changer de vie. J'allais pas la laisser passer. » Et non elle ne répond pas qu'elle s'est marié si jeune parce qu'elle était éperdument amoureuse. D'ailleurs elle s'en rend compte et ça la gêne un peu, surtout qu'il va s'en rendre compte. Mais elle est mal à l'aise à l'idée de lui mentir à lui alors elle fait comme si de rien était. « Qu'est-ce qu'il s'est passé avec ton ex ? » Elle ose demander pour changer de sujet, leur resservant un verre à l'un comme à l'autre. Quelque chose lui dit qu'il en aura besoin.

Bon, clairement, ya moyen de la faire taire Gigi, et assez facilement en plus. Il s'excuse mentalement auprès du marié quand même, mais il a pas trop de remords sinon. Ya un moment où c'est bon, ça devient trop. Et oui, il assiste à ses défilés le soir du prime des fois, et ouais, ils dorment dans le même lit mais remuer son fessier devant ses yeux, c'était bien la première fois. Et la dernière, à en juger la réaction de Gigi. Et Ronan, il sait pas trop si ça lui plait ou pas, finalement. C'est qu'il est plutôt sympa à regarder le derrière de Gigi. Même s'il risque pas de le formuler, du moins après cette démonstration, ce qu'il pense reste assez évident. En revenir à leur conversation n'est pas si difficile que ça, preuve que Ronan possède plus d'un neurone, et d'une maitrise de soit à la limite de l'exceptionnel. - Pourquoi, tu lui a dit un truc à Joey? Il comprend plus vraiment là, pourquoi ce serait de sa faute si Joey l'aime pas? Il est quasiment certain que c'est à cause du fait qu'il soit pas vraiment poli, et un peu trop rustre pour la demoiselle. Si Gigi a réussit à lui tirer deux trois sentiments, c'est pas le cas des autres candidats. La silencieuse, vaguement, du moins ce dont il se souvient. C'est à dire pas grand chose. Au moins, il pourra toujours regarder la rediff pour le découvrir, c'est sympa comme concept. Enfin... Revenir à la réalité est plutôt facile vu que parler de son ex a toujours cet effet là au final. Un putain de claque dans sa gueule. - C'était pas moi le problème, mais le banquier. Il marmonne, énervé rien que d'en parler. Paradoxe humain qu'il est, puisqu'il semble en parler absolument tout le temps finalement. Ah, ça doit lui faire bien plaisir à la garce comment elle l'a rendu misérable au final. Il préfère quand même parler de Gigi et de sa vie, c'est plus sympa. Toute façon, ya pas grand chose à dire de la sienne au final. - Non. Il la regarde dans les yeux, sérieux comme une tombe. Parce que c'est important qu'elle comprenne au final. Qu'elle est pas stupide, parce qu'elle a l'air de le découvrir. - C'est parce que t'as pas cherché. Ya des trucs genre. Faire du shopping pour les nanas là. Ou les relookings. Tu pourrais faire ça. Il propose, vaguement, pas trop sur que ce soit considéré comme un vrai métier au final. Mais Gigi elle aime bien la mode. - Ou marieuse. Il ajoute, ironiquement, un demi-sourire aux lèvres. Ouais, non, ça donnerait des meurtres trop rapidement à ce niveau là. - Trop buté ouais. Faut pas se voiler la face, la seule chose dont il soit indépendant, c'est de la vie. Parce que tout le reste, il en est bien trop dépendant. Ça va vite ces conneries aussi. Mais il préfère pas vraiment en parler. Comme d'habitude. Gigi c'est mieux. - Elle était comment ta vie avant? Eh, s'il devait s'épancher comme une midinette, la moindre des choses c'est qu'elle en fasse de même non? Au pire, il avait qu'à la secouer comme un palmier jusqu'à ce qu'elle craque. Parce que c'est qu'il est curieux maintenant. Mais ça va dans les deux sens apparemment. Il soupire, boit le verre qu'elle vient de lui servir parce que clairement, il en a besoin. - J'ai du quitter l'équipe, j'étais au fond du trou, elle a couché avec le banquier, probablement le jardinier, ou le voisin, qu'est ce que j'en sais hein. Ouais, il a toujours pas accusé le coup. C'est à dire que se faire cocu, c'est pas vraiment un truc dont on peut passer au dessus. En tout cas, pas lui. Clairement pas lui. - Et elle est partie, avec la moitié du fric parce que je voulais même plus voir sa gueule. Il avait même pas eu envie de se battre, il était déjà pas bien, elle a fini par l'enfoncer, bien profondément dans la merde. - Charmant hein? Sarcasme en vue. Il récupère la bouteille des mains de Gigi, se sert un double. Triple probablement dans la conception commune et observe son verre l'air perdu. Putain, ça pique toujours autant c'te connerie. - J'étais pas comme ça. J'avais tout. Le bon métier, la bonne femme, la bonne maison. Et j'ai tout perdu. Dire qu'il l'a pas encore accepté serait l'euphémisme de l'année. - Je suis qu'un loser maintenant, t'as vu, t'es pas la seule à rien contrôler. Il lui dit, en s'avalant le contenu de son verre. Ça pique un peu mais son visage ne bouge pas d'un pouce. - Tu l'as jamais trompé, ton mari? Il demande, persuadé que si elle répond par la positive, il pourra plus jamais la voir comme avant. Ouais, il a un mauvais précédent à ce niveau là. Mais bon, ya peu de chances qu'elle l'avoue à la télé quand même. - Pourquoi t'es là, au fait? Sa vie avait l'air plutôt sympa. Le mari, la maison, les amis. En fait, elle manquait de rien et pourtant, elle était là. C'était pas pour l'alcool gratuit comme sa petite personne. - Il te manque pas? Il sait pas trop pourquoi il demande ça, il sait déjà que c'est le cas. - Bois. Il lui ordonne, parce qu'ils vont toucher les sujets sensibles, et qu'il a besoin qu'elle soit un peu éméchée pour y répondre honnêtement. Non, il a pas honte, c'est la vie. - S'il te quittait demain, tu serais plus triste parce que tu l'aimes ou parce que ça voudrait dire quitter le confort? Parce qu'elle a pas grand chose à faire Gigi, ya tout qui lui tombe dans les mains, facile.

Elle est mal à l'aise là d'un coup Gigi, c'était pas son but qu'il fasse un truc comme ça. Elle voulait pas le pousser à bout. C'était juste pour rigoler et parce quelle sait bien qu'il aime bien son corps. Ça la dérange pas, il se contente de regarder après tout elle fait bien la même chose elle, avec lui, avec d'autres. Alors ça la dérange pas, mais qu'il la coince là contre le bar comme s'il pouvait la toucher, comme s'il avait envie de la toucher ça la dérange, beaucoup. Elle dit plus rien d'un coup. Faut juste passer à autre chose et zapper ce moment, parce que sinon ça va pas le faire. Il imagine bien Melvin derrière son écran et ça lui crève le cœur. Il sait bien qu'elle s'amuse à séduire, qu'elle flirt, mais elle va jamais plus loin que ça, c'est pas du tout son genre. Il va peut être pensé que quand il est pas là elle le trompe avec d'autres. Peut être même qu'il en est persuadé depuis longtemps et qu'il attend juste d'en avoir la preuve en l'observant dans ce jeu. Preuve parfaite pour la demander en divorce. Elle déglutit légèrement, plus vraiment à l'aise pour le coup. La discussion reprend son court, c'est plus facile qu'elle ne l'imaginait finalement. « Non mais je me disais que c'était peut être à cause du paintball que vous vous étiez engueulé ? Donc à cause de moi... » Qu'elle lui confit du bout des lèvres. Il lui donne plus de détail sur son ex femme, elle le sent se tendre, que ça fait mal. Elle aime pas le voir comme ça. Elle préfère le voir sourire même si c'est juste pou trente secondes. Ou bien le voir grogner à la limite, mais elle veut pas le voir souffrir. Le banquier ? Elle l'aurait trompé avec le banquier ? Elle aurait put au moins avoir la décence de le faire avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec leur cercle intime, amicale ou professionnel. Elle arque un sourcil, cette femme doit pas être quelqu'un de très bien c'est clair. Elle comprend pourquoi il l'appelle la garce et surtout ce qu'il entendait en disant que c'était lui qui avait voulut la changer lors de la semaine dans les abysses. Elle répond pas trop ne sachant pas trop quoi en dire et ce qu'elle pense en réalité. Et puis de toute manière il est déjà passé à autre chose, à parler d'elle. Il lui dit qu'elle est pas stupide, c'est une première ça. Tout le monde la trouve bête, qu'on en a vite fait le tour de la demoiselle. Qu'elle offre pas grand chose finalement. Et puis elle est assez d'accord. Elle connaît pas grand chose, elle a que sa beauté elle. Il est pas d'accord et ça la fait sourire, ça l'émeut même. « Je sais pas. » Elle commente d'un air distrait. « Et si j'étais pas à la hauteur ? » Parce que ça arrive ce genre de chose. Elle est capable de redécorer une pièce chez elle, chez ses amies... D'aider les autres à se looker, de passer ses journées dans les magasins, mais quand ça devient un boulot avec salaire à la clef c'est beaucoup plus sérieux. Trop buté c'est pas faux ! Elle sourit. « Je t'aime bien comme ça. » Elle l'aime beaucoup même. « Hmm. » Elle commence en réfléchissant à comment était sa vie avant, ça lui donne la vague à l'âme, c'était pas beau avant. C'était froid, c'était triste. La gorge serrée elle est pas vraiment certaine de vouloir en parler. « On était pauvre, triste, seul... » Elle décide de s’arrêter là, de ne pas en dire plus. Elle préfère boire et lui demander des détails sur sa vie avec son ex, elle sait bien que c'est pas cool de ne pas parler d'elle et d'attendre que lui en dise plus. Mais elle peut pas, elle peut juste pas se replonger de ce qu'était sa vie. Pas tout de suite. Elle préfère l'écouter, elle voit ses paroles, elle boit son verre. Son ex, elle est conne. C'est tout ce qu'elle en pense elle, cette femme est stupide, conne et sans cœur. Ça lui retourne le cœur de voir que Ronan à change à cause d'elle, qu'il est mal, qu'il est au fond du troue. « C'est pas vrai, t'es pas un looser. Elle en valait pas la peine, faut que tu l'oublie Ronan. » Faut vraiment qu'il l'oublie, elle est conne. C'est qu'une garce. Est-ce qu'elle a déjà trompé son époux ? Elle comprend bien la question, elle comprend même qu'on y pense, mais ça lui fait quand même un peu de peine. « Non, jamais. » Jamais et elle a pas l'intention de le faire. Ils se voient pas souvent, mais elle reste fidèle, elle embrasse personne d'autre, ne couche avec personne d'autre. Même quand ça fait longtemps, même quand elle tombe sur un playboy qui pourrait lui plaire. Non, elle est marié et elle croit en son mariage. « Tu croyais pas que... c'était mon genre si ? » Que d'autre y pense ça la dérange pas, mais pas lui. En même temps elle l'aurait cherché en s'amusant à l'allumer pour se faire pardonner. Quelle idée stupide quand on y pense. « Parce que je suis une fan de l'émission, j'avais envie d'essayer pour voir... » Tout ça, tout ça. Pas pour l'argent, pas pour l'alcool, pas pour l'amour, pas pour la notoriété même si elle dirait pas non à un contrat de mannequinat. Est-ce qu'il lui manque. Elle ne veut même pas y penser, même pas répondre. Parce qu'elle va pleure sinon et puis il sait bien qu'il lui manque. Boire ? Ok elle boit, elle obtempère. Ah elle comprend bien pourquoi il lui demande de boire. Elle finit son verre et attend qu'il la serve de nouveau. Parce que s'il compte lui poser encore plus de questions de ce genre c'est clair qu'elle va en avoir besoin. « Je suis obligée d'être honnête ? » Elle lui demande déjà complètement torturé à l'idée de lui dire la vérité. « Ce qui me rendrait le plus triste c'est de quitter le confort qui m'apporte. » Et là le dire à voix haute ça lui donne l'impression d'être quelqu'un d'horrible. Elle l'aime oui mais... « Tu me trouves horrible ? » Elle lui demande au bord des larmes. Faut pas qu'elle pleure, elle pleure trop souvent ici. « Je l'aime tu sais, mais pas... enfin il est ma famille quoi, il me manquerait bien entendu s'il me quittait demain. Mais j'ai plus peur de me retrouver sans rien que de me retrouver sans lui, parce que dans le fond j'ai l'habitude d'être loin de lui. » C'est peut être ça le problème. « Il est important pour moi, mais aussi pour ma famille tu sais. Grâce à lui, je peux envoyer de l'argent à ma famille. » Il faut pas qu'il la quitte. « Tu crois qu'il me quitterait ? » Elle lui demande inquiète, sans se rendre compte qu'il peut pas vraiment répondre. Il le connaît pas. Elle pleure pas, elle préfère boire.

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